Oxurien : Différence entre versions

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L''''{{MediaWiki:IDEO_OCX_Idéolangue}}''' ou '''Ocç''' ou  encore '''Écartien''' (noms originaux '''Òcshurian''' [ɔkʃyˡrjãn] ou '''Òcç''' [ɔks] ou encore '''Eichartian''' [iʧaʁˡtjãn]) est une langue artificielle, créée par [[Utilisateur:Nikura|Nikura]] en 2001 mais dont l'origine remonte en fait une sorte de faux patois appelé le ''patuèu'' créé en 1994 en collaboration avec un camarade de classe. S'il s'agissait d'une occitanisation grottesque du français, son auteur en reprit l'idée en 1996 pour créer le [[Tauran]], qui fut ensuite reprise pour former l'Écartien, rebaptisé plus tard l'Oxurien, dont le nom dérive clairement de la racine ''òc''.
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L''''{{MediaWiki:IDEO_OCX_Idéolangue}}''' ou '''Ocç''' ou  encore '''Écartien''' (noms originaux '''Òcshurian''' [ɔkʃyˡrjãn] ou '''Òcç''' [ɔks] ou encore '''Eichartian''' [iʧaʁˡtjãn]) est une langue artificielle, créée par [[Utilisateur:Nikura|Nikura]] en 2001 mais dont l'origine remonte en fait une sorte de faux patois appelé le ''patuèu'' créé en 1994 en collaboration avec un camarade de classe. S'il s'agissait d'une occitanisation grottesque du français, son auteur en reprit l'idée en 1996 pour créer le [[Tauran]], qui fut ensuite reprise pour former l'Écartien, rebaptisé plus tard l'Oxurien, dont le nom dérive clairement de la racine ''òc''.
  
 
==Histoire interne==
 
==Histoire interne==
L'Oxurien est donc une langue dérivée exclusivement des parlers occitans alpins et principalement de ceux du Briançonnais, dont elle reprend les principaux traits et particularités. Cette langue se place dans le même contexte que le [[Tatsique]], c'est dire qu'elle est parlée en [[Naroda]], dans un des états qui la compose, la République des Écartons (''Republica dòus Eichartons''). L'inspiration de cette langue provient clairement de l'étude sur les parlers du Briançonnais réalisée parallèlement par son auteur (...qui l'élaborait pour "se détendre" de temps en temps !).  
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L'Oxurien est donc une langue dérivée exclusivement des parlers occitans alpins et principalement de ceux du Briançonnais, dont elle reprend les principaux traits et particularités. Cette langue se place dans le même contexte que le [[Tatsique]], c'est dire qu'elle est parlée en [[Naroda]], dans un des états qui la compose, la République des Écartons (''Republica dòus Eichartons''). L'inspiration de cette langue provient clairement de l'étude sur les parlers du Briançonnais réalisée parallèlement par son auteur (...qui l'élaborait pour "se détendre" de temps en temps !).  
  
Sachant que dans la réalité, l'occitan du Briançonnais français est en voie d'extinction, cette idéolangue a au moins le mérite d'essayer de lui redonner un peu de vie en constituant, parallèlement son usage dans le contexte de la Naroda, une sorte de langue briançonnaise standardisée. Une prétention cependant bien difficile atteindre étant donnée la partition du monde occitan...
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Sachant que dans la réalité, l'occitan du Briançonnais français est en voie d'extinction, cette idéolangue a au moins le mérite d'essayer de lui redonner un peu de vie en constituant, parallèlement son usage dans le contexte de la Naroda, une sorte de langue briançonnaise standardisée. Une prétention cependant bien difficile atteindre étant donnée la partition du monde occitan...
  
 
Cette idéolangue changea souvent de nom et de forme mais semble s'être fixée depuis quelques temps. Sa graphie est aujourd'hui très proche de celle de l'occitan alors qu'auparavant elle préférait s'en démarquer afin de retranscrire plus fidèlement la prononciation de la langue. Le contexte dialectalisé de celle-ci a toutefois joué en faveur d'une orthographe plutôt étymologique. Par des questions de proximité et du fait de son ancienne appartenance au Comté de Coire, l'Oxurien a subi une certaine influence du [[Coirin]] dans son lexique, mais il est important de signaler que l'Oxurien a également influencé le lexique et certains traits du dialecte coirin oriental, l'Urien, qui s'implanta sur un substrat occitan et non savoyard comme le reste du domaine coirin.
 
Cette idéolangue changea souvent de nom et de forme mais semble s'être fixée depuis quelques temps. Sa graphie est aujourd'hui très proche de celle de l'occitan alors qu'auparavant elle préférait s'en démarquer afin de retranscrire plus fidèlement la prononciation de la langue. Le contexte dialectalisé de celle-ci a toutefois joué en faveur d'une orthographe plutôt étymologique. Par des questions de proximité et du fait de son ancienne appartenance au Comté de Coire, l'Oxurien a subi une certaine influence du [[Coirin]] dans son lexique, mais il est important de signaler que l'Oxurien a également influencé le lexique et certains traits du dialecte coirin oriental, l'Urien, qui s'implanta sur un substrat occitan et non savoyard comme le reste du domaine coirin.
  
L'Oxurien fut apporté en [[Naroda]] par des colons francophones (voir [[Valois]]), qui offrirent de nombreuses terres montagneuses des habitants des Alpes désireux de tenter leur chance dans ce nouveau monde. C'est pourquoi dans les autres petits états voisins, on parle aussi le [[Coirin]] (provenant de colons suisses romanches), l'[[Arvan]] (un dialecte savoyard) ou encore le [[Cuéjon]] ou Cul-jonc, le Trêvan ou l'Oraisonais (parlers d'oïl arpitanisés ou occitanisés). Notons que l'Oraisonais est parlé sur le territoire des Écartons mais n'est pas la base, un parler occitan. Il s'agit de la langue de la vallée isolée d'Oraison, qui s'unit la petite république dès sa fondation.
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L'Oxurien fut apporté en [[Naroda]] par des colons francophones (voir [[Valois]]), qui offrirent de nombreuses terres montagneuses des habitants des Alpes désireux de tenter leur chance dans ce nouveau monde. C'est pourquoi dans les autres petits états voisins, on parle aussi le [[Coirin]] (provenant de colons suisses romanches), l'[[Arvan]] (un dialecte savoyard) ou encore le [[Cuéjon]] (ou Cul-jonc), le [[Trêvan]] ou l'[[Oraisonais]] (parlers d'oïl arpitanisés ou occitanisés). Notons que l'Oraisonais est parlé sur le territoire des Écartons mais n'est pas la base, un parler occitan. Il s'agit de la langue de la vallée isolée d'Oraison, qui s'unit la petite république dès sa fondation.
  
 
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Les deux variétés oxuriennes se différencient principalement par les traits suivants :
 
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  Oxurien
Òcshurian
 
Année de création 2001
Auteur Nikura
Régulé par
Nombre de locuteurs (réalité) 1 ; (fiction) 28 960
Parlé en Écartons (Rép.)
Idéomonde associé Zapomna
Catégorie Langue a posteriori
Typologie Langue Romane
Alphabet Latin
Lexique 2000 mots
Version 5
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_OCX

L'Oxurien ou Ocç ou encore Écartien (noms originaux Òcshurian [ɔkʃyˡrjãn] ou Òcç [ɔks] ou encore Eichartian [iʧaʁˡtjãn]) est une langue artificielle, créée par Nikura en 2001 mais dont l'origine remonte en fait � une sorte de faux patois appelé le patuèu créé en 1994 en collaboration avec un camarade de classe. S'il s'agissait d'une occitanisation grottesque du français, son auteur en reprit l'idée en 1996 pour créer le Tauran, qui fut ensuite reprise pour former l'Écartien, rebaptisé plus tard l'Oxurien, dont le nom dérive clairement de la racine òc.

Histoire interne

L'Oxurien est donc une langue dérivée exclusivement des parlers occitans alpins et principalement de ceux du Briançonnais, dont elle reprend les principaux traits et particularités. Cette langue se place dans le même contexte que le Tatsique, c'est � dire qu'elle est parlée en Naroda, dans un des états qui la compose, la République des Écartons (Republica dòus Eichartons). L'inspiration de cette langue provient clairement de l'étude sur les parlers du Briançonnais réalisée parallèlement par son auteur (...qui l'élaborait pour "se détendre" de temps en temps !).

Sachant que dans la réalité, l'occitan du Briançonnais français est en voie d'extinction, cette idéolangue a au moins le mérite d'essayer de lui redonner un peu de vie en constituant, parallèlement � son usage dans le contexte de la Naroda, une sorte de langue briançonnaise standardisée. Une prétention cependant bien difficile � atteindre étant donnée la partition du monde occitan...

Cette idéolangue changea souvent de nom et de forme mais semble s'être fixée depuis quelques temps. Sa graphie est aujourd'hui très proche de celle de l'occitan alors qu'auparavant elle préférait s'en démarquer afin de retranscrire plus fidèlement la prononciation de la langue. Le contexte dialectalisé de celle-ci a toutefois joué en faveur d'une orthographe plutôt étymologique. Par des questions de proximité et du fait de son ancienne appartenance au Comté de Coire, l'Oxurien a subi une certaine influence du Coirin dans son lexique, mais il est important de signaler que l'Oxurien a également influencé le lexique et certains traits du dialecte coirin oriental, l'Urien, qui s'implanta sur un substrat occitan et non savoyard comme le reste du domaine coirin.

L'Oxurien fut apporté en Naroda par des colons francophones (voir Valois), qui offrirent de nombreuses terres montagneuses � des habitants des Alpes désireux de tenter leur chance dans ce nouveau monde. C'est pourquoi dans les autres petits états voisins, on parle aussi le Coirin (provenant de colons suisses romanches), l'Arvan (un dialecte savoyard) ou encore le Cuéjon (ou Cul-jonc), le Trêvan ou l'Oraisonais (parlers d'oïl arpitanisés ou occitanisés). Notons que l'Oraisonais est parlé sur le territoire des Écartons mais n'est pas � la base, un parler occitan. Il s'agit de la langue de la vallée isolée d'Oraison, qui s'unit � la petite république dès sa fondation.

Caractéristiques

L'Oxurien présente toute une série de caractéristiques relativement inhabituelles dans les parlers occitans les plus connus. En effet, certains traits de la région alpine dont il est originaire découlent d'une situation géolinguistique de contacts, notamment entre le Français, l'Arpitan et le Piémontais qui en font une sorte de "dialecte pont". Ainsi l'Oxurien par exemple, emploie systématiquement un pronom personnel devant les verbes conjugués, fait pourtant inconnu de l'Occitan.

Si l'Oxurien s'écrit au moyen d'une graphie inspirée de l'orthographe occitane classique (ex.: le -a final prononcé [o] et le o prononcé [u]), il faut savoir que de nombreuses lettres, telles que par exemples les consonnes finales, sont muettes. Certains taitements tels que le rhotacisme des [-l-] et des [-n-] intervocaliques sont également retranscrits.

Voici quelques exemples de traitements spécifiques de l'Oxurien :

Oxurien Occitan alpin Français
l'chatèl [l ʧaˡtε] lo chastèu [lu ʦaˡstεw] le château
los chatiaus [lu: ʧaˡtjaw] los chastèus [luj ʧaˡstεws] les châteaux
eicora [iˡkuro] escòla [esˡkwɔla] école
lura [ˡly:ro] luna [ˡlyna] lune
a shioc [a ʃju] sièu [sjεw] je suis
a voro [a ˡvuru] vòlo [ˡvwɔlu] je veux

Noms de nombre :

Bas Oxurien Haut Oxurien Occitan alpin
1 vun / ura [vỹn / ˡyro] vun / urë [vỹn / ˡyrə] un / una [ỹn / ˡyna]
2 dos / doas [du: (duz) / dwa(z)] dos / dues [du: (duz) / dɥε(z)] dos / doas [dus / dwas]
3 trèi(s) [tʁεj(z)] trèi(s), trëi(s) [trεj(z), trøj(z)] tres [trεs]
4 catre [ˡkatʁə] catre [ˡkatrə] quatre [ˡkwatrə]
5 shinc [ʃiŋk] cinc [siŋk] cinc [siŋk]
6 shièi(s) [ʃjεj(z)] sièi(s) [sjεj(z)] sièis [sjεjs]
7 sèt [sεt] sèt [sεt] sèt [sεt]
8 uech [ɥœʧ] vuèi [vɥεj] uech [ɥεʧ]
9 nòu(v) [now(v)] nau(v) [naw(v)] nòu [nɔw]
10 dés [de: (ʤiz)] dés [de: (dεz)] dètz [dεs]

Morphologie

  • Déterminants
    • Sg. M. lo [lu] ou [l(ə)] ; F. la [la], ou l' [l] devant voyelle
    • Pl. M. los [lu:/luz] ; las [la:/laz]
    • Indéfinis : M. (v')un [(v)ỹn] ; F. ura [yro] ou ir [ir] devant voyelle ; Pl. de [d]
  • Pronoms personnels
    • Sujets pronoms faibles (toujours employés devant le verbe) → a/a l' [a/al], tu/t' [ty/t], o(l)/al [u/ul/ɔl/al], ei(l) [ji/jil], nos [nu:/nuz], (v)os [(v)u:/(v)uz], is [i:/iz]
    • Sujets pronoms forts → iòu [jow], tu [ty], o(l) [u(l)], eila [jilo], nos [nu:/nuz], (v)os [(v)u:/(v)uz], is [i:/iz], eilas [jila:/jilaz]
    • Compléments → me [m(ə)], te [t(ə)], lo/l' [lu/l], la/l' [la/l], nos [nu:/nuz], vos [vu:/vuz], los [lu:/luz], las [la:/laz]
    • Compléments indirects → me/mi [m(ə)/mi], 3ºp. li [li], lor [luʁ]
    • Réfléchi → idem, sauf 3º personne : se [s(ə)]
    • Indéfini → on (rare)
  • Conjugaison

Tableau présentant la conjugaison au présent de l'indicatif des trois grand groupes verbaux, ainsi que des principaux verbes irréguliers.

-ar -ir -re
parlar (parler) ferir (finir) vendre (vendre) ètre/eitar (être) aviur (avoir) anar (aller) far (faire) vorir (vouloir) povir (pouvoir) sabir (savoir)
a parlo [-u] a ferisho a vendo a shioc [ʃju] a n'au [now] a vòu/vau [vow] a fau [fow] a voro [vuru] a pòio [pɔju] a sabo
tu parlas [-a] tu ferishas tu vendas tu shias [ʃja] tu n'as/t'as tu vas [va] tu fas [fa] tu vòs/vòrs [vwa] tu pòs [pwa] tu sas [sa]
o parla [-o] o feris [u fəri:] o venda ol ei [ul i] al á [al o] o va/vai [va(j)] o fa/fai [fa(j)] o vòr/vòl [vwa] o pòt [pwa] o sap [sa]
nos parlën [-ø̃n] nos ferishën nos vendën nos shën nos avën nos anën nos fasën nos vorën nos povën nos sabën
vos parlètz [-ε] vos ferishètz vos vendètz vos shias/ètes vos avètz vos anètz vos fasètz vos vorètz vos povètz vos sabètz
is parlan [-ãn] is ferishan is vendan is son is an is van is fan is vòran [vwarãn] is pòian [pwajãn] is saban/san


verir (venir) bèure (boire) crèire (croire) vèire (voir) dèure (devoir) dire (dire) eicrire (écrire) mètre/bètre (mettre) viure (vivre) traire (tirer)
a vero/vru a bevo a crèio a vèio a divo a diso a l'eicrivo a meto/beto a vivo a tr� io
tu veris/vris tu bevas tu crèias tu vèias tu divas tu disas t'eicrivas tu metas/betas tu vivas tu tr� ias
o veri/vri o bèu/bèva o crèi o vèi o dèu/diva o dis ol eicriva o mèt/bèt o viu/viva o trai
nos verën nos bevën nos creiën nos veiën nos divën nos disën nos eicrivën nos metën/betën nos vivën nos traiën
vos verètz vos bevètz vos creiètz vos veiètz vos divètz vos disètz vos eicrivètz vos metètz/betètz vos vivètz vos traiètz
is veran is bevan is crèian is vèian is divan is disan is eicrivan is metan/betan is vivan is tr� ian

Lexique

Voir aussi : Lexique d'Oxurien

Dialectologie

L'Oxurien se subdivise en deux dialectes intercompréhensibles, auxquels on peut ajouter la variété d'Oraison précédemment citée :

Les deux variétés oxuriennes se différencient principalement par les traits suivants :

  • Bas-Oxurien : affriquées /ʧ/ et /ʤ/, palatalisations /ʃ/ et /ʒ/ des syllabes [si] et [zi], pluriels féminins en -as (prononcés [a]), masculins en -os (prononcés [u])
  • Haut-Oxurien : affriquées /ʦ/ et /ʣ/, non palatalisation des syllabes [si] et [zi], pluriels féminins en -es (prononcés [ε]), masculins en -us (prononcés [y])

Exemple : "Tutas las bearas chòsas e totos los beaus jorts l'an vun fin. Ol ei totjort ura pera quora cha s'en anar." (Toutes les belles choses et tous les beaux jours ont une fin. C'est toujours une peine quand il faut s'en aller.)

  • Bas-Oxurien : [tuta la: bja:ra ʧɔ:za e tutu lu: bjaw ʤu: lã vỹn fĩ uli tuʤu: yro pε:ro kuro ʧa snana]
  • Haut-Oxurien : [tutε lεj bε:rε ʦo:zε e tuty lyj bεw ʣu: lã vỹn fĩ uli tuʣu: yro pε:ro kuro ʦa snana]
  • Oraisonais: [tute lεj bjεre ʦɒwze e tu: lεj bjo dzo: zɒj in fi jε tudzo: in pεn kwɒn i fɒw sɒn mɒda]

Exemples

1. Tota la Tèrra aviá alora ura soreita lenga e los mèmos mòts. 2. Coma is èran partits per lë Levant, los òmes trovaran ura plara au péis de Shinar, e is i restaran. 3. E is se diguèran l’un a l’òutre : “Anën ! Fasën de claps, e cuèsën los au refort”. E l'clap lor servèc de pèira, e l'godron lor servèc de shoshira. 4. “Anën ! Qu’is diguèran, construisën-nos ura vila e ura tòrre la quara tèta tochi l’cèl. Fasën-nos un nom, pèrque nos shièien pas parduts sus tota la facha de la Tèrra”. 5. L’Senhor devarèc per vèire çò que construisian los mendics de l’Adam. 6. E l’Senhor diguèc : “Is son totos plus qu’un soret pòple e is an totos ura mèma lenga, ol ei eilai lor promièra òbra. Pas ren de çò qu’is vòudran far eira lor sarè pas imposhible”. 7. “Anën ! Devarën eitilai e meiclën lor lenga, pèrqu’is se comprenan plus los uns daus autros”. 8. E l’Senhor los pardèc luènh sus la facha de tota la Tèrra e is lacharan de construir la vila. 9. Ol ei pr’eicò qu’òm l’apèla Babèl, perqu’ol ei eishí que l’Senhor meiclèc la lenga de tota la Tèrra, e que l’Senhor los pardèc sus la facha de tota la Tèrra.