Gyel : Différence entre versions

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Le '''gyel''' utilise une écriture glyphique. Les glyphes s’inscrivent dans un carré avec un vocabulaire graphique assez réduit : trait, cercle, courbe ; l’épaisseur du trait est toujours constant. Chaque glyphe obéit à la règle des quatre côtés : chaque côté est en contact avec au moins un point du glyphe.
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À propos des voyelles :
 
À propos des voyelles :
*Les voyelles peuvent être prononcées brèves ou longues (dans ce cas, elles sont surmontées d’un macron ; ex. ā [aː], ɛ̄ [ɛː], ȫ [øː]).
 
 
*Le e se prononce par défaut [e] dans les syllabes ouvertes et [ɛ] dans les syllabes fermées ; le ɛ ne sert qu’à noter le son [ɛ] dans les syllabes ouvertes.
 
*Le e se prononce par défaut [e] dans les syllabes ouvertes et [ɛ] dans les syllabes fermées ; le ɛ ne sert qu’à noter le son [ɛ] dans les syllabes ouvertes.
* A et o sont toujours nasalisés avant la nasale ṅ sans notation particulière (aṅ [ãŋ] et oṅ [õŋ]).
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* A et o sont toujours nasalisés avant la nasale ṅ sans notation particulière (ang [ãŋ] et ong [õŋ]).
  
===Les tons===
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==Tons==
  
Le '''gyel''' est une langue tonale. On distingue 4 tons (3 tons marqués + ton neutre). Le pinyin gyel adopte les conventions suivantes pour les indiquer :
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Le '''gyel''' est une langue tonale. On distingue 4 tons :
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* le ton haut (T1), noté par un accent aigu : '''á''' /a˥/,
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* le ton bas (T2), noté par un accent grave : '''à''' /a˩/,
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* le ton descendant (T3), plus rare, noté par un apostrophe en fin de syllabe : '''a’''' /a˥˩/,
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* le ton neutre ou absence de ton (T0), sans notation.
  
*ton haut plat (T1 - ˥), noté avec un accent aigu (á, í, ú, ǘ, etc.),
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On remarquera que la consonne initiale influence le ton de la syllabe. En conséquence les syllabes dont le ton est déductible de l’initiale n’ont pas de marque tonale. Ce principe suit les règles suivantes pour les T1 et T2 :
*ton bas plat (T2 - ˩), noté avec un accent grave (à, ì, ù, ǜ, etc.),
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* une syllabe commençant par une consonne sourde ('''k, c, t, p, ts''') est toujours à ton haut (T1), donc sans marque tonale ;
*ton descendant (T3 - ˥˩), noté avec un double accent grave (ȁ, ȉ, ȕ, ü̏, etc.),
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* une syllabe commençant par une consonne sonore ('''g, j, d, b, z''') ou par '''r''' et '''w'''est toujours à ton bas (T2), donc sans marque tonale ;
*ton neutre (T0) (sans notation).
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* une syllabe commençant par une consonne sourde aspirée ('''kʰ, , , , tsʰ''') ou une voyelle peut être à ton haut ou bas ; elle possède donc une marque tonale (accent aigu ou grave) ;
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* une syllabe commençant par '''sh''' ou '''s''' est par défaut à ton haut (ton non noté) mais peut également se trouver à ton bas (marqué par un accent grave) ;
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* une syllabe commençant par une nasale ('''ng, ny, n, m''') ou '''y''' et '''l''' est par défaut à ton bas (ton non noté) mais peut également se trouver à ton haut (marqué par un accent aigu).
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* indépendamment de ces règles phonologiques, le rare ton descendant (T3) peut s’appliquer à n’importe quel mot monosyllabique. À noter que les voyelles à ton descendant (T3) sont prononcées légèrement plus longues que celles (brèves) soumises aux autres tons (ex. : tak’ /taˑk˥˩).
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À l’intérieur d’un mot plurisyllabique, seule la première syllabe est tonale (T1 ou T2), les autres atones (T0). Le ton descendant (T3) n’apparaît que de façon rare et uniquement dans des mots monosyllabiques.
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Dans un classement alphabétique, les tons suivent l’ordre T0 à T3.
  
 
==Syntaxe==
 
==Syntaxe==
  
La syntaxe est de type OVS pour les phrases simples. Plus précisément, elle est du type Ctemporel/Oindirect/Odirect/V/S/Cautre. Cet ordre peut toutefois être modifié pour des raisons d’emphase ou syntaxique (proposition relative notamment), sauf pour le groupe VS.
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La syntaxe est de type OVS pour les phrases simples.  
Les particules (locative, temporelle, oblique, etc.) sont disposées en « miroir » autour du groupe VS, c’est-à-dire postposées avant le verbe, préposées après. On obtient ainsi un schéma du type : O[part.] VS [part.]O. L’ordre des mots dans le groupe nominal suit également cette disposition :
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Plus précisément, elle est du type C <sub>temporel </sub>/O <sub>indirect </sub>/O <sub>direct </sub>/V/S/C <sub>autre </sub>. Cet ordre peut toutefois être modifié pour des raisons d’emphase ou syntaxique (proposition relative notamment), sauf pour le groupe VS.
  
avant le verbe : pers. [part. relative] nom adj. quant. dém. [part.],
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Les particules (locative, temporelle, oblique, etc.) sont disposées en « miroir » autour du groupe VS, c’est-à-dire postposées avant le verbe, préposées après.
après le verbe : [part.] pers. [part. relative] dém. quant. adj. nom.
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On obtient ainsi un schéma du type : O[part.] VS [part.]O.
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*avant le verbe : pers. [part. relative] nom adj. quant. dém. [part.],
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*après le verbe : [part.] pers. [part. relative] dém. quant. adj. nom.
 
Les GN sujet et cod ne sont marqués par aucune particule (part. Ø). À noter que le groupe sujet, bien qu’après le verbe, est de type GN[part. Ø].
 
Les GN sujet et cod ne sont marqués par aucune particule (part. Ø). À noter que le groupe sujet, bien qu’après le verbe, est de type GN[part. Ø].
  
==Lexicologie==
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==Lexique==
 
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*kạram  : étoile
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*kạrwa  : blanc
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*kụkyang  : seul
+
*kụkyang-kyang  : tout seul, vraiment seul
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*kụpkya  : siège, chaise
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*kọ̈  : gravure
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*kọ̈-cʰe̱ (-cʰa̱ / - cʰö̱) : graver
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*kyạpo  : gris
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*kyịl  : milieu, centre
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*kyẹn  : cause, raison / parce que
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*kyẹm  : femme
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===Chiffres et nombres===
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[[Image:GYEchiffres.jpg]]
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Lexique gyel-français à consulter [http://bergheim.no-ip.biz/ideolexique/index.php/Lexique_gyel-fran%C3%A7ais ici].
  
 
==Liens==
 
==Liens==

Version du 31 janvier 2019 à 21:50

  Gyel
Gyel
 
Année de création 2017
Auteur Lal Behi
Régulé par
Nombre de locuteurs
Parlé en
Idéomonde associé
Catégorie Langue a priori inspirée du tibétain pour le vocabulaire
Typologie syntaxe COVSC
Alphabet transcription des glyphes en Latin (pinyin gyel)
Lexique 235 glyphes (janvier 19)
Version 2019.5
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_GYE

Le Gyel est une idéolangue créée en 2017 par Lal Behi.

Historique

Le gyel est la langue fille du lugal, elle-même (bien que très éloignée graphiquement) fille de la langue d’Ève, transcrite par des glyphes hexagonaux mais sans phonologie (il s’agissait d’une langue uniquement écrite, non parlée).

Alphabet & prononciation

Le gyel utilise une écriture glyphique. Les glyphes s’inscrivent dans un carré avec un vocabulaire graphique assez réduit : trait, cercle, courbe ; l’épaisseur du trait est toujours constant. Chaque glyphe obéit à la règle des quatre côtés : chaque côté est en contact avec au moins un point du glyphe.

La transcription phonétique (pinyin gyel) s’effectue à l’aide de l’alphabet latin comme suit :

GYE phon.jpg

À propos des voyelles :

  • Le e se prononce par défaut [e] dans les syllabes ouvertes et [ɛ] dans les syllabes fermées ; le ɛ ne sert qu’à noter le son [ɛ] dans les syllabes ouvertes.
  • A et o sont toujours nasalisés avant la nasale ṅ sans notation particulière (ang [ãŋ] et ong [õŋ]).

Tons

Le gyel est une langue tonale. On distingue 4 tons :

  • le ton haut (T1), noté par un accent aigu : á /a˥/,
  • le ton bas (T2), noté par un accent grave : à /a˩/,
  • le ton descendant (T3), plus rare, noté par un apostrophe en fin de syllabe : a’ /a˥˩/,
  • le ton neutre ou absence de ton (T0), sans notation.

On remarquera que la consonne initiale influence le ton de la syllabe. En conséquence les syllabes dont le ton est déductible de l’initiale n’ont pas de marque tonale. Ce principe suit les règles suivantes pour les T1 et T2 :

  • une syllabe commençant par une consonne sourde (k, c, t, p, ts) est toujours à ton haut (T1), donc sans marque tonale ;
  • une syllabe commençant par une consonne sonore (g, j, d, b, z) ou par r et west toujours à ton bas (T2), donc sans marque tonale ;
  • une syllabe commençant par une consonne sourde aspirée (kʰ, cʰ, tʰ, pʰ, tsʰ) ou une voyelle peut être à ton haut ou bas ; elle possède donc une marque tonale (accent aigu ou grave) ;
  • une syllabe commençant par sh ou s est par défaut à ton haut (ton non noté) mais peut également se trouver à ton bas (marqué par un accent grave) ;
  • une syllabe commençant par une nasale (ng, ny, n, m) ou y et l est par défaut à ton bas (ton non noté) mais peut également se trouver à ton haut (marqué par un accent aigu).
  • indépendamment de ces règles phonologiques, le rare ton descendant (T3) peut s’appliquer à n’importe quel mot monosyllabique. À noter que les voyelles à ton descendant (T3) sont prononcées légèrement plus longues que celles (brèves) soumises aux autres tons (ex. : tak’ /taˑk˥˩).

À l’intérieur d’un mot plurisyllabique, seule la première syllabe est tonale (T1 ou T2), les autres atones (T0). Le ton descendant (T3) n’apparaît que de façon rare et uniquement dans des mots monosyllabiques. Dans un classement alphabétique, les tons suivent l’ordre T0 à T3.

Syntaxe

La syntaxe est de type OVS pour les phrases simples. Plus précisément, elle est du type C temporel /O indirect /O direct /V/S/C autre . Cet ordre peut toutefois être modifié pour des raisons d’emphase ou syntaxique (proposition relative notamment), sauf pour le groupe VS.

Les particules (locative, temporelle, oblique, etc.) sont disposées en « miroir » autour du groupe VS, c’est-à-dire postposées avant le verbe, préposées après. On obtient ainsi un schéma du type : O[part.] VS [part.]O. L’ordre des mots dans le groupe nominal suit également cette disposition :

  • avant le verbe : pers. [part. relative] nom adj. quant. dém. [part.],
  • après le verbe : [part.] pers. [part. relative] dém. quant. adj. nom.

Les GN sujet et cod ne sont marqués par aucune particule (part. Ø). À noter que le groupe sujet, bien qu’après le verbe, est de type GN[part. Ø].

Lexique

Lexique gyel-français à consulter ici.

Liens

Notes

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