Remaï : Différence entre versions

De Ideopedia
(Racine en EI)
(Mis à jour Remaï 40)
 
(5 révisions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
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===Versions===
 
===Versions===
  
La dernière version est la version 32 et semble avoir atteint tous ses objectifs et présenter la clarté et la stabilité pour traduire toute langue naturelle, non seulement par l'idée générale mais en suivant le fil de la pensée de chacune des reformulations successives de la même phrase en langue naturelle.
+
La dernière version est la version 40 et permet de traduire un cours de Français Langue Étrangère conforme au Cadre Européen de niveau A1 (grand début, actes de paroles couvrant les besoins essentiels de l'apprenant).
  
 
==Phonologie==
 
==Phonologie==
  
Le {{MediaWiki:IDEO_REM_Idéolangue}} se présente à l'oral sous la forme d'une suite de syllabes, ces syllabes pouvant être constituées de voyelles isolées.
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Le {{MediaWiki:IDEO_REM_Idéolangue}} se présente sous la forme d'une suite de syllabes de type consonne + voyelle.
La voyelle d'appui de la consonne (ou l'absence de voyelle d'appui) indique la classe grammaticale du mot, et la consonne indique le sens du mot dans cette classe grammaticale.
+
Une syllabe suffit à faire un mot, un mot suffit à faire une phrase. La voyelle indique la classe grammaticale du mot.
Une même consonne pour deux mots de classe grammaticale différentes indique une proximité sémantique, qui provient des sèmes du Primordial associés à cette consonne.
+
La consonne indique la signification du mot dans la classe grammaticale et peut se prononcer dure ou douce sans changement de sens.
Chaque consonne peut être prononcé plus ou moins durement ou plus ou moins doucement, sans changement de sens du mot rémaï. C'est encore un héritage du Primordial.
+
Par exemple, Y/J/DJ correspondent tous les trois à la même signification (et au même signe de la main ou au même idéogramme). De même T / D / TH / DH.  
Chaque voyelle naturelle du rémaï peut être également déformée jusqu'à un certain point sans changement de classe. C'est simplement un conséquence de la morphologie humaine et du débit de la parole.
+
Cette prononciation permet à chaque locuteur de prononcer le plus clairement et le plus facilement le mot ou la phrase de son choix, en fonction de sa langue maternelle.
Plusieurs consonnes qui s'enchaînent tendent à alterner leurs versions dures ou douces simplement par confort de prononciation et nécessité de mieux discerner la différence ou l'identité des consonnes successives. Le même phénomène peut se produire pour les voyelles, mais de manière beaucoup plus rare et beaucoup moins marqué, pour les mêmes raisons.
+
Dans cet article, les mots rémaï seront présentés en lettres capitales romanes et transcrites pour être lues au plus juste par un lecteur français.
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==Grammaire==
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Le rémaï se signe avec seulement douze signes idées, qui correspondent à douze consonnes plus ou moins dures(le signe haut) et douze voyelles plus ou moins ouvertes ou longues ou chantées (le signe bas).
  
La classe grammaticale d'un mot est indiqué par sa voyelle.
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Signe + haut : En rémaï ROUJI : consonne DJ (de Djinn) / J (de Jules) / Y (de Yalta) - forme les mots que l'on appelle REIJA, correspond à une forme longue (le bâton) et à l'idée d'originalité ("spécial").
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Signe + bas : En rémaï ROUJA : voyelle EI (de Soleil) / Ê (de Forêt) - décrit les objets (noms communs), comme JEI l'individu, WEI le vêtement - forme les mots que l'on appelle REINAJE ("les objets").
  
Toutes les syllabes qui s'appuient sur la même voyelle sont de la même classe, à l'exception des voyelles I (de "île"), A (de "pas"), et E (de "été") qui peuvent changer de nature selon qu'elles se trouvent après une syllabe en EI ("eille" de "soleil", parfois "ai" de "aime") ou en OU (de "chou"). Par la suite de ce paragraphe, considérez que ce n'est pas le cas.
+
Signe O haut : En rémaï ROUWI : consonne W (de Wapiti) / ÔW (de Oh when the saints) - forme les mots REIWA, correspond à une forme courbe (la balle) et à l'idée de groupe ("la réunion, l'entourage, le monde").
 +
Signe O bas : En rémaï ROUWA : voyelle OU (de Toutou) / EÛ (de heure) - décrit les qualités (adjectifs), comme WOU, le nombre, VOU la couleur - forme les mots que l'on appelle REINAWE ("les qualités").
  
===Racine en EI===
+
Signe > haut : En rémaï ROUKI : consonne K (de Koala) / G (de gare) / K' (K chuinté) / GJ - forme les mots REIKA, correspond à une forme pointue (le couteau) et à l'idée de trancher ("le partage, la séparation").
 +
Signe > bas : En rémaï ROUKA : voyelle AE (de Aglaé) / AÏ (de paille) - décrit les personnes (pronoms personnels), comme JAE moi (ton respectueux), WAE les gens, tout le monde - mots appelés REINAKE ("les personnes").
  
La voyelle EI ("eille" de "soleil") indique le début d'une racine. Une racine est en gros un nom commun (substantif).  
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Signe X haut : En rémaï ROUDI : consonne D (de Dada) / T (de Toto) / DH (de l'anglais That) / TH (de l'anglais This) - forme les mots REITA, correspond à une forme carrée (le plateau, la dalle) et à l'idée de faire ("le don", la "remise").
En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 racines élémentaires.
+
Signe X bas : En rémaï ROUTA : voyelle A (de Baba) / Â (de tâche) - l'indice en A décrit la forme générale d'un objet en EI ou d'une personne en AE, la qualité générale en OU. Après SHOU ou isolés, les indices en A décrivent l'avis de celui qui parle sur l'objet qui suit, comme dans SHOUBA BEI, une nourriture ou une boisson qui me satisfait. Mot appelé REINATE ("les indices en A", "la forme générale").  
  
JEI ("djeille") ou YEI ("yeille") : Un individu, un corps - WEI ("weille") : un vêtement, une couverture - KEI ("keille") ou GEI ("gueille") : une chose, un objet, un végétal d'une certaine forme
+
L'avis en A correspond à la même idée que la conclusion en AO qui indique la fin de la phrase et l'avis de celui qui parle sur ce qui vient d'être dis. Donc SHOUBA BEI ou BABEI veut dire la même chose que BEIBAO.
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Attention, il n'existe pas de double négation en rémaï : NABEI NAO veut toujours dire "ce n'est pas mangeable ou potable" et non comme en français "ce n'est pas de la non-nourriture = c'est de la nourriture" (la double négation s'annule). En rémaï l'avis en A pointe dans la phrase l'objet concerné tout particulièrement par la conclusion en AO à la fin de la phrase, comme dans NABEI YAJEI NAO, ce n'est pas de la nourriture mais un être pensant (selon moi).
  
DEI ("deille") ou TEI ("teille") : Une construction, une maison - VEI ("veille")ou FEI ("feille") : un animal, un être vivant - BEI ("beille") ou PEI ("peille") : De la nourriture.
+
Signe V haut : En rémaï ROUVI : consonne V (de Vague) / F (de Feu) - forme les mots REIFA, correspond à une forme arborescente, ou capable de se déployer ou à l'idée de rayonner ("la propagation, l'extension").
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Signe V bas : En rémaï ROUFA : voyelle I (de lit) / Ü (de Tutu) - l'indice en I décrit la forme utile d'un objet en EI ou d'une personne en AE, la qualité utile en OU. Après SHOU ou isolés, les indices en I décrivent le point de vue de la personne en AE qui commence par la même consonne : SHOUJI ou JI, selon moi (de JAE, moi) ; SHOUDI ou TI, selon toi (de TAE, toi) - mots appellés REINAVE ("les indices en I"). Mot appelé REINAFE.
  
SHEI ("cheille") ou HEI ("heille" avec un "h" fortement soufflé) : une ambiance, la météo - LEI ("leille") : un métier, une occupation - REI ("reille") : une langue, un récit
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S'il manque la voyelle, il faut compléter la consonne avec un E.
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Par exemple, le signe haut J sans signe bas doit se lire JE.
  
SEI ("seille") ou ZEI ("zeille") : Un paysage, un pays, un moment de la journée - MEI ("meille") : une émotion, un état de santé - NEI ("neille") : un matériau, un assemblage.
+
S'il manque la consonne, il faut compléter la voyelle avec un SH.
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Par exemple, le signe bas EI sans signe haut doit se lire SHEI.
  
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==Grammaire==
  
Chaque racine est un hyperonyme, c'est-à-dire un nom capable d'en décrire énormément d'autres. Par exemple, un vêtement WEI permet de décrire n'importe quel vêtement.
+
Il existe douze classes grammaticales, correspondant aux douze "voyelles" du Rémaï.
Une racine n'a pas de pluriel ou de singulier, elle peut donc décrire un seul objet ou un ensemble d'objet de même nature. Par exemple JEI peut décrire un seul individu comme un groupe de plusieurs individus.
+
Ces classes grammaticales permettent de distinguer les différents niveaux de la phrase : la réalité que l'on évoque en terme de choses et de position des choses autour de ceux qui parlent, les qualités que l'on prête aux choses, l'avis que l'on a dessus, qui est en train de donner son avis, les parties de la phrase et les limites de la phrase. L'analyse grammaticale de la phrase et la lecture de ses différents niveaux se fait à partir de là à l'oreille ou visuellement, immédiatement : tous les mots qui contiennent la même voyelle appartiennent au même niveau, s'utilisent de la même manière et désignent la même idée générale par rapport à la conversation, aux locuteurs et au monde qui les entoure.
  
Une racine peut être fermée ou ouverte. Une racine fermée se termine par N et ne contient aucune syllabe supplémentaire entre le EI et le N final.
+
===Objets en EI===
Par exemple : JEIN ("jeill'ne" ou "jei-eill'ne") est une racine fermée et signifie "un individu" ou bien "des individus".
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Une racine ouverte peut contenir des syllabes supplémentaires entre le EI et le N final.  
+
Dans les versions précédentes, les objets étaient appelés "racines". Ce sont l'équivalent des noms communs ou substantifs français, dans le sens où les mots en EI représente des objets (individu, outil, idées) dont la phrase raconte l'histoire et auxquels le locuteur attribue des rôles à jouer comme au théâtre. En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 racines élémentaires.
Ces syllabes peuvent s'appuyer sur toutes les voyelles sauf EI ou OU, qui indiquent qu'on entre à l'intérieur d'une autre racine en EI ou d'un mode en OU.
+
Par exemple : JEIJIN ("jeille ji-nne" ou "jeille ji-i-ne") est une racine ouverte, qui contient l'indice JI et signifie "un homme" ou "des hommes".
+
  
===Mode en OU===
+
JEI ("djeille") ou YEI ("yeille") : Un individu, un corps - en rémaï, ce mot se nomme REIYAJE, comme dans la phrase NA-JEI MEA REIYAJE LAO - Ce n'est pas un individu, mais le mot "individu" en fait.
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WEI ("weille") : un vêtement, une couverture - en rémaï, ce mot se nomme REIWAJE.
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KEI ("keille") ou GEI ("gueille") : N'importe quelle chose d'une certaine forme, un outil, un objet trouvé dans la nature. En rémaï, ce mot se nomme REIKAJE.
  
La voyelle OU ("ou" de "chou") indique le début d'un mode. Un mode est en gros un adjectif.
+
DEI ("deille") ou TEI ("teille") : Une construction, une maison - en rémaï, ce mot se nomme REITAJE.
En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 modes élémentaires.
+
VEI ("veille")ou FEI ("feille") : un animal, un être vivant - en rémaï, ce mot se nomme REIFAJE.
 +
BEI ("beille") ou PEI ("peille") : De la nourriture - en rémaï, ce mot se nomme REIPAJE.
  
YOU ou JOU ("djou") : un nom propre - WOU : un nombre, l'effectif d'un groupe - KOU ou GOU : Un prix, une perte, un débit.
+
SHEI ("cheille") ou HEI ("heille" avec un "h" fortement soufflé) : une ambiance, la météo - en rémaï, ce mot se nomme REIHAJE.
DOU ou TOU : un ordre d'arrivée - VOU : une couleur - BOU : Un salaire, un gain, un crédit.
+
LEI ("leille") : un métier, une occupation, une expérience - en rémaï, ce mot se nomme REILAJE.
SHOU ("chou")ou HOU ("h" fortement soufflé) : des mots en rémaï - LOU : une heure, un repère pointé, un moment - ROU : Une représentation, un dessin, une écriture.
+
REI ("reille") : une langue, un récit, un discours, des mots - en rémaï, ce mot se nomme REIRAJE.
SOU ou ZOU : Une dimension, une taille - MOU : des mots étrangers, une prononciation, des sons articulés - NOU : Un numéro, une étiquette numérotée.
+
  
Comme une racine, un mode est hyperonyme. Un mode peut s'ouvrir et se fermer avec un N.
+
SEI ("seille") ou ZEI ("zeille") : Un paysage, un pays, un moment de la journée - en rémaï, ce mot se nomme REIZAJE.
WOUN permet d'indiquer un pluriel, comme il permet d'indiquer un nombre précis : WOUJEN (au nombre d'un seul), WOUWEN (au nombre de deux), WOUKEN (au nombre de trois).
+
MEI ("meille") : une émotion, un état de santé, un sentiment - en rémaï, ce mot se nomme REIMAJE.
 +
NEI ("neille") : un matériau, un assemblage - en rémaï, ce mot se nomme REINAJE.
  
Il existe trois sortes de modes :
 
Les modes vocaliques comme YOU et MOU contiennent des sons articulés, et se referment avec EN ("ènne").
 
Les modes numériques comme WOU, NOU, KOU, BOU, DOU contiennent des chiffres.
 
Les modes sensoriels comme VOU et SOU contiennent des idées et fonctionnent comme des racines.
 
Certains modes sont hybrides, comme SHOU (citation), LOU (repère pointé) et ROU (représentation).
 
  
===Relation en U===
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Chaque objet est un hyperonyme, c'est-à-dire un nom capable d'en décrire énormément d'autres. Par exemple, un vêtement WEI permet de décrire n'importe quel vêtement.
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Une objet n'a pas de pluriel ou de singulier, il peut donc décrire une seule chose ou un ensemble de choses de même nature.
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Par exemple JEI peut décrire un seul individu comme un groupe de plusieurs individus.
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Pour préciser "plusieurs", on dit WOU devant l'objet en EI, comme dans WOUJEI.
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Pour préciser "un seul", on dit WOUJE devant l'objet en EI, comme dans WOUJE JEI.
  
La voyelle U ("u" de "lune") à la fin d'une syllabe indique une relation. Une relation est en gros une conjonction.
+
Un objet peut être fermé ou ouvert.
En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 relations élémentaires.
+
Un objet fermé se termine par NN (parfois translittéré par 'N) et ne contient aucune syllabe supplémentaire entre le EI et le NN final (la "close en N").
 +
Par exemple : JEI NN ("jeill'ne" ou "jei-eill'ne") est une racine fermée et signifie "un individu" ou bien "des individus".
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NN est le plus souvent sous-entendu. Il s'ajoute surtout quand le locuteur veut faire distinctement entendre la fin d'un mot, après sa dernière syllabe.
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NN se prononce "enne" de "lycéenne" ; ou "eûn'" comme dans l'anglais "under" ou "eun'", comme dans le mot allemand "foehn" [føːn], ou encore la syllabe japonaise "nn" (bout de la langue derrière la langue, bouche quasi fermée, et souffler).
  
JU ("dju") ou YU : qui se confond avec - WU : qui accompagne - GU ou KU : qui complète
+
Un objet ouvert peut contenir des syllabes supplémentaires entre le EI et le NN final
DU ou TU : qui suit, d'où provient - VU ou FU : et / ou - BU ou PU : qui contient
+
Le NN peut-être sous-entendu tant qu'il n'est pas suivi d'une syllabe en I, A, E, O décrivant un mot différent du précédant.
SHU ou HU ("h" fortement soufflé) : qui qualifie, qui indique une qualité de - LU : qui cause, qui crée - RU : auquel s'intéresse, que suppose, que pense.
+
Par exemple si vous voulez dire "Elle reçoit une bonne nourriture", vous pouvez dire (1) JEIWI (la femme) NNBA BEI (la nourriture) JAO
SU : que fonde, que crée, que possède - MU : qui influence, qui dirige, qui utilise - NU : qui se change en.
+
Tandis que (2) JEIWIBA (le ventre de la femme) BEI (la nourriture) JAO signifira "le ventre de la femme reçoit une bonne nourriture".
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Dans la phrase (1) JEIWI NN est un mot complet (un objet fermé), tandis que dans la phrase (2) JEIWI est un mot que complète BA (un objet ouvert dont la description est complétée par l'idée indiquée par BA).
  
Une relation permet d'indiquer un lien logique entre le mot qui précède et ce qui suit.
+
===Mode en OU===
En particulier, une relation permet de préciser d'indiquer que deux mots évoquent des objets différents, sauf pour JU et VU qui indique qu'il s'agit des mêmes objets.
+
Par exemple : JEIJIN JU VEIN évoque un animal qui est un être humain ; JEIJIN NU VEIN indique un humain changé en animal ; JEIJIN WU VEIN indique un humain accompagné d'un animal.
+
  
===Déterminant en A===
+
Dans les versions précédentes, les qualités en OU étaient appelés "modes".
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En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 modes élémentaires.
  
La voyelle A ("a" de "pas") à la fin d'une syllabe indique un déterminant.
+
YOU ou JOU ("djou") : un nom propre
Un déterminant peut correspondre à un adjectif, un adverbe ou un déterminant français et d'autres choses encore.
+
WOU : un nombre, l'effectif d'un groupe
En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 déterminants élémentaires.
+
KOU ou GOU : Un prix, une perte, un débit.
  
YA ou JA ("dja") : un, une, des (dont on n'a pas encore parlé) - WA : effectivement, abondant, tout à fait - KA ou GA : quel ?
+
DOU ou TOU : un ordre d'arrivée
DA ou TA : Ce, cet, cette, ces (je vous le montre) - VA ou FA : peu importe quel, sans importance - BA ou PA : bon, bien, beau.
+
VOU : une couleur, une harmonie de couleur.
SHA ou HA ("h" fortement soufflé) : Souhaité, désiré - LA : le, la, les (celui dont nous parlons) - RA : pensé, vu, compris, supposé.
+
BOU : Un salaire, un gain, un crédit.
SA ou ZA : vraiment, un dont j'ai déjà parlé - MA : pas assez, à peine, inachevé - NA : pas un, pas une, pas des, non, ne... pas.
+
  
Un déterminant indique l'avis de celui qui parle sur le mot qui vient juste après.
+
SHOU ("chou")ou HHOU ("h" fortement soufflé) ou TCHOU : un point de vue, des mots rémaï (décrivant par signe des choses ou la phrase ou le point de vue du locuteur).
Il ne compte pas pour le mot qui vient avant, sauf si ce mot est aussi un déterminant en A.
+
LOU : une heure, la partie pointée d'un objet, la position relative par rapport à un repère
Un déterminant peut déterminer n'importe quel mot, y compris un verbe, une relation, un mode etc.
+
ROU : Un signe idée, le signe haut, le signe bas, la hauteur de la voix qui prononce ce signe.
  
Le déterminant NA permet d'indiquer le mot de sens inverse : par exemple, si JEI désigne un individu, un corps, alors NAJEI désigne quelque chose qui n'a pas de corps, qui n'est pas un individu.
+
SOU ou ZOU : Une dimension, une taille, une proportion, une grandeur.
Le déterminant NA permet de construire la négation qui porte seulement sur le mot qui suit immédiatement NA. Par exemple NAJEIJIN YO : ce n'est pas un homme qui parle.
+
MOU : Une citation, une explication, une traduction, une reformulation, une phrase.
Le déterminant KA ou GA permet de construire l'interrogation qui porte seulement sur le mot qui suit immédiatement NA. Par exemple KAJEIJIN YO : Quel homme parle ?
+
NOU : Une action en cours, le moment de l'action en cours, les modalités de l'action.
Le déterminant RA permet de construire les expressions qui indique que celui qui parle voit, comprend ou s'imagine bien ce qu'évoque le mot suivant. Par exemple, RAJEIJIN : je vois l'homme.
+
  
===Personne en I===
+
Les qualités sont des adjectifs qui ajoutent à l'objet en EI qui suit dans la phrase une information.
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Par exemple : YOU MARK NNJEI, la personne nommée "Mark" ; WOUWE YOU MARK NNJEI, les deux personnes (JEI) nommées Marc.
  
La voyelle I ("i" de "île" à la fin d'une syllabe indique une personne.
+
Comme les objets, les qualités sont des hyperonymes et peuvent s'ouvrir, c'est à dire être complétées par des indices en I, A, E ou se fermer de la même manière.
Une personne peut correspondre à un pronom personnel ou un pronom possessif français/
+
Par exemple WOU JEI, plusieurs individus ; WOUJE JEI (1), un seul individu ; WOUJA JEI, dix (10) individus ; WOUJI JEI, cent (100) individus ; WOUJIJAJE JEI, cent onze (111) individus.
En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient les 12 personnes élémentaires.
+
  
JI ou YI : Moi, je, mon (ton respectueux) - WI : Les gens - GI ou KI : Toi, tu, ton (ton proche, je te connais).
+
Il existe quatre sortes de qualités en OU, en fonction de comment les indices en I, A, E doivent s'interprèter :  
DI ou TI : Toi, tu, ton (ton respectueux, je vous connais) - VI ou FI : Moi, je, mon (ton distant) - BI ou PI : Moi, je, mon (ton proche).
+
SHI ou HI ("h" fortement soufflé) : Personne, aucun individu - LI : Lui, il ou elle, son (ton distant, je ne le connais pas) - RI : Lui, il ou elle, son (ton respectueux, je le connais)
+
SI ou ZI : Lui, il ou elle, son (ton proche, je le connais) - MI : les miens, leur (mon groupe sans me compter) - NI - Toi, tu, ton (ton distant, je ne vous connais pas).
+
  
Une personne indique un individu qui peut être celui qui parle, celui à qui on s'adresse, quelqu'un d'autre, personne, quelqu'un du groupe de celui qui parle, quelqu'un en général.
+
Les qualité vocaliques comme YOU (nom propre) et MOU (citation) contiennent des sons articulés, et se referment toujours avec NN à l'écrit, mais pas forcément à l'oral.
Cette personne doit se comprendre dans le contexte établi par les limites de la conversation citée entre SHOU et EN, sous-entendues lorsqu'on sait très bien qui nous parle.
+
Les qualités numériques comme WOU (nombre), TOU (rang), KOU (prix), BOU (crédit) contiennent des chiffres.
Par exemple JIYO signifie "je (moi qui écris cet article) parle". Mais DISHOU JIYO EN signifie "Toi (qui lis cet article), je te cite - tu dis : "je (toi qui lis cet article) parle".
+
Les qualités objectives comme VOU (couleur), SOU (taille), ROU (signe) contiennent des sensations.
 +
Les qualités subjectifs comme SHOU (point de vue), LOU (mesure) et NOU (action en cours et moment de l'action) contiennent des jugements, des descriptions ou des estimations.
  
Il n'y a pas de personne neutre, qui désignerait un objet : il faut utiliser la racine ou le mode fermé le plus approprié.
+
Notez que SHOU est la qualité par défaut, que l'on peut ajouter devant n'importe quel objet, n'importe quelle conclusion ou articulation de phrase.
  
Une personne devant une racine en EI ou un mode en OU indique le possesseur volontaire de l'objet évoqué par la racine ou le mode.
+
Si la qualité en OU n'est pas suivi d'un objet alors que la phrase se termine (avec une conclusion en AO), ou la proposition se termine (avec une articulation en EA), alors il faut lui ajouter KEI (une chose).
Une personne après une racine en EI ou un mode en OU indique le destinataire volontaire de cet objet.
+
Par exemple : WOUNAO. WOUJE LAO, Je n'en utilise pas plusieurs, je n'en utilise qu'un seul.
Par exemple : JIVAIN ("mon animal") - JIVAINDI ("Mon animal qui est pour toi").
+
Voici la phrase complète : (WEO) WOUKEI NAO. (WEO) WOUJE KEILAO.
  
Une personne devant un verbe en O indique le sujet actif du verbe - c'est-à-dire la personne qui est volontairement à l'origine de l'action.
+
Si deux qualités strictement identiques sont consécutives dans la phrase, il faut ajouter KEI juste après la première qualité identique et avant la qualité identique suivante.
Une personne après un verbe en O indique le destinataire volontaire de l'action décrite par le verbe.
+
Par exemple : YOU MARK NN YOU MARIA NNJEI JAO, c'est Marc qui aide la personne nommée Maria.  
Par exemple : JIDOTI ("je te donne") ; DITOJI ("tu me donnes").
+
Voici la phrase complète avec YOU MARK NN (WEO) KEI YOU MARK NN (KEO) JEI JAO.
  
===Reprise===
+
Deux qualités peuvent être liées par la liaison KO, et dans ce cas, elles forment une seule qualité composée de deux caractéristiques.
 +
Par exemple : YOU MARK NNKO YOU HANRI NN JEIJI, l'homme qui s'appelle Marc-Henri ou Marc Henri.
 +
Autre exemple : WOUWAJE NNKO LOULI YOU TOM NN, Tom a 21 ans (l'adjectif WOUWAJE "21" est lié à LOULI "en années" et forme un seul adjectif qui s'applique à JEIJI, l'homme).
 +
Tandis que WOUWAJE NN LOULI YOU TOM NN JEIJI, Il y a deux hommes qui s'appellent Tom en l'espace d'une année (les adjectifs WOU, LOU et YOU s'appliquent tous à JEIJI, l'homme.
  
Une voyelle isolée est la reprise d'un mot de la classe grammaticale correspondant à la voyelle.
+
===Personnes en AE===
Par exemple EI reprend la dernière racine en EI citée ; OU reprend le dernier mode en OU cité.
+
Les reprises de racine ou de mode peuvent être ouvertes ou fermées.
+
  
Une reprise fermée peut reprendre n'importe quelle racine ou mode ouvert précédemment.
+
Texte à venir.
Une reprise ouverte ne peut reprendre une autre racine ouverte, sauf cas particuliers.
+
Par exemple : RAJEIJIN. JEIN YO ("je vois un homme. L'homme parle"). RAJEIJIYAN. JEIN YO ("Je vois la jambe de l'homme. L'homme parle").
+
  
===Assertif en AO===
+
===Indice ou avis en A===
  
La voyelle AO ("ao" de "Tao", parfois "aa" ou "aw") à la fin d'une syllabe indique un assertif.
+
Texte à venir.
En faisant défiler les douze consonnes rémaï, on obtient la liste des assertifs élémentaires.
+
  
YAO ou JAO : Oui (je l'affirme) - WAO : Merci, en effet, c'est permis, il y en a (je l'approuve) - KAO ou GAO : Quoi ? Qu'est-ce que c'est ?
+
===Indice ou point de vue en I===
DAO ou TAO : D'accord, on le fait, faisons-le ! - VAO : Peu importe, ça ne compte pas - BAO : C'est bon, c'est bien, c'est beau, je suis satisfait, content.
+
SHAO ou HAO : S'il vous plaît, je voudrais, bonjour - LAO : C'est juste, c'est exact, précisément, au maximum, ciel ! - RAO : Je vois, je comprends, je sais, je le pense.
+
SAO ou ZAO : Vraiment, c'est sûr, c'est certain - MAO : Excusez-moi ! Attendez ! Ce n'est pas assez, c'est insuffisant - NAO : Non (je ne le dis pas).
+
  
Un assertif indique l'avis de celui qui parle sur la phrase qui précède, jusqu'au prochain assertif.
+
Texte à venir.
Pour indiquer l'avis d'une autre personne, on enferme l'assertif entre SHOU et EN.
+
La personne ou la racine ou le mode devant SHOU indique alors celui qui donne son opinion.
+
La personne ou la racine ou le mode après EN indique le destinataire de l'opinion donnée.
+
Par exemple DISHOU YAO ENJI : Tu me dis "oui".
+
  
Si plusieurs assertifs se suivent, ils se groupent par paire en partant du dernier, et la paire précédente précise la paire suivante.
+
===Articulation de phrases en EA===
DIKO NAOBAOBAO : Je ne trouve pas merveilleux que tu le prennes.
+
  
Les assertifs et les déterminants sont très proches.
+
Texte à venir.
Un déterminant isolé peut se comprendre comme un déterminant.
+
Par exemple : BA ! ("c'est bien" pour BAO).
+
Un assertif devant un assertif peut devenir un déterminant.
+
Par exemple : NABAO ("ce n'est pas bien", pour NAOBAO).
+
  
===Pointeur en E===
+
===Conclusion en AO===
  
La voyelle E à la fin d'une syllabe indique un pointeur.
+
Texte à venir.
En faisant défiler les douze consonnes rémaï, on obtient la liste des 12 pointeurs élémentaires rémaï.
+
  
 +
===Indice ou présentatif en E===
  
===Verbe en O===
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===Liaison en O===
  
===Rôle en OI===
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===Rôle en EO===
  
===Temps en AI===
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===Préfixe en OE===
  
=== Close en N===
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Texte à venir.
  
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===Ponctuations et Close en N===
  
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==Lexique==
 
==Lexique==
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===Occupation, métier, expérience en LEI===
 
===Occupation, métier, expérience en LEI===
  
===Langage, récits en REI===
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===Discours, mots, langage, récit en REI===
  
 
===Sentiment, état de santé en MEI===
 
===Sentiment, état de santé en MEI===
  
 
===Matériaux, assemblage, état en NEI===
 
===Matériaux, assemblage, état en NEI===
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===Nombres et mesures===
 
===Nombres et mesures===
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==Syntaxe==
 
==Syntaxe==
 
===Mots à l'extérieur des mots===
 
 
===Mots insérés à l'intérieur de mots===
 
  
  
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Il s'agit ici soit de véritables systèmes d'écriture, soit d'un système de communication qui fait appel à des gestes ou d'autres signes que la parole ou un caractère imprimé.
 
Il s'agit ici soit de véritables systèmes d'écriture, soit d'un système de communication qui fait appel à des gestes ou d'autres signes que la parole ou un caractère imprimé.
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N'importe qui peut créer son propre système d'écriture ou en apprendre un nouveau en moins de cinq minutes, car il n'y a que 12 signes à apprendre, plus la règle de combinaison et du sens d'écriture.
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Le Rémaï peut s'écrire dans toutes les directions, à condition d'indiquer un sens de lecture au lecteur. De ce fait, il est prudent d'utiliser des signes asymétriques et très faciles à distinguer des uns des autres.
  
 
===Le rémaï natif===
 
===Le rémaï natif===
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Si on ne peut avoir recours aux majuscules, comme par exemple si on veut nommer un fichier dans un système d'exploitation, les consonnes sont précédées d'un tiret haut sauf la première du texte ; le tiret bas peut remplacer le tiret haut pour indiquer un espace.
 
Si on ne peut avoir recours aux majuscules, comme par exemple si on veut nommer un fichier dans un système d'exploitation, les consonnes sont précédées d'un tiret haut sauf la première du texte ; le tiret bas peut remplacer le tiret haut pour indiquer un espace.
  
Par exemple JIYO ("Je parle") peut s'écrire JvJr.
+
Par exemple REIJI ("Ma parole") peut s'écrire RjJv.
  
 
===Le rémaï signé===
 
===Le rémaï signé===
  
Il se signe à partir de 12 formes de mains atypiques, rappelant le jeu de Chifouni. La main gauche se place en haut et forme la consonne. La main droite se place en bas et forme la voyelle.
+
Texte à venir.
Il est possible de signer d'une seule main en utilisant un signe court qui représente un tiret haut et un signe long qui représente un tiret bas.
+
  
===Le rémaï signé anodin===
+
===Le rémaï chanté===
  
Il se signe à partir de 12 formes de mains naturelles, c'est-à-dire dont la forme ou la position n'a rien d'extraordinaire.
+
texte à venir.
 
+
===Les écritures hybrides===
+
 
+
Différents moyens de communication peuvent se combiner en direct, que ce soit sur la même page, au cours de la même séquence d'images mouvantes, ou au fil de la même conversation.
+
En particulier, il est possible d'utiliser une reprise ou tout autre mot et de le compléter par un geste, une couleur, une forme, une grimace, une intonation, un timbre de voix, un rythme, n'importe quoi.
+
 
+
  
 
==Textes==
 
==Textes==
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===La légende de Babel===
 
===La légende de Babel===
  
1. Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots.
+
Mise à jour de la traduction en cours.
WALA SEIN YOU JE REIN LAYAMOUN SAO.
+
 
+
2. Comme ils avaient quitté l'orient,
+
NEÏ SOÏ SEIJILON WIVO
+
 
+
ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent.
+
WO YOU SHAÏNIUR ENSEI BUYAN DU WILOLO WAO.
+
 
+
3. Ils se dirent l'un à l'autre : Allons ! Faisons des briques, et cuisons-les au feu.
+
WIYOWI SHOU WOÏ NEI SIDU MOÏ SHEIBI NOÏ KEIDE DOTAO.
+
 
+
Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment.
+
DAÏ MOÏKEIDE NOÏ NEIDI, DAÏ MOÏNEI SHIMI NOÏWAN WAO.
+
 
+
4. Ils dirent encore : Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel,
+
ENDU WISHOU SEIDA WUSEI DE VOLO SHEN DOTAO.
+
 
+
et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre.
+
DAÏ WOU JEYOUN NONO MI WAO, LU NAKOÏ MISHO MOÏ SAWALASEIN.
+
 
+
5. L'Éternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes.
+
EN LEIJAÏN VOSE LU RASEIDATE NOÏDOTO MAÏ TOÏ JEIKIN.
+
 
+
6. Et l'Éternel dit: Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue,
+
LEIJAÏN YOSHOU  DE WI WOUJE JEIN GU WOUJE REIN WAO.
+
 
+
et c'est là ce qu'ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté.
+
DU KEIN-DE WOÏNO ZAO MAÏ SHI NANOMO WI NOÏRAKEI SHAÏN YAO.
+
 
+
7. Allons ! Descendons, et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres.
+
JIVOSEMAÏ LU DO WIWOULAÏMOUN TAO, DAÏ TOÏWI WOÏRAREIN NAO.
+
 
+
8. Et l'Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville.
+
EN DAÏ LEIJAÏN SHO NATOÏ WI MOÏ SAWALA SEIN WAO, DU NOÏSEIDAN MAMADOZAO.
+
 
+
9. C'est pourquoi on l'appela du nom de Babel,
+
SU SEIYOU BABIL EN WAO
+
 
+
car c'est là que l'Éternel confondit le langage de toute la terre
+
SU DE LEIJAÏN DOKAÏ NOÏ NAYAWOUMOUN GU JEREIN WUWALASEIN ZAO
+
 
+
, et c'est de là que l'Éternel les dispersa sur la face de toute la terre.
+
WU RE LEIJAÏN NAKOÏ WISHO SALAYASEIN ZAO.
+
 
+
  
 
==Communauté==
 
==Communauté==

Version actuelle en date du 23 mai 2014 à 18:18

  Remaï
Remaï
 
Année de création 2007
Auteur David Sicé
Régulé par David Sicé
Nombre de locuteurs
Parlé en
Idéomonde associé
Catégorie Idéolangue auxiliaire
Typologie Langue a priori.
Alphabet 12 signes idées.
Lexique 144 mots élémentaires.
Version 32
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_REM

Le Remaï est une langue construite de type mixte. Il s'apprend extrêmement vite et peut se communiquer au moyen de n'importe quelle série de 12 signes. Le niveau A1 / A2 du cadre européen s'atteint en quelques heures. Le niveau B1 / C2 devrait pouvoir être atteint en seulement une semaine. La simple lecture de cet article devrait vous permettre d'atteindre le niveau A1.

Historique

Le Remaï (RE MAI ou REIMAI) est une langue construite dérivée du Primordial. Le Primordial permet en apprenant seulement 12 syllabes floues associées à 12 sèmes (idées floues) de transformer n'importe mot ou acronyme (suite de syllabes) en une phrase qui forme une définition cohérente. Le Primordial ne permettait pas de traduire des phrases ou des textes en langues naturelles. Cependant, il était possible de partir des 12 sèmes ou idées floues du Primordial pour former des mots, qui ensuite pourraient se répartir en mots grammaticaux d'un côté et en mots lexicaux de l'autre. L'idée était de créer une langue transparente sémantiquement, c'est-à-dire dont les mots et les parties de mots se définissent tous par les signes qui les composent. En s'inspirant du latin, du japonais, du français et de l'anglais, et du postulat que toute suite de syllabes, même aléatoire, devait pouvoir former un énoncé cohérent sur tous les plans, des règles de combinaisons et des classes grammaticales adaptées ont émergé, puis se sont fixées.

Versions

La dernière version est la version 40 et permet de traduire un cours de Français Langue Étrangère conforme au Cadre Européen de niveau A1 (grand début, actes de paroles couvrant les besoins essentiels de l'apprenant).

Phonologie

Le Remaï se présente sous la forme d'une suite de syllabes de type consonne + voyelle. Une syllabe suffit à faire un mot, un mot suffit à faire une phrase. La voyelle indique la classe grammaticale du mot. La consonne indique la signification du mot dans la classe grammaticale et peut se prononcer dure ou douce sans changement de sens. Par exemple, Y/J/DJ correspondent tous les trois à la même signification (et au même signe de la main ou au même idéogramme). De même T / D / TH / DH. Cette prononciation permet à chaque locuteur de prononcer le plus clairement et le plus facilement le mot ou la phrase de son choix, en fonction de sa langue maternelle.

Le rémaï se signe avec seulement douze signes idées, qui correspondent à douze consonnes plus ou moins dures(le signe haut) et douze voyelles plus ou moins ouvertes ou longues ou chantées (le signe bas).

Signe + haut : En rémaï ROUJI : consonne DJ (de Djinn) / J (de Jules) / Y (de Yalta) - forme les mots que l'on appelle REIJA, correspond à une forme longue (le bâton) et à l'idée d'originalité ("spécial"). Signe + bas : En rémaï ROUJA : voyelle EI (de Soleil) / Ê (de Forêt) - décrit les objets (noms communs), comme JEI l'individu, WEI le vêtement - forme les mots que l'on appelle REINAJE ("les objets").

Signe O haut : En rémaï ROUWI : consonne W (de Wapiti) / ÔW (de Oh when the saints) - forme les mots REIWA, correspond à une forme courbe (la balle) et à l'idée de groupe ("la réunion, l'entourage, le monde"). Signe O bas : En rémaï ROUWA : voyelle OU (de Toutou) / EÛ (de heure) - décrit les qualités (adjectifs), comme WOU, le nombre, VOU la couleur - forme les mots que l'on appelle REINAWE ("les qualités").

Signe > haut : En rémaï ROUKI : consonne K (de Koala) / G (de gare) / K' (K chuinté) / GJ - forme les mots REIKA, correspond à une forme pointue (le couteau) et à l'idée de trancher ("le partage, la séparation"). Signe > bas : En rémaï ROUKA : voyelle AE (de Aglaé) / AÏ (de paille) - décrit les personnes (pronoms personnels), comme JAE moi (ton respectueux), WAE les gens, tout le monde - mots appelés REINAKE ("les personnes").

Signe X haut : En rémaï ROUDI : consonne D (de Dada) / T (de Toto) / DH (de l'anglais That) / TH (de l'anglais This) - forme les mots REITA, correspond à une forme carrée (le plateau, la dalle) et à l'idée de faire ("le don", la "remise"). Signe X bas : En rémaï ROUTA : voyelle A (de Baba) / Â (de tâche) - l'indice en A décrit la forme générale d'un objet en EI ou d'une personne en AE, la qualité générale en OU. Après SHOU ou isolés, les indices en A décrivent l'avis de celui qui parle sur l'objet qui suit, comme dans SHOUBA BEI, une nourriture ou une boisson qui me satisfait. Mot appelé REINATE ("les indices en A", "la forme générale").

L'avis en A correspond à la même idée que la conclusion en AO qui indique la fin de la phrase et l'avis de celui qui parle sur ce qui vient d'être dis. Donc SHOUBA BEI ou BABEI veut dire la même chose que BEIBAO. Attention, il n'existe pas de double négation en rémaï : NABEI NAO veut toujours dire "ce n'est pas mangeable ou potable" et non comme en français "ce n'est pas de la non-nourriture = c'est de la nourriture" (la double négation s'annule). En rémaï l'avis en A pointe dans la phrase l'objet concerné tout particulièrement par la conclusion en AO à la fin de la phrase, comme dans NABEI YAJEI NAO, ce n'est pas de la nourriture mais un être pensant (selon moi).

Signe V haut : En rémaï ROUVI : consonne V (de Vague) / F (de Feu) - forme les mots REIFA, correspond à une forme arborescente, ou capable de se déployer ou à l'idée de rayonner ("la propagation, l'extension"). Signe V bas : En rémaï ROUFA : voyelle I (de lit) / Ü (de Tutu) - l'indice en I décrit la forme utile d'un objet en EI ou d'une personne en AE, la qualité utile en OU. Après SHOU ou isolés, les indices en I décrivent le point de vue de la personne en AE qui commence par la même consonne : SHOUJI ou JI, selon moi (de JAE, moi) ; SHOUDI ou TI, selon toi (de TAE, toi) - mots appellés REINAVE ("les indices en I"). Mot appelé REINAFE.

S'il manque la voyelle, il faut compléter la consonne avec un E. Par exemple, le signe haut J sans signe bas doit se lire JE.

S'il manque la consonne, il faut compléter la voyelle avec un SH. Par exemple, le signe bas EI sans signe haut doit se lire SHEI.

Grammaire

Il existe douze classes grammaticales, correspondant aux douze "voyelles" du Rémaï. Ces classes grammaticales permettent de distinguer les différents niveaux de la phrase : la réalité que l'on évoque en terme de choses et de position des choses autour de ceux qui parlent, les qualités que l'on prête aux choses, l'avis que l'on a dessus, qui est en train de donner son avis, les parties de la phrase et les limites de la phrase. L'analyse grammaticale de la phrase et la lecture de ses différents niveaux se fait à partir de là à l'oreille ou visuellement, immédiatement : tous les mots qui contiennent la même voyelle appartiennent au même niveau, s'utilisent de la même manière et désignent la même idée générale par rapport à la conversation, aux locuteurs et au monde qui les entoure.

Objets en EI

Dans les versions précédentes, les objets étaient appelés "racines". Ce sont l'équivalent des noms communs ou substantifs français, dans le sens où les mots en EI représente des objets (individu, outil, idées) dont la phrase raconte l'histoire et auxquels le locuteur attribue des rôles à jouer comme au théâtre. En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 racines élémentaires.

JEI ("djeille") ou YEI ("yeille") : Un individu, un corps - en rémaï, ce mot se nomme REIYAJE, comme dans la phrase NA-JEI MEA REIYAJE LAO - Ce n'est pas un individu, mais le mot "individu" en fait. WEI ("weille") : un vêtement, une couverture - en rémaï, ce mot se nomme REIWAJE. KEI ("keille") ou GEI ("gueille") : N'importe quelle chose d'une certaine forme, un outil, un objet trouvé dans la nature. En rémaï, ce mot se nomme REIKAJE.

DEI ("deille") ou TEI ("teille") : Une construction, une maison - en rémaï, ce mot se nomme REITAJE. VEI ("veille")ou FEI ("feille") : un animal, un être vivant - en rémaï, ce mot se nomme REIFAJE. BEI ("beille") ou PEI ("peille") : De la nourriture - en rémaï, ce mot se nomme REIPAJE.

SHEI ("cheille") ou HEI ("heille" avec un "h" fortement soufflé) : une ambiance, la météo - en rémaï, ce mot se nomme REIHAJE. LEI ("leille") : un métier, une occupation, une expérience - en rémaï, ce mot se nomme REILAJE. REI ("reille") : une langue, un récit, un discours, des mots - en rémaï, ce mot se nomme REIRAJE.

SEI ("seille") ou ZEI ("zeille") : Un paysage, un pays, un moment de la journée - en rémaï, ce mot se nomme REIZAJE. MEI ("meille") : une émotion, un état de santé, un sentiment - en rémaï, ce mot se nomme REIMAJE. NEI ("neille") : un matériau, un assemblage - en rémaï, ce mot se nomme REINAJE.


Chaque objet est un hyperonyme, c'est-à-dire un nom capable d'en décrire énormément d'autres. Par exemple, un vêtement WEI permet de décrire n'importe quel vêtement. Une objet n'a pas de pluriel ou de singulier, il peut donc décrire une seule chose ou un ensemble de choses de même nature. Par exemple JEI peut décrire un seul individu comme un groupe de plusieurs individus. Pour préciser "plusieurs", on dit WOU devant l'objet en EI, comme dans WOUJEI. Pour préciser "un seul", on dit WOUJE devant l'objet en EI, comme dans WOUJE JEI.

Un objet peut être fermé ou ouvert. Un objet fermé se termine par NN (parfois translittéré par 'N) et ne contient aucune syllabe supplémentaire entre le EI et le NN final (la "close en N"). Par exemple : JEI NN ("jeill'ne" ou "jei-eill'ne") est une racine fermée et signifie "un individu" ou bien "des individus". NN est le plus souvent sous-entendu. Il s'ajoute surtout quand le locuteur veut faire distinctement entendre la fin d'un mot, après sa dernière syllabe. NN se prononce "enne" de "lycéenne" ; ou "eûn'" comme dans l'anglais "under" ou "eun'", comme dans le mot allemand "foehn" [føːn], ou encore la syllabe japonaise "nn" (bout de la langue derrière la langue, bouche quasi fermée, et souffler).

Un objet ouvert peut contenir des syllabes supplémentaires entre le EI et le NN final Le NN peut-être sous-entendu tant qu'il n'est pas suivi d'une syllabe en I, A, E, O décrivant un mot différent du précédant. Par exemple si vous voulez dire "Elle reçoit une bonne nourriture", vous pouvez dire (1) JEIWI (la femme) NNBA BEI (la nourriture) JAO Tandis que (2) JEIWIBA (le ventre de la femme) BEI (la nourriture) JAO signifira "le ventre de la femme reçoit une bonne nourriture". Dans la phrase (1) JEIWI NN est un mot complet (un objet fermé), tandis que dans la phrase (2) JEIWI est un mot que complète BA (un objet ouvert dont la description est complétée par l'idée indiquée par BA).

Mode en OU

Dans les versions précédentes, les qualités en OU étaient appelés "modes". En faisant défiler les 12 consonnes rémaï, on obtient 12 modes élémentaires.

YOU ou JOU ("djou") : un nom propre WOU : un nombre, l'effectif d'un groupe KOU ou GOU : Un prix, une perte, un débit.

DOU ou TOU : un ordre d'arrivée VOU : une couleur, une harmonie de couleur. BOU : Un salaire, un gain, un crédit.

SHOU ("chou")ou HHOU ("h" fortement soufflé) ou TCHOU : un point de vue, des mots rémaï (décrivant par signe des choses ou la phrase ou le point de vue du locuteur). LOU : une heure, la partie pointée d'un objet, la position relative par rapport à un repère ROU : Un signe idée, le signe haut, le signe bas, la hauteur de la voix qui prononce ce signe.

SOU ou ZOU : Une dimension, une taille, une proportion, une grandeur. MOU : Une citation, une explication, une traduction, une reformulation, une phrase. NOU : Une action en cours, le moment de l'action en cours, les modalités de l'action.

Les qualités sont des adjectifs qui ajoutent à l'objet en EI qui suit dans la phrase une information. Par exemple : YOU MARK NNJEI, la personne nommée "Mark" ; WOUWE YOU MARK NNJEI, les deux personnes (JEI) nommées Marc.

Comme les objets, les qualités sont des hyperonymes et peuvent s'ouvrir, c'est à dire être complétées par des indices en I, A, E ou se fermer de la même manière. Par exemple WOU JEI, plusieurs individus ; WOUJE JEI (1), un seul individu ; WOUJA JEI, dix (10) individus ; WOUJI JEI, cent (100) individus ; WOUJIJAJE JEI, cent onze (111) individus.

Il existe quatre sortes de qualités en OU, en fonction de comment les indices en I, A, E doivent s'interprèter :

Les qualité vocaliques comme YOU (nom propre) et MOU (citation) contiennent des sons articulés, et se referment toujours avec NN à l'écrit, mais pas forcément à l'oral. Les qualités numériques comme WOU (nombre), TOU (rang), KOU (prix), BOU (crédit) contiennent des chiffres. Les qualités objectives comme VOU (couleur), SOU (taille), ROU (signe) contiennent des sensations. Les qualités subjectifs comme SHOU (point de vue), LOU (mesure) et NOU (action en cours et moment de l'action) contiennent des jugements, des descriptions ou des estimations.

Notez que SHOU est la qualité par défaut, que l'on peut ajouter devant n'importe quel objet, n'importe quelle conclusion ou articulation de phrase.

Si la qualité en OU n'est pas suivi d'un objet alors que la phrase se termine (avec une conclusion en AO), ou la proposition se termine (avec une articulation en EA), alors il faut lui ajouter KEI (une chose). Par exemple : WOUNAO. WOUJE LAO, Je n'en utilise pas plusieurs, je n'en utilise qu'un seul. Voici la phrase complète : (WEO) WOUKEI NAO. (WEO) WOUJE KEILAO.

Si deux qualités strictement identiques sont consécutives dans la phrase, il faut ajouter KEI juste après la première qualité identique et avant la qualité identique suivante. Par exemple : YOU MARK NN YOU MARIA NNJEI JAO, c'est Marc qui aide la personne nommée Maria. Voici la phrase complète avec YOU MARK NN (WEO) KEI YOU MARK NN (KEO) JEI JAO.

Deux qualités peuvent être liées par la liaison KO, et dans ce cas, elles forment une seule qualité composée de deux caractéristiques. Par exemple : YOU MARK NNKO YOU HANRI NN JEIJI, l'homme qui s'appelle Marc-Henri ou Marc Henri. Autre exemple : WOUWAJE NNKO LOULI YOU TOM NN, Tom a 21 ans (l'adjectif WOUWAJE "21" est lié à LOULI "en années" et forme un seul adjectif qui s'applique à JEIJI, l'homme). Tandis que WOUWAJE NN LOULI YOU TOM NN JEIJI, Il y a deux hommes qui s'appellent Tom en l'espace d'une année (les adjectifs WOU, LOU et YOU s'appliquent tous à JEIJI, l'homme.

Personnes en AE

Texte à venir.

Indice ou avis en A

Texte à venir.

Indice ou point de vue en I

Texte à venir.

Articulation de phrases en EA

Texte à venir.

Conclusion en AO

Texte à venir.

Indice ou présentatif en E

Texte à venir.

Liaison en O

Texte à venir.

Rôle en EO

Texte à venir.

Préfixe en OE

Texte à venir.

Ponctuations et Close en N

Texte à venir.

Lexique

Individu et corps humain en JEI

Vêtements et couvertures en WEI

Objets, végétaux et accessoires en KEI

Maisons et constructions en DEI

Animaux et bruits d'animaux en VEI

Nourriture, goût, textures en BEI

Ambiance, température, météo en SHEI

Occupation, métier, expérience en LEI

Discours, mots, langage, récit en REI

Sentiment, état de santé en MEI

Matériaux, assemblage, état en NEI

Nombres et mesures

Dimensions relatives

Couleurs

Représentations, dessins, écritures

(Page en cours de rédaction)

Syntaxe

Ordres rémaï

Systèmes d'écriture

Il s'agit ici soit de véritables systèmes d'écriture, soit d'un système de communication qui fait appel à des gestes ou d'autres signes que la parole ou un caractère imprimé. N'importe qui peut créer son propre système d'écriture ou en apprendre un nouveau en moins de cinq minutes, car il n'y a que 12 signes à apprendre, plus la règle de combinaison et du sens d'écriture. Le Rémaï peut s'écrire dans toutes les directions, à condition d'indiquer un sens de lecture au lecteur. De ce fait, il est prudent d'utiliser des signes asymétriques et très faciles à distinguer des uns des autres.

Le rémaï natif

Il s'écrit en utilisant les douze signes que représentent les caractères suivants : +, O, >, X, V, A, S, 7, <, L, N, 8. La consonne est écrite en premier et en taille ordinaire, la voyelle est écrite en second, réduite à la taille d'un tiers, éventuellement imbriquée dans le premier signe. Il est possible d'écrire avec une seule taille de caractère en utilisant un tiret haut ou bas devant la consonne. Des espaces peuvent être ajoutés pour faciliter la lisibilité.

Chacun des douze signes représente graphiquement le sème (idée floue) qu'il évoque, directement tiré du Primordial. Cette série native ne peut pas toujours être utilisée pour communiquer sur Internet. Par exemple, elle ne permet pas de renseigner une page Wikipedia sans provoquer des erreurs de présentation.

Le JOKTV

Il s'écrit en utilisant les 12 majuscules JOKTVB HLRZMN pour représenter les consonnes et les 12 minuscules de ces mêmes lettres pour représenter les voyelles. On peut utiliser les caractères espace, tiret haut, tiret bas pour rendre plus lisible le bloc de texte et souligner certains groupes de mots. Si on ne peut avoir recours aux majuscules, comme par exemple si on veut nommer un fichier dans un système d'exploitation, les consonnes sont précédées d'un tiret haut sauf la première du texte ; le tiret bas peut remplacer le tiret haut pour indiquer un espace.

Par exemple REIJI ("Ma parole") peut s'écrire RjJv.

Le rémaï signé

Texte à venir.

Le rémaï chanté

texte à venir.

Textes

La légende de Babel

Mise à jour de la traduction en cours.

Communauté

Idéomonde associé

Sites de référence

http://www.davonline.com/index_remai.shtml

Autres liens