Calembour : Différence entre versions
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:L''''agent de change''' avait d'habitude de se vider les '''bourses''' dans un petit hôtel de rendez-vous. | :L''''agent de change''' avait d'habitude de se vider les '''bourses''' dans un petit hôtel de rendez-vous. | ||
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L'exercice peut englober plusieurs mots à la fois, comme en témoigne cette phrase, attribuée à Ponson du Terrail : | L'exercice peut englober plusieurs mots à la fois, comme en témoigne cette phrase, attribuée à Ponson du Terrail : |
Version actuelle en date du 20 avril 2013 à 17:10
Le calembour est un trait d'esprit basé sur une homonymie ou bien sur la polysémie d'un mot. Par exemple :
- L'agent de change avait d'habitude de se vider les bourses dans un petit hôtel de rendez-vous.
- La montée du col de l'utérus par la face nord.
L'exercice peut englober plusieurs mots à la fois, comme en témoigne cette phrase, attribuée à Ponson du Terrail :
- En voyant le lit vide, il le devint. livide
L'origine du mot est vraisemblablement aussi celle de "calembredaine" /kalɑ̃bəʁdɛn/, attribuée peut-être au comte de Kahlenberg.
Un des plus grands représentants de l'humour lexical francophone fut incontestablement Raymond Devos (Caen, la mer démontée, le bout d'un bout...).
D'autres calembours font intervenir la grammaire ; par exemple, cette phrase produite par la ressemblance entre le factitif et le causatif :
- Au début de leur relation, il lui faisait porter des fleurs ; maintenant, il lui fait porter les valises.
Les calembours ne sont (presque) jamais traduisibles parce que les polysémies et les homonymies ne se situent jamais sur les mêmes mots d'une langue sur l'autre.
Lire aussi
Origine du lien externe
Wikipédia.