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− | Le '''i''' (bas de casse) est naturellement muni d'un point suscrit depuis le moyen âge). | + | Le '''i''' (bas de casse) est naturellement muni d'un point suscrit depuis le moyen âge). Dans sa présentation actuel, il a un axe de symétrie vertical. |
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+ | :::''ikala'' = splendide | ||
+ | :::''ibasai'' = adorer | ||
+ | :en infixe pour le comparatif de supériorité : ''daide'' = plus vite. | ||
+ | :en suffixe pour la déclinaison des noms et le pronoms : ''agi'' = à elle. |
Version du 21 juillet 2012 à 22:17
Sommaire
Présentation
Les versions grecque, étrusque et latine de cette lettre sont rigoureusement identiques, à savoir un trait vertical unique (du moins, dans sa version sans empattement). La prononciation de cette lettre est également limpide : une voyelle non arrondie, antérieure et fermée, la plus fermée de toutes, fermée à un tel point que si la bouche humaine n'était pas une ouverture s'allongeant horizontalement d'une joue à l'autre, mais une ouverture verticale, allant du nez au menton, elle ressemblerait... à un I. C'est une lettre omnisymétrique.
Le i (bas de casse) est naturellement muni d'un point suscrit depuis le moyen âge). Dans sa présentation actuel, il a un axe de symétrie vertical.
le I, sous cette apparence, existe également en cyrillique, mais uniquement dans sa version ukrainienne.
La rune (Isa, en 11me position) a également la même apparence.
Une unité de représentation rarement atteinte par les autres lettres !
Prononciations
Comme indiqué ci-dessus, le I représebnte, dans presque toutes les langues, le coin supérieur gauche du trapèze ; cependant, cette prononciation n'est pas systématique et on peut trouver des sons proches ou... assez différents, exemples :
- [ɪ].
- Quand la voyelle finale, un E, n'est séparée du I que par une consonne, le I en question devient une diphtongue : [aɪ], idem quand I précède le trigramme consonnantique -GHT :
- ice, bite = glace, mordre
- night, bright = nuit, brillant.
Diacritiques
- En français, les deux diacritiques dont le I puisse disposer sont l'accent circonflexe et le tréma. Ils n'influent absolument pas sur la prononciation de cette voyelle.
- En roumain, par contre, l'accent circonflexe influe sur la prononciation du I puisqu'il le centralise : [ɨ]. Particularité, le  aussi se prononce [ɨ] sous cet accent !
- Les accents aigu et grave localisent l'accent tonique sur cette lettre.
- Le point suscrit (ou son absence) est considéré comme un signe diacritique en turc. Effectivement, cette langue dispose du I et... du İ. Le premier (sans point, quelle que soit la casse) se prononce [ɯ], c'est un I "très tiré en arrière", encore plus que les [ɨ] slaves, roumain et gallois. Le second se prononce... [i].
Cette liste n'est bien sûr pas exhaustive.
Digrammes
...et plus
Les digrammes vocaliques contenant un I ne manquent pas :
- AI : [e] ou [ɛ]<ref>e dernier notamment quand il y a une lettre amuïe derrière, mais pas seulement "bai, geai, haie, partait, parfaite...".</ref>
- EI : [ɛ]
- OI : /wa/<ref>"Un toit pour toi" /œ̃twɑ puʁtwa/</ref>
- O(U)IN : [wɛ̴]<ref>"Un bon point pour le bédouin"</ref>
- EI : [aɪ]
- IE : [iː]
- UI : [ɔɪ]
- IJ est d'avantage considéré comme une ligature que comme un digramme ordinaire. On peut écrire Uitgang (sortie), mais on écrira toujours IJselmeer.
Idéolangues
Aneuvien
Le I est la serile voyelle susceptible d'être diacritée qui ne le soit pas avec un accent gauche. C'est également la seule à ne jamais être doublée pour son allongement : IY.
Elko
Le I est l'équivalent abde de la rune ; il sert notamment :
- en préfixe :
- de pluriel pour les noms : itano = les arbres
- d'augmentatif pour les adjectif, les verbes et les adverbes :
- ikala = splendide
- ibasai = adorer
- en infixe pour le comparatif de supériorité : daide = plus vite.
- en suffixe pour la déclinaison des noms et le pronoms : agi = à elle.