IDEO GLM Leçons : Différence entre versions

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m (Adaptation aux nouveautés du Galum)
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Cette partie apprendre la langue [[Galum]] . Chaque leçon présentera donc un règle de grammaire illustré de quelques exemples ou même un texte, et enfin un peu de vocabulaire, qui n'est pas choisie en fonction de thème, mais aléatoirement en fonction du niveau de chaque leçon.
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Cette partie permet à un débutant d'apprendre progressivement la langue [[Galum]]. Chaque leçon présentera donc une règle de grammaire illustrée de quelques exemples ou même un texte, et enfin un peu de vocabulaire, qui n'est pas choisie en fonction de thème, mais aléatoirement en fonction du niveau de chaque leçon.
  
  
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* n/N : /n/ ''(ex. fr. : '''n'''ouveau)''
 
* n/N : /n/ ''(ex. fr. : '''n'''ouveau)''
 
* p/P : /p/ ''(ex. fr. : '''p'''arent)''
 
* p/P : /p/ ''(ex. fr. : '''p'''arent)''
* r/R : /ʁ/ ''(ex. fr. : '''r'''age)''
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* r/R : /ʁ/ ''(ex. fr. : '''r'''age)'' (peut aussi être indifféremment prononcer /r/ ou /ɾ/)
 
* s/S : /s/ ''(ex. fr. : '''S'''aturne)''
 
* s/S : /s/ ''(ex. fr. : '''S'''aturne)''
 
* t/T : /t/ ''(ex. fr. : '''t'''or'''t'''ue)''
 
* t/T : /t/ ''(ex. fr. : '''t'''or'''t'''ue)''
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'''Remarque :'''
 
'''Remarque :'''
*1 l ou 1 r précédé d’une consonne (sauf l et r) : comme en français : <font color=blue>ex : France</font>
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*vous pourrez voir jusqu’à 4 consonnes de suite : <font color=blue>ex : dartmlinam</font>
*1 voyelle suivie de 2 consonnes ou 1 consonne puis fin du mot : 1e consonne avec la voyelle précédente et la 2e (si il y a) avec ce qui suit (sauf si c’est un l ou un r en 2e place, alors suivre règle précédente) : <font color=blue>ex : "logcador" se prononce "log-ca-dor"</font>
+
*vous pourrez voir jusqu’à 4 voyelles de suite : <font color=blue>ex : daiyegor</font>
*vous pourrez voir 4 consonnes de suite : <font color=blue>ex : dartmlinam</font>
+
*si une succession de consonne ou une finale vous pose problème à l'oral, il est possible d'insérer le son [ø] (comme dans "peu" en français) : <font color=blue>ex : plamam [p(ø)lamam(ø)] (les "ø" sont indépendamment facultatifs)</font>
*vous pourrez voir 4 voyelles de suite : <font color=blue>ex : daiyegor</font>
+
 
*si une succession de consonne ou une finale vous pose problème l'oral, il est possible d'insérer le son [ø] (comme dans "peu" en français) : <font color=blue>ex : plamam [p(ø)lamam(ø)] (les "ø" sont indépendamment facultatifs)</font>
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==Leçon 1 : La phrase de base==
 
==Leçon 1 : La phrase de base==
  
Commençons par voir comment on forme une phrase simple de la forme : Pronom personnel sujet / Verbe / objet.
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Commençons par voir comment on forme une phrase simple de la forme : pronom personnel sujet / verbe / objet.
 
Par exemple :
 
Par exemple :
 
:<font color=blue>Edo</font> <font color=red>hutorena</font> <font color=cyan>ak'</font> <font color=green>zirnam</font>.
 
:<font color=blue>Edo</font> <font color=red>hutorena</font> <font color=cyan>ak'</font> <font color=green>zirnam</font>.
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Avec : edo=je ; hurtor=manger ; zirnam=champignon
 
Avec : edo=je ; hurtor=manger ; zirnam=champignon
  
La construction est donc la même qu'en français. Toutefois, le "ak'" ne traduit pas le "des", mais il introduit un complément d'objet direct ! Le pluriel n'existe donc pas significativement, mais nous verrons dans une autre leçon qu'il y a un moyen de l'exprimer.
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La construction est donc la même qu'en français. Toutefois, le "ak'" ne traduit pas le "des", mais il introduit un complément d'objet direct ! Le pluriel n'existe donc pas significativement, mais nous verrons dans la leçon 5 qu'il y a un moyen de l'exprimer.
  
  
 
'''<font color=red>La conjugaison</font>''' :
 
'''<font color=red>La conjugaison</font>''' :
  
La conjugaison, très simple en Galum, se fait par l'ajout de trois lettres, qui resteront les même, peu importe la personne. Ainsi, pour le présent de l'indicatif, on rajoute "ena" au verbe.
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La conjugaison, très simple en Galum, se fait par l'ajout de trois lettres, qui resteront les mêmes, peu importe la personne. Ainsi, pour le présent de l'indicatif, on rajoute "ena" au verbe.
Edo hutorena : je mange
+
:Edo hutorena : je mange
Ido hutorena : tu manges
+
:Ido hutorena : tu manges
Udo hurtorena : il mange
+
:Udo hurtorena : il mange
Eidos hurtorena : nous mangeons
+
:Eidos hurtorena : nous mangeons
Idos hurtorena : vous mangez
+
:Idos hurtorena : vous mangez
Udos hurtorena : ils mangent
+
:Udos hurtorena : ils mangent
 
Aussi, il suffira de rajouter "ana" au verbe pour le mettre au passé, et "una" pour le futur.
 
Aussi, il suffira de rajouter "ana" au verbe pour le mettre au passé, et "una" pour le futur.
Edo hutorana : je mangeais
+
:Edo hutorana : je mangeais
Ido hurtoruna : je mangerais
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:Ido hurtoruna : tu mangeras
 
Vous l'aurez peut-être remarqué, alors que le "e", le "a" et le "u" marque respectivement le présent, le passé et le futur, la "na" marque l'indicatif (aussi appelé "réel" en Galum).
 
Vous l'aurez peut-être remarqué, alors que le "e", le "a" et le "u" marque respectivement le présent, le passé et le futur, la "na" marque l'indicatif (aussi appelé "réel" en Galum).
Sachez toutefois qu'on peut souvent supprimer la terminaison "ena" du présent de l'indicatif, mais aussi "ana" et "una" dans un contexte (mais on en ai pas ).
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Sachez toutefois qu'on peut souvent supprimer la terminaison "ena" du présent de l'indicatif, mais aussi "ana" et "una" dans un contexte (mais il est préférable de ne pas brûler les étapes).
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Il existe une seconde conjugaison (Des nuances d'emploies existent mais sont, à un niveau débutant, négligeables). Elle se forme avec les mêmes voyelles temporelles ("e" du présent, "a" du passé et "u" du futur). En revanche, le "na" de l'indicatif devient "lt", la marque verbale "or" est omise et un "i" précède la terminaison :
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:Edo hutielt : je mange
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:Edo hutialt : tu mangeais
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:Ido hurtiult : il mangera
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Il sera vu par la suite qu'il existe d'autres suffixes pour les verbes et que les adjectifs se conjuguent également. Seuls le "-or" et le "-yv" pourront être supprimer pour la deuxième conjugaison !
  
  
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:Edo cutorana<font color=green>lei</font> ak' grokam os' cutos on' klekau ul' edo tonor<font color=red>ula</font> ax' plastatam.
 
:Edo cutorana<font color=green>lei</font> ak' grokam os' cutos on' klekau ul' edo tonor<font color=red>ula</font> ax' plastatam.
  
Et il y a bien d'autres combinaisons possible, toutes aussi naturelles, bien que la seconde. Pour ce qui n'arrive toujours pas traduire, voici la version qui me paraît la plus naturelle en français :
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Et il y a bien d'autres combinaisons possibles, toutes aussi naturelles, bien que la seconde serait à privilégier. Pour ceux qui n'arrivent toujours pas à traduire, voici la version qui paraît la plus naturelle en français :
:Hier, j'ai acheté du chocolat au magasin pour l'offrir ma petite-amie. ("pour que je l'offre ma petite-amie" respecte plus les phrases Galum)
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:Hier, j'ai acheté du chocolat au magasin pour l'offrir à ma petite-amie. ("pour que je l'offre à ma petite-amie" respecte plus les phrases Galum)
  
  
 
'''tonor<font color=red>ula</font> :'''
 
'''tonor<font color=red>ula</font> :'''
  
Et , vous vous dîtes : "que vient faire ce "la", on m'a dit que c'était en "na" pour conjugué". avez bien analysé la langue. Sinon, vous pouvez toujours retourner la leçon 1...
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Et , vous vous dîtes : "que vient faire ce "la", on m'a dit que c'était en "na" pour conjugué". Vous avez donc bien analysé la langue. Sinon, vous pouvez toujours retourner à la leçon 1...
  
Le "la" intervient dans un verbe d'un complément, afin de le différencier au verbe de la principale. Il y a d'autres méthodes, mais pour éviter le bourrage de crâne, je vous en dispenserais pour le moment. Je précise tout de même que l'on garde le "e" pour le présent, le "a" pour le passé et le "u" pour le futur.
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Le "la" intervient dans un verbe d'un complément, afin de le différencier au verbe de la principale. Il y a d'autres méthodes, mais pour éviter le bourrage de crâne, elles ne seront pas étudier dans l'immédiat. À noter que le "e" pour le présent, le "a" pour le passé et le "u" pour le futur sont préservés.
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Dans la seconde conjugaison, les consonnes seront "md" pour ce mode.
  
  
 
'''<font color=blue>'lu</font> :'''
 
'''<font color=blue>'lu</font> :'''
  
Vous devez sûrement vous demandez d'où sort ce mot, et pourquoi il n'y est pas dans la dernière proposition. Et bien vous remarquerez qu'il s'agit d'un "ul'" dont on a inversé l'ordre d'écriture, et même l'apostrophe. Vous aurez donc compris qu'il permet de préciser où le complément prend fin. Or dans la dernière phrase, on termine par cette proposition, aucune confusion n'est donc possible, autant s'en dispenser. Mais on aurez très bien pu le mettre, comme on aurez pu l'enlever aux autres phrases. il en va évidemment de même avec les autres introductifs (os' > 'so ; on' > 'no, ...)
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Vous devez sûrement vous demandez d'où sort ce mot, et pourquoi il n'y est pas dans la dernière proposition. Et bien vous remarquerez qu'il s'agit d'un "ul'" dont l'ordre d'écriture a été inversé, et même l'apostrophe. Vous aurez donc compris qu'il permet de préciser où le complément prend fin. Or dans la dernière phrase, on termine par cette proposition, aucune confusion n'est donc possible, autant s'en dispenser. Mais on aurez très bien pu le mettre, comme on aurez pu l'enlever aux autres phrases. il en va évidemment de même avec les autres introductifs (os' > 'so ; on' > 'no, ...)
  
  
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*boror : faire (une action)
 
*boror : faire (une action)
 
*kelor : faire, créer
 
*kelor : faire, créer
*feu : frasam
+
*frasam : feu
*forêt : biuapam
+
*biuapam : forêt
  
  
 
==Leçon 3 : description et formation de mots==
 
==Leçon 3 : description et formation de mots==
  
Pour donner des détails, il existe deux natures de mots en Galum : les adverbes qui se placent avant les '''mots''' qu'ils décrivent, et les adjectifs qui se placent après les '''noms''' qu'ils qualifient.
+
Pour donner des détails, il existe deux natures de mots qualificatifs en Galum : les adverbes qui se placent avant les '''mots''' qu'ils décrivent, et les adjectifs qui se placent après les '''noms''' qu'ils qualifient.
  
 
Par exemple (atel=joliment ; jaolam=fleur ; xibam=ciel ; zubar=bleu ; plafam=frère ; ziainar=gentil ; spet=vite ; hiaðor=grandir) :
 
Par exemple (atel=joliment ; jaolam=fleur ; xibam=ciel ; zubar=bleu ; plafam=frère ; ziainar=gentil ; spet=vite ; hiaðor=grandir) :
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'''<font color=red>iv'</font> :'''
 
'''<font color=red>iv'</font> :'''
  
Comme promis, je vous présente des introductifs. "Iv'" introduit le sujet d'une phrase si celui-ci n'est pas un pronoms personnels. Rien de particulier dire, il suffit de donner le sujet juste après "iv'".
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"Iv'" introduit le sujet d'une phrase si celui-ci n'est pas un pronom personnel. Rien de particulier à dire, il suffit de donner le sujet juste après "iv'".
  
  
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'''Formation de mots :'''
 
'''Formation de mots :'''
  
A la base d'un mot en Galum, il y a une racine composé d'une et unique syllabe qui se forme :
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À la base d'un mot en Galum, il y a une racine composée d'une et unique syllabe qui se forme :
*1)D'une consonne (b;c;d;f;g;h;j;k;l;m;n;p;r;s;t;v;x;z;ð) ou d'un groupe de consonne (br;bl;cr;cl;...;sb;sd;..)(d'autre combinaison sont éventuellement possible comme bn, fk... mais )
+
*1)D'une consonne (b;c;d;f;g;h;j;k;l;m;n;p;r;s;t;v;x;z;ð) ou d'un groupe de consonnes (br;bl;cr;cl;...;sb;sd;..)(d'autres combinaisons existent telles que bn, fk... mais moins fréquente)
*2)D'une voyelle (a;e;i;o;u;y) ou d'un groupe de voyelle (de 2 4 voyelle dans n'importe quel ordre)
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*2)D'une voyelle (a;e;i;o;u;y) ou d'un groupe de voyelles (de 2 à 4 voyelles dans n'importe quel ordre)
*3)D'une consonne ou d'un groupe de consonne mais cette fois il y a plus de choix (rt;tr;jk;np;...)
+
*3)D'une consonne ou d'un groupe de consonnes mais cette fois il y a plus de possibilités (rt;tr;jk;np;...)
  
 
''ex : 1) l 2) o 3)g ==> log = idée de mouvement''
 
''ex : 1) l 2) o 3)g ==> log = idée de mouvement''
  
Vous vous demandez donc ce que viens faire "atel" (bien, bon, beau,...).. Je vous le dis, c'est l'unique exception. J'ai donc préféré vous la présenter directement.
+
Vous vous demandez donc ce que viens faire "atel" (bien, bon, beau,...).. Il s'agit de l'unique exception.
  
  
On ajoute ensuite un suffixe pour indiquer la nature d'un mot ainsi qu'une nuance de sens la racine. Voici les suffixe que nous avons vu jusque :
+
S'ajoute ensuite un suffixe pour indiquer la nature d'un mot ainsi qu'une nuance de sens à la racine. Voici les suffixes que vous avez pu voir jusque :
 
*pas de suffixe = équivalent d’un adverbe français
 
*pas de suffixe = équivalent d’un adverbe français
*or = suffixe définissant un verbe
+
*or = suffixe définissant un verbe ; Un autre suffixe existe, avec strictement la même valeur : "yv"
 
*os = suffixe définissant le lieu
 
*os = suffixe définissant le lieu
 
*am = objet qui fait ou qui fait faire l’action, l’objet sera « matériel »
 
*am = objet qui fait ou qui fait faire l’action, l’objet sera « matériel »
*ar = suffixe définissant un adjectif
+
*ar = suffixe définissant un adjectif ; Un autre suffixe existe, avec strictement la même valeur : "un"
 
:''ex : logor : aller''
 
:''ex : logor : aller''
Vous aurez donc compris qu'il n'y aura pas de grande difficulté pour passé d'un genre un autre. C'est donc pour cela que j'ai mis "xibam" (ciel) dans le vocabulaire et "xib"(cielement) dans l'exemple.
+
Vous aurez donc compris qu'il n'y aura pas de grande difficulté pour passé d'un genre à un autre. Par conséquent, il ne faudra pas s'étonner de voir "xibam" (ciel) dans le vocabulaire et "xib"(cielement) dans l'exemple. Bien d'autres suffixes existent.
  
  
Il existe un autre type de suffixes, qui eux, se placent la toute fin d'un mot, même après la conjugaison d'un verbe ! Il s'agit des suffixes "lei", "mei", "nei", ... qui n'ont pas de sens proprement parler. Ils permettent de faire varier le sens d'une racine, mais de manière aléatoire d'une racine une autre.
+
Il existe un autre type de suffixes, qui eux, se placent à la toute fin d'un mot, même après la conjugaison d'un verbe ! Il s'agit des suffixes "lei", "mei", "nei", ... qui n'ont pas de sens à proprement parler. Ils permettent de faire varier le sens d'une racine, mais de manière aléatoire d'une racine à une autre.
  
 
''ex : logor (aller) --> logormei (entrer) ; logorkei (s'échapper)
 
''ex : logor (aller) --> logormei (entrer) ; logorkei (s'échapper)
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'''<font color=blue>Les adverbes</font> :'''
 
'''<font color=blue>Les adverbes</font> :'''
  
Comme , les adverbes se placent avant les mots qu'ils décrivent. Cela peut aussi bien être un nom, qu'un verbe, qu'un adjectif, un autre adverbe ou tout autres mots. Il est donc préférable de les traduire par un adjectif dans certaines situation, notamment devant un nom.
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Comme annoncé précédemment, les adverbes se placent avant les mots qu'ils décrivent. Cela peut aussi bien être un nom, qu'un verbe, qu'un adjectif, un autre adverbe ou tout autres mots. Il est donc préférable de les traduire par un adjectif dans certaines situations, notamment devant un nom.
''ex : Atel jaolam > joliment fleur >fleur jolie''
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''ex : Atel jaolam > joliment fleur > fleur jolie''
  
  
 
'''<font color=green>Les adjectifs</font> :'''
 
'''<font color=green>Les adjectifs</font> :'''
  
ne se placent qu'après les noms qu'ils qualifient. Ils présentent toutefois l'avantage de pouvoir se conjugué exactement de la même façon qu'un verbe, ce que l'on traduira par une subordonné.
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Ils ne se placent qu'après les noms qu'ils qualifient. Ils présentent toutefois l'avantage de pouvoir se conjuguer exactement de la même façon qu'un verbe, ce qui est traduit par une subordonnée en français.
 
''ex : jaolam zubaruna > fleur qui sera bleu''
 
''ex : jaolam zubaruna > fleur qui sera bleu''
  
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==Leçon 4 : les questions, la négation==
 
==Leçon 4 : les questions, la négation==
  
En Galum, les questions se forme partir du mot "freð" et les négations par le préfixe "jue". De plus, la question se terminera par "?" et la négation, si c'est la proposition principale de la phrase, par "°". Une interro-négative se finira juste par "?".
+
En Galum, les questions se forme à partir du mot "freð" et les négations par le préfixe "jue". De plus, la question se terminera par "?" et la négation, si c'est la proposition principale de la phrase, par "°". Une interro-négative se finira juste par "?".
 
(hurtos=restaurant ; kilor=voir ; haror=trouver)
 
(hurtos=restaurant ; kilor=voir ; haror=trouver)
  
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'''<font color=red>Freð ?</font> :'''
 
'''<font color=red>Freð ?</font> :'''
  
-Pour poser une question ouverte, on utilise "freð" comme suffixe avec les introductifs (ex : on' > freðon'). Le mot ainsi formé remplace la proposition que l'introductif seul aurait introduit, et peut donc se placer aux même endroits.
+
-Pour poser une question ouverte, on utilise "freð" comme préfixe avec les introductifs (ex : on' > freðon'). Le mot ainsi formé remplace la proposition que l'introductif seul aurait introduit, et peut donc se placer aux mêmes endroits.
  
 
''ex : Edo hurtor os' hurtos. > Edo hurtor freðos' ? (Je mange au restaurant. > Je mange où ?)''
 
''ex : Edo hurtor os' hurtos. > Edo hurtor freðos' ? (Je mange au restaurant. > Je mange où ?)''
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:''ex : Freð ido logorena os’ hurtos jutae os’ monos? (Tu vas au restaurant ou au zoo)''
 
:''ex : Freð ido logorena os’ hurtos jutae os’ monos? (Tu vas au restaurant ou au zoo)''
:''Freð ido logorena os’ hurtos ? (Vas-tu au restaurant Arrow oui ou non)''
+
:''Freð ido logorena os’ hurtos ? (Vas-tu au restaurant --> oui ou non)''
:''Freð ido logorena os’ hurtos freðon’ freðul’ ? (Quand et pourquoi vas-tu au restaurant (double (voir triple,...) question))''(Ici, le "freð" est dispensable, mais rappel que plusieurs questions sont faîte dans une même phrase.
+
:''Freð ido logorena os’ hurtos freðon’ freðul’ ? (Quand et pourquoi vas-tu au restaurant (double (voir triple,...) question))''(Ici, le "freð" est dispensable, mais rappel que plusieurs questions sont faîtes dans une même phrase.
  
  
 
'''<font color=green>jue- °</font> :'''
 
'''<font color=green>jue- °</font> :'''
  
Le "jue" sert le plus souvent de un verbe mais parfois un autre mot pour exprimer "ne .. pas" (ziainar > jueziainar = gentil > pas gentil ("abscence de gentillesse" et non "présence de méchanceté" !)). Si le verbe principal de la phrase est négatif, la phrase se terminera par "°", toutefois, il est possible de ne pas le mettre.
+
Le "jue" sert le plus souvent de préfixe à un verbe mais parfois à un autre mot pour exprimer "ne .. pas" (ziainar > jueziainar = gentil > pas gentil ("abscence de gentillesse" et non "présence de méchanceté" !)). Si le verbe principal de la phrase est négatif, la phrase se terminera par "°", toutefois, il est possible de ne pas le mettre.
 +
 
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Toutefois, il existe des suffixes qui permettent de se dispenser du "jue-" : "-eg" pour les verbes (à la place du "-or" ou du "-yv") (il ne se conjuguera de préférence qu'à la première conjugaison) et "-ub" pour les adjectifs :
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:Edo hurteguna : je ne mangerais pas.
 +
:Ido vaefubana : je n'étais pas absent.
 +
La phrase est alors considéré comme affirmative et n'aura donc pas de "°"
  
  
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Vous remarquez sûrement une certaine ressemblance avec les pronoms personnelles sujets. Normal, il s'agit d'un pronom personnelle complément. Il remplace généralement un complément d'objet direct, indirect ou sujet second (cf. leçon 6) en fonction du contexte. L'introductif est généralement dispensable, mais on peut le préciser si il y a une incertitude.
 
Vous remarquez sûrement une certaine ressemblance avec les pronoms personnelles sujets. Normal, il s'agit d'un pronom personnelle complément. Il remplace généralement un complément d'objet direct, indirect ou sujet second (cf. leçon 6) en fonction du contexte. L'introductif est généralement dispensable, mais on peut le préciser si il y a une incertitude.
Ils se forment comme les pronoms sujets mais avec un "s" la place du "d" (edo (je) > eso (moi, me)
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Ils se forment comme les pronoms sujets mais avec un "s" à la place du "d" (edo (je) > eso (moi, me)
  
  
 
'''<font color=brown>Être</font> :'''
 
'''<font color=brown>Être</font> :'''
  
Le verbe être existe sous deux formes : "pilor" qui est de préférence jamais utilisé (nous ne l'étudierons donc pas) et le verbe "". Le second, bien que surprenant, se conjugue comme tout les autre verbes, mais comme on omet souvent les terminaisons "ena", "ana" et "una" quand le contexte le permet, le verbe n'apparait généralement pas dans la phrase.
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Le verbe être existe sous deux formes : "pilor" qui est de préférence jamais utilisé (Il ne sera donc pas étudier) et le verbe "". Le second, bien que surprenant, se conjugue comme tout les autre verbes, mais comme on omet souvent les terminaisons "ena", "ana" et "una" quand le contexte le permet, le verbe n'apparait généralement pas dans la phrase.
  
  
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:Udos logoru<font color=red>ri</font> os' <font color=green>elo</font> ziaenum.
 
:Udos logoru<font color=red>ri</font> os' <font color=green>elo</font> ziaenum.
::Ils <font color=red>pouront</font> venir <font color=green>ma</font> fête.
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::Ils <font color=red>pouront</font> venir à <font color=green>ma</font> fête.
  
  
 
'''<font color=green>Adjectif possessif (Adj.pos.)</font> :'''
 
'''<font color=green>Adjectif possessif (Adj.pos.)</font> :'''
  
Ils se forment sur la même base que les pronoms personnelles sujets et les compléments, excepté que l'on remplace le "d" ou le "s" par un "l" (edo > e'''l'''o). Ils se placent juste avant les noms auxquels ils sont attribués, bien que les adverbes associés aux noms seront de préférence placés entre l'Adj.pos. et le nom.
+
Ils se forment sur la même base que les pronoms personnels sujets et les compléments, excepté que l'on remplace le "d" ou le "s" par un "l" (edo > e'''l'''o). Ils se placent juste avant les noms auxquels ils sont attribués, bien que les adverbes associés aux noms seront de préférence placés entre l'Adj.pos. et le nom.
  
Employé seul, un Adj.pos. peut devenir un pronom possessif (le mien, le tien,...).Cette forme reste toutefois rarement employée.
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Employé seul, un Adj.pos. peut devenir un pronom possessif (le mien, le tien,...). Cette forme reste toutefois rarement employée.
  
  
 
'''<font color=cyan>bor</font> :'''
 
'''<font color=cyan>bor</font> :'''
  
Nous avons vu dans le vocabulaire de la leçon 2 que la racine "bor" signifier "action quelconque". Elle peut toutefois permettre d'éviter des répétitions, comme dans l'exemple. Il suffit de remplacer le mot répéter ou sous-entendu par "bor" avec le même suffixe que le mot remplacé.
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Nous avons déjà vu dans le vocabulaire de la leçon 2 que la racine "bor" signifier "action quelconque". Elle peut toutefois permettre d'éviter des répétitions, comme dans l'exemple. Il suffit de remplacer le mot répéter ou sous-entendu par "bor" avec le même suffixe que le mot remplacé.
  
  
 
'''<font color=violet>sel</font> :'''
 
'''<font color=violet>sel</font> :'''
  
"Sel" signifie "plusieurs", et marque donc le pluriel. Il s'agit d'un adverbe (cf. leçon 3), et s'emploie comme tel. C'est une des seuls marques de pluriel existant dans la langue.
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"Sel" signifie "plusieurs", et marque donc le pluriel. Il s'agit d'un adverbe (cf. leçon 3), et s'emploie comme tel. C'est une des seules marques de pluriel existant dans la langue.
  
  
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'''<font color=orange>etre / igry</font> :'''
 
'''<font color=orange>etre / igry</font> :'''
  
Ces petits mots sont un autre moyen d'éviter une répétition. "Etre" fait référence l'objet dont on est en train de parler où que l'on a prêt de nous alors que "igry" fait référence un objet un peu plus lointain. Leurs sens dépendent en grande partie du complément auxquels ils font partis, ainsi "ak' etre" sera généralement traduit par "ceci" alors que "on' etre" signifie "maintenant". Nous reviendrons plus tard sur leurs différents aspect. Vous ne les emploierais donc pour l'instant qu'après "ak'", "ax'" et "iv'" avec le sens expliqué au début.
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Ces petits mots sont un autre moyen d'éviter une répétition. "Etre" fait référence à l'objet dont on est en train de parler où que l'on a près de nous alors que "igry" fait référence à un objet un peu plus lointain. Leurs sens dépendent en grande partie du complément auxquels ils font partis, ainsi "ak' etre" sera généralement traduit par "ceci" alors que "on' etre" signifie "maintenant". Nous reviendrons plus tard sur leurs différents aspects. Vous ne les emploierez donc pour l'instant qu'après "ak'", "ax'" et "iv'" avec le sens expliqué au début.
  
  
 
'''<font color=red>Bases de la conjugaison de sens</font> :'''
 
'''<font color=red>Bases de la conjugaison de sens</font> :'''
  
Nous avons étudié les formes en "na" et en "la" qui serviront traduire l'intégralité de la conjugaison française. Mais alors, quoi servent les forme en "xi", "bi" et "ri" de l'exemple ? Vous l'avez sûrement compris grâce aux couleurs, elles donnent une nuance de sens. Ainsi, "xi" indique que l'on '''veut''' faire l'action, "bi" que l'on '''doit''' la faire et "ri" que l'on '''peut''' la faire. Ces formes, comme toute la conjugaison, s'utilise comme suffixe que l'on place après la marque du temps "a" du passé, "e" du présent ou "u" du futur").
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Nous avons déjà étudié les formes en "na"/"lt" et en "la"/"md" qui serviront à traduire l'intégralité de la conjugaison française. Mais alors, à quoi servent les forme en "xi", "bi" et "ri" de l'exemple ? Vous l'avez sûrement compris grâce aux couleurs, elles donnent une nuance de sens. Ainsi, "xi"/"jp" indique que l'on '''veut''' faire l'action, "bi"/"sp" que l'on '''doit''' la faire et "ri"/"fp" que l'on '''peut''' la faire. Ces formes, comme toute la conjugaison, s'utilise comme suffixe que l'on place après la marque du temps "a" du passé, "e" du présent ou "u" du futur") (revoir "leçon 1 > conjugaison" si nécessaire).
  
  
 
'''Vocabulaire :'''
 
'''Vocabulaire :'''
 
*talor : avoir, posséder quelque chose de '''matériel''' (ex : une table, un animal, ...) (ce sera généralement les mots en "am")
 
*talor : avoir, posséder quelque chose de '''matériel''' (ex : une table, un animal, ...) (ce sera généralement les mots en "am")
*nigor : avoir quelque chose que l’on ne peut voir, toucher, … (ex : de la chance, un problème, ...) (ce sera généralement les mots en "um"
+
*nigor : avoir quelque chose que l’on ne peut voir, toucher, … (ex : de la chance, un problème, ...) (ce sera généralement les mots en "um")
 
*cadam : pied
 
*cadam : pied
 
*goetcadam : chaussures (protège-pieds) (existe aussi cadamnei et la contraction cadam (où le contexte différenciera "pieds" de "chaussure"))
 
*goetcadam : chaussures (protège-pieds) (existe aussi cadamnei et la contraction cadam (où le contexte différenciera "pieds" de "chaussure"))
Ligne 368 : Ligne 379 :
 
==Leçon 6 : La deuxième forme de la volonté, les différents modes verbaux et les nombres==
 
==Leçon 6 : La deuxième forme de la volonté, les différents modes verbaux et les nombres==
  
Contentons-nous d'un petite phrase pour l'exemple, d'autre viendront dans le proprement parler (fuolor=dire la vérité) :
+
Contentons-nous d'un petite phrase pour l'exemple, d'autres viendront dans le cours à proprement parler (fuolor=dire la vérité) :
 
:Iv' <font color=red>-fe-</font> plafam fuolore<font color=blue>xi</font> <font color=green>ag'</font> iso.
 
:Iv' <font color=red>-fe-</font> plafam fuolore<font color=blue>xi</font> <font color=green>ag'</font> iso.
 
::Les trois frères veulent que tu dise la vérité.
 
::Les trois frères veulent que tu dise la vérité.
Ligne 375 : Ligne 386 :
 
'''<font color=red>Les nombres</font> :'''
 
'''<font color=red>Les nombres</font> :'''
  
Contrairement, au français, les nombres ne sont pas des adjectifs mais forment un groupe part. Ils se placent comme des adverbes mais sont toujours entouré de tiré lorsqu'ils sont écrits en lettres !
+
Contrairement, au français, les nombres ne sont pas des adjectifs mais forment un groupe à part. Ils se placent comme des adverbes mais sont toujours entourés de tiret lorsqu'ils sont écrits en lettres !
Les chiffres sont composé d'une consonne qui marque la valeur (sauf pour le zéro) et d'une voyelle qui indique l'unité. On aura donc :
+
Les chiffres sont composés d'une consonne qui marque la valeur (sauf pour le zéro) et d'une voyelle qui indique l'unité. On aura donc :
 
*0 : -e-
 
*0 : -e-
 
*1 : -le-
 
*1 : -le-
Ligne 395 : Ligne 406 :
 
*200 : -zu-
 
*200 : -zu-
 
*...
 
*...
Pour les nombres qui ne sont pas rond, il suffit de donner successivement les centaine, les dizaine puis l'unité, et de les séparé d'une apostrophe :
+
Pour les nombres qui ne sont pas rond, il suffit de donner successivement les centaines, les dizaines puis l'unité, et de les séparer d'une apostrophe :
 
*128 : -lu'za'be-
 
*128 : -lu'za'be-
 
*753 : -tu'sa'fe-
 
*753 : -tu'sa'fe-
Ligne 401 : Ligne 412 :
 
*1000 : -li- OU -le'mi-
 
*1000 : -li- OU -le'mi-
 
*2000 : -zi- OU -ze'mi-
 
*2000 : -zi- OU -ze'mi-
De même avec "o"/"mo" pour les millions, "moe" pour milliard et "moi" pour millier de milliard. Se basant comme en français sur une base en trois chiffres, on dira les nombres dans l'ordre "...centaine dizaine millions centaine dizaine millier centaine dizaine unité" :
+
De même avec "o"/"mo" pour les millions, "moe" pour milliard et "moi" pour millier de milliard. Suivant, comme en français, une base en trois chiffres, on dira les nombres dans l'ordre "...centaine dizaine millions centaine dizaine millier centaine dizaine unité" :
 
*324 586 213 001 482 : -fu’za’ke’moi’su’ba’ge’moe’zu’la’fe’mo’le’mi’ku’ba’ze- ou -fu’za’koi’su’ba’goe’zu’la’fo’li’ku’ba’ze-
 
*324 586 213 001 482 : -fu’za’ke’moi’su’ba’ge’moe’zu’la’fe’mo’le’mi’ku’ba’ze- ou -fu’za’koi’su’ba’goe’zu’la’fo’li’ku’ba’ze-
D'autres détails sur les nombres dans la leçon n°8.
 
  
  
 
'''<font color=green>Introductif de sujet second ag'</font> :'''
 
'''<font color=green>Introductif de sujet second ag'</font> :'''
  
Tout le monde est en train de se demander ce que c'est que cela. Et bien, il s'agit de l'introductif d'un complément que la structure de la conjugaison Galum impose. C'est sans doute le point le plus compliqué de langue assimiler, pourtant, une fois le principe compris, c'est très simple d'utilisation.
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Tout le monde est en train de se demander ce que c'est que cela. Et bien, il s'agit de l'introductif d'un complément que la structure de la conjugaison Galum impose. C'est sans doute le point le plus compliqué de langue à assimiler, pourtant, une fois le principe compris, c'est assez simple d'utilisation.
  
 
Comparons le français "<font color=violet>je</font> <font color=indigo>veux</font> que <font color=orange>tu</font> <font color=olive>chante</font>" au galum "<font color=violet>edo</font> <font color=olive>vialor</font><font color=indigo>exi</font> <font color=green>'''ag''''</font> <font color=orange>iso</font>". Alors qu'il y a deux sujets et deux verbes en français, il y a un sujet, un verbe et un complément en Galum. Vous pouvez constater que le sujet est celui qui fait le souhait alors que le complément de sujet second est celui que l'on désire voir faire l'action. Aussi, le temps du verbe indique le moment du souhait. On indiquera éventuellement le moment où l'on désire voir l'action se réaliser par un complément de temps.
 
Comparons le français "<font color=violet>je</font> <font color=indigo>veux</font> que <font color=orange>tu</font> <font color=olive>chante</font>" au galum "<font color=violet>edo</font> <font color=olive>vialor</font><font color=indigo>exi</font> <font color=green>'''ag''''</font> <font color=orange>iso</font>". Alors qu'il y a deux sujets et deux verbes en français, il y a un sujet, un verbe et un complément en Galum. Vous pouvez constater que le sujet est celui qui fait le souhait alors que le complément de sujet second est celui que l'on désire voir faire l'action. Aussi, le temps du verbe indique le moment du souhait. On indiquera éventuellement le moment où l'on désire voir l'action se réaliser par un complément de temps.
  
Au final, on fait une phrase "normale", on remplace le "-na" du verbe par "-xi", le sujet devient complément de sujet second avec "ag'" et l'auteur du souhait deviendra sujet.
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Au final, on fait une phrase "normale", on remplace le "-na"/"lt" du verbe par "-xi"/"-jp", le sujet devient complément de sujet second avec "ag'" et l'auteur du souhait deviendra sujet.
  
  
 
'''<font color=blue>Les modes de la conjugaison</font> :'''
 
'''<font color=blue>Les modes de la conjugaison</font> :'''
  
Une grande partie des modes Galum se basent sur le principe précédent, il est donc préférable de lire la suite que si vous l'avez compris. Ce paragraphe se rapportera donc plus une liste de vocabulaire. On rappel d'abord les temps vu avec un rajout pour certains (vous m'escuserez pour les noms) :
+
Une grande partie des modes Galum se basent sur le principe précédent, il est donc préférable de lire la suite que si vous l'avez compris. Ce paragraphe se rapportera ainsi plus à une liste de vocabulaire. On rappel d'abord les temps déjà vu avec un rajout pour certains :
*Le réel/indicatif : en -na
+
*Le réel/indicatif : en -na/-lt
::''ex : Edo logore'''na''' os' renos (Je vais l'école)''
+
::''ex : Edo logore'''na''' os' renos (Je vais à l'école)''
*L'indicateur/infinitif des compléments : en -la
+
*L'indicateur/infinitif des compléments : en -la/-md
::''ex : Edo logore'''na''' os' on' klekau hurtorala (je vais où j'ai mangé hier)''
+
::''ex : Edo logore'''na''' os' on' klekau hurtorala (je vais l� où j'ai mangé hier)''
*l'obligation : en -bi
+
*l'obligation : en -bi/-sp
 
::''ex1 : Edo scricore'''bi''' (je dois travailler)''
 
::''ex1 : Edo scricore'''bi''' (je dois travailler)''
 
::''ex2 : Edo scricore'''bi''' ag' iso (je te donne l'ordre de travailler)'' (très peu employé)
 
::''ex2 : Edo scricore'''bi''' ag' iso (je te donne l'ordre de travailler)'' (très peu employé)
*la possibilité : en -ri
+
*la possibilité : en -ri/-fp
 
::''ex1 : Edo cadore'''ri''' (je peux marcher)'' (et on en profite pour remarquer qu'on n'utilise pas "logcador" qui est pourtant la traduction de marcher, car le fait que l'on puisse marcher ne n'implique pas de grand déplacement (log))
 
::''ex1 : Edo cadore'''ri''' (je peux marcher)'' (et on en profite pour remarquer qu'on n'utilise pas "logcador" qui est pourtant la traduction de marcher, car le fait que l'on puisse marcher ne n'implique pas de grand déplacement (log))
::''ex2 : Edo hiakore'''ri''' ag' iso (je t'autorise jouer)'' (très peu employé également)
+
::''ex2 : Edo hiakore'''ri''' ag' iso (je t'autorise jouer)'' (très peu employé également)
*la volonté : en -xi
+
*la volonté : en -xi/-jp
 
::''ex1 : Edo vialora'''xi''' (je voulais chanter)''
 
::''ex1 : Edo vialora'''xi''' (je voulais chanter)''
 
::''ex2 : Edo vialoru'''xi''' ag' iso (je vais vouloir que tu chante)''
 
::''ex2 : Edo vialoru'''xi''' ag' iso (je vais vouloir que tu chante)''
  
 
Et les tout nouveaux :
 
Et les tout nouveaux :
*la croyance : en -mi
+
*la croyance : en -mi/rp
 
::''ex1 : Edo hurtore'''mi''' (je crois que je mange) ; Edo atelaremi (je crois que je suis beau)''
 
::''ex1 : Edo hurtore'''mi''' (je crois que je mange) ; Edo atelaremi (je crois que je suis beau)''
 
::''ex2 : Edo pakore'''mi''' ak' gryksilam ag' usa (je crois qu'elle collectionne les pierres précieuses)'' (grykam=pierre ; silar=rare)
 
::''ex2 : Edo pakore'''mi''' ak' gryksilam ag' usa (je crois qu'elle collectionne les pierres précieuses)'' (grykam=pierre ; silar=rare)
*le savoir : en -ki
+
*le savoir : en -ki/gp
 
::''ex1 : Edo ðiylora'''ki''' (je savais nager)'' (même remarque qu'avec "cador")
 
::''ex1 : Edo ðiylora'''ki''' (je savais nager)'' (même remarque qu'avec "cador")
 
::''ex2 : Edo atel vialore'''ki''' (je sais que tu chante bien)''
 
::''ex2 : Edo atel vialore'''ki''' (je sais que tu chante bien)''
*l'oubli : en -ci
+
*l'oubli : en -ci/-mp
 
::''ex1 : Edo logora'''ci''' (j'ai oublié d'y aller)''
 
::''ex1 : Edo logora'''ci''' (j'ai oublié d'y aller)''
 
::''ex2 : <font color=cyan>Edo</font> goevoru'''ci''' ax' <font color=orange>usa</font> ag' <font color=violet>iso</font> ((tel que je me connais, je sens que) <font color=cyan>je</font> vais oublier que <font color=violet>tu</font> le <font color=orange>lui</font> a rendu)''
 
::''ex2 : <font color=cyan>Edo</font> goevoru'''ci''' ax' <font color=orange>usa</font> ag' <font color=violet>iso</font> ((tel que je me connais, je sens que) <font color=cyan>je</font> vais oublier que <font color=violet>tu</font> le <font color=orange>lui</font> a rendu)''
*le faire faire : en -ti
+
*le faire faire : en -ti/-sk
::''ex1 : Edo zganore'''ti''' (Je me suis forcer courir)''
+
::''ex1 : Edo zganore'''ti''' (Je me suis forcer courir)''
 
::''ex2 : Edo kelora'''ti''' ak' elo taijam ag' gliektam (j'ai fait construire ma maison par une industrie)''
 
::''ex2 : Edo kelora'''ti''' ak' elo taijam ag' gliektam (j'ai fait construire ma maison par une industrie)''
*le laisser faire : en -ni
+
*le laisser faire : en -ni/-vk
 
::''ex1 : Udo vialora'''ni''' (elle chantait sans cesse (sous-entendu parce qu'elle n'a pas bu que de l'eau))''
 
::''ex1 : Udo vialora'''ni''' (elle chantait sans cesse (sous-entendu parce qu'elle n'a pas bu que de l'eau))''
 
::''ex2 : Edo logoru'''ni''' ag' uso (je vais le laisser y aller)''
 
::''ex2 : Edo logoru'''ni''' ag' uso (je vais le laisser y aller)''
Ligne 466 : Ligne 476 :
 
*falum : rien
 
*falum : rien
 
*zganor : courir
 
*zganor : courir
*gliektam : industrie, entreprise (le "t" peut disparaître l'oral dans les mots composés)
+
*gliektam : industrie, entreprise (le "t" a tendance à disparaître à l'oral dans les mots composés)
 +
 
  
 
==Leçon 7 : les goûts et les couleurs==
 
==Leçon 7 : les goûts et les couleurs==
  
Les grands points grammaticaux étant presque tous abordé, nous nous concentrerons maintenant plus que des détails, du vocabulaire mais aussi et surtout les compléments et leurs introductifs.
+
Les grands points grammaticaux étant déjà presque tous abordés, nous nous concentrerons maintenant plus que des détails, du vocabulaire mais aussi et surtout les compléments et leurs introductifs. Il restera tout de même à voir les suffixes.
*''Iv' hahum neforana ak' man<font color=green>il</font> ax' giolvam <font color=red>flatar</font>.'' (Dieu transforma les hommes en créature bleu) (Le différence entre les "en", "de", "" français des COI ne pourra ce faire qu'l'aide du verbe, puisque l'on dira toujours "ax'" en Galum)
+
*''Iv' hahum neforana ak' man<font color=green>il</font> ax' giolvam <font color=red>flatar</font>.'' (Dieu transforma les hommes en créature bleu) (Le différence entre les "en", "de", "à" français des COI ne pourra ce faire qu'à l'aide du verbe, puisque l'on dira toujours "ax'" en Galum)
*''Iv' hahum <font color=red>flat</font> giolv neforana ak' man<font color=green>il</font>.'' (Dieu bleuement créaturement transforma les hommes) (les adverbes sont utilisés toutes les sauces en Galum, vous saurez les employer avec l'expérience)
+
*''Iv' hahum <font color=red>flat</font> giolv neforana ak' man<font color=green>il</font>.'' (Dieu bleuement créaturement transforma les hommes) (les adverbes sont utilisés à toutes les sauces en Galum, vous saurez les employer avec l'expérience)
*''Iv' man<font color=green>il</font> niforana ak' <font color=red>flat</font> giolvam <font color=violet>ag'</font> hahum.'' (Les hommes ont été changés en bleu créature par dieu) (On remarque que où le français garde un COI (en bleu créature), le galum utilise un COD (ak' flat giolvam)) (Nouvelle emploie du complément de sujet second que l'on verra plus en détails dans la leçon)
+
*''Iv' man<font color=green>il</font> niforana ak' <font color=red>flat</font> giolvam <font color=violet>ag'</font> hahum.'' (Les hommes ont été changés en bleu créature par dieu) (On remarque que où le français garde un COI (en bleu créature), le galum utilise un COD (ak' flat giolvam)) (Nouvelle emploie du complément de sujet second que l'on verra plus en détails dans la leçon)
*''Iv' man<font color=green>il</font> <font color=red>flat</font> giolv niforana <font color=cyan>ud'</font> hahum.'' (Les hommes bleuement créaturement changèrent grâce dieu) (nouvel introductif, cf. leçon)
+
*''Iv' man<font color=green>il</font> <font color=red>flat</font> giolv niforana <font color=cyan>ud'</font> hahum.'' (Les hommes bleuement créaturement changèrent grâce à dieu) (nouvel introductif, cf. leçon)
 
*''Iv' man<font color=green>il</font> niforati ak' giolvam <font color=red>flatar</font>.'' (On a changé les hommes en créature bleu) (ici, "dieu" est sous-entendu)
 
*''Iv' man<font color=green>il</font> niforati ak' giolvam <font color=red>flatar</font>.'' (On a changé les hommes en créature bleu) (ici, "dieu" est sous-entendu)
 
*''Iv' hahum niforati ak' giolvam <font color=red>flatar</font> ag' man<font color=green>il</font>.'' (Dieu a fait changer en créature bleu les hommes)
 
*''Iv' hahum niforati ak' giolvam <font color=red>flatar</font> ag' man<font color=green>il</font>.'' (Dieu a fait changer en créature bleu les hommes)
 
::hahum=dieu ; nefor=transformer ; nifor=se transformer, changer ; manil=humanité ; giolvam=créature ; flatar=bleu(adjectif)
 
::hahum=dieu ; nefor=transformer ; nifor=se transformer, changer ; manil=humanité ; giolvam=créature ; flatar=bleu(adjectif)
::Dieu transforma les hommes en créature bleu. (plusieurs façon de dire, et il en existe d'autres, d'autant plus que j'ai garder l'ordre SVC)
+
::Dieu transforma les hommes en créature bleu. (plusieurs façon de dire, et il en existe d'autres, d'autant plus que l'ordre SVC a été conservé)
  
 
*''Edo <font color=blue>viys</font> ak' <font color=red>kaulam</font>.''
 
*''Edo <font color=blue>viys</font> ak' <font color=red>kaulam</font>.''
 
::viys=aimer ; kaulam=rouge(nom)
 
::viys=aimer ; kaulam=rouge(nom)
::J'aime le rouge
+
::J'aime le rouge.
  
 
*''Edo <font color=blue>rat</font> kenor.''
 
*''Edo <font color=blue>rat</font> kenor.''
 
::rat=détester ; kenor=se faire voler
 
::rat=détester ; kenor=se faire voler
::Je déteste me faire voler
+
::Je déteste me faire voler.
  
  
 
'''<font color=red>Les couleurs</font> :'''
 
'''<font color=red>Les couleurs</font> :'''
  
La liste ci-dessous donne les couleurs comme des noms en -am (une couleur ça se voit, donc même si on ne peut la toucher, c'est bien "-am" et non "-um"). Toutefois, il est évidemment possible d'en faire des adjectif (-ar) afin de décrire un objet.
+
La liste ci-dessous donne les couleurs comme des noms en "-og" (suffixe qui fait référence à quelque chose de visuel (plus de précisions dans leçons à venir). Toutefois, il est évidemment possible d'en faire des adjectif (-ar) afin de décrire un objet.
*kaulam : rouge
+
*kaulog : rouge
*viaenam : orange
+
*viaenog : orange
*viulam : jaune
+
*viulog : jaune
*potam : vert
+
*potog : vert
*zubam : cyan
+
*zubog : cyan
*flatam : bleu
+
*flatog : bleu
*foyovam : violet
+
*foyovog : violet
*hyanam : blanc
+
*hyanog : blanc
*ziesam : gris
+
*ziesog : gris
*bacam : noir
+
*bacog : noir
*nalkam : marron
+
*nalkog : marron
 +
Le suffixe "-am" sur les radicaux de couleurs créerait un mot qui parle de tous les objet qui ont cette couleur (ex : flatam : tout ce qui est bleu, le ciel, la mer, les yeux bleus, ...)
  
 
-Exemple d'utilisation :
 
-Exemple d'utilisation :
 
*''Iv' kaul jaolam atelarena : la fleur rouge est belle'' (utilisé comme adverbe)
 
*''Iv' kaul jaolam atelarena : la fleur rouge est belle'' (utilisé comme adverbe)
 
*''Edo kilorena ak' xibam zubar : je regarde le ciel bleu'' (utilisé comme adjectif)
 
*''Edo kilorena ak' xibam zubar : je regarde le ciel bleu'' (utilisé comme adjectif)
*''Iv' potam os' geo : le vert est omniprésent'' (utilisé comme nom)
+
*''Iv' potog os' geo : le vert est omniprésent'' (utilisé comme nom)
  
  
Ligne 518 : Ligne 530 :
 
*tyt (ne pas aimer)
 
*tyt (ne pas aimer)
 
*rat (détester, haïr)
 
*rat (détester, haïr)
Lorsqu’en français le verbe de goût est suivi d’un verbe l’infinitif, en Galum, le second verbe :
+
Lorsqu’en français le verbe de goût est suivi d’un verbe à l’infinitif, en Galum, le second verbe :
 
:-n’est pas conjugué si il s’agit d’une généralité :
 
:-n’est pas conjugué si il s’agit d’une généralité :
 
::''ex : Edo viys renor. (J’aime apprendre)''
 
::''ex : Edo viys renor. (J’aime apprendre)''
:-est conjugué si il s’agit d’une circonstance particulière :
+
:-est conjugué si il s’agit d’une circonstance particulière (de préférence à la seconde conjugaison) :
::''ex : Edo tyt kelorana ak’ etre telumkei. (Je n’ai pas aimer faire cette article)''
+
::''ex : Edo tyt kelialt ak’ etre telumkei. (Je n’ai pas aimer faire cette article)''
::''Ido tyt flarorana jutae on' etre maelviys (bororena) (Tu n'aimais pas danser mais maintenant tu adores (ça))''
+
::''Ido tyt flarialt jutae on' etre maelviys (borialt) (Tu n'aimais pas danser mais maintenant tu adores (ça))''
:-est conjugué si il s’agit d’un mode complément sujet :
+
:-est conjugué si il s’agit d’un mode à complément sujet (de préférence à la première conjugaison) :
 
::''ex : Edo tyt palor(e)mi ag’ hahum. (Je n’aime pas croire que Dieu existe)''
 
::''ex : Edo tyt palor(e)mi ag’ hahum. (Je n’aime pas croire que Dieu existe)''
  
Ligne 533 : Ligne 545 :
 
'''<font color=violet>ag'</font> :'''
 
'''<font color=violet>ag'</font> :'''
  
Nous avons vu dans l'exemple trois que "ag'" pouvait s'utiliser sans verbe sens second. Cette emploie est très rare, et bien que le sens peut varier d'un verbe un autre, "ag'" introduit un complément qui a une influence sur l'action, sans la réaliser.
+
Nous avons vu dans l'exemple trois que "ag'" pouvait s'utiliser sans verbe à sens second. Cette emploie est très rare, et bien que le sens peut varier d'un verbe à un autre, "ag'" introduit un complément qui a une influence sur l'action, sans la réaliser.
  
  
 
'''<font color=cyan>Complément de cause en "ud'"</font> :'''
 
'''<font color=cyan>Complément de cause en "ud'"</font> :'''
  
Comme le sous-titre l'indique, "ud'" introduit un complément de cause. Il peut introduire une phrase entière, comme en français avec "car" ou "parce que". On pourra également le traduire par "grâce " ou "cause de"
+
Comme le sous-titre l'indique, "ud'" introduit un complément de cause. Il peut introduire une phrase entière, comme en français avec "car" ou "parce que". On pourra également le traduire par "grâce à" ou "à cause de"
ex : Edo glieforana ud' iso (j'ai gagné grâce toi)
+
:ex : Edo glieforana ud' iso (j'ai gagné grâce à toi)
Edo glieforana ud' ido maovor (j'ai gagné car tu m'as aidé)
+
:Edo glieforana ud' ido maovor (j'ai gagné car tu m'as aidé)
  
  

Version du 20 mars 2010 à 00:21

Cette partie permet à un débutant d'apprendre progressivement la langue Galum. Chaque leçon présentera donc une règle de grammaire illustrée de quelques exemples ou même un texte, et enfin un peu de vocabulaire, qui n'est pas choisie en fonction de thème, mais aléatoirement en fonction du niveau de chaque leçon.


Introduction : La phonétique

Consones :

  • b/B : /b/ (ex. fr. : bonbon)
  • c/C : /ʃ/ (ex. fr. : cheval)
  • d/D : /d/ (ex. fr. : durant)
  • f/F : /f/ (ex. fr. : facil)
  • g/G : /g/ (ex. fr. : gagner)
  • h/H : /h/ (ex. en. : hello)
  • j/J : /ʒ/ (ex. fr. : jumeau)
  • k/K : /k/ (ex. fr. : cadeau)
  • l/L : /l/ (ex. fr. : liste)
  • m/M : /m/ (ex. fr. : mordre)
  • n/N : /n/ (ex. fr. : nouveau)
  • p/P : /p/ (ex. fr. : parent)
  • r/R : /ʁ/ (ex. fr. : rage) (peut aussi être indifféremment prononcer /r/ ou /ɾ/)
  • s/S : /s/ (ex. fr. : Saturne)
  • t/T : /t/ (ex. fr. : tortue)
  • v/V : /v/ (ex. fr. : vallée)
  • x/X : /x/ ("ch" allemand, toutefois, cette lettre, peu utilisée, s'autorise d'autres prononciations telles que "ks" ou "gz")
  • z/Z : /z/ (ex. fr. : aisé)
  • ð/Р: /θ/ (ex. en. : think) (peut être remplacé par "w")
  • w et q n'existe pas


Voyelle :

  • a/A : /a/ (ex. fr. : arbre)
  • e/E : /e/ (ex. fr. : élève) ou /ɛ/ (ex. fr. : élève)
  • i/I : /i/ (ex. fr. : italie)
  • o/O : /o/ (ex. fr. : ovale) ou [ɔ] (ex. fr. : homme)
  • u/U : /y/ (ex. fr. : utiliser)
  • y/Y : /u/ (ex. fr. : ouvert)


Remarque :

  • vous pourrez voir jusqu’à 4 consonnes de suite : ex : dartmlinam
  • vous pourrez voir jusqu’à 4 voyelles de suite : ex : daiyegor
  • si une succession de consonne ou une finale vous pose problème à l'oral, il est possible d'insérer le son [ø] (comme dans "peu" en français) : ex : plamam [p(ø)lamam(ø)] (les "ø" sont indépendamment facultatifs)


Leçon 1 : La phrase de base

Commençons par voir comment on forme une phrase simple de la forme : pronom personnel sujet / verbe / objet. Par exemple :

Edo hutorena ak' zirnam.
Je mange des champignons.

Avec : edo=je ; hurtor=manger ; zirnam=champignon

La construction est donc la même qu'en français. Toutefois, le "ak'" ne traduit pas le "des", mais il introduit un complément d'objet direct ! Le pluriel n'existe donc pas significativement, mais nous verrons dans la leçon 5 qu'il y a un moyen de l'exprimer.


La conjugaison :

La conjugaison, très simple en Galum, se fait par l'ajout de trois lettres, qui resteront les mêmes, peu importe la personne. Ainsi, pour le présent de l'indicatif, on rajoute "ena" au verbe.

Edo hutorena : je mange
Ido hutorena : tu manges
Udo hurtorena : il mange
Eidos hurtorena : nous mangeons
Idos hurtorena : vous mangez
Udos hurtorena : ils mangent

Aussi, il suffira de rajouter "ana" au verbe pour le mettre au passé, et "una" pour le futur.

Edo hutorana : je mangeais
Ido hurtoruna : tu mangeras

Vous l'aurez peut-être remarqué, alors que le "e", le "a" et le "u" marque respectivement le présent, le passé et le futur, la "na" marque l'indicatif (aussi appelé "réel" en Galum). Sachez toutefois qu'on peut souvent supprimer la terminaison "ena" du présent de l'indicatif, mais aussi "ana" et "una" dans un contexte (mais il est préférable de ne pas brûler les étapes). Il existe une seconde conjugaison (Des nuances d'emploies existent mais sont, à un niveau débutant, négligeables). Elle se forme avec les mêmes voyelles temporelles ("e" du présent, "a" du passé et "u" du futur). En revanche, le "na" de l'indicatif devient "lt", la marque verbale "or" est omise et un "i" précède la terminaison :

Edo hutielt : je mange
Edo hutialt : tu mangeais
Ido hurtiult : il mangera

Il sera vu par la suite qu'il existe d'autres suffixes pour les verbes et que les adjectifs se conjuguent également. Seuls le "-or" et le "-yv" pourront être supprimer pour la deuxième conjugaison !


Pronoms personnels sujets P.P.S. :

edo : je (masculin) /eda : je (féminin)
ido : tu (masculin) /ida : tu (féminin)
udo : il /uda : elle /ude : il/elle (pour un objet)
eidos : je+tu {+il/tu…} (si tout est masculin) /eidas : je+tu {+elle/tu…}(si tout est féminin) /eides : je+tu {+il/elle/tu…}(si masculin ET féminin)
eudos : je+il {+il…}(si tout est masculin) /eudas : je+elle {+elle…}(si tout est féminin) /eudes : je+il {+il/elle…}(si masculin ET féminin)
idos : tu+tu {+tu…} (si tout est masculin) /idas : tu+tu {+tu…} (si tout est féminin) /ides : tu+tu {+tu…} (si masculin ET féminin)
iudos : tu+il {+il/tu…} (si tout est masculin) /iudas : tu+elle {+elle/tu…} (si tout est féminin) /iudes : tu+il/elle {+elle/il/tu…} (si masculin ET féminin)
udos : ils /udas : elles /udes : il+elle {+il/elle…} OU ils/elles (pour des objets)


Vocabulaire :

  • hurtor : manger
  • zirnam : champignon
  • renor : apprendre
  • grainam : arbre
  • milam : chat
  • flaror : danser
  • fiumor : dormir
  • blysam : eau


Leçon 2 : Les compléments circonstanciels

Pour exprimer une circonstance, il suffit de donner un introductif suivie du complément, et ce, n'importe où dans la phrase, excepter entre le sujet et le verbe principal de la phrase. Voici quelques introductifs :

  • Complément Circonstanciel de Temps : on’
  • Complément Circonstanciel de Lieu : os’
  • Complément Circonstanciel de But : ul’
  • Complément d’Objet Indirect : ax’

Et par exemple, avec cutos=magasin (lieu d'achat) ; klekau=hier ; tonor=donner ; plastatam=petite-amie ; cutorlei=acheter ; grokam=chocolat :

Os' cutos on' klekau ul' edo tonorula ax' plastatam 'lu edo cutoranalei ak' grokam.
Ul' edo tonorula ax' plastatam 'lu os' cutos on' klekau edo cutoranalei ak' grokam.
Ul' edo tonorula ax' plastatam 'lu edo cutoranalei ak' grokam os' cutos on' klekau.
Edo cutoranalei ak' grokam os' cutos on' klekau ul' edo tonorula ax' plastatam.

Et il y a bien d'autres combinaisons possibles, toutes aussi naturelles, bien que la seconde serait à privilégier. Pour ceux qui n'arrivent toujours pas à traduire, voici la version qui paraît la plus naturelle en français :

Hier, j'ai acheté du chocolat au magasin pour l'offrir à ma petite-amie. ("pour que je l'offre à ma petite-amie" respecte plus les phrases Galum)


tonorula :

Et là, vous vous dîtes : "que vient faire ce "la", on m'a dit que c'était en "na" pour conjugué". Vous avez donc bien analysé la langue. Sinon, vous pouvez toujours retourner à la leçon 1...

Le "la" intervient dans un verbe d'un complément, afin de le différencier au verbe de la principale. Il y a d'autres méthodes, mais pour éviter le bourrage de crâne, elles ne seront pas étudier dans l'immédiat. À noter que le "e" pour le présent, le "a" pour le passé et le "u" pour le futur sont préservés.

Dans la seconde conjugaison, les consonnes seront "md" pour ce mode.


'lu :

Vous devez sûrement vous demandez d'où sort ce mot, et pourquoi il n'y est pas dans la dernière proposition. Et bien vous remarquerez qu'il s'agit d'un "ul'" dont l'ordre d'écriture a été inversé, et même l'apostrophe. Vous aurez donc compris qu'il permet de préciser où le complément prend fin. Or dans la dernière phrase, on termine par cette proposition, aucune confusion n'est donc possible, autant s'en dispenser. Mais on aurez très bien pu le mettre, comme on aurez pu l'enlever aux autres phrases. il en va évidemment de même avec les autres introductifs (os' > 'so ; on' > 'no, ...)


cutoranalei :

Point trop n'en faut en une fois, ne vous souciez pas de ce "lei", vous le verrez dans la leçon 3.


Vocabulaire :

  • cutos : magasin (lieu d'achat)
  • klekau : hier
  • tonor : donner
  • plastatam : petite-amie
  • cutorlei : acheter
  • grokam : chocolat
  • ai : après
  • au : avant
  • maovor : aider
  • sastor : couper
  • boror : faire (une action)
  • kelor : faire, créer
  • frasam : feu
  • biuapam : forêt


Leçon 3 : description et formation de mots

Pour donner des détails, il existe deux natures de mots qualificatifs en Galum : les adverbes qui se placent avant les mots qu'ils décrivent, et les adjectifs qui se placent après les noms qu'ils qualifient.

Par exemple (atel=joliment ; jaolam=fleur ; xibam=ciel ; zubar=bleu ; plafam=frère ; ziainar=gentil ; spet=vite ; hiaðor=grandir) :

Iv' atel jaolam xib zubaruna az' plafam ziainar 'vi spet hyaðorena.

littéralement : Les joliment fleurs qui seront cielement bleues du frère gentil rapidement grandissent.

Les jolies fleurs qui seront bleues-ciel du gentil frère grandissent vite.


iv' :

"Iv'" introduit le sujet d'une phrase si celui-ci n'est pas un pronom personnel. Rien de particulier à dire, il suffit de donner le sujet juste après "iv'".


az' :

Cet introductif marque la possession, souvent traduite par "de". Le propriétaire est indiqué après le "az'" et ce qui est possédé juste avant, éventuellement séparé par des adjectifs qualificatifs.


Formation de mots :

À la base d'un mot en Galum, il y a une racine composée d'une et unique syllabe qui se forme :

  • 1)D'une consonne (b;c;d;f;g;h;j;k;l;m;n;p;r;s;t;v;x;z;ð) ou d'un groupe de consonnes (br;bl;cr;cl;...;sb;sd;..)(d'autres combinaisons existent telles que bn, fk... mais moins fréquente)
  • 2)D'une voyelle (a;e;i;o;u;y) ou d'un groupe de voyelles (de 2 à 4 voyelles dans n'importe quel ordre)
  • 3)D'une consonne ou d'un groupe de consonnes mais cette fois il y a plus de possibilités (rt;tr;jk;np;...)

ex : 1) l 2) o 3)g ==> log = idée de mouvement

Vous vous demandez donc ce que viens faire "atel" (bien, bon, beau,...).. Il s'agit de l'unique exception.


S'ajoute ensuite un suffixe pour indiquer la nature d'un mot ainsi qu'une nuance de sens à la racine. Voici les suffixes que vous avez pu voir jusque là :

  • pas de suffixe = équivalent d’un adverbe français
  • or = suffixe définissant un verbe ; Un autre suffixe existe, avec strictement la même valeur : "yv"
  • os = suffixe définissant le lieu
  • am = objet qui fait ou qui fait faire l’action, l’objet sera « matériel »
  • ar = suffixe définissant un adjectif ; Un autre suffixe existe, avec strictement la même valeur : "un"
ex : logor : aller

Vous aurez donc compris qu'il n'y aura pas de grande difficulté pour passé d'un genre à un autre. Par conséquent, il ne faudra pas s'étonner de voir "xibam" (ciel) dans le vocabulaire et "xib"(cielement) dans l'exemple. Bien d'autres suffixes existent.


Il existe un autre type de suffixes, qui eux, se placent à la toute fin d'un mot, même après la conjugaison d'un verbe ! Il s'agit des suffixes "lei", "mei", "nei", ... qui n'ont pas de sens à proprement parler. Ils permettent de faire varier le sens d'une racine, mais de manière aléatoire d'une racine à une autre.

ex : logor (aller) --> logormei (entrer) ; logorkei (s'échapper) cutor (payer) --> cutorjei (vendre) ; cutorlei (acheter) Et maintenant, vous avez compris le "lei" de la leçon précédente !


Les adverbes :

Comme annoncé précédemment, les adverbes se placent avant les mots qu'ils décrivent. Cela peut aussi bien être un nom, qu'un verbe, qu'un adjectif, un autre adverbe ou tout autres mots. Il est donc préférable de les traduire par un adjectif dans certaines situations, notamment devant un nom. ex : Atel jaolam > joliment fleur > fleur jolie


Les adjectifs :

Ils ne se placent qu'après les noms qu'ils qualifient. Ils présentent toutefois l'avantage de pouvoir se conjuguer exactement de la même façon qu'un verbe, ce qui est traduit par une subordonnée en français. ex : jaolam zubaruna > fleur qui sera bleu


Vocabulaire :

  • atelar : joli
  • jaolam : fleur
  • xibam : ciel
  • zubar : bleu
  • plafam : frère
  • ziainar : gentil
  • spet : vite
  • hiaðor : grandir
  • logor : aller


Leçon 4 : les questions, la négation

En Galum, les questions se forme à partir du mot "freð" et les négations par le préfixe "jue". De plus, la question se terminera par "?" et la négation, si c'est la proposition principale de la phrase, par "°". Une interro-négative se finira juste par "?". (hurtos=restaurant ; kilor=voir ; haror=trouver)

-Freð udo os' hurtos tlu' Bonapéti ?
-Udo juekilorana°
-Freðos' udo ? Freðuf' eidos haroruna uso ?
-Est-il au restaurant Bonapéti ?
-Je ne l'y ai pas vu...
-Où est-il alors ? Comment allons-nous le retrouver ?


Freð ? :

-Pour poser une question ouverte, on utilise "freð" comme préfixe avec les introductifs (ex : on' > freðon'). Le mot ainsi formé remplace la proposition que l'introductif seul aurait introduit, et peut donc se placer aux mêmes endroits.

ex : Edo hurtor os' hurtos. > Edo hurtor freðos' ? (Je mange au restaurant. > Je mange où ?)


-Seul, « freð » peut avoir 3 sens.

ex : Freð ido logorena os’ hurtos jutae os’ monos? (Tu vas au restaurant ou au zoo)
Freð ido logorena os’ hurtos ? (Vas-tu au restaurant --> oui ou non)
Freð ido logorena os’ hurtos freðon’ freðul’ ? (Quand et pourquoi vas-tu au restaurant (double (voir triple,...) question))(Ici, le "freð" est dispensable, mais rappel que plusieurs questions sont faîtes dans une même phrase.


jue- ° :

Le "jue" sert le plus souvent de préfixe à un verbe mais parfois à un autre mot pour exprimer "ne .. pas" (ziainar > jueziainar = gentil > pas gentil ("abscence de gentillesse" et non "présence de méchanceté" !)). Si le verbe principal de la phrase est négatif, la phrase se terminera par "°", toutefois, il est possible de ne pas le mettre.

Toutefois, il existe des suffixes qui permettent de se dispenser du "jue-" : "-eg" pour les verbes (à la place du "-or" ou du "-yv") (il ne se conjuguera de préférence qu'à la première conjugaison) et "-ub" pour les adjectifs :

Edo hurteguna : je ne mangerais pas.
Ido vaefubana : je n'étais pas absent.

La phrase est alors considéré comme affirmative et n'aura donc pas de "°"


tlu' :

L'élément qui précède "tlu'" est décrit par l'élément qui le suit. Ainsi, dans le premier exemple (hurtos tlu' Bonapéti), on indique le nom (Bonapétit) du restaurant. Mais plus généralement, il donne des détails sur le premier élément (tocam tlu’ miram = cartouche d’encre)


uf' :

Introductif de manière, introduit un complément circonstenciel qui indique une façon de faire.

ex : Edo haror uf' os' geo kilorela 'fu (Je cherche en regardant partout)

Nous voyons donc le cas où une proposition secondaire intègre une (ou plusieurs) proposition tertiaire. Il sera préférable de terminer la proposition secondaire par l'introductif inversé (ici "'fu") et de placé la/les proposition(s) tertiaire(s) au début pour faciliter la compréhension, comme dans l'exemple.

Attention : on ne dira pas "logor uf' zauenam" mais "logzauenor" (aller en vélo) (de même pour aller en marchant, en voiture, en avion, ...


uso :

Vous remarquez sûrement une certaine ressemblance avec les pronoms personnelles sujets. Normal, il s'agit d'un pronom personnelle complément. Il remplace généralement un complément d'objet direct, indirect ou sujet second (cf. leçon 6) en fonction du contexte. L'introductif est généralement dispensable, mais on peut le préciser si il y a une incertitude. Ils se forment comme les pronoms sujets mais avec un "s" à la place du "d" (edo (je) > eso (moi, me)


Être :

Le verbe être existe sous deux formes : "pilor" qui est de préférence jamais utilisé (Il ne sera donc pas étudier) et le verbe "". Le second, bien que surprenant, se conjugue comme tout les autre verbes, mais comme on omet souvent les terminaisons "ena", "ana" et "una" quand le contexte le permet, le verbe n'apparait généralement pas dans la phrase.


l'y :

Ce genre d'information qui reprend les données de la phrase précédente sont généralement omis. On pourrait les répéter ou utiliser des formule de "reprise", mais il est préférable de s'en dispenser.


Vocabulaire :

  • hurtos : restaurant
  • kilor : voir
  • haror : trouver
  • monos : zoo
  • monam : animal
  • geo : tout
  • os' geo : partout (tout les lieux)
  • zauenam : vélo


Leçon 5 : Le pluriel, l'obligation, la possibilité et la volonté

Sans introduction, voici l'exemple (talor=avoir, posséder ; goetcadam=chaussures ; ziaenum=fête) :

Edo taloraxi ak' goetcadam atelar up' jo ilo sel boram.
Je voulais avoir des chaussures aussi belles que les tiennes.
Ido hurtorebi ak' etre !
Tu dois manger ceci !
Udos logoruri os' elo ziaenum.
Ils pouront venir à ma fête.


Adjectif possessif (Adj.pos.) :

Ils se forment sur la même base que les pronoms personnels sujets et les compléments, excepté que l'on remplace le "d" ou le "s" par un "l" (edo > elo). Ils se placent juste avant les noms auxquels ils sont attribués, bien que les adverbes associés aux noms seront de préférence placés entre l'Adj.pos. et le nom.

Employé seul, un Adj.pos. peut devenir un pronom possessif (le mien, le tien,...). Cette forme reste toutefois rarement employée.


bor :

Nous avons déjà vu dans le vocabulaire de la leçon 2 que la racine "bor" signifier "action quelconque". Elle peut toutefois permettre d'éviter des répétitions, comme dans l'exemple. Il suffit de remplacer le mot répéter ou sous-entendu par "bor" avec le même suffixe que le mot remplacé.


sel :

"Sel" signifie "plusieurs", et marque donc le pluriel. Il s'agit d'un adverbe (cf. leçon 3), et s'emploie comme tel. C'est une des seules marques de pluriel existant dans la langue.


up' :

"Up'" introduit un point de référence. Il s'utilise de nombreuse manières, notamment pour traduire un comparaison :

  • pour dire que 2 choses sont identiques, il est suivie de "jo" :
ex : Edo atelarena up’ jo uso. (je suis aussi beau que lui)
  • pour dire qu’une chose est mieux qu’une autre, il est suivie de "jy" :
ex : Edo atelarena up’ jy uso. (je suis bien comme plus que lui > je suis comme plus beau que lui > je suis aussi beau que plus beau que lui > je suis plus beau que lui)
  • pour dire qu’une chose est pire qu’une autre, il est suivie de "ji :
ex : Edo atelarena up’ ji uso. (je suis moins beau que lui (même démarche qu’avec jy))

Remarque : on peut mettre une apostrophe après les mots comme "jo", jy" et "ji", mais c'est dispensable.


etre / igry :

Ces petits mots sont un autre moyen d'éviter une répétition. "Etre" fait référence à l'objet dont on est en train de parler où que l'on a près de nous alors que "igry" fait référence à un objet un peu plus lointain. Leurs sens dépendent en grande partie du complément auxquels ils font partis, ainsi "ak' etre" sera généralement traduit par "ceci" alors que "on' etre" signifie "maintenant". Nous reviendrons plus tard sur leurs différents aspects. Vous ne les emploierez donc pour l'instant qu'après "ak'", "ax'" et "iv'" avec le sens expliqué au début.


Bases de la conjugaison de sens :

Nous avons déjà étudié les formes en "na"/"lt" et en "la"/"md" qui serviront à traduire l'intégralité de la conjugaison française. Mais alors, à quoi servent les forme en "xi", "bi" et "ri" de l'exemple ? Vous l'avez sûrement compris grâce aux couleurs, elles donnent une nuance de sens. Ainsi, "xi"/"jp" indique que l'on veut faire l'action, "bi"/"sp" que l'on doit la faire et "ri"/"fp" que l'on peut la faire. Ces formes, comme toute la conjugaison, s'utilise comme suffixe que l'on place après la marque du temps "a" du passé, "e" du présent ou "u" du futur") (revoir "leçon 1 > conjugaison" si nécessaire).


Vocabulaire :

  • talor : avoir, posséder quelque chose de matériel (ex : une table, un animal, ...) (ce sera généralement les mots en "am")
  • nigor : avoir quelque chose que l’on ne peut voir, toucher, … (ex : de la chance, un problème, ...) (ce sera généralement les mots en "um")
  • cadam : pied
  • goetcadam : chaussures (protège-pieds) (existe aussi cadamnei et la contraction cadam (où le contexte différenciera "pieds" de "chaussure"))
  • goetor : protéger
  • sel : plusieurs
  • ziaenor : s'amuser
  • ziaenum : fête


Leçon 6 : La deuxième forme de la volonté, les différents modes verbaux et les nombres

Contentons-nous d'un petite phrase pour l'exemple, d'autres viendront dans le cours à proprement parler (fuolor=dire la vérité) :

Iv' -fe- plafam fuolorexi ag' iso.
Les trois frères veulent que tu dise la vérité.


Les nombres :

Contrairement, au français, les nombres ne sont pas des adjectifs mais forment un groupe à part. Ils se placent comme des adverbes mais sont toujours entourés de tiret lorsqu'ils sont écrits en lettres ! Les chiffres sont composés d'une consonne qui marque la valeur (sauf pour le zéro) et d'une voyelle qui indique l'unité. On aura donc :

  • 0 : -e-
  • 1 : -le-
  • 2 : -ze-
  • 3 : -fe-
  • 4 : -ke-
  • 5 : -se-
  • 6 : -ge-
  • 7 : -te-
  • 8 : -be-
  • 9 : -pe-

Pour les dizaines, on remplace le "e" par un "a", et par un "u" pour les centaines :

  • 10 : -la-
  • 20 : -za-
  • 30 : -fa-
  • ...
  • 100 : -lu-
  • 200 : -zu-
  • ...

Pour les nombres qui ne sont pas rond, il suffit de donner successivement les centaines, les dizaines puis l'unité, et de les séparer d'une apostrophe :

  • 128 : -lu'za'be-
  • 753 : -tu'sa'fe-

Pour les milliers, deux solutions, soit on rajoute "mi" après le chiffre, soit on remplace le "e" par le "i".

  • 1000 : -li- OU -le'mi-
  • 2000 : -zi- OU -ze'mi-

De même avec "o"/"mo" pour les millions, "moe" pour milliard et "moi" pour millier de milliard. Suivant, comme en français, une base en trois chiffres, on dira les nombres dans l'ordre "...centaine dizaine millions centaine dizaine millier centaine dizaine unité" :

  • 324 586 213 001 482 : -fu’za’ke’moi’su’ba’ge’moe’zu’la’fe’mo’le’mi’ku’ba’ze- ou -fu’za’koi’su’ba’goe’zu’la’fo’li’ku’ba’ze-


Introductif de sujet second ag' :

Tout le monde est en train de se demander ce que c'est que cela. Et bien, il s'agit de l'introductif d'un complément que la structure de la conjugaison Galum impose. C'est sans doute le point le plus compliqué de langue à assimiler, pourtant, une fois le principe compris, c'est assez simple d'utilisation.

Comparons le français "je veux que tu chante" au galum "edo vialorexi ag' iso". Alors qu'il y a deux sujets et deux verbes en français, il y a un sujet, un verbe et un complément en Galum. Vous pouvez constater que le sujet est celui qui fait le souhait alors que le complément de sujet second est celui que l'on désire voir faire l'action. Aussi, le temps du verbe indique le moment du souhait. On indiquera éventuellement le moment où l'on désire voir l'action se réaliser par un complément de temps.

Au final, on fait une phrase "normale", on remplace le "-na"/"lt" du verbe par "-xi"/"-jp", le sujet devient complément de sujet second avec "ag'" et l'auteur du souhait deviendra sujet.


Les modes de la conjugaison :

Une grande partie des modes Galum se basent sur le principe précédent, il est donc préférable de lire la suite que si vous l'avez compris. Ce paragraphe se rapportera ainsi plus à une liste de vocabulaire. On rappel d'abord les temps déjà vu avec un rajout pour certains :

  • Le réel/indicatif : en -na/-lt
ex : Edo logorena os' renos (Je vais à l'école)
  • L'indicateur/infinitif des compléments : en -la/-md
ex : Edo logorena os' on' klekau hurtorala (je vais l� où j'ai mangé hier)
  • l'obligation : en -bi/-sp
ex1 : Edo scricorebi (je dois travailler)
ex2 : Edo scricorebi ag' iso (je te donne l'ordre de travailler) (très peu employé)
  • la possibilité : en -ri/-fp
ex1 : Edo cadoreri (je peux marcher) (et on en profite pour remarquer qu'on n'utilise pas "logcador" qui est pourtant la traduction de marcher, car le fait que l'on puisse marcher ne n'implique pas de grand déplacement (log))
ex2 : Edo hiakoreri ag' iso (je t'autorise � jouer) (très peu employé également)
  • la volonté : en -xi/-jp
ex1 : Edo vialoraxi (je voulais chanter)
ex2 : Edo vialoruxi ag' iso (je vais vouloir que tu chante)

Et les tout nouveaux :

  • la croyance : en -mi/rp
ex1 : Edo hurtoremi (je crois que je mange) ; Edo atelaremi (je crois que je suis beau)
ex2 : Edo pakoremi ak' gryksilam ag' usa (je crois qu'elle collectionne les pierres précieuses) (grykam=pierre ; silar=rare)
  • le savoir : en -ki/gp
ex1 : Edo ðiyloraki (je savais nager) (même remarque qu'avec "cador")
ex2 : Edo atel vialoreki (je sais que tu chante bien)
  • l'oubli : en -ci/-mp
ex1 : Edo logoraci (j'ai oublié d'y aller)
ex2 : Edo goevoruci ax' usa ag' iso ((tel que je me connais, je sens que) je vais oublier que tu le lui a rendu)
  • le faire faire : en -ti/-sk
ex1 : Edo zganoreti (Je me suis forcer � courir)
ex2 : Edo kelorati ak' elo taijam ag' gliektam (j'ai fait construire ma maison par une industrie)
  • le laisser faire : en -ni/-vk
ex1 : Udo vialorani (elle chantait sans cesse (sous-entendu parce qu'elle n'a pas bu que de l'eau))
ex2 : Edo logoruni ag' uso (je vais le laisser y aller)


Vocabulaire :

  • fuolor : dire la vérité
  • vialor : chanter
  • renos : école (lieu d'apprentissage)
  • klekau : hier (klek : jour ; au : avant)
  • scricor : travailler
  • hiakor : jouer
  • pakor : collectionner
  • gryksilam : pierre précieuse
  • grykam : pierre
  • silar : rare
  • ðiylor : nager
  • logðiylor : se déplacer en nageant
  • goevor : rendre
  • falum : rien
  • zganor : courir
  • gliektam : industrie, entreprise (le "t" a tendance à disparaître à l'oral dans les mots composés)


Leçon 7 : les goûts et les couleurs

Les grands points grammaticaux étant déjà presque tous abordés, nous nous concentrerons maintenant plus que des détails, du vocabulaire mais aussi et surtout les compléments et leurs introductifs. Il restera tout de même à voir les suffixes.

  • Iv' hahum neforana ak' manil ax' giolvam flatar. (Dieu transforma les hommes en créature bleu) (Le différence entre les "en", "de", "à" français des COI ne pourra ce faire qu'à l'aide du verbe, puisque l'on dira toujours "ax'" en Galum)
  • Iv' hahum flat giolv neforana ak' manil. (Dieu bleuement créaturement transforma les hommes) (les adverbes sont utilisés à toutes les sauces en Galum, vous saurez les employer avec l'expérience)
  • Iv' manil niforana ak' flat giolvam ag' hahum. (Les hommes ont été changés en bleu créature par dieu) (On remarque que là où le français garde un COI (en bleu créature), le galum utilise un COD (ak' flat giolvam)) (Nouvelle emploie du complément de sujet second que l'on verra plus en détails dans la leçon)
  • Iv' manil flat giolv niforana ud' hahum. (Les hommes bleuement créaturement changèrent grâce à dieu) (nouvel introductif, cf. leçon)
  • Iv' manil niforati ak' giolvam flatar. (On a changé les hommes en créature bleu) (ici, "dieu" est sous-entendu)
  • Iv' hahum niforati ak' giolvam flatar ag' manil. (Dieu a fait changer en créature bleu les hommes)
hahum=dieu ; nefor=transformer ; nifor=se transformer, changer ; manil=humanité ; giolvam=créature ; flatar=bleu(adjectif)
Dieu transforma les hommes en créature bleu. (plusieurs façon de dire, et il en existe d'autres, d'autant plus que l'ordre SVC a été conservé)
  • Edo viys ak' kaulam.
viys=aimer ; kaulam=rouge(nom)
J'aime le rouge.
  • Edo rat kenor.
rat=détester ; kenor=se faire voler
Je déteste me faire voler.


Les couleurs :

La liste ci-dessous donne les couleurs comme des noms en "-og" (suffixe qui fait référence à quelque chose de visuel (plus de précisions dans leçons à venir). Toutefois, il est évidemment possible d'en faire des adjectif (-ar) afin de décrire un objet.

  • kaulog : rouge
  • viaenog : orange
  • viulog : jaune
  • potog : vert
  • zubog : cyan
  • flatog : bleu
  • foyovog : violet
  • hyanog : blanc
  • ziesog : gris
  • bacog : noir
  • nalkog : marron

Le suffixe "-am" sur les radicaux de couleurs créerait un mot qui parle de tous les objet qui ont cette couleur (ex : flatam : tout ce qui est bleu, le ciel, la mer, les yeux bleus, ...)

-Exemple d'utilisation :

  • Iv' kaul jaolam atelarena : la fleur rouge est belle (utilisé comme adverbe)
  • Edo kilorena ak' xibam zubar : je regarde le ciel bleu (utilisé comme adjectif)
  • Iv' potog os' geo : le vert est omniprésent (utilisé comme nom)


Les goûts :

En Galum, les verbes « de goût » n’existent pas. On utilise des adverbes de goût :

  • mael (aimer d’amour, adorer)
  • viys (aimer)
  • hem (être indifférent)
  • tyt (ne pas aimer)
  • rat (détester, haïr)

Lorsqu’en français le verbe de goût est suivi d’un verbe à l’infinitif, en Galum, le second verbe :

-n’est pas conjugué si il s’agit d’une généralité :
ex : Edo viys renor. (J’aime apprendre)
-est conjugué si il s’agit d’une circonstance particulière (de préférence à la seconde conjugaison) :
ex : Edo tyt kelialt ak’ etre telumkei. (Je n’ai pas aimer faire cette article)
Ido tyt flarialt jutae on' etre maelviys (borialt) (Tu n'aimais pas danser mais maintenant tu adores (ça))
-est conjugué si il s’agit d’un mode à complément sujet (de préférence à la première conjugaison) :
ex : Edo tyt palor(e)mi ag’ hahum. (Je n’aime pas croire que Dieu existe)

Lorsqu’en français le verbe de goût est suivi d’un nom, pronom, ..., il en est de même en Galum. Il n’y aura donc de verbes dans la phrase :

ex : Edo viys ak’ elo delum. (J’aime ma vie)


ag' :

Nous avons vu dans l'exemple trois que "ag'" pouvait s'utiliser sans verbe à sens second. Cette emploie est très rare, et bien que le sens peut varier d'un verbe à un autre, "ag'" introduit un complément qui a une influence sur l'action, sans la réaliser.


Complément de cause en "ud'" :

Comme le sous-titre l'indique, "ud'" introduit un complément de cause. Il peut introduire une phrase entière, comme en français avec "car" ou "parce que". On pourra également le traduire par "grâce à" ou "à cause de"

ex : Edo glieforana ud' iso (j'ai gagné grâce à toi)
Edo glieforana ud' ido maovor (j'ai gagné car tu m'as aidé)


-il :

Ce suffixe marque un ensemble, un groupe. Ainsi, on dira :

manam (un homme) > manil (l'humanité)
sienam (cheveu) > sienil (chevelure)
renum (leçon, cours) > renil (connaissance, savoir)


Vocabulaire :

  • hahum : dieu (suffixe "-um"(marque de l'immatériel) pour les non croyants)
  • haham : Dieu (suffixe "-am"(marque du matériel) pour les croyants)
  • nefor : transformer
  • nifor : se transformer, changer
  • manam : humain
  • manil : humanité
  • giolvam : créature
  • kenor : se faire voler
  • telumkei : article de journal
  • palor : exister
  • delum : vie
  • sienam : cheveu
  • sienil : chevelure
  • renil : connaissance, savoir
  • gliefor : gagner