Vocatif : Différence entre versions

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m (Idéolangues)
 
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Il peut aussi s'exprimer au moyen d'interjections comme '''ô''' dans ''Ô dieux''.
 
Il peut aussi s'exprimer au moyen d'interjections comme '''ô''' dans ''Ô dieux''.
  
==Idéolangues==
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Le vocatif sert également pour '''é'''voquer. En français, l'évocation peut être introduite par la locution "quant à" en début de phrase :
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:Quant aux pommes, c'est p'us la peine de les cueillir : elles ont pourri sur l'arbre.
  
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Le sprante possède un vocatif, inexistant en pentadrarien, donné par ''-au'' (à l'origine une onomatopée, suffixée par la suite).
 
*<font color=green>''Poyau</font> tié kei dasce.'' = Paul, va à la maison.
 
Son usage, très vigoureux jusqu'au XIXe siècle, tend à se restreindre aujourd'hui. En langage familier, on dirait :
 
* ''Poy, tié kei dasce.'' = Paul, va à la maison.
 
  
===Autres===
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==Idéolangues==
  
 
[[Image:Avataneuf.gif|20px]] L'aneuvien n'a pas de vocatif en tant que tel, que ce soit pour interpeller ou pour évoquer. Dans la première utilisation, on appliquera le nominatif :
 
[[Image:Avataneuf.gif|20px]] L'aneuvien n'a pas de vocatif en tant que tel, que ce soit pour interpeller ou pour évoquer. Dans la première utilisation, on appliquera le nominatif :
 
:''Kàp ! la tenje ase ob!'' = Chef ! on les tient !
 
:''Kàp ! la tenje ase ob!'' = Chef ! on les tient !
 
Dans la seconde, on utilisera la même règle que pour l'[[IDEO_ANV_nom#D.C3.A9clinaison|apposition]] et le nom sera au cas voulu.
 
Dans la seconde, on utilisera la même règle que pour l'[[IDEO_ANV_nom#D.C3.A9clinaison|apposition]] et le nom sera au cas voulu.
:''Àt færme<font color=green>s</font> Plaṅçhetene? Or hid æt strads ber faarun cyv.'' = La ferme des Planchet ? Vous prenez cette route pour y aller.
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:''Àt færme<font color=green>s</font> Plaṅchetene? Or hidet æt straż ber faarun ċyv.'' = La ferme des Planchet ? Vous prenez cette route pour y aller.
  
 
On fera donc la distinction entre :
 
On fera donc la distinction entre :
:''Màri! Ed padh requèd ors!'' = Marie ! Votre père vous demande !
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:''Màri<font color=green>s</font>? Ed padh liyd ka<font color=green>s</font> omne deawe skools xeliysev.'' = Marie ? Son père la conduit tous les jours à l'école en voiture.  
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:''Màri<font color=green>s</font>? Ed padh liyd ka<font color=green>s</font> omne deawe skools xeliysev.'' = Marie ? Son père la conduit tous les jours à l'école en voiture.
  
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Lire aussi : ''[[IDEO_ANV_Remarques_J_K_Q#Quant|àmet]]''.
  
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[[Image:Emanuelo.gif|20px]] Le [[gelota]] non plus n’a pas de vocatif. Dans l’usage courant, on utilisera le nominatif. Mais à l’oral, une habitude, considérée comme fautive à l’écrit, consiste à ne pas prononcer la dernière voyelle, et en tient lieu.
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Le sprante, lui, possède un vocatif, inexistant en pentadrarien, donné par ''-au'' (à l'origine une onomatopée, suffixée par la suite).
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*<font color=green>''Poyau</font> tié kei dasce.'' = Paul, va à la maison.
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Son usage, très vigoureux jusqu'au XIXe siècle, tend à se restreindre aujourd'hui. En langage familier, on dirait :
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* ''Poy, tié kei dasce.'' = Paul, va à la maison.
  
 
[[Catégorie:Dictionnaire de linguistique]]
 
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[[Catégorie:Grammaire]]
 
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Version actuelle en date du 18 février 2023 à 10:53

Le vocatif est un cas utilisé pour interpeller une personne, invoquer une divinité ou toute autre chose ou notion. Les langues qui n'en disposent pas le fusionnent en général avec le nominatif.

PAVLVS IT DOMVM = Paul va à la maison
PAVLE I DOMVM = Paul, va à la maison.

Le vocatif, d'origine indo-européenne, existe également en sanskrit, en grec et dans les langues slaves (à l'exception notable du russe).

Il peut aussi s'exprimer au moyen d'interjections comme ô dans Ô dieux.

Le vocatif sert également pour évoquer. En français, l'évocation peut être introduite par la locution "quant à" en début de phrase :

Quant aux pommes, c'est p'us la peine de les cueillir : elles ont pourri sur l'arbre.


Idéolangues

Avataneuf.gif L'aneuvien n'a pas de vocatif en tant que tel, que ce soit pour interpeller ou pour évoquer. Dans la première utilisation, on appliquera le nominatif :

Kàp ! la tenje ase ob! = Chef ! on les tient !

Dans la seconde, on utilisera la même règle que pour l'apposition et le nom sera au cas voulu.

Àt færmes Plaṅchetene? Or hidet æt straż ber faarun ċyv. = La ferme des Planchet ? Vous prenez cette route pour y aller.

On fera donc la distinction entre :

Màri! Ed padh requèdun ors! = Marie ! Votre père vous demande !
Màris? Ed padh liyd kas omne deawe skools xeliysev. = Marie ? Son père la conduit tous les jours à l'école en voiture.

Lire aussi : àmet.

Emanuelo.gif Le gelota non plus n’a pas de vocatif. Dans l’usage courant, on utilisera le nominatif. Mais à l’oral, une habitude, considérée comme fautive à l’écrit, consiste à ne pas prononcer la dernière voyelle, et en tient lieu.

Jotarke.jpg Sprante

Le sprante, lui, possède un vocatif, inexistant en pentadrarien, donné par -au (à l'origine une onomatopée, suffixée par la suite).

  • Poyau tié kei dasce. = Paul, va à la maison.

Son usage, très vigoureux jusqu'au XIXe siècle, tend à se restreindre aujourd'hui. En langage familier, on dirait :

  • Poy, tié kei dasce. = Paul, va à la maison.