Abac duƞy : Différence entre versions

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m (Histoire (dans le Deuxième Monde))
m (Histoire (dans notre monde))
 
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L'auteur a toujours eu l'impression irrationnelle qu'il manquait aux langues européennes un certain nombre de phonèmes consonantiques, au premier rang desquels les fricatives dentales et la fricative vélaire ou uvulaire sourde. Aucune ne possède  /b d g p t k  v ð γ~ʁ f θ x~χ  s z ʃ~ʂ ʒ~ʐ  m n l r  j w/ parmi ses phonèmes. Il en va de même pour l'espéranto, pour l'uropi ou pour le kotava, alors que l'aneuvien, le méhien, le talossan et le sambhasa semblent les inclure tous. La pauvreté phonémique du latin a engendré un alphabet trop étriqué. Il a donc souhaité concocter une langue qui, à la différence de l'aneuvien, du méhien, du talossan ou du sambhasa, fasse correspondre à chaque son une lettre, en utilisant à tout le moins les 26 lettres de l'alphabet latin moderne ainsi que le Δ, le Θ, le Ш et le Ж, bien plus reconnaissables que des digrammes ou des diacritiques. Cela lui a posé un problème pour le C, qu'il a fini par associer à l'affriquée [ts], en attribuant du coup trois autres lettres à [tʃ], [dz] et [dʒ]. (Utiliser le C pour le [g] et le G pour le [ʁ], ou le C pour le [q] et le Q pour le coup de glotte lui a semblé plus gênant.) [θ] et [x] ne sont apparus qu'au XVIe siècle en castillan, mais étaient présents dans les langues germaniques du premier millénaire, ainsi qu'en grec et en arabe. [ts], [tʃ], [dz] et [dʒ] sont toujours plus ou moins présents en italien et en roumain mais ils existaient en l'an mil dans tout ce qui avait été l'Empire Romain d'Occident. [ʃ] et [ʒ] ne se rencontraient qu'aux marges de l'Europe (péninsule ibérique, monde anglo-saxon, monde slave), mais l'arabe et le persan - pour lesquels ses connaissances s'arrêtent à Wikipedia et à Google - possédaient déjà ces phonèmes. De même pour [ʁ], qui n'est apparu en Europe qu'au XVIIIe siècle, mais existait déjà en arabe et en persan au temps du Prophète. L'auteur a donc choisi de lier sa diégèse au mondes chrétien et musulman du premier millénaire. Comme l'arabe a aussi des consonnes emphatiques qui modifient la prononciation des lettres environnantes, ce que l'auteur a préféré éviter, il a imaginé que les chrétiens avaient imposé leur domination pendant un bon siècle dans la province qui deviendrait la future capitale de l'Empire. Pour ce qui est des voyelles, le choix de l'espéranto, de l'uropi et du kotava de se limiter aux cinq voyelles fondamentales se comprend assez bien, mais l'auteur a néanmoins préfèré gracier le seul [y], que d'une part l'on rencontre dans les langues de Scandinavie et de ce qui fut l'Empire de Charlemagne, mais aussi en vieil anglais et en grec byzantin, ce qui se combine bien avec sa diégèse, et qui d'autre part permet à sa langue de marquer à peu de frais le génitif singulier, l'infinitif perfectif ou le féminin.
 
L'auteur a toujours eu l'impression irrationnelle qu'il manquait aux langues européennes un certain nombre de phonèmes consonantiques, au premier rang desquels les fricatives dentales et la fricative vélaire ou uvulaire sourde. Aucune ne possède  /b d g p t k  v ð γ~ʁ f θ x~χ  s z ʃ~ʂ ʒ~ʐ  m n l r  j w/ parmi ses phonèmes. Il en va de même pour l'espéranto, pour l'uropi ou pour le kotava, alors que l'aneuvien, le méhien, le talossan et le sambhasa semblent les inclure tous. La pauvreté phonémique du latin a engendré un alphabet trop étriqué. Il a donc souhaité concocter une langue qui, à la différence de l'aneuvien, du méhien, du talossan ou du sambhasa, fasse correspondre à chaque son une lettre, en utilisant à tout le moins les 26 lettres de l'alphabet latin moderne ainsi que le Δ, le Θ, le Ш et le Ж, bien plus reconnaissables que des digrammes ou des diacritiques. Cela lui a posé un problème pour le C, qu'il a fini par associer à l'affriquée [ts], en attribuant du coup trois autres lettres à [tʃ], [dz] et [dʒ]. (Utiliser le C pour le [g] et le G pour le [ʁ], ou le C pour le [q] et le Q pour le coup de glotte lui a semblé plus gênant.) [θ] et [x] ne sont apparus qu'au XVIe siècle en castillan, mais étaient présents dans les langues germaniques du premier millénaire, ainsi qu'en grec et en arabe. [ts], [tʃ], [dz] et [dʒ] sont toujours plus ou moins présents en italien et en roumain mais ils existaient en l'an mil dans tout ce qui avait été l'Empire Romain d'Occident. [ʃ] et [ʒ] ne se rencontraient qu'aux marges de l'Europe (péninsule ibérique, monde anglo-saxon, monde slave), mais l'arabe et le persan - pour lesquels ses connaissances s'arrêtent à Wikipedia et à Google - possédaient déjà ces phonèmes. De même pour [ʁ], qui n'est apparu en Europe qu'au XVIIIe siècle, mais existait déjà en arabe et en persan au temps du Prophète. L'auteur a donc choisi de lier sa diégèse au mondes chrétien et musulman du premier millénaire. Comme l'arabe a aussi des consonnes emphatiques qui modifient la prononciation des lettres environnantes, ce que l'auteur a préféré éviter, il a imaginé que les chrétiens avaient imposé leur domination pendant un bon siècle dans la province qui deviendrait la future capitale de l'Empire. Pour ce qui est des voyelles, le choix de l'espéranto, de l'uropi et du kotava de se limiter aux cinq voyelles fondamentales se comprend assez bien, mais l'auteur a néanmoins préfèré gracier le seul [y], que d'une part l'on rencontre dans les langues de Scandinavie et de ce qui fut l'Empire de Charlemagne, mais aussi en vieil anglais et en grec byzantin, ce qui se combine bien avec sa diégèse, et qui d'autre part permet à sa langue de marquer à peu de frais le génitif singulier, l'infinitif perfectif ou le féminin.
Si l'auteur n'a eu l'idée d'une langue du Deuxième Monde qu'en 2015 et finalisé son alphabet qu'en 2016, il a imaginé un alphabet mêlant principalement les alphabets latin, grec et cyrillique une vingtaine d'années plus tôt. Il s'agissait de :
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Si l'auteur n'a eu l'idée d'une langue du Deuxième Monde qu'en 2015 et finalisé son alphabet qu'en 2016, il a imaginé un alphabet mêlant principalement les alphabets latin, grec et cyrillique une vingtaine d'années plus tôt.
 
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(API: a b g d e ʒ z i k l m n ƞ ɔ p r s t u v ʁ ð ε f x θ o ʃ ç ɨ ø y ɥ w j h ħ)
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===Histoire (dans le Deuxième Monde) ===
 
===Histoire (dans le Deuxième Monde) ===

Version actuelle en date du 4 avril 2016 à 14:58

  Abac Duƞy  
Année de création 2016
Auteur Dworkin
Régulé par
Idéolangue associée Langue du deuxième monde
Idéomonde associé
Système alphabet
Nombre de caractères
Catégorie à postériori
Sens d'écriture GDHB
Chasse régulière
Ligature détachée
Chambre bicamérale
Fonction
Version
L'Abac Duƞy





Présentation

L'Alphabet du Deuxième Monde sert à écrire la langue du Deuxième Monde (que l'on peut également appeler θxawδo, car il s'agissait au départ d'une escroquerie - fraŭdo - intellectuelle visant à copier les mécanismes de l'espéranto tout en lui ajoutant une dizaine de lettres pour des raisons esthétiques). Les habitants du Deuxième Monde, eux, l'appellent simplement abac Duƞy, alphabet du Deuxième Monde, l'arabe دُنْيا [dunya], ce monde-ci, étant devenu Duƞ, le Deuxième Monde (et ayant donné naissance à Priƞ, le Premier Monde, et Treƞ, le Troisième Monde, pour désigner notre monde et le monde dans lequel devraient ressuciter ceux des croyants qui ne finiront pas immédiatement au paradis, en enfer ou dans le néant).


Tableaux

Alphabet API
A a a
B b b
C c t͡s
Ч ч t͡ʃ
D d d
Δ δ ð
E e e
F f f
Σ ς d͡z
Ʒ ʒ d͡ʒ
G g g
Г ɣ ʁ
Э э ʕ
H h h
Ͱ ͱ ʔ
I i i
J j j
K k k
L l l
Λ λ ʎ
Л л ɫ
Alphabet API
M m m
N n n
И ƞ ɲ
ⵖ ү ŋ
O o o
P p p
Q q q ou ɢ
R r r
S s s
Ш ш ʃ
T t t
Θ θ θ
Uu u
V v v
W w w
Ξ ξ ç
X x x
Ψ ψ ħ
Y y y
Z z z
Ж ж ʒ


Histoire (dans notre monde)

L'auteur a toujours eu l'impression irrationnelle qu'il manquait aux langues européennes un certain nombre de phonèmes consonantiques, au premier rang desquels les fricatives dentales et la fricative vélaire ou uvulaire sourde. Aucune ne possède /b d g p t k v ð γ~ʁ f θ x~χ s z ʃ~ʂ ʒ~ʐ m n l r j w/ parmi ses phonèmes. Il en va de même pour l'espéranto, pour l'uropi ou pour le kotava, alors que l'aneuvien, le méhien, le talossan et le sambhasa semblent les inclure tous. La pauvreté phonémique du latin a engendré un alphabet trop étriqué. Il a donc souhaité concocter une langue qui, à la différence de l'aneuvien, du méhien, du talossan ou du sambhasa, fasse correspondre à chaque son une lettre, en utilisant à tout le moins les 26 lettres de l'alphabet latin moderne ainsi que le Δ, le Θ, le Ш et le Ж, bien plus reconnaissables que des digrammes ou des diacritiques. Cela lui a posé un problème pour le C, qu'il a fini par associer à l'affriquée [ts], en attribuant du coup trois autres lettres à [tʃ], [dz] et [dʒ]. (Utiliser le C pour le [g] et le G pour le [ʁ], ou le C pour le [q] et le Q pour le coup de glotte lui a semblé plus gênant.) [θ] et [x] ne sont apparus qu'au XVIe siècle en castillan, mais étaient présents dans les langues germaniques du premier millénaire, ainsi qu'en grec et en arabe. [ts], [tʃ], [dz] et [dʒ] sont toujours plus ou moins présents en italien et en roumain mais ils existaient en l'an mil dans tout ce qui avait été l'Empire Romain d'Occident. [ʃ] et [ʒ] ne se rencontraient qu'aux marges de l'Europe (péninsule ibérique, monde anglo-saxon, monde slave), mais l'arabe et le persan - pour lesquels ses connaissances s'arrêtent à Wikipedia et à Google - possédaient déjà ces phonèmes. De même pour [ʁ], qui n'est apparu en Europe qu'au XVIIIe siècle, mais existait déjà en arabe et en persan au temps du Prophète. L'auteur a donc choisi de lier sa diégèse au mondes chrétien et musulman du premier millénaire. Comme l'arabe a aussi des consonnes emphatiques qui modifient la prononciation des lettres environnantes, ce que l'auteur a préféré éviter, il a imaginé que les chrétiens avaient imposé leur domination pendant un bon siècle dans la province qui deviendrait la future capitale de l'Empire. Pour ce qui est des voyelles, le choix de l'espéranto, de l'uropi et du kotava de se limiter aux cinq voyelles fondamentales se comprend assez bien, mais l'auteur a néanmoins préfèré gracier le seul [y], que d'une part l'on rencontre dans les langues de Scandinavie et de ce qui fut l'Empire de Charlemagne, mais aussi en vieil anglais et en grec byzantin, ce qui se combine bien avec sa diégèse, et qui d'autre part permet à sa langue de marquer à peu de frais le génitif singulier, l'infinitif perfectif ou le féminin. Si l'auteur n'a eu l'idée d'une langue du Deuxième Monde qu'en 2015 et finalisé son alphabet qu'en 2016, il a imaginé un alphabet mêlant principalement les alphabets latin, grec et cyrillique une vingtaine d'années plus tôt.

Histoire (dans le Deuxième Monde)

L'impossibilité d'utiliser les lettres arabes en l'absence de papier ou de papyrus a, plus encore que la nécessité de marquer les voyelles, obligé les premiers arrivants à opter pour un système inspiré des alphabets latin et grec, et à introduire des lettres surnuméraires, de préférence grecques, pour les nombreuses consonnes surnuméraires. Les grammairiens des années 120-150 ont standardisé l'usage de l'alphabet latin, en y ajoutant le Г, le Δ, le Θ et le X grecs, le Ʒ inspiré du yogh anglo-saxon, ainsi que le Ч, le Ш et le Ж que les moines byzantins ont apporté aux Bulgares pour les chuintantes post-palatales peu avant la fin du Premier Monde. Pour les phonèmes d'origine purement arabe, le Q qui ressemble au ق et le Э qui ressemble au ع se sont imposés pour l'occlusive uvulaire et pour la fricative pharyngale sonore. tout comme le Ψ qui ressemble au Э pour la fricative pharyngale sourde. Pour ce qui est des semi-voyelles, le W est inspiré d'une idée du roi franc Chilpéric qui n'a eu aucune suite dans le vieux monde, et le J qui ressemble au I est inspiré bien sûr de l'initiale arabe. Les autres lettres, que l'on rencontrait à l'occasion, ont été normalisées un siècle plus tard par les latinistes, hellénistes et arabisants de l'Académie, composée statutairement depuis sa création en 241 d'une moitié de natifs et d'une moitié de ressuscités. Comme le Ʒ ne différenciait pas l'affriquée alvéolaire et l'affriquée post-palatale, on a affecté au Σ grec l'affriquée alvéolaire de la même manière que le S latin traduisait cette consonne dans l'alphabet bulgare. Enfin, le Ͱ et le Ξ que l'on ne distinguait que rarement dans l'écriture du Q et du Ш sont les lettres les plus récentes. Il est question depuis deux siècles d'introduire des lettres surnuméraires pour marquer les emphatiques disparues dans certains mots d'origine arabe ainsi que le Ь de Srezen que certains locuteurs utilisent pour les animaux de sexe mâle, mais ces prononciations restent limitées à l'élite savante, et on pense que cela ne se fera pas. Est-il besoin de rappeler qu'il nous faut maintenir la langue dans son état actuel, si nous voulons assurer une bonne intercompréhension dans le Troisième Monde avec des gens qui naîtront ou ressusciteront dans ce monde-ci mille ans après notre mort ?