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Version du 6 juillet 2012 à 00:55
Complément
Ce complément circonstanciel est le complément d'un verbe qui n'est pas un complément d'objet (direct ou indirect), c'est à dire qui donne plutôt des renseignements non pas sur l'objet même du procès (qui ? quoi ? à qui ?, de quoi ? etc.) mais plutôt sur les circonstances de ce procès (où ? quand ? comment ? pourquoi ? etc). Comme le circonstant peut être un adverbe, un verbe à l'infinitif ou au participe, une proposition subordonnée conjonctive ou un syntagme nominal, le complément circonstanciel ne peut être que ces deux dernières options.
Langues finno-ougriennes
Ces langues sont extrêmement précises quant à l'attribution des cas des différents compléments et il y a pratiquement une flexion pour chaque type de circonstant () ou peu s'en faut ( ).
Autres langues flexionnelles
La plupart des autres langues (notamment les langues indo-européennes, mais aussi un bon nombre d'idéolangues) répartissent les compléments circonstanciels entre
- l'accusatif et le datif
- l'accusatif, l'ablatif et le locatif<ref>Certains noms seulement.</ref>
- Tous les cas sauf le nominatif
- L'accusatif sert pour les destinations, le nominatif pour tout le reste.
- L'instrumental et le locatif.
Aneuvien
Le cas aneuvien nommé "circonstanciel" reprend à peu près les fonctions du datif allemand<ref>...lorsqu'il n'est pas utilisé en temps que complément d'objet second, c'est à dire lorsque son rôle détermine, par exemple, le lieu dans lequel on est.</ref>, de l'ablatif latin, de l'instrumental russe et du locatif de ces deux dernières langues. En somme, tout ce qui, dans les langues indo-européennes, n'est pas l'affaire de l'accusatif (destination, limite temporelle). Il sort de ses prérogatives de circonstant, puisqu'il est également utilisé
- en tant que complément d'agent ;
- dans certains compléments d'objets indirects :
- E kova ... nit merkaduv = J'ai acheté ... au marchand.
- dans certains compléments de noms :
- ùt bakàwa tern hoψeve = une traversée de trois heures.
On utilise en général la terminaison casuelle -(e)v. Les variantes sont assez simples à retenir :
- -eC<ref>C = consonne non affriquée (sauf V), dans la mesure où la prononciation ne pose pas de problème insurmontable :
- septàmber → septàmbrev ;
- mais qidet → qidetev.
Quelques autres mots comme cukor suivent également cette règle.</ref>→ -Cev
- -v → -w.
Lire aussi la page aneuvienne des cas et des adpositions.
<references/>