Utilisateur:Emanuelo/L’épopée de Tamenoŝa : Différence entre versions
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|width="50%"|En ce temps là, les hommes ne connaissaient pas le feu. Le froid et la maladie étaient le lot des fils des hommes. Telle était la volonté des dieux. | |width="50%"|En ce temps là, les hommes ne connaissaient pas le feu. Le froid et la maladie étaient le lot des fils des hommes. Telle était la volonté des dieux. | ||
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|width="50%"|Le froid et la maladie n’étaient pas le lot du fils du feu sacré, de Tamenoŝa. Lui connaissait le feu, qui lui obéissait. Lui, il vivait dans le désert, seul, et ne voyait pas le malheur des fils des hommes. | |width="50%"|Le froid et la maladie n’étaient pas le lot du fils du feu sacré, de Tamenoŝa. Lui connaissait le feu, qui lui obéissait. Lui, il vivait dans le désert, seul, et ne voyait pas le malheur des fils des hommes. | ||
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Version actuelle en date du 27 mars 2014 à 18:49
Sur cette page j’écris et je traduis, dans un va-et-vient incessant entre le français et le gelota, une œuvre mythologique fictive qui aurait été retrouvée à Ougarit (wikipédia). Cet essai est inspiré par le livre de Frédéric Werst sur les Wards, écrit en wardwesân, une langue construite par l’auteur, et traduit en français.
Le don du feu
Nekanesē meniŝu genose femenota. Feroda tenesenona fetona benimō meniŝā. Velora heliĉu. | En ce temps là, les hommes ne connaissaient pas le feu. Le froid et la maladie étaient le lot des fils des hommes. Telle était la volonté des dieux. |
Feroda tenesenona nefetona benimi sikoti genosi, tamenoŝa-hi. La kanesi genose, | Le froid et la maladie n’étaient pas le lot du fils du feu sacré, de Tamenoŝa. Lui connaissait le feu, qui lui obéissait. Lui, il vivait dans le désert, seul, et ne voyait pas le malheur des fils des hommes. |
« La volonté des dieux elle-même n’est rien face à celle de Tamenoŝa », pensait un vieillard. Il avait entendu parler de Tamenoŝa et de ses exploits, et il y croyait. C’est sur cette pensée impie qu’il partit à la recherche de Tamenoŝa, faisant toujours le même discours dans les villages où il arrivait : | |
« Nous ne connaissons pas le feu. Le froid et la maladie sont le lot des fils des hommes, car telle est la volonté des dieux. Mais qu’est-ce que la volonté des dieux face à celle de Tamenoŝa ? Ils sont loin, eux qui vivent dans les cieux éternels ; Tamenoŝa lui est ici, au milieu des fils des hommes. Est-ce à tort qu’il est nommé “ami des hommes” ? Nous refusera-t-il son aide ? » |