Puits lexical : Différence entre versions

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On peut nommer "puits lexical" une langue (contemporaine ou ancienne) dans laquelle les académies, voire des [[Jargon|corps de métiers]], viennent puiser des racines, voire des mots entiers, pour l'enrichissement de leur vocabulaire. Le latin, considéré comme "langue morte" car il n'est plus employé comme langue officielle nulle part (la langue officielle du Vatican étant l'italien) est néanmoins un puits lexical intarissable, d'autant plus que certains mots ''latins'' ont été créés très longtemps après la marche sue Rome par les Vandales au V<sup>e</sup> siècle. Le grec, au contraire du latin, continue à être parlé, mais ses transformations ont été telles qu'on se demande si Platon et Papandréou pourraient se comprendre. Pourtant, aux diacritiques près, l'alphabet est le même, quelle que soit la [[casse]] et on trouve, malgré tout quelques radicaux communs. La langue française a [[emprunt]]é ça et là, a diverses langues comme l'arabe, l'espagnol, l'italien et surtout l'anglais, au point que certaines significations (''break, smoking''), voire certains mots "anglais" (''forcing, gaming'') sont complètement inusités outre-Manche, et même outre-Atlantique).
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On peut nommer "puits lexical" une langue (contemporaine ou ancienne) dans laquelle les académies, voire des [[Jargon|corps de métiers]], viennent puiser des racines, voire des mots entiers, pour l'enrichissement de leur vocabulaire. Le [[latin]], considéré comme "langue morte" car il n'est plus employé comme langue officielle nulle part (la langue officielle du Vatican étant l'italien) est néanmoins un puits lexical intarissable, d'autant plus que certains mots ''latins'' ont été créés très longtemps après la marche sur Rome par les Vandales au V<sup>e</sup> siècle. Le [[grec]], au contraire du latin, continue à être parlé, mais ses transformations ont été telles qu'on se demande si Platon et Papandréou pourraient se comprendre. Pourtant, aux diacritiques près, l'alphabet est le même, quelle que soit la [[casse]] et on trouve, malgré tout nombre de radicaux communs. La langue française a [[emprunt]]é ça et là, a diverses langues comme l'arabe, l'espagnol, l'italien et surtout l'anglais, au point que certaines significations (''break, smoking''), voire certains mots "anglais" (''forcing, gaming'') sont complètement inusités outre-Manche, et même outre-Atlantique).
  
 
Les idéolangues ''[[a priori]]'' ne font référence à aucun puits lexical pour composer leur vocabulaire, au contraire des langues ''[[a posteriori]]'' ou des langues [[mixte]]s qui s'y alimentent plus ou moins abondamment.
 
Les idéolangues ''[[a priori]]'' ne font référence à aucun puits lexical pour composer leur vocabulaire, au contraire des langues ''[[a posteriori]]'' ou des langues [[mixte]]s qui s'y alimentent plus ou moins abondamment.
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Version actuelle en date du 21 juin 2013 à 13:39

On peut nommer "puits lexical" une langue (contemporaine ou ancienne) dans laquelle les académies, voire des corps de métiers, viennent puiser des racines, voire des mots entiers, pour l'enrichissement de leur vocabulaire. Le latin, considéré comme "langue morte" car il n'est plus employé comme langue officielle nulle part (la langue officielle du Vatican étant l'italien) est néanmoins un puits lexical intarissable, d'autant plus que certains mots latins ont été créés très longtemps après la marche sur Rome par les Vandales au Ve siècle. Le grec, au contraire du latin, continue à être parlé, mais ses transformations ont été telles qu'on se demande si Platon et Papandréou pourraient se comprendre. Pourtant, aux diacritiques près, l'alphabet est le même, quelle que soit la casse et on trouve, malgré tout nombre de radicaux communs. La langue française a emprunté ça et là, a diverses langues comme l'arabe, l'espagnol, l'italien et surtout l'anglais, au point que certaines significations (break, smoking), voire certains mots "anglais" (forcing, gaming) sont complètement inusités outre-Manche, et même outre-Atlantique).

Les idéolangues a priori ne font référence à aucun puits lexical pour composer leur vocabulaire, au contraire des langues a posteriori ou des langues mixtes qui s'y alimentent plus ou moins abondamment.