IDEO RIK Les mots de Phark : Différence entre versions

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Version actuelle en date du 3 janvier 2014 à 18:20

Les mots de Phark sont introduits dans le Dèyrik au deuxième âge par Phark Mérû, un noble philosophe et mathématicien de renommé. (Noble : fils de dieu à Antorsioa). Ils correspondaient alors à une Acôr. Les Acôr sont des mots étrangers.

Les mots de Phark sont une série de petits mots pratiques servant à lier d'autres mots. Leurs sens et leurs fonctionnement sont relativement simples, du moins dans la langue de base.

Mi

Le mi possède deux utilisations, la première consiste à épargner le locuteur des mots à rallonge lors de l'utilisation d'un groupe nominal trop important. Il va définir le sujet' au début de la phrase, puis le rappeler au verbe comme un pronom.

Exemple :

Ti djahakainivaalzankarkamkénalimopônprônna = Le serpent des cieux (tout) blancs ne devraient pas avoir à vouloir te détruire.

On va donc avoir le sujet au début de la phrase précédé du mi :

Midjahakainivaalzankarkam ti mikénalimopônprônna


Ça reste assez désagréable.

On en vient donc à la seconde utilisation du mi, celui d'introduction d'un complément du nom. Le mi se place tout simplement entre les deux mots de la même manière que le fait notre « de » :

Aussi le « Djahakainivaalzankarkam » deviendra : « Djakarkam mi akainivaalzan »

Comme toujours dans cette langue, on retrouve de nombreuses contractions ; ici le mi peut se contracter avec la terminaison « am » d'un nom singulier.

On a alors : « Djakarkami akainivaalzan »


Notre phrase ressemble donc maintenant à ça :

Midjakarkami akainivaalzan ti mikénolimopônprônna



Il reste deux choses à savoir sur ce mi.


Tout d'abord, sa contraction avec être.

Le verbe « èr » est l'ennemi de la langue, il n’apparaît presque jamais, le mi ne fait pas exception. Aussi, si votre phrase se termine par « mièr a », la contraction sera « mya ». Sur le même schéma que « ya » ou « tya ».

Voir les contractions en Dèyrik.



Ensuite, l'utilisation du mi dans une situation de ce genre :

Ti ta i > Sujet (Toi et moi)

Dans ce cas là, pour que le mi définisse tout le groupe on peut le coller aux deux :

Miti ta mii(myi/mihi).

Mais on va plutôt le retrouver sous cette forme :

Ti mita i



On retrouve ensuite par contraction des formes comme : « Tmita i », « Ti mitay » , « Tmitay ».


Cette forme est appelée la forme "marienne". (De Maria, véritable nom de la famille mérû) Elle très souvent employée en Dèyrik.


Par exmple : Lui et son père viendront : « Aro mita arokubiosênam mikohospôn a »

Je m'attarde pas sur les contractions parce qu'il y en a beaucoup à faire dans cette phrase, mais on pourra obtenir quelque chose comme : « Ro mita rokubê mikopôn a »

Il remplace le mi dans l'introduction de complément du nom. En revanche, les deux noms sont positionnés dans le sens inverse.

Exemple : Dajarkami idjihias = La maison de mon maître.

Idjhias mé dajarkam = La maison de mon maître.


Cela pour pouvoir utiliser le mi pour rendre le groupe nominal formé sujet de la phrase.

Idjihias mimé dajarkam mikéna sûdapa = La maison de mon maître s'est faite détruire. (Je ne pense pas avoir présenté cette forme du passif auparavant, il faut considérer cette traduction comme admise.)


No

Le no sert à traduire de nombreuses tournures utilisant les termes « entre » ou « parmi ».

Dans sa forme marienne il se traduit : « entre P et P' ».

Exemple : Ti no i da = C'est entre toi et moi.


S'il précède un nom ou pronom , il se traduit par « parmi ».

Exemple : Noarès = Parmi eux


Si utilisé de la même manière mais sans son « o », alors il se traduit par « l'un d'entre ».

Il peut être précédé d'un chiffre pour signifier « deux d'entre, trois d'entre, etc ».

Exemple : Narès = L'un d'entre eux. / Panarès = Deux d'entre eux.

Il peut parfois être nécessaire de préciser le un.


Cette même forme peut être utiliser dans la forme marienne, il est alors nécessaire justement de préciser le un, pour ne pas confondre avec la première forme.

Exemple : Ti aano i da = C'est l'un d'entre toi et moi. (L'un d'entre nous (deux)).

Cela peut donc également fonctionner avec le mi :

Aro miaano i sé'n mikopôn a = L'un d'entre lui et moi devra y aller.

Dans le cas ou il y a plus que deux objets, on utilisera le nô pour nommer les suivants :

Aro mipano i nô ti nô ès sé'n mikopôn a = Deux parmi lui, moi, toi et eux devront y aller.

Il s'agit de la dernière forme du no, le nô.

Le nô peut avoir cette fonction presque tout le temps :

Ti mitay nô ro nô aastiasn = Toi et moi et ceux qui sont seuls …


Èn

C'est un terme assez vague qui peut définir le lieu, le moment etc... En français il se traduit tantôt par « dans » tantôt par « sur ».

Ici, je vais décrire sa petite déclinaison :

Nè, ni , na.

Tout comme le èn, ils s'utilisent se plaçant à la fin de leur groupe.

Èkto èn = Pendant la bataille/Sur le champs de bataille.

Les deux premiers permettent la distinction espace-temps.

Exemple :

Èkto nè = Sur le champs de bataille.

Èkto ni = Durant la bataille.


Le na, quant à lui, contrairement aux deux autres, définit un à propos.

Ès na dit' isprahpa' = Je t'ai parler à propos d'eux = Je t'ai parler d'eux.


Le na peut parfois être utilisé pour définir un contexte en dehors de l'espace et du temps, c'est assez rare et la confusion est presque impossible. Mais dans les cas où cela arrive, la distinction se fait par la prononciation « nâ » de celui-ci.

Puis, il y a leurs interrogatifs :

Nè > Onènd

Ni > Onind

Na > Onand

Ils s'utilises comme n'importe quel mot interrogatif, au début de la phrase.


O'nd

Pour information : Pourquoi o'nd ? C'est une écriture que j'utilise parfois pour définir les caractères barrés. En Dèyrik certains caractères s'écrivent rayés, car selon les régions la prononciation varie trop, aussi plusieurs écritures sont possbibles. Ainsi, « o'nd » peut se dire/écrire : « ônd », « ond », « ònd ». On retrouve la même chose avec d'autres lettres comme le r, le j ou le a. Il ne faut pas confondre avec une apostrophe de contraction comme celle du Sé' ou d'un a final contracté. C'est pourquoi j'évite d'utiliser cette notation.


Ond est censé signifier selon le contexte « pour, parce que, car ».

Il s'utilise en se plaçant au début de sa proposition et peut parfois englober toute une phrase avec le « da » à la fin pour signifier « C'est parce que ».

Ses dérivés sont :

Nôd

Môd

Nad

Nid


Le nôd sert à définir un but.

Exemple :

Nôd dikwa èkto ni èrkénwa = C'est pour vivre que nous tuons pendant la bataille.


Le môd sert à définir une cause.


Exemple :

Môd saµi ékto ni èskokosua' = C'est parce qu'ils sont terrifiés qu'ils fuient durant la guerre.


Nad sert également à défnir un à propos.

Nad Masanora nè ko èssaµya = Ils sont terrifiés à propos d'aller sur Masanora.

Il permet d'avoir un propos sur à propos avec le na.


Nid définit le destinataire de l'action.

Nid Sarah mé san ti yatapa' = Je t'ai aider pour Sarah.


Et leurs interrogatifs :

Onôd

Omônd

Onand(Ils portent tout deux sur la même chose, il est donc normal que na et nad aient le même interrogatif)

Onid


DèX

Le X ne se prononce pas, c'est pour définir la lettre variante.

Ce sont des mots utilisant uniquement la forme marienne.


Ils sont au nombre de 5 :


Dèr, Dès, Dèm, Dèn, Dèf.


Dèr : Il définit une contenance. On pourrait le traduire par « est contenu dans ».


Exemple : Karkan dèr vaalzam = Les serpents qui sont contenus dans le ciel.


Dès : Il définit la provenance. On pourrait le traduire par « provient de ».


Exemple : Karkan dès vaalzam = Les serpents qui viennent du ciel.


Dèm : Il définit la composition. On pourrait le traduire par « est composé de ».


Exemple : Vaalzam dèm karkan = Le ciel composé de serpents.


Dèn : Il définit l'appartenance. On pourrait le traduire par « appartient à ».


Exemple : Karkan dèn vaalzam = Les serpents appartenant au ciel.


Dèf : Il définit la position. On pourrait le traduire par « se trouve à/en »


Exemple : Karkan dèf vaalzam = Les serpents qui se trouvent dans le ciel.


Ainsi que leurs conjugués :


Rèd : Définit ce qui l'entoure. On pourrait le traduire par « entouré de ».


Exemple : Karkan rèd vaalzam = Les serpents entourés par le ciel.


Sèd : Définit la direction. On pourrait le traduire par «qui se dirige vers ».


Exemple : Karkan sèd vaalzam = Les serpents qui vont au ciel.


Mèd : Définit une composition partielle. On pourrait le traduire par « est composé en partie de ».


Exemple : Vaalzam mèd karkam = Le ciel fait en partie d'un serpent.


Nèd : Définit l'appartenance à venir. On pourrait le traduire par « qui appartiendra à ».


Exemple : Karkan nèd i = Les serpents qui seront bientôt miens.


Fèd : Définit une position approximative. On pourrait le traduire par « qui se trouve vers ».


Exemple : Karkan fèd i = Les serpents près de moi.


Il sont parfois considérés comme la déclinaison du « mé ».


ACCENTUATION

Les mots de Phark ont été inventé en particulier pour leurs accentuations, celle-ci fonctionne différemment de celle du reste de la langue.

Voir l'accentuation des mots de Phark.