Dolce : Différence entre versions

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==Historique==
 
==Historique==
  
Créé en [[2009]] et présenté sur l'Atelier en [[2019]], le dolce.
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Créé en [[2018]] et présenté sur l'Atelier en [[2019]], le dolce.
  
==Alphabet & prononciation==
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==Caractéristiques générales==
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Le dolce est une langue a posteriori, inspirée essentiellement de l'italien, ainsi que par le latin, le grec ancien et le vieux français, dont les influences se ressentent tant dans le vocabulaire que dans la morphologie.
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==Phonologie et graphie==
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===L'alphabet===
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Le dolce s'écrit avec l'alphabet latin, auquel il faut ajouter le s long ''ſ'' et les lettre diacritées ''ą'', ''ę'' et ''ǫ''.
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| <center>'''Ǫ, ǫ'''</center> || <center>sǫ</center> || <center>[ɔ]</center>
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| <center>'''P, p'''</center> || <center>pi</center> || <center>[p]</center>
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| <center>'''R, r'''</center> || <center>erre</center> || <center>[r]</center>
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| <center>'''S, s'''</center> || <center>esse</center> || <center>[s]</center>
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| <center>'''Σ, ſ'''</center> || <center>ſi</center> || <center>[ʦ]</center>
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| <center>'''T, t'''</center> || <center>ti</center> || <center>[t]</center>
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| <center>'''U, u'''</center> || <center>u</center> || <center>[u]</center>
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| <center>'''V, v'''</center> || <center>vi</center> || <center>[β]</center>
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| <center>'''Z, z'''</center> || <center>zi</center> || <center>[ʣ]
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L'écriture est essentiellement phonétique, ce qui signifie qu'un mot en dolce se prononce tel qu'il s'écrit.
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Il faut cependant faire attention à certains groupes consonantiques particuliers. En effet, ''c'' et ''g'' ont tous deux une prononciation antérieure ([ʧ] et [ʤ]) pour les voyelles antérieures ''e''' et ''i'', et une prononciation postérieure ([k] et [g]) pour les voyelles postérieures ''a'', ''o'' et ''u''. On peut cependant utiliser les lettres ''i'' et ''h'' entre la consonne et la voyelle pour alterner entre ces deux prononciations. Ainsi, on a ''cia'' [ʧä], ''ci'' [ʧi], ''ce'' [ʧe], ''cio'' [ʧo] et ''ciu'' [ʧu], qui s'opposent à ''ca'' [ka], ''che'' [ke], ''chi'' [ki], ''co'' [ko] et ''cu'' [ku]. On a de même ''gia'' [ʤa], ''gi'' [ʤi]... et ''ga'' [ga], ''ghi'' [gi]...
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''ç'' s'écrit toujours avec un ''i'' devant les voyelles postérieures : ''çia'', ''çi'', ''çe'', ''çio'', ''çiu''. Il n'a pas de prononciations postérieure.
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Les digrammes ''sc'' et ''sç'' fonctionnent exactement de la même façon. Ils se prononcent [ʃ] et [ʃː].
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Le ''q'' est toujours suivi d'un ''u''.
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Il faut enfin noter le digramme ''gn'', qui se prononce [ɲ], et le trigramme ''gli'', qui se prononce [ʎ].
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===Gémination, accent tonique et ''i'' voyelle ou consonne===
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Toutes les consonnes, à l'exception de ''ç'', ''sç'' et ''h'', peuvent géminer. Les lettres ''b'', ''c'', ''d'', ''f'', ''g'', ''j'', ''l'', ''m'', ''n'', ''p'', ''r'', ''s'', ''ſ'', ''t'', ''v'' et ''z'' géminent simplement en doublant : ''bb'', ''cc'', etc.
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Le digramme ''qu'' gémine en ''cqu'' (ex. : ''acqua'' [ˈäkkʷä]), et les groupes ''gn'' et ''gli'' géminent en ''ign'', ''igli'' (ex. : ''compaigne'' [komˈpaɲɲe] (et non [kompaˈiɲe])).
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Il y a un accent tonique en dolce, qui tombe le plus souvent sur la pénultième syllabe. Le mot est alors paroxyton (on parle de ''parole piane'' (petit mot)). Cependant, il existe des mots qui ne sont pas paroxytons mais oxytons (l'accent tombe sur la dernière syllabe). Dans ce cas, on le note par un accent grave, qui "ferme" le mot (ex. : fiòr [ɸiˈɔr] (on les nomme ''parole tronche'', ou mot tronqué, car ces mots sont souvent dû à la suppression de la voyelle finale)). De même, l'accent de certains mots longs remontent jusqu'à l'antépénultième syllabe, voire plus loin encore (on les nomme ''parole lubrice'' ou ''parole lubricíssime'', soit mot glissant ou très glissant, dû au fait que l'accent "glisse" le long du mot). Dans ce cas, l'accent est aigu et "ouvre" le mot. Le mot ''lubricíssime'' [lubriˈʧissime] en est un exemple.
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En principe, toutes les voyelles d'un mot se prononcent et forment chaque une syllabe (ex. : ''aureola'' [ä.u.re.o.la] compte cinq syllabes). Cependant, il arrive assez souvent que le ''i'' ne soit pas compté comme tel, soit parce qu'il participe à un groupe consonantique (cf. l'exemple de ''compaigne''), soit parce qu'il est compté comme une consonne spirante équivalent à ''j''. C'est toujours le cas lorsqu'il précède ou suit la voyelle tonique du mot : ''ciliege'' [ʧilˈjeʤe], ''ffotograffia'' [ɸotoˈgraɸɸja]. En revanche, lorsqu'il se trouve derrière une voyelle, ou seul entre deux consonnes, il se prononce systématiquement : ''fluite'' [fluˈite].
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Par ailleurs, il porte dans certains mots un trépied (ï̇), équivalent du trémas français, et qui force sa prononciation (ex. : murmurï̇o [murmurˈio].
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Le ''u'' est lui aussi compter comme une consonne spirante dans les groupes ''qu'' et ''gu''.
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===Transcription des mots grecs et assimilations===
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Les mots dérivés du grec ont subit diverses modifications orthographiques pour se conformer à la prononciation dolce : ξ [ks] est devenu ''ss'', θ [tʰ] est devenu ''t'', χ [kʰ] ''c'' ou ''ch'', et φ est devenu ''ff''. Cela peut parfois engendrer des mots dont la première consonne est double, donc normalement géminée (ex. : ''ffio''). Dans ces cas-là, le groupe ''ff'' se prononce sans gémination, c'est-à-dire comme ''f''.
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Par ailleurs, lorsque dans une racine deux consonnes différentes se suivent, l'assimilation est presque systématique. Par exemple, le latin ''spectaculum'' donne en dolce ''spe'''tt'''a'''tt'''o''.
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===Les noms archaïques===
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Quelques rares noms, qualifiés d'archaïques, et empruntés au vieux français, diffèrent légèrement dans leur prononciation. En effet, le ''u'' s'y prononce [y], le ''y'' (qui n'existe que dans ces mots en dolce) s'y prononce [i], et le groupe ''ph'' s'y lit [ɸ] (ex. : ''fruys'' [ˈɸryis], ''porphyre'' [pɔrˈɸire]).
  
Le dolce s'écrit avec l'alphabet latin (évidemment), auquel il faut ajouter le s long "ſ" et les lettre diacritées "ą", "ę" et "ǫ", dont l'origine sera expliquée plus tard.
 
L'alphabet complet donne donc :
 
a ą b c ç d e ę f g h i j l m n o ǫ p q r s ſ t u v z
 
Les lettres a b d f i l m n o p s t v se prononcent comme en français.
 
Les lettre "c" et "g" se prononcent comme en italien, c'est-à-dire selon la voyelle qui les suit ("ca" [ka] mais "cia" [ʧa] ; "ce" [ʧe] mais "che" [ke], etc.). Par ailleurs, le digramme "sc" se prononce [ʃ] ou [sk], selon les mêmes règles.
 
Le ç suit la même logique, mais oscille entre [sː] et [ʃː] dans le digramme "sç" (et il n'y a pas de "çh").
 
Les lettres "e h j r ſ u z se prononcent respectivement [e], [h], [j], [r], [ʦ], [u] et [ʣ].
 
Les trois voyelles diacritées se prononcent avec une aperture plus grande que la voyelle de base.
 
Toutes consonnes, à l'exception de "ç" et "sç", peut être géminée.
 
Le trigramme "gli" se prononce [ʎ].
 
  
==Morphologie==
 
 
==Grammaire==
 
==Grammaire==
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===L'article===
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Il possède toujours une forme euphonique en plus de sa forme normale, utilisée lorsque le nom commence par une voyelle.
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; Indéfini :
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On a, au singulier féminin ''una'', puis ''uno'' au masculin et ''une'' au neutre, et tous ont pour forme euphonique ''un' ''.
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Au pluriel on a, pour le féminin comme pour le pluriel ''dei'' et ''de'' au neutre, qui ont pour forme euphonique ''dej' ''.
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Exemple : ''una spea'', ''un'aila'', ''dej'aili'', ''une lingue'', ''de linguę'', etc.
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; Défini :
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On a, au singulier féminin ''la'', ''l' ''; ''il'', ''ill' ''au masculin ; ''el'', ''ell' ''au neutre.
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Au pluriel on a, pour le féminin comme pour le pluriel ''i'', ''id' ''; au neutre, on a ''le'', ''l' ''.
 +
Exemple : ''la spea'', ''l'aila'', ''id'aili'', ''el lingue'', ''le linguę'', etc.
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; Défini archaïque :
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Les noms archaïques, qui déclinent à deux cas : le cas sujet et le cas oblique, utilisent en conséquence un article archaïque, qui décline selon ces deux mêmes cas.
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On a donc, au cas sujet, ''la'' (fém.), ''li'' (masc.) et lis (pl. fém. & masc.) ; et au cas oblique ''le'' (fém. & masc. sing.) et ''les'' (fém. & masc. plu.).
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Exemple : ''li cuens'', ''le conte'', ''lis cuense'', ''la purpre'', ''le porphyre'', etc.
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===Le substantif===
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; Régulier :
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Il peut prendre trois genres (féminin, masculin et pluriel) et deux nombres (singulier et pluriel). Les noms en ''-a'' sont le plus souvent féminins, les noms en ''-o'' sont généralement masculins, mais la grande majorité des noms en dolce sont en ''-e'', et le genre ne peut donc pas s'en deviner. Il existe aussi quelques noms en consonnes (ex. : fiòr). En revanche, un noms neutre finit toujours en ''-e''.
 +
L'accord au pluriel dépend du genre du nom : les noms féminins et masculins le font en ''-i'', les noms neutres en ''-ę'', et les noms en consonnes le font en ''-e''.
 +
Exemple : ''piatto'' > ''piatti'', ''paucca'' > ''paucchi'', ''attore'' > ''attorę'', ''fiòr'' > ''fiore''
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 +
Cependant, les mots en ''-i'', finissant par une voyelle accentuées ou monosyllabiques sont invariables : ''i recolti'', ''i città'', ''i tè''.
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Par ailleurs, les mots en ''-ca'' ou ''-ga'' prennent un ''h'' pour conserver le son [k]/[g] au pluriel (voir ''paucca''), ce que ne font cependant pas les noms en ''-co'', ''-go'' : ''amico'' > ''amici''. Les mots en ''-ia'', ''-ie'', ''-io'' ne prennent un ''i'' supplémentaire que si celui-ci est accentué : ''l'episodio'' > ''id'episodi'', mais ''il murmurï̇o'' > ''i murmurii''.
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; Irrégulier :
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Il existe quelques très rares noms dont le pluriel est irrégulier, notamment ''persona'' > ''personae'' personnage, masque.
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; Archaïque :
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Comme dit plus haut, il y a en dolce des noms archaïques, se déclinant à deux cas : le ''sujet'' (issu du nominatif latin, et qui marque donc le sujet de la phrase), et l'''oblique''. Ces mots sont soit des emprunts au vieux français (ex. : ''cuens, conte''), soit des supplétions, c'est-à-dire une combinaison de deux racines différentes (ex. : ''purpre, porphyre'', où ''porphyre'' désigne normalement une pierre pourpre~mauve).
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Dans tous les cas, il n'est pas possible de prédire la déclinaison du nom, dont il faut alors connaître les deux formes par cœur. En revanche, leur pluriel est régulier : ''lis cuense'', ''les conti''.
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Ces noms archaïques ne peuvent prendre que les genres féminins ou masculins.
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===L'adjectif===
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; L'adjectif qualificatif :
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Le dolce distingue deux types d'adjectifs qualificatifs : les adjectifs premiers, qui s'accordent en genre et en nombre, et les adjectifs seconds, qui s'accordent uniquement en nombre.
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Les adjectifs premiers prennent les terminaisons ''-a'' (fém.), ''-o'' (masc.), ''-e'' (neu.), ''-i'' (pl. fém. & masc.) et ''-ę'' (pl. neu.).
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Les adjectifs seconds prennent les terminaisons ''-e'' au singulier et ''-i'' au pluriel. Il existe aussi quelques rares adjectifs en consonne, qui sont considérés comme des adjectifs seconds, et qui s'accordent au pluriel en prenant un ''-e'' (ex. : ''fanihil'' > ''faníhile'').
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 +
; Superlatif et adverbe :
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Le superlatif d'un adjectif qualificatif peut s'obtenir de trois façons différentes : ou bien par l'ajout de la terminaison ''-íssime'', qui transforme le mot en adjectif second (ex. : ''dolcia'' > ''dolcíssime''), soit par l'ajout du préfixe ''stra-'' (devant une consonne seulement : ''stradolcia''), soit par la simple répétition de l'adjectif : ''Una lubia pesante pesante''.
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L'adverbe lié à l'adjectif s'obtient simplement par l'ajout de la terminaison ''-e'', contrairement aux autres langues romanes qui utilisent ''-ment''/''-mente'' : ''libre'' librement, ''severe'' sévèrement, ''prime'' premièrement.
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; Les adjectifs euphoniques :
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Trois adjectifs en dolce possèdent des formes euphoniques semblables à celles des articles. Ce sont ''bella'' beau, ''bona'' bon et ''grande'' grand.
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Pour les deux premiers, qui sont des adjectifs premiers, ces formes sont les mêmes indépendamment du genre ou du nombre, et sont ''bell' ''et ''bon' '': ''la bon'aria'', ''i bon'aria'', ''le bon'artistę'', etc.
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Pour ''grande'', qui est second, la forme euphonique est ''gran' ''au singulier et ''grand' ''au pluriel : ''la gran'aria'', ''i grand'aria''.
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==Syntaxe==
 
==Syntaxe==
 
==Lexicologie==
 
==Lexicologie==

Version actuelle en date du 23 août 2019 à 16:21

  Dolce
Dolce
 
Année de création 2019
Auteur Amh Hyofén
Régulé par La Guilde (intra-diégèse)</br>Le créateur (sur Terre)
Nombre de locuteurs ~22 millions de personnes (intra-diégèse)</br>aucun (sur Terre)
Parlé en
Idéomonde associé Luliapole
Catégorie Langue artistique
Typologie Langue a posteriori
Alphabet Latin
Lexique ~750 mots
Version 2.1.1
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_DLC

Le Dolce est une idéolangue créée en 2019 par Amh Hyofén.

Historique

Créé en 2018 et présenté sur l'Atelier en 2019, le dolce.

Caractéristiques générales

Le dolce est une langue a posteriori, inspirée essentiellement de l'italien, ainsi que par le latin, le grec ancien et le vieux français, dont les influences se ressentent tant dans le vocabulaire que dans la morphologie.

Phonologie et graphie

L'alphabet

Le dolce s'écrit avec l'alphabet latin, auquel il faut ajouter le s long ſ et les lettre diacritées ą, ę et ǫ.

Lettre Nom Transcription phonétique API
A, a
a
[ä]
Ą, ą
[ä̞]
B, b
bi
[b]
C, c
ci
[ʧ] ou [k]
Ç, ç
çi
[sː]
D, d
di
[d]
E, e
e
[e] ou [ɛ]
Ę, ę
[ɛˑ]
F, f
effe
[ɸ]
G, g
gi
[ʤ] ou [g]
H, h
hacca
[h]
I, i
i
[i] ou [j]
J, j
i lunghe
[j]
L, l
elle
[l]
M, m
emme
[m]
N, n
enne
[n]
O, o
o
[o] ou [ɔ]
Ǫ, ǫ
[ɔ]
P, p
pi
[p]
Q, q
cu
[kʷ]
R, r
erre
[r]
S, s
esse
[s]
Σ, ſ
ſi
[ʦ]
T, t
ti
[t]
U, u
u
[u]
V, v
vi
[β]
Z, z
zi
[ʣ]

L'écriture est essentiellement phonétique, ce qui signifie qu'un mot en dolce se prononce tel qu'il s'écrit.

Il faut cependant faire attention à certains groupes consonantiques particuliers. En effet, c et g ont tous deux une prononciation antérieure ([ʧ] et [ʤ]) pour les voyelles antérieures e' et i, et une prononciation postérieure ([k] et [g]) pour les voyelles postérieures a, o et u. On peut cependant utiliser les lettres i et h entre la consonne et la voyelle pour alterner entre ces deux prononciations. Ainsi, on a cia [ʧä], ci [ʧi], ce [ʧe], cio [ʧo] et ciu [ʧu], qui s'opposent à ca [ka], che [ke], chi [ki], co [ko] et cu [ku]. On a de même gia [ʤa], gi [ʤi]... et ga [ga], ghi [gi]...

ç s'écrit toujours avec un i devant les voyelles postérieures : çia, çi, çe, çio, çiu. Il n'a pas de prononciations postérieure.

Les digrammes sc et fonctionnent exactement de la même façon. Ils se prononcent [ʃ] et [ʃː].

Le q est toujours suivi d'un u.

Il faut enfin noter le digramme gn, qui se prononce [ɲ], et le trigramme gli, qui se prononce [ʎ].

Gémination, accent tonique et i voyelle ou consonne

Toutes les consonnes, à l'exception de ç, et h, peuvent géminer. Les lettres b, c, d, f, g, j, l, m, n, p, r, s, ſ, t, v et z géminent simplement en doublant : bb, cc, etc.

Le digramme qu gémine en cqu (ex. : acqua [ˈäkkʷä]), et les groupes gn et gli géminent en ign, igli (ex. : compaigne [komˈpaɲɲe] (et non [kompaˈiɲe])).


Il y a un accent tonique en dolce, qui tombe le plus souvent sur la pénultième syllabe. Le mot est alors paroxyton (on parle de parole piane (petit mot)). Cependant, il existe des mots qui ne sont pas paroxytons mais oxytons (l'accent tombe sur la dernière syllabe). Dans ce cas, on le note par un accent grave, qui "ferme" le mot (ex. : fiòr [ɸiˈɔr] (on les nomme parole tronche, ou mot tronqué, car ces mots sont souvent dû à la suppression de la voyelle finale)). De même, l'accent de certains mots longs remontent jusqu'à l'antépénultième syllabe, voire plus loin encore (on les nomme parole lubrice ou parole lubricíssime, soit mot glissant ou très glissant, dû au fait que l'accent "glisse" le long du mot). Dans ce cas, l'accent est aigu et "ouvre" le mot. Le mot lubricíssime [lubriˈʧissime] en est un exemple.

En principe, toutes les voyelles d'un mot se prononcent et forment chaque une syllabe (ex. : aureola [ä.u.re.o.la] compte cinq syllabes). Cependant, il arrive assez souvent que le i ne soit pas compté comme tel, soit parce qu'il participe à un groupe consonantique (cf. l'exemple de compaigne), soit parce qu'il est compté comme une consonne spirante équivalent à j. C'est toujours le cas lorsqu'il précède ou suit la voyelle tonique du mot : ciliege [ʧilˈjeʤe], ffotograffia [ɸotoˈgraɸɸja]. En revanche, lorsqu'il se trouve derrière une voyelle, ou seul entre deux consonnes, il se prononce systématiquement : fluite [fluˈite].

Par ailleurs, il porte dans certains mots un trépied (ï̇), équivalent du trémas français, et qui force sa prononciation (ex. : murmurï̇o [murmurˈio].

Le u est lui aussi compter comme une consonne spirante dans les groupes qu et gu.

Transcription des mots grecs et assimilations

Les mots dérivés du grec ont subit diverses modifications orthographiques pour se conformer à la prononciation dolce : ξ [ks] est devenu ss, θ [tʰ] est devenu t, χ [kʰ] c ou ch, et φ est devenu ff. Cela peut parfois engendrer des mots dont la première consonne est double, donc normalement géminée (ex. : ffio). Dans ces cas-là, le groupe ff se prononce sans gémination, c'est-à-dire comme f.

Par ailleurs, lorsque dans une racine deux consonnes différentes se suivent, l'assimilation est presque systématique. Par exemple, le latin spectaculum donne en dolce spettatto.

Les noms archaïques

Quelques rares noms, qualifiés d'archaïques, et empruntés au vieux français, diffèrent légèrement dans leur prononciation. En effet, le u s'y prononce [y], le y (qui n'existe que dans ces mots en dolce) s'y prononce [i], et le groupe ph s'y lit [ɸ] (ex. : fruys [ˈɸryis], porphyre [pɔrˈɸire]).


Grammaire

L'article

Il possède toujours une forme euphonique en plus de sa forme normale, utilisée lorsque le nom commence par une voyelle.

Indéfini 

On a, au singulier féminin una, puis uno au masculin et une au neutre, et tous ont pour forme euphonique un' . Au pluriel on a, pour le féminin comme pour le pluriel dei et de au neutre, qui ont pour forme euphonique dej' . Exemple : una spea, un'aila, dej'aili, une lingue, de linguę, etc.

Défini 

On a, au singulier féminin la, l' ; il, ill' au masculin ; el, ell' au neutre. Au pluriel on a, pour le féminin comme pour le pluriel i, id' ; au neutre, on a le, l' . Exemple : la spea, l'aila, id'aili, el lingue, le linguę, etc.

Défini archaïque 

Les noms archaïques, qui déclinent à deux cas : le cas sujet et le cas oblique, utilisent en conséquence un article archaïque, qui décline selon ces deux mêmes cas. On a donc, au cas sujet, la (fém.), li (masc.) et lis (pl. fém. & masc.) ; et au cas oblique le (fém. & masc. sing.) et les (fém. & masc. plu.). Exemple : li cuens, le conte, lis cuense, la purpre, le porphyre, etc.

Le substantif

Régulier 

Il peut prendre trois genres (féminin, masculin et pluriel) et deux nombres (singulier et pluriel). Les noms en -a sont le plus souvent féminins, les noms en -o sont généralement masculins, mais la grande majorité des noms en dolce sont en -e, et le genre ne peut donc pas s'en deviner. Il existe aussi quelques noms en consonnes (ex. : fiòr). En revanche, un noms neutre finit toujours en -e. L'accord au pluriel dépend du genre du nom : les noms féminins et masculins le font en -i, les noms neutres en , et les noms en consonnes le font en -e. Exemple : piatto > piatti, paucca > paucchi, attore > attorę, fiòr > fiore

Cependant, les mots en -i, finissant par une voyelle accentuées ou monosyllabiques sont invariables : i recolti, i città, i tè. Par ailleurs, les mots en -ca ou -ga prennent un h pour conserver le son [k]/[g] au pluriel (voir paucca), ce que ne font cependant pas les noms en -co, -go : amico > amici. Les mots en -ia, -ie, -io ne prennent un i supplémentaire que si celui-ci est accentué : l'episodio > id'episodi, mais il murmurï̇o > i murmurii.

Irrégulier 

Il existe quelques très rares noms dont le pluriel est irrégulier, notamment persona > personae personnage, masque.

Archaïque 

Comme dit plus haut, il y a en dolce des noms archaïques, se déclinant à deux cas : le sujet (issu du nominatif latin, et qui marque donc le sujet de la phrase), et l'oblique. Ces mots sont soit des emprunts au vieux français (ex. : cuens, conte), soit des supplétions, c'est-à-dire une combinaison de deux racines différentes (ex. : purpre, porphyre, où porphyre désigne normalement une pierre pourpre~mauve).

Dans tous les cas, il n'est pas possible de prédire la déclinaison du nom, dont il faut alors connaître les deux formes par cœur. En revanche, leur pluriel est régulier : lis cuense, les conti.

Ces noms archaïques ne peuvent prendre que les genres féminins ou masculins.

L'adjectif

L'adjectif qualificatif 

Le dolce distingue deux types d'adjectifs qualificatifs : les adjectifs premiers, qui s'accordent en genre et en nombre, et les adjectifs seconds, qui s'accordent uniquement en nombre.

Les adjectifs premiers prennent les terminaisons -a (fém.), -o (masc.), -e (neu.), -i (pl. fém. & masc.) et (pl. neu.).

Les adjectifs seconds prennent les terminaisons -e au singulier et -i au pluriel. Il existe aussi quelques rares adjectifs en consonne, qui sont considérés comme des adjectifs seconds, et qui s'accordent au pluriel en prenant un -e (ex. : fanihil > faníhile).

Superlatif et adverbe 

Le superlatif d'un adjectif qualificatif peut s'obtenir de trois façons différentes : ou bien par l'ajout de la terminaison -íssime, qui transforme le mot en adjectif second (ex. : dolcia > dolcíssime), soit par l'ajout du préfixe stra- (devant une consonne seulement : stradolcia), soit par la simple répétition de l'adjectif : Una lubia pesante pesante.

L'adverbe lié à l'adjectif s'obtient simplement par l'ajout de la terminaison -e, contrairement aux autres langues romanes qui utilisent -ment/-mente : libre librement, severe sévèrement, prime premièrement.

Les adjectifs euphoniques 

Trois adjectifs en dolce possèdent des formes euphoniques semblables à celles des articles. Ce sont bella beau, bona bon et grande grand.

Pour les deux premiers, qui sont des adjectifs premiers, ces formes sont les mêmes indépendamment du genre ou du nombre, et sont bell' et bon' : la bon'aria, i bon'aria, le bon'artistę, etc.

Pour grande, qui est second, la forme euphonique est gran' au singulier et grand' au pluriel : la gran'aria, i grand'aria.

Syntaxe

Lexicologie

  • acqua : eau
  • aega : maladie
  • alſare : monter
  • caldea : étuve, canicule
  • çena : table à manger
  • dolce : doux, bon, agréable
  • duscola : atrabilaire
  • eppure : pourtant
  • fanihil : feignant
  • ffio : plante, végétale
  • giocare : jouer
  • hedere : lierre
  • istù : là-haut
  • ladra : voleur
  • merlette : dentelle
  • monella : polisson, garnement
  • oc, oj : oui
  • orologie : horloge
  • purpre, porphyre : pourpre
  • quest'è : voici, voilà
  • tis, tistre : pièce de tissu, mouchoir
  • vespere : bonsoir

Chiffres et nombres

Échantillon

Exemple de texte

Idéomonde associé : Lulia

Liens

Notes

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