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* Après l’article défini et le démonstratif au singulier ; par analogie, on elle apparaît aussi après le chiffre ''1''<ref>Il ne s’agit pas de l’article indéfini (qui n’existe pas en wágelioth), mais bien du numéral.</ref> ('''yng''' au masc., '''mai''' au fém.).
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* Après l’article défini et le démonstratif au singulier ; par analogie, elle apparaît aussi après le chiffre ''1''<ref>Il ne s’agit pas de l’article indéfini (qui n’existe pas en wágelioth), mais bien du numéral.</ref> ('''yng''' au masc., '''mai''' au fém.).
 
:- '''cin''', ''chien'' → '''e gin''', ''le chien''
 
:- '''cin''', ''chien'' → '''e gin''', ''le chien''
 
:- '''tamred''', ''ami•e'' → '''yrail damred''', ''cet ami'' ; '''ereil damred''', ''cette amie''
 
:- '''tamred''', ''ami•e'' → '''yrail damred''', ''cet ami'' ; '''ereil damred''', ''cette amie''
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* Dans la composition des chiffres.
 
* Dans la composition des chiffres.
 
:- '''edú''', ''trente'' + '''fegen''', ''neuf'' → '''edúvegen''', ''trente-neuf''
 
:- '''edú''', ''trente'' + '''fegen''', ''neuf'' → '''edúvegen''', ''trente-neuf''
 
  
 
===La nasalisation ''(treglad twinieith) ''===
 
===La nasalisation ''(treglad twinieith) ''===
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* Dans la négation de l’adjectif attribut, préfixé par la négation '''tai''', elle-même nasalisée en '''nhai''' (puisqu’elle suit la particule attributive '''o’''').
 
* Dans la négation de l’adjectif attribut, préfixé par la négation '''tai''', elle-même nasalisée en '''nhai''' (puisqu’elle suit la particule attributive '''o’''').
:- '''guraith''', ''rouge'' → '''ereil wenchud o’nguraieith''', ''ce fruit est rouge''
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:- '''guraith''', ''rouge'' → '''ereil wenchud o’nhainguraieith''', ''ce fruit n'est pas rouge''
  
 
* Dans la négation du nom (même forme que ''supra'') et sa forme adjectivale.
 
* Dans la négation du nom (même forme que ''supra'') et sa forme adjectivale.
 
:- '''cumul''', ''nuage'' → '''y wir o’nhainghumul''', ''le ciel est sans nuage''
 
:- '''cumul''', ''nuage'' → '''y wir o’nhainghumul''', ''le ciel est sans nuage''
 
:- '''bardh''', ''poésie'' → '''gwón taimardhén''', ''un texte sans poésie''
 
:- '''bardh''', ''poésie'' → '''gwón taimardhén''', ''un texte sans poésie''
 
 
  
 
==Le complément du nom ''(nomginariaden meibwer)''==
 
==Le complément du nom ''(nomginariaden meibwer)''==

Version actuelle en date du 16 avril 2020 à 22:44

Quelques points de grammaire du wágelioth
dhwí'm nghachodion ut mynchod celioth

Cette page présente quelques notions grammaticales propres au wágelioth et sera progressivement complétée.


Les mutations consonantiques (tregladion)

Comme les autres langues celtiques, les mots du wágelioth sont sujets à la mutation, c’est-a-dire la modification de leur initiale en fonction du mot qu’ils suivent. Les mutations apparaissent principalement sur les noms communs ou propres, mais aussi sur les quantificateurs, les numéraux et les verbes. Ces mutations peuvent être de deux types : mutation simple (treglad mledhi) et nasalisation (treglad twinieith).

consonne initiale mutation simple nasalisation
p b mh
b f m
f v -
m w -
h ch -
c g ngh
g ø ng
t d nh
d dh n

— On remarque que certains arweidh (f, m et h) n’ont pas d’équivalents nasalisés.

— On notera que l’arwid g disparaît dans le cas d’une mutation simple (ex. : gwan, un prée wan, le pré).

— Les noms communs commençant par une consonne mutable sont de genre féminin. Font néanmoins exceptions les noms désignant un individu ou un animal de sexe masculin (ex. : tarú, taureau de genre masc.) et les noms épicènes (ex. : bardhan, poète, poétesse qui peut être masc. ou fém. selon le sexe de la personne désignée).

Ci-dessus, les utilisations les plus fréquentes des deux types de mutations.


La mutation simple (treglad mledhi)

On la trouve :

  • Après l’article défini et le démonstratif au singulier ; par analogie, elle apparaît aussi après le chiffre 1<ref>Il ne s’agit pas de l’article indéfini (qui n’existe pas en wágelioth), mais bien du numéral.</ref> (yng au masc., mai au fém.).
- cin, chiene gin, le chien
- tamred, ami•eyrail damred, cet ami ; ereil damred, cette amie
- harlach, cygnemai charlach, un (seul) cygne (mais pas deux !)
  • Après les particules de localisation (dha, dans ; he, sur ; mem, parmi, etc.) employées sans article ni démonstratif.
- ci, arbreiri gi, près d’un arbre
  • Dans les extensions du nom des couleurs et dans les adjectifs équivalents.
- gurám, rouge + cei, sanggurám gei, rouge sang
- orimón, tissu + eieth, bleu + gwir, cielorimón eieth wir, du tissu bleu ciel
  • Dans la composition de noms.
- mai, un + ciach, bras + -ig, suff. adj. → magiachig, manchot•e (adj.)
- hyren, lune + cei, sanghyrengei, règles
- on, préfixe fém. + tór, tigreondór, tigresse
  • Dans les mots (le plus souvent des noms) en composition avec un verbe, généralement burú, faire et , aller, mais aussi quelques autres verbes plus rares.
- burú, faire + cygi, souffleburú gygi, respirer
- , aller + crwileth, vagabondcú grwilo, errer, vagabonder, aller sans but
- ngymrú ol, sortir + , poilngymrú gé ol, épiler
  • Dans la conjugaison au singulier des verbes du G1<ref>Groupe 1 : verbes réguliers commençant par une consonne mutable.</ref>.
- tadhrú, mangerdadhron, il mange
- maicerú, perdrewaicerí, j’ai perdu
- farthú, lirevarthu edh ocam, l’enfant lit
  • Au singulier de la forme adjectivale du verbe (participe passé).
- gwendhú, attendrewendheth, attendu ; wendhén, attendue
  • Dans la composition des chiffres.
- edú, trente + fegen, neufedúvegen, trente-neuf

La nasalisation (treglad twinieith)

On la trouve :

  • Après toutes les particules grammaticales (sauf a(g) , et) comme o’, particule attributive, nom, ou, ut, à propos de, etc., lorsque le nom qui suit est utilisé sans article.
- cendwal, professeurwén o’nghendwal, elle est professeur
- gurám, rougeeiv nom ngurám, bleu ou rouge
- , livretarvadú ut nhó, parler d’un livre
  • Avec l’utilisation des quantificateurs qui sont toujours suivis de la particule am.
- pypir, poivresán am mhypyrí, beaucoup de poivre
- dím, hommedhwí’m nímoidh, quelques hommes
  • De façon interne dans la formation du pluriel duel, avant la finale -ág.
- tamred, amitamrenág, deux amis
  • Dans les compléments de noms, lorsque le déterminant commence par une consonne nasalisable.
→ cf. § Le complément du nom (nomginariaden meibwer)
  • Dans les propositions subordonnées et relatives, l’initiale du verbe de G1 est nasalisée au singulier au lieu de la mutation simple attendue<ref>En revanche, il n’y a pas de nasalisation pour la copule ou pour les verbes irréguliers, même si la forme débute par une consonne nasalisable.</ref>.
- tadhrú, mangery dhím e’nhadhron, l’homme qui mange
- cencenú, avoir faimon idhen nghencení dwa, oidí’n yrcaí choidá, parce que j’avais très faim, j’ai acheté des gâteaux
  • Dans la négation de l’adjectif attribut, préfixé par la négation tai, elle-même nasalisée en nhai (puisqu’elle suit la particule attributive o’).
- guraith, rougeereil wenchud o’nhainguraieith, ce fruit n'est pas rouge
  • Dans la négation du nom (même forme que supra) et sa forme adjectivale.
- cumul, nuagey wir o’nhainghumul, le ciel est sans nuage
- bardh, poésiegwón taimardhén, un texte sans poésie

Le complément du nom (nomginariaden meibwer)

Le nom et son complément suivent la construction suivante : nom déterminé + nom déterminant (celui-ci ne prend pas d’article, même pour la forme possessive où il est élidé ; le démonstratif est néanmoins possible).

La formation du complément de nom diffère selon l’initiale du déterminant :

  • Le déterminant commence par une consonne nasalisable (p, b, c, g, t ou d) : l’initiale subit une nasalisation, respectivement en mh, m, ngh, ng, nh ou n. Cette règle s’applique aux noms communs ou propres.
- é, maison + cymyd, voisinedh é nghymyd, la maison du voisin
- tái, livres + Pedyr, Pierrechi tái Mhedyr, les livres de Pierre
- cinmarg, écran + darl, ordinateure ginmarg narl, l’écran de l’ordinateur
  • Le déterminant commence par une consonne non nasalisable ou une voyelle : on suffixe au déterminé la particule génitive en (n après une voyelle, ’n après la voyelle d’un mot monosyllabique ou entre deux voyelles). Le suffixe peut s’adjoindre à un nom, un adjectif ou un démonstratif (l’article défini est toujours élidé).
- ochsa, bruit + ungaid, villeydh ochsan ungaid, le bruit de la ville
- é, maison + ongén, grande + ereil, cette + ona, femmeedh é ongénen ereil ona, la grande maison de cette femme
- é, maison + hadwan, sœur + vi, pers. autonome 1 sg. → edh é’n hadwan vi, la maison de ma sœur<ref>La forme complète du possessif est article + nom + pronom autonome (soit, dans le cas présent e chadwan vi), mais l’article est en élision dans le cas du complément de nom. On notera d’ailleurs que, faute d’article, le nom ne subit pas de mutation.</ref>
  • Certains groupes déterminé/déterminant sont devenus au fil du temps des mots à part entière.
- cýn, fils + cýncýn nghýn (théorique) → cynghýn, petit-fils
- é, maison + cin, chiené nghin (théorique) → énghin, niche
  • Cas particulier : dans le cas de groupes d’animaux<ref>Le nom est au pluriel simple.</ref>, la particule génitive est presque toujours omise (sauf entre deux voyelles), mais la nasalisation éventuelle reste obligatoire.
- peris, horde + baidh, sanglierperis maidhon, une horde de sangliers
- encí, essaim + wachbanin, abeilleencí wachbaní, un essaim d’abeilles (omission du n génitif)
- mais namri, meute + ocune, loupnamri’n ocuné, une meute de loups (avec ’n obligatoire)

Liens


Notes

<references/>