Kardannais : Différence entre versions
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De nos jours, nous ne retrouvons plus de kardannais que dans quelques étymologies savantes et dans de rares expressions passées de mode ou réservé à une élite cultivée. | De nos jours, nous ne retrouvons plus de kardannais que dans quelques étymologies savantes et dans de rares expressions passées de mode ou réservé à une élite cultivée. | ||
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Version actuelle en date du 1 mars 2016 à 14:45
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Année de création | 2012 | |||
Auteur | Akorion | |||
Régulé par | ||||
Nombre de locuteurs | ||||
Parlé en | ||||
Idéomonde associé | Ænotis | |||
Catégorie | Langue artistique | |||
Typologie | Langue a priori | |||
Alphabet | Latin | |||
Lexique | ||||
Version | ||||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | ||||
Préfixe Idéopédia | IDEO_KRD |
Le kardannais est une idéolangue créée en 2012 par Akorion.
Historique
Le kardannais, pris dans son ensemble, est la première langue humaine dont on a conservé des vestiges écrits. […] Elle est dérivée du hadornien2, langue Pré-désastre Ænotien « Eb Xæt’kpaäŕiŋ Kmalënbe » et dont nous ne possédons que des bribes forts difficiles à assembler (voir la partie F- 1.) : peu de mots sont certains, l’alphabet est inconnu (et certains chercheurs pensent qu’il n’existait tout simplement pas3) et les études diverses ne semblent finalement n’être parvenues qu’à démontrer qu’il n’y a eu aucune relation, ni influence de la part du langage des Mahrui Ayutocht’li « Miil it’oa P’erekkt » (voir la note [16], Publie n°2) avec le langage hadórrnien d’avant le Cataclysme4. [...] Mais après les événements décrit dans le Désastre Ænotien, et le début de l’Ère des Récits* « Waek elichbe », les Seigneurs prirent les Humains sous leur protection et la langue humaine finie par s’en trouver modifiée. […] C’est ainsi que naquit le kardannais.
[…] Il nous faut néanmoins préciser que, contrairement à une idée reçue, la langue kardannaise (et son peuple) ne fut pas la seule langue humaine Ancienne*. Il a existé d’autres groupes d’Humains sur Ænotis que ceux dont s’occupèrent les Mahrui Ayutocht’li 5. Aussi, tentons d’y voir un peu plus clair. Il est admis aujourd’hui que le peuple de Had’Orrn formait un ensemble homogène, mais qu’au sein de cet ensemble, se présentait déjà des particularismes (régionaux ou sociaux [peut-être des castes, ou des hiérarchies basées sur le métier, la fonction sociale ou le sexe], patois ou accentuations particulières – ce qui est, dans ce cas-là, presque certains6). Or, après le Cataclysme, cette entité a éclaté et s’est retrouvée dispersée sur toute la surface de Llantíl Ménévíèl « Ap P’wubt ieb eægre Txigd ». [...] Les Ëthèldwé parvinrent à en recueillir la plupart. Mais des Disparus* demeurèrent que le peuple des Seigneurs ne put (par définition) retrouver. Il semble que ces groupes de Disparus étaient d’une taille plus réduite que le peuple principal de Had’Orrn : de quelques milliers à quelques dizaines de milliers d’individus. Et qu’il n’y ai pas eu plus d’une cinquantaine de ces groupes répartis sur le continent (chiffre avancé dans la théorie haute, dite de Haute Dispersion7). Une petite majorité de ces ethnies culturelles disparurent, vraisemblablement progressivement, sans laisser de traces8. Néanmoins, certains de ces Disparus épars parvinrent à se maintenir. Ils croisèrent la route d’autres peuples, d’autres races, d’autres tribus et leur langage, qui avait déjà probablement évolué à cette époque, se modifia davantage encore suite aux pressions et/ou influences naturelles exercées par ces sociétés différentes. Et c’est ainsi que leur patrimoine culturel et linguistique se trouva radicalement modifié. [...] Et après plusieurs siècles, ceux qui finalement finirent par être (re)découvert ne voulurent pas rejoindre les « leurs », ne les considérant plus comme tels ; le temps avait fait son œuvre et des peuples nouveaux avaient émergés. Qu’ils aient alors ou non possédé une écriture, celle-ci ne survécut pas à l’épreuve du temps et il n’existe quasiment aucune trace écrites de ces langues anciennes. Leurs évolutions successives se sont donc malheureusement perdu et lorsque de nouvelles civilisations, bien des années plus tard, apparaîtront9, ce sera sans réelle possibilité de faire le lien entre leur(s) langue(s) actuelle(s) et celle des origines. Il existe donc un écart de quelques milliers d’années entre les premiers textes écrits en kardannais et ceux, bien plus tardifs, des nouvelles civilisations humaines qui n’auront aucun rapport direct avec la langue maternelle, en ayant bien conscience que les éléments que nous possédons sur l’ensemble de ces cultures ne nous permettent pas d’en faire une comparaison certaine. [...]
Quant au kardannais en propre, c’est l’intrusion du parler Mahrui dans la langue hadórrnienne qui – avec les modifications civilisatrices des Wëmanath « Eebe t’û Mügbo » – conduisit à la disparition de la culture de Had’Orrn et à l’émergence du peuple kardannais et de sa langue. Après des siècles de cohabitation, les Kardans se lancèrent à la découverte d’Ænotis, tel qu’il est raconté dans le Grand Exil10 « Eb Jedbaor iaxt ». Les avanies successives liées à cet exode se ressentirent sur l’évolution de la langue et des groupes linguistiques bientôt différents finirent par naître. C’est la phase qui est dénommée par les chercheurs comme étant le kardannais transitoire*, en raison des racines qu’elle possède à la fois dans le kardannais d’origine* et dans la langue moderne*. [...]
Nous savons que les Kardans partirent vers l’Ouest, puis remontèrent vers le Nord par bateaux et finirent par s’échouer pour partie au Septentrion d’Ænotis. C’est là qu’ils bâtirent leur deuxième colonie. Bien que sur la durée cette colonie fut relativement courte, elle eut à s’opposer à des peuples Guèmbelins « Pwebwir, ou ici, Epwebwire » : la structure de la langue se renforça, se fixa, tout en intégrant des motifs étrangers, barbarismes qui en quelques générations furent assimiler par les Kardans. C’est cette pseudo-nouvelle langue qui, plus tard, sera désignée sous le nom de kardannais septentrional moderne (ou de type A, le type B étant le kardannais Ö’Kalän Mantî austral* [ou Austral, ou encore Quuéan (voir la Publie n° 2, note [24] ; la différence de traduction s’explique par le fait qu’il s’agit là de deux langues sœurs, le type A – pour la traduction ci-dessous – et le type B dans le cas présent)] et que nous allons survoler dans les pages ci-dessous.
Mais cette langue va par la suite continuer à évoluer et ce sera une langue légèrement différente qui accompagnera la suite de l’Exil des Kardans lorsqu’ils pénétreront en terre cérénédienne. Les linguistes la nomme l’intégrée*, mais on peut en trouver des références sous les noms de kardannais de Cérénédie « Iapa at Iit’kala » ou encore de type C. Cette langue sera alors confrontée aux autres peuples déjà présents et poursuivra son évolution (il existe plusieurs déclinaisons et variantes du type C) pour finalement, tout comme les Kardans, décliner puis disparaître11.
De nos jours, nous ne retrouvons plus de kardannais que dans quelques étymologies savantes et dans de rares expressions passées de mode ou réservé à une élite cultivée.
Liens
Notes
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