IDEO ANV Participe : Différence entre versions

De Ideopedia
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:''Skriptuna'' = <u>a</u>y<u>ant</u> écrit
 
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:''Pùzuna ùt hoψev itaṅt, da ere nep poten kógste àr kœnglusynse.'' = Étant parti une heure auparavant, il ne pouvait pas connaître les conclusions.
 
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===Futurs===
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Le participe futur n'existe pas officiellement en français alors qu'il existait en latin. Sa traduction française ressemble à "devant + (verbe)", "allant + (verbe)" ou "sur le point de + (verbe)". Les formes respectives aneuviennes sont:<br/>
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-pour la première: MIR + part. prés.<br/>
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-pour les deux suivantes: AUK + part; prés.<br/>
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Ce temps ne tient pas compte de la concordance des temps, ainsi, on peut trouver ce genre de phrases:
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:''Mir pùzun lypas posdáw, da ere dora sed maaz çek àt abnetev'' = Devant partir tôt le lendemain, il avait fait sa valise dès la soirée.
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:''Eg vedja kas auk dyvun.'' = Je l'ai vue sur le point de plonger.
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Version du 16 février 2011 à 17:02

Participe de différents verbes:

Infinitif

présent

Infinitif

passé

Participe

présent

pàteze pàteza pàtezun
liven livna livun
hàlten hàltena hàltun
nódes nódsa nódsun
audj audja audjun
skrip skripta skriptun


Les temps progressifs

Les temps progressifs se forment comme en anglais, mais étant donné qu’en aneuvien, le verbe être (ere) n’apparaît pas à l’indicatif présent, on a :

Ar skriptun<ref>Cependant, on omettra le point médian qui, en principe remplace le verbe être éludé au présent, cf les adjectifs verbaux.</ref>= ils écrivent (ils sont entrain d’écrire)

À l’imparfait, on a

Eg ere lisun<ref>On a là, un vrai calque de l'anglais: I was listening...</ref> àt musiken kortev o driyna = j’écoutais de la musique lorsque tu as sonné.

Les temps impersonnels

Présent

Le participe présent ressemble fort au présent présent progressif au point qu’on les confond. Ce qui n’est pas bien grave puisque ça n’altère pas le sens de la phrase. En aneuvien, le participe remplace l’infinitif dans les propositions subordonnées impersonnelles.

Eg waad ilidaw ber spiysun = J’attends midi pour manger.
Spisun, slyvun, golajfàktun : kyt, ùt liv nyoldun = manger, dormir, faire l’amour : bref, une vie d’oisif.

On peut aussi utiliser le participe en tant que tel : Da çhœlnă ed nùpkads lægakun à strægnev = Il appela sa femme descendant du train. (sa femme descend du train et il l’appelle)<ref>Si on utilise une proposition relative, on doit mettre le verbe à l’imparfait progressif, puisque le verbe principal est au passé : Da çhœlnă ed nupkàds qua ere lægakun à strægnev. Avec le participe simple, on économise deux mots.</ref>.

Passé

Le passé est moins utilisé que le présent, on l’obtient en ajoutant –A derrière le présent. Contrairement au présent (et au français), il ne peut pas être utilisé comme adjectif :

Pàtezuna = étant arrivé
Skriptuna = ayant écrit
Pùzuna ùt hoψev itaṅt, da ere nep poten kógste àr kœnglusynse. = Étant parti une heure auparavant, il ne pouvait pas connaître les conclusions.

Futurs

Le participe futur n'existe pas officiellement en français alors qu'il existait en latin. Sa traduction française ressemble à "devant + (verbe)", "allant + (verbe)" ou "sur le point de + (verbe)". Les formes respectives aneuviennes sont:
-pour la première: MIR + part. prés.
-pour les deux suivantes: AUK + part; prés.
Ce temps ne tient pas compte de la concordance des temps, ainsi, on peut trouver ce genre de phrases:

Mir pùzun lypas posdáw, da ere dora sed maaz çek àt abnetev = Devant partir tôt le lendemain, il avait fait sa valise dès la soirée.
Eg vedja kas auk dyvun. = Je l'ai vue sur le point de plonger.


Gérondif

Le gérondif s’obtient simplement en précédant le participe présent de las. Da çhœlnă ed nùpkads las lægakun à strægnev = Il appela sa femme en descendant du train (c’est lui qui descend du train et qui appelle)<ref>Là ce n’est pas une proposition relative qui peut remplacer le gérondif, mais une conjonctive : Da çhœlnă ed nupkáds kortev da ere lægakun à strægnev. On économise (aussi) deux mots et on évite la répétition de DA.</ref>.

Adjectifs verbaux

Imperfectif

L’adjectif verbal "imperfectif" se forme exactement comme le participe présent. Attention toutefois : tout verbe a un participe, mais à tout participe ne correspond pas forcément un adjectif verbal et encore moins un substantif. Il s'accorde en nombre:

Ar kagelune ea lægakune dermaare = Les marées montantes et descendantes.

Perfectif

L'adjectif verbal perfectif remplace le "participe passé-adjectif" qui n'existe pas en aneuvien: on garde le N (du participe préssent) et on remplace le U par un A (qui marque l'aspect perfectif):

Ar lokùtan ea skriptan sprate. = Les langues parlée et écrite.

Remarques

Compléments

Les adjectifs verbaux n'ont, en principe, pas de compléments<ref>Sauf si ce sont des compléments de comparatif ou de superlatif (formes inexistantes pour un verbe, mais tout-à-fait admises y compris pour un adjectif verbal):

Kes sooz, æt at simelunert omnene! = Comme sosie, c'est le plus ressemblant de tous!
Æt çhet kùganer qua ed vicynse = Cette branche est plus abîmée que ses voisines.
Æt àt kùganert àr çhetene = C'est la plus abîmée des branches.
Æt çhet àt kùganert àt tændev = Cette branche est la plus abîmée (des branches) de l'arbre. (dans l'arbre). Tændev n'est pas le complément de kùganert mais du sous-entendu çhetene.

Autre cas d'un complément d'adjectif verbal:

A ere agjàtan rykip yn àr kapylse. = Il était mouillé jusqu'aux cheveux... qu'on comparera avec:
A cem ere agjàten rykip yn tep a dem ere adhrýc = Il était mouillé jusqu'à ce qu'il se séchât.

On distinguera toutefois:

Eg vedjă ase tremune fran àr fœnteve dyn àt kàpeve = Je les vis, tremblants des pieds à la tête.
Eg vedjă ase tremun in loed vymqe tolmiheve = je les vis, tremblant dans leurs pauvres hardes.</ref>:
Ar erer omne dær, cikloplesune = Ils étaient tous là, sautillants. (adjectif attribut, cf, ci-dessous)
Ar erer omne dær, cikloplesun ùt legev ùt aljev en. = Ils étaient tous là, sautillant d'une jambe sur l'autre. (participe)
Ar • renearune = ils sont fatigants.
Ar renearun es = ils me fatiguent (prés. progressif).

Attributs

Un adjectif verbal perfectif peut être attribut (du sujet ou du COD) sous certaines conditions.

O simel agjàtan. = Tu sembles mouillé(e).
Ar • loot agjàtane. = Ils sont bien mouillés.
Eg vedja ase agnàtanere qua eper. = Je les ai vus, plus mouillés que jamais.

MAIS

A çem agjàtna per àt lyshev = Il est mouillé par la pluie (indicatif, voix passive<ref>Toutefois, on pourra utiliser la tournure Or • agjàtane si on veut insister sur l'état et non pas sur le résultat d'une action. MAIS
O ep kàn çem loot agjàtna = tu dois être bien mouillé(e) (malgré l'adverbe, "mouillé" est utilisé à une forme verbale (infinitif) à cause du voisinage du verbe KÀN).</ref>.
Eg vedja dase çem agjàtuna per àt lyshev = Je les ai vu mouillés par la pluie (proposition subordonnée participe).

Faire-part de deuil

Mourir (DÆN) n'a pas d'adjectif verbal perfectif, l'équivalent est l'adjectif TŒN.

A • tœn = il est mort.
Tev da vedjă omne ase tœne, sed kàrd kagelă sed gàrgles yn. = quand il les vit tous morts, son cœur lui remonta à la gorge (remonta à sa gorge).

MAIS

A dená sàrkdaw = il est mort hier.
Ka ere dená... do ka dem needa! = Elle était morte... mais elle a ressuscité!


Retours: Verbes, Aneuvien


<references />