Digramme : Différence entre versions
De Ideopedia
m (EI) |
|||
Ligne 12 : | Ligne 12 : | ||
:::'''ch''' en français | :::'''ch''' en français | ||
:::'''sz''' en polonais | :::'''sz''' en polonais | ||
− | :::'''sc''' en italien<ref>Devant un E ou un I, sinon, c'est le trigramme '''sci''' devant A, O ou U.</ref> | + | :::'''sc''' en italien<ref>Devant un E ou un I, sinon, c'est le trigramme '''sci''' devant A, O ou U.</ref> et en sprante. |
:::'''çh''' en aneuvien. | :::'''çh''' en aneuvien. | ||
::Le son [ɸ] est représenté | ::Le son [ɸ] est représenté |
Version du 25 avril 2012 à 13:12
Un digramme ou bigramme est un phonème représenté au moyen de deux lettres.
Ce digramme peut être
- Vocalique : on ne le confondra ni avec la diérèse ni avec la diphtongue.
- ai<ref>EI: Digramme ? ou voyelle amuïe ? Dans "beige", ei se prononce [ɛ] et chacune des consonnes se prononce... tout comme dans "belge".</ref>est un digramme francophone représentant le [e] ou le [ɛ]
- [u] est représenté en français par le digramme ou et en néerlandais par le digramme oe.
- La voyelle postérieure ouverte non arrondie (longue) [ɑː] est représentée par le digramme aneuvien ea (sans diacritique!).
- Consonantique
- [s] est représenté par le digramme hongrois sz
- [ʃ]<ref>On a même droit au trigramme allemand sch, comme dans l'ancienne monnaie autrichienne Schilling face à la subdivision monétaire britannique, plus ancienne encore : shilling.</ref>est représenté par
- sh en anglais
- ch en français
- sz en polonais
- sc en italien<ref>Devant un E ou un I, sinon, c'est le trigramme sci devant A, O ou U.</ref> et en sprante.
- çh en aneuvien.
- Le son [ɸ] est représenté
- par le digramme vietnamien ph
- par qb en aneuvien<ref>prononciation [f] admise.</ref>
- Le son [f], au côtés de la lettre F
- par ph en français et en anglais.
Certains linguistes ont proscrit les digrammes de leur réalisation (adaptation orthographique de langues existantes pour le premier, idéolangue pour le second), comme
- Jan Hus, préconisant le Haček pour les palatales
- Ludwik Lejzer Zamenhof, préconisant l'accent circonflexe, pour ces mêmes lettres, ainsi que quelques autres
soit dans un but de gain de papier soit afin de n'utiliser une lettre que pour un phonème.
<references/>