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− | À l'origine (égyptienne), ce phonème était représenté par une tête bovine vue de profil ( | + | À l'origine (égyptienne), ce phonème était représenté par une tête bovine vue de profil ([[Discuter:A|apis]]) avant d'être [http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1c/Abce_proto_A.png <font color=black>retournée puis transformée</font>]<ref>Source de l'organigramme : Wikipédia.</ref> en ce que nous connaissons maintenant. |
Version du 8 septembre 2012 à 21:29
Sommaire
Présentation et phonologie
Le A est la première lettre<ref>Mais est la quatième rune du futhark.</ref>des alphabets latin, cyrillique, grec (άλφα), hébreu (א aleph) & arabe (ا ﺎ ʾalif)<ref>En fait, un diacritique : l'écriture arabe étant un abjad.</ref>. Le phonème qui lui correspond (/a/, regroupant les sons [a], [æ], [ɶ]<ref>qu'on ne confondra pas avec [œ] !</ref>[ɐ], [ɑ] [ɒ] et (à la rigueur) [ʌ]) est le plus répandu de tous, puisqu'il n'existe pas une seule langue naturelle<ref>Dans les langues expérimentales, on peut toutefois citer le toki i-o.</ref>qui ne dispose pas d'au moins un des sons qui en fait partie.
À l'origine (égyptienne), ce phonème était représenté par une tête bovine vue de profil (apis) avant d'être retournée puis transformée<ref>Source de l'organigramme : Wikipédia.</ref> en ce que nous connaissons maintenant.
À quelques rares exceptions près ( : fall, ape ; : agy), on trouve TOUJOURS à la lecture d'un A sans diacritique<ref>Sauf digrammes, comme en français.</ref>, un des sons cités ci-dessus ; qu'il soit antérieur ( ) central (), postérieur ( ) ou qu'il ait plusieurs possibilités de prononciation ( : patte, pas ; : cat, class ; : Katter, fahren).
Diacritiques & ligature
Le A est susceptible de recevoir de nombreux diacritiques, toutes langues confondues. La (longue) liste entière est sur cette page de Wikipédia.
Le Æ est la seule ligature orthographique du A existant dans les langues naturelles à alphabet latin. Toutes les autres (A dans l'R, dans l'U etc) sont des artifices typographiques.
Digrammes
& trigrammes
Un des digrammes les plus connus est incontestablement le AU, lequel se trouve dans plusieurs langues, y compris avec des variantes ( AŬ). On trouve des AU (o] en français, /aʊ/ en allemand, en roumain et en aneuvien.
le AI est plus ou moins ouvert, selon son utilisation et selon les régions où il est prononcé : geai (oiseau) /ʒɛ/ ; je mangeai /ʒəmɑ̃ʒe/.
- On trouve également le trigramme EAU, lequel, à lui seul, forme déjà un mot.
Idéolangues
À l'exception notable du toki-io, les langues construites disposent toutes de la lettre A et du phonème qui lui correspond.
Aneuvien
En principe, le A est plutôt central [ɐ] ou [ä]. Le A postérieur n'existe que dans le cas d'un digramme EA. Toutefois une variante permet de postérioriser le A. L'accent gauche (grave) antériorise le A, en plus de le placer sous l'accent tonique. La brève transforme le [ɐ] en [ɔ]. Grammaticalement, elle concerne les temps des verbes correspondant à l'aspect perfectif ou accompli.
- Ka kjas livéna cerent dekpent jàreve. = Elle aurait vécu cent-vingt ans.
Elko
Le A abde est la transcription de la rune . Il se prononce, en principe, antérieur : [a]. Le vanique est susceptible de le centraliser, toutefois. Cette lettre est :
- le préfixe des noms féminins
- le suffixe des adjectifs et des verbes d'état
- la terminaison des noms au génitif.
Volapük
A est également le Génitif des mots volapük ; il sert, à ce titre, de "liant" aux mots agglutinés : volapük = langue du monde.
Espéranto & ido
En espéranto & en ido, A (antérieur, en principe : /a/) est le suffixe utilisé pour les adjectifs :
- ĉevala = kavala = chevalin.
Le popiaro, le psolat, comme un certain nombre de langues romanes fait terminer l'essentiel de ses noms féminins en -A. Il en est de même pour l'uropi et le kotava (-YA).
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