Partitif : Différence entre versions

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Le <font color=green>partitif</font> est un cas présent dans certaines langues, notamment finno-ougriennes . Il désigne une partie d'un tout, en un sens il est donc plus un nombre qu'un cas. Cependant, les langues finno-ougriennes l'utilisent très souvent, généralement après les numéraux cardinaux ou comme COD (en Finnois, COD partiel d'un verbe).
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Le <font color=green>partitif</font> est un cas présent dans certaines langues, notamment finno-ougriennes . Il désigne une partie d'un tout, en un sens il est donc plus un nombre qu'un cas. Cependant, les langues finno-ougriennes l'utilisent très souvent, généralement après les numéraux cardinaux ou comme COD ([[Image:Suommlippu.jpg|20px]] COD partiel d'un verbe).
  
En Français, le partitif est marqué par la préposition ''de'', comme le complément du nom: Il boit<br/><font color=green>de l'</font>eau.<br/>En Latin, il était noté au moyen d'un génitif et en grec ancien, les neutres pluriels avaient un sens partitif.
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En Français, le partitif est marqué par la préposition ''de'', comme le complément du nom : Il boit <font color=green>de l'</font>eau.<br/>En Latin, il était noté au moyen d'un génitif et en grec ancien, les neutres pluriels avaient un sens partitif.
  
==En aneuvien==
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==Idéolangues==
  
On représente le partitif par le génitif (comme en latin), précédé soit d'un article, soit des prépositions ''nep'' ou ''sin'' si le mot mentionné évoque une part:
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:''Àt kàprek inzha àt tengòls'' = La chèvre a mangé le chou-fleur; mais
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:''Eg inzha àt <font color=green>tengòlen</font>'' = J'ai mangé du chou-fleur.
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On représente le partitif par le génitif (comme en latin), précédé soit d'un article, soit des prépositions ''nep'' ou ''sin'' si le mot mentionné évoque une part :
:''Nep bàjgdak vaala pàvar àt raasev.'' = Aucun cycliste (pas de cycliste) n'est tombé pendant la course.
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:''Àt kàprek inzha à tengòls'' = La chèvre a mangé le chou-fleur ; mais
:''Nep <font color=green>lyshen</font> vaala pàvar pent deawe.'' = La pluie n'est pas tombée pendant cinq jours (pas de pluie n'est tombé...).
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:''Eg inzha à <font color=green>tengòlen</font>'' = J'ai mangé du chou-fleur.
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:''Nep bàjgdak vaala pavàr àt raasev.'' = Aucun cycliste (pas de cycliste) n'est tombé pendant la course.
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:''Nep <font color=green>lyshen</font> vaala pavàr pent deawe.'' = La pluie n'est pas tombée pendant cinq jours (pas de pluie n'est tombé...).
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Le partitif change le sens de certains verbes :
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:''Eg làjden nexàvduse'' (''cem atríba ni F. Dolto-s'')
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:''Eg làjden nexàvdune'' (''cem atríba ni G. de Rais'').
  
 
[[Catégorie:Dictionnaire de linguistique]]
 
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===Mannace sóipca===
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Le mannace connait le cas partitif. Il remplace l'accusatif pour un indénombrable (et n'a pas besoin, à ce titre de détermination). Il est marqué par la désinence -th, comme dans : ''Çenith enan-ce'' (je veux de l'eau)

Version actuelle en date du 31 janvier 2016 à 01:48

Le partitif est un cas présent dans certaines langues, notamment finno-ougriennes . Il désigne une partie d'un tout, en un sens il est donc plus un nombre qu'un cas. Cependant, les langues finno-ougriennes l'utilisent très souvent, généralement après les numéraux cardinaux ou comme COD (Suommlippu.jpg COD partiel d'un verbe).

En Français, le partitif est marqué par la préposition de, comme le complément du nom : Il boit de l'eau.
En Latin, il était noté au moyen d'un génitif et en grec ancien, les neutres pluriels avaient un sens partitif.

Idéolangues

Avataneuf.gif Aneuvien

On représente le partitif par le génitif (comme en latin), précédé soit d'un article, soit des prépositions nep ou sin si le mot mentionné évoque une part :

Àt kàprek inzha à tengòls = La chèvre a mangé le chou-fleur ; mais
Eg inzha à tengòlen = J'ai mangé du chou-fleur.
Nep bàjgdak vaala pavàr àt raasev. = Aucun cycliste (pas de cycliste) n'est tombé pendant la course.
Nep lyshen vaala pavàr pent deawe. = La pluie n'est pas tombée pendant cinq jours (pas de pluie n'est tombé...).

Le partitif change le sens de certains verbes :

Eg làjden nexàvduse (cem atríba ni F. Dolto-s)
Eg làjden nexàvdune (cem atríba ni G. de Rais).

Mannace sóipca

Le mannace connait le cas partitif. Il remplace l'accusatif pour un indénombrable (et n'a pas besoin, à ce titre de détermination). Il est marqué par la désinence -th, comme dans : Çenith enan-ce (je veux de l'eau)