Cacographie : Différence entre versions

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Version du 3 janvier 2017 à 16:01

La cacographie, de κακός (laid), et (γράφειν) a été créé en analogie avec "cacophonie" (ensemble de sons désordonnés et désagréables) pour désigner un texte truffé de fautes d'orthographe, de syntaxe et/ou de style, faisant de sa lecture une vraie épreuve, source possible de maux de tête à force de concentration pour essayer de comprendre.

La cacographie peut pourtant être utilisée à dessein pédagogique, notamment en montrant un texte comportant un certain nombre de fautes à un élève, et charge à lui de les trouver :

Le châtau était divisé en cinq partie. La partie centrale abritait les communs : au rez-de-chaussée se trouvait le hall d’entrer dans lequel se trouvait un vaste esqualier conduisant à une mezanine. Au étages supérieurs se trouvaient entre autres : les cuisines, quelques salles à manger, les chambre des domestique, la biblothèq, la salle de gardes etc... L’aile nord était occuper par les appartement royau, la cour occupait les étages supérieure de l’elle, les écurie et la forge en occupait le rez-de-chaussée ; la chapelle et la cripte occupait l’aile sud. L’aile ouest était inoccupé depuis des année.

On peut également considérer le langage SMS comme une certaine forme de cacographie.

"Cacographie" parodique

Littérature

Certains romanciers, comme Raymond Queneau, Henri Michaux ou Frédéric Dard, on pris des libertés avec l'orthographe dans leurs romans.

Transcriptions

Certaines transcriptions peuvent être rencontrées, çà et là. Notamment en réaction à l'abus de termes anglais (vrai ou faux), on trouve des termes anglo-saxons transcrits "à la française", comme "ticheurte, standinge (selon Bérurier, imêle, brènestaurmine, Nouillorque"...