IDEO GTA Noms d'animaux et de plantes : Différence entre versions
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Il a donc quatre « espèces » animales en gelota<ref>Cette classification est une adaptation de la classification médiévale, qui contenait cependant 5 classes : les quadrupèdes, les oiseaux, les poissons, les serpents et les vers. Cf. Michel Pastoureau, ''Bestiaires du Moyen Âge'', Paris, Seuil, 2011.</ref> : | Il a donc quatre « espèces » animales en gelota<ref>Cette classification est une adaptation de la classification médiévale, qui contenait cependant 5 classes : les quadrupèdes, les oiseaux, les poissons, les serpents et les vers. Cf. Michel Pastoureau, ''Bestiaires du Moyen Âge'', Paris, Seuil, 2011.</ref> : | ||
− | * les | + | * les ''sehiru'' (contenant tout ce qui n’est pas dans les trois autres catégories) ; |
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− | * les | + | * les ''ŝesiŝu'' (contenant tout ce qui rampe) ; |
− | * les | + | * les ''gelipu'' (contenant tout ce qui vit dans l’eau). |
Ces quatre catégories ne recoupent pas nos propres catégories ; ainsi par exemple les insectes pourront soit être des serpents (mille-patte<ref>Qui n’est d’ailleurs pas à proprement parler un insecte, mais un diplopode.</ref>, même s’il ne rampe pas à proprement parler), des oiseaux (abeille), des poissons (nèpe) ou des mammifères (fourmi). | Ces quatre catégories ne recoupent pas nos propres catégories ; ainsi par exemple les insectes pourront soit être des serpents (mille-patte<ref>Qui n’est d’ailleurs pas à proprement parler un insecte, mais un diplopode.</ref>, même s’il ne rampe pas à proprement parler), des oiseaux (abeille), des poissons (nèpe) ou des mammifères (fourmi). | ||
− | L’être humain n’est pas considéré en gelota comme un animal, et à droit à un nom seul : ''meniŝa''. | + | L’être humain n’est pas considéré en gelota comme un animal, et à droit à un nom seul : ''meniŝa''<ref>Mais on peut imaginer des antispécistes ([http://fr.wikipedia.org/wiki/Antisp%C3%A9cisme Wikipédia]) utiliser le nom ''māniŝa-sehira'' et donc, lorsque le contexte le permet, juste ''sehira'' pour désigner l’être humain.</ref>. |
== Plantes == | == Plantes == | ||
Parallèlement aux quatre « espèces » animales, il y a quatre « espèces » végétales, qui sont : | Parallèlement aux quatre « espèces » animales, il y a quatre « espèces » végétales, qui sont : | ||
− | * les | + | * les ''henihu'' (contenant toutes les petites plantes chlorophylliennes terrestres) ; |
− | * les | + | * les ''rebiru'' (contenant toutes les grandes plantes chlorophylliennes terrestres) ; |
− | * les | + | * les ''?e?i?u''<ref>Le mot n’a pas encore été trouvé, n’hésitez pas à m’aider sur [http://aphil.forumn.org/t2140-algue-dans-une-langue-sous-marine ce fil de l’Atelier] :-).</ref> (contenant toutes les plantes aquatiques) ; |
− | * les | + | * les ''mekisu'' (contenant toutes les plantes non-chlorophylliennes terrestres). |
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+ | Une fois ces 8 classes connues, il ne suffit pas de le construire avec le nom une caractéristique de l’animal ou de la plante. Les couples sont déjà prédéterminés, il s’agit donc d’une forme idiomatique. | ||
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+ | :'''Exemple :''' le chat est un ''sehira'', qui est considéré par le gelota comme joueur (le jeu : ''jekisa'') ; il sera donc appelé ''jākisa-sehira''. | ||
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== Notes et références == | == Notes et références == |
Version actuelle en date du 17 mars 2014 à 13:59
- Article parent : IDEO GTA Lexique
Le gelota utilisant uniquement des gabarits trilitères, et son alphabet ayant 25 lettres, le nombre de gabarit est limité à 15 625 (253). Or il y aurait, selon un article récent de PLOS Biology<ref>Camilo Mora, Derek Tittensor, Sina Adl, Alastair Simpson, et Boris Worm, « How Many Species Are There on Earth and in the Ocean? », PLOS Biology 9/8 (2011), disponible en ligne (DOI : 10.1371/journal.pbio.1001127 ; dernière vue : 10/03/2014). Les propositions traditionnelles vont de 3 à 100 millions, toujours selon cet article.</ref>, probablement 8,7 million d’espèces animales et végétales sur la terre à l’heure actuelle (même si nous n’en connaissons « que » un peu plus d’un million), soit beaucoup plus que de possibilités ; il m’a fallu donc trouver une solution pour les noms d’animaux et de plantes en gelota.
La solution a été de prendre quatre grands ensembles pour les animaux et quatre pour les plantes, et de les décrire de façon arbitraire avec un autre mot selon le système de mot construit.
Animaux
Il a donc quatre « espèces » animales en gelota<ref>Cette classification est une adaptation de la classification médiévale, qui contenait cependant 5 classes : les quadrupèdes, les oiseaux, les poissons, les serpents et les vers. Cf. Michel Pastoureau, Bestiaires du Moyen Âge, Paris, Seuil, 2011.</ref> :
- les sehiru (contenant tout ce qui n’est pas dans les trois autres catégories) ;
- les petiku (contenant tout ce qui vole) ;
- les ŝesiŝu (contenant tout ce qui rampe) ;
- les gelipu (contenant tout ce qui vit dans l’eau).
Ces quatre catégories ne recoupent pas nos propres catégories ; ainsi par exemple les insectes pourront soit être des serpents (mille-patte<ref>Qui n’est d’ailleurs pas à proprement parler un insecte, mais un diplopode.</ref>, même s’il ne rampe pas à proprement parler), des oiseaux (abeille), des poissons (nèpe) ou des mammifères (fourmi).
L’être humain n’est pas considéré en gelota comme un animal, et à droit à un nom seul : meniŝa<ref>Mais on peut imaginer des antispécistes (Wikipédia) utiliser le nom māniŝa-sehira et donc, lorsque le contexte le permet, juste sehira pour désigner l’être humain.</ref>.
Plantes
Parallèlement aux quatre « espèces » animales, il y a quatre « espèces » végétales, qui sont :
- les henihu (contenant toutes les petites plantes chlorophylliennes terrestres) ;
- les rebiru (contenant toutes les grandes plantes chlorophylliennes terrestres) ;
- les ?e?i?u<ref>Le mot n’a pas encore été trouvé, n’hésitez pas à m’aider sur ce fil de l’Atelier :-).</ref> (contenant toutes les plantes aquatiques) ;
- les mekisu (contenant toutes les plantes non-chlorophylliennes terrestres).
Utilisation
Une fois ces 8 classes connues, il ne suffit pas de le construire avec le nom une caractéristique de l’animal ou de la plante. Les couples sont déjà prédéterminés, il s’agit donc d’une forme idiomatique.
- Exemple : le chat est un sehira, qui est considéré par le gelota comme joueur (le jeu : jekisa) ; il sera donc appelé jākisa-sehira.
En vertu de la loi d’économie, si le contexte spécifie l’animal ou la plante précis auquel il est fait référence, le nom d’espèce suffit. Utiliser la forme complète est alors considéré comme une faute ou, à tout le moins, une lourdeur syntaxique.
Notes et références
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