Tauran : Différence entre versions
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− | Le Tauran était la langue d'une petite région occitanophone située sur l'emplacement de l'ancienne Gritcie, incorporé | + | Le Tauran était la langue d'une petite région occitanophone située sur l'emplacement de l'ancienne Gritcie, incorporé � l'état plus vaste du Vladeurstan. Avec le temps, ces données changèrent jusqu'� ce que la région seule où l'on parlait le Tauran ne devienne bien plus grande et réponde au nom de Vadacie. Car si le Tauran est l'ancêtre de l'Oxurien, il est aussi celui du [[Vadace]], soit en quelque sorte, également l'ancêtre du [[Tatsique]] (mais de l� � dire que le Tatsique descend de l'Occitan il y a un monde). |
− | Le Tauran prit un tournant qui causa rapidement sa fin. Lorsque les ressources exploitées de l'occitan se firent insuffisante, le roumain vint | + | Le Tauran prit un tournant qui causa rapidement sa fin. Lorsque les ressources exploitées de l'occitan se firent insuffisante, le roumain vint � la rescousse. Les deux langues se mêlèrent bien et de trop influencer l'autre, le roumain a pris le dessus. La langue taurane disparaissait, la langue vadace était née. C'est peut-être ce glissement incontrôlé ou cette subite disparition qui poussèrent le projet � ressortir pour donner naissance � l'Oxurien. |
Le Tauran tire son nom de la ville de la Taure (''la Tauro'' qui devint plus tard ''Taură-a'' avant de s'appeler ''Clulź''), la petite capitale de la région, qui s'appelait ''Tortue'' (d'où l'adaptation en ''Taure'') dans des cartes datant de 1989-1990. Le nom de la ville de [[Zara]] signifiant "table" dérive sémantiquement de cette appellation. Cette langue était un calque de l'Occitan qui prit rapidement et dangereusement un afflux conséquent de mots empruntés au Roumain, et plus tard aux langues slaves, si bien qu'après quelques temps, la langue fut réformée et devint le Vadace comme il a été dit. | Le Tauran tire son nom de la ville de la Taure (''la Tauro'' qui devint plus tard ''Taură-a'' avant de s'appeler ''Clulź''), la petite capitale de la région, qui s'appelait ''Tortue'' (d'où l'adaptation en ''Taure'') dans des cartes datant de 1989-1990. Le nom de la ville de [[Zara]] signifiant "table" dérive sémantiquement de cette appellation. Cette langue était un calque de l'Occitan qui prit rapidement et dangereusement un afflux conséquent de mots empruntés au Roumain, et plus tard aux langues slaves, si bien qu'après quelques temps, la langue fut réformée et devint le Vadace comme il a été dit. | ||
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− | Bien peu d'exemples de langue taurane nous sont conservés aujourd'hui. Il semble qu'elle ait été fort marquée par les parlers briançonnais, tout comme l'est l'oxurien. Son orthographe était moins élaborée. Le son [ʃ] était noté /c/ devant /i/ et /e/, obligeant | + | Bien peu d'exemples de langue taurane nous sont conservés aujourd'hui. Il semble qu'elle ait été fort marquée par les parlers briançonnais, tout comme l'est l'oxurien. Son orthographe était moins élaborée. Le son [ʃ] était noté /c/ devant /i/ et /e/, obligeant � écrire ''ciu'' pour transcrire le son [ʃu]. Les affriquées [ʧ] et [ʤ] étaient notées /ch/ et /g/ devant /i/ et /e/ ou /j/ devant les autres voyelles. La distinction [y] ~ [u] était obtenue graphiquement par /ü/ ~ /u/ rejetant déj� la graphie mistralienne ''u'' ~ ''ou'' jugée trop proche du français et enfin, parce qu'ssigner le son [u] � la lettre [o] ne permettait pas de retranscrire fidèlement les terminaisons féminines avec un /o/, la graphie IEO fut également rejetée en ce sens. L'absence de documentation ne permet pas de confirmer la présence ou non de lettre étymologiques muettes, mais cela est peu probable. La voyelle /e/ est utilisée comme en français, seul l'accent lui donne les timbres /e/ ou /ε/. Il semble enfin, que la graphie /ei/ prononcée comme un simple [i] et non diphtonguée remonte � cette époque, influencé par des publications sur les parlers du Queyras notant avec /ei/ des mots qui en Briançonnais se disent avec /i/. |
− | L'article semble avoir été /lu ~ la/ au singulier, avec tendance | + | L'article semble avoir été /lu ~ la/ au singulier, avec tendance � l'élision systématique en /l'/ au masculin ; quant au pluriel, il était unique aux deux genres [trait non briançonnais], sous la forme /li/ ou /liz/ devant voyelle. L'article indéfini sembla avoir était neutre sous la forme /de/. Les contractions auraient été /au ~ ai/ et /dow? ~ di/. L'article masculin /lu/ s'adapta bien au /-ul/ roumain. Un document donne l'article masculin en /-ul/ (ex.: /pan-ul/, le pain) et l'article féminin en /la/ (ex.: /la lüro/, la lune) : il était temps de faire un choix ! |
− | Nombre de pluriels, par influence de l'italien, furent formés en /-i/, bien que le /-s/ soit également utilisé. Les deux marques cohabitent sans distribution logique... Le /-i/ gagne en importance lorsque le langue commence | + | Nombre de pluriels, par influence de l'italien, furent formés en /-i/, bien que le /-s/ soit également utilisé. Les deux marques cohabitent sans distribution logique... Le /-i/ gagne en importance lorsque le langue commence � puiser dans la langue roumaine. La langue [[Vadace]] était née... |
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Le Tauran (nom original Tauran [tawˡrã]) était une langue artificielle, créée par Nikura en 1996 mais dont l'origine remonte en fait � une sorte de faux patois appelé le patuèu [patwεw] créée en 1994 en collaboration avec un camarade de classe. S'il s'agissait d'une occitanisation grottesque du français, son auteur en reprit l'idée deux ans plus tard pour créer cette langue, qui devint ensuite l'Oxurien.
Historique
Le Tauran était la langue d'une petite région occitanophone située sur l'emplacement de l'ancienne Gritcie, incorporé � l'état plus vaste du Vladeurstan. Avec le temps, ces données changèrent jusqu'� ce que la région seule où l'on parlait le Tauran ne devienne bien plus grande et réponde au nom de Vadacie. Car si le Tauran est l'ancêtre de l'Oxurien, il est aussi celui du Vadace, soit en quelque sorte, également l'ancêtre du Tatsique (mais de l� � dire que le Tatsique descend de l'Occitan il y a un monde).
Le Tauran prit un tournant qui causa rapidement sa fin. Lorsque les ressources exploitées de l'occitan se firent insuffisante, le roumain vint � la rescousse. Les deux langues se mêlèrent bien et de trop influencer l'autre, le roumain a pris le dessus. La langue taurane disparaissait, la langue vadace était née. C'est peut-être ce glissement incontrôlé ou cette subite disparition qui poussèrent le projet � ressortir pour donner naissance � l'Oxurien.
Le Tauran tire son nom de la ville de la Taure (la Tauro qui devint plus tard Taură-a avant de s'appeler Clulź), la petite capitale de la région, qui s'appelait Tortue (d'où l'adaptation en Taure) dans des cartes datant de 1989-1990. Le nom de la ville de Zara signifiant "table" dérive sémantiquement de cette appellation. Cette langue était un calque de l'Occitan qui prit rapidement et dangereusement un afflux conséquent de mots empruntés au Roumain, et plus tard aux langues slaves, si bien qu'après quelques temps, la langue fut réformée et devint le Vadace comme il a été dit.
Description
Bien peu d'exemples de langue taurane nous sont conservés aujourd'hui. Il semble qu'elle ait été fort marquée par les parlers briançonnais, tout comme l'est l'oxurien. Son orthographe était moins élaborée. Le son [ʃ] était noté /c/ devant /i/ et /e/, obligeant � écrire ciu pour transcrire le son [ʃu]. Les affriquées [ʧ] et [ʤ] étaient notées /ch/ et /g/ devant /i/ et /e/ ou /j/ devant les autres voyelles. La distinction [y] ~ [u] était obtenue graphiquement par /ü/ ~ /u/ rejetant déj� la graphie mistralienne u ~ ou jugée trop proche du français et enfin, parce qu'ssigner le son [u] � la lettre [o] ne permettait pas de retranscrire fidèlement les terminaisons féminines avec un /o/, la graphie IEO fut également rejetée en ce sens. L'absence de documentation ne permet pas de confirmer la présence ou non de lettre étymologiques muettes, mais cela est peu probable. La voyelle /e/ est utilisée comme en français, seul l'accent lui donne les timbres /e/ ou /ε/. Il semble enfin, que la graphie /ei/ prononcée comme un simple [i] et non diphtonguée remonte � cette époque, influencé par des publications sur les parlers du Queyras notant avec /ei/ des mots qui en Briançonnais se disent avec /i/.
L'article semble avoir été /lu ~ la/ au singulier, avec tendance � l'élision systématique en /l'/ au masculin ; quant au pluriel, il était unique aux deux genres [trait non briançonnais], sous la forme /li/ ou /liz/ devant voyelle. L'article indéfini sembla avoir était neutre sous la forme /de/. Les contractions auraient été /au ~ ai/ et /dow? ~ di/. L'article masculin /lu/ s'adapta bien au /-ul/ roumain. Un document donne l'article masculin en /-ul/ (ex.: /pan-ul/, le pain) et l'article féminin en /la/ (ex.: /la lüro/, la lune) : il était temps de faire un choix !
Nombre de pluriels, par influence de l'italien, furent formés en /-i/, bien que le /-s/ soit également utilisé. Les deux marques cohabitent sans distribution logique... Le /-i/ gagne en importance lorsque le langue commence � puiser dans la langue roumaine. La langue Vadace était née...