Allographe : Différence entre versions

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On appelle '''allographe''' chacune des représentations d'un même [[phonème]]. Ainsi le sigma grec Σ a deux allographes en fonction de l'endroit où il apparaît dans le mot : σ (au début ou au centre) ς (à la fin). Les langues sémitiques sont particulièrement  riches en allographes.
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On appelle '''allographe''' chacune des différentes représentations d'un même [[phonème]]. Ainsi le sigma grec Σ a deux allographes en fonction de l'endroit où il apparaît dans le mot : σ (au début ou au centre) ς (à la fin). Les langues sémitiques sont particulièrement  riches en allographes.
  
 
La situation d'allographie peut s'expliquer de plusieurs manières :
 
La situation d'allographie peut s'expliquer de plusieurs manières :
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*Allographes graphiques : La présence d'allographe s'explique par la position de la lettre et l'esthétique produit (arabe).
 
*Allographes graphiques : La présence d'allographe s'explique par la position de la lettre et l'esthétique produit (arabe).
 
*Allographes de transcriptions : Le passage d'un système d'écriture à un autre occasionne de nombreux allographes (Russe<ref>Par exemple, le compositeur Чайковский se retranscrit Tchaïkovsky en français, ''Txaikovski'' en basque, et ''Tschaikowski'' en allemand.</ref>, [[Elko]]).
 
*Allographes de transcriptions : Le passage d'un système d'écriture à un autre occasionne de nombreux allographes (Russe<ref>Par exemple, le compositeur Чайковский se retranscrit Tchaïkovsky en français, ''Txaikovski'' en basque, et ''Tschaikowski'' en allemand.</ref>, [[Elko]]).
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==Langues naturelles==
  
 
Il existe de nombreux cas d'allographies dans les langues naturelles et [[Langue pseudonaturelle|pseudonaturelles]] ; à l'inverse, les langues [[Langue schématique|schématiques]] les proscrivent, se basant sur la règle intangible : une lettre pour un phonème/un phonème pour une lettre.
 
Il existe de nombreux cas d'allographies dans les langues naturelles et [[Langue pseudonaturelle|pseudonaturelles]] ; à l'inverse, les langues [[Langue schématique|schématiques]] les proscrivent, se basant sur la règle intangible : une lettre pour un phonème/un phonème pour une lettre.
  
*En espéranto, le [k] est toujours représenté par la lettre K. Idem en volapük ou en uròpi.
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==Allemand==
*En français, on trouve un S, un Ç, un C ou un T pour le [s]
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Si les allographes peuvent susciter des problèmes (comment écrire /lo/ ? "lot" ? ou "l'eau" ?), ils peuvent aussi rendre des services dans la mesure où il vaut peut-être mieux des [[Homonyme|homophones <font color=black>à des</font> homonymes parfaits]].
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L'allemand dispose d'un '''allographie ''' : l’[[eszett]] en place du digramme ss. L’[[eszett]] prononcé [ɛsˈtsɛt] est toujours utilisé de nos jours. Elle représente une ligature de ss utilisée sous certaines conditions. Sa forme rapprelle celle du Bêta grec (β) avec lequel elle ne doit pas être confondu. L'une des particularités de l’[[eszett]] et ne ne pas posséder de capitale (dans ce cas elle est remplacée par le digramme ss).  
  
 
==Idéolangues==
 
==Idéolangues==
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:Le [s] est représenté par un Ç ; Le S, en fin de mot ou devant une voyelle autre qu'un [[IDEO_ANV_E_final|E muet]] a aussi cette prononciation.
 
:Le [s] est représenté par un Ç ; Le S, en fin de mot ou devant une voyelle autre qu'un [[IDEO_ANV_E_final|E muet]] a aussi cette prononciation.
 
Autres exemples à la fin de ce [[Aneuvien#Consonnes|paragraphe]]
 
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Des allographes existent en elko mais selon le système d'écriture utilisé ils seront de nature différente.
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Seules les lettres additionnelles de [[l'elko]] sont concernées par l'allographie :
 
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====Dans le Rundar====
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Le [[Rundar]] est le nom donné au système d'écriture original de l'elko. De type runique, il compte 40 runes dont 3 sont des allographes contextuels, qui ont chacune une forme runique et une forme ponctuelle :
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;Les allographes runiques (fonction phonétique) :
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:[[Image:Nuna.jpg|15px]] : â
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:[[Image:Noza.jpg|15px]] : å, o fermé
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:[[Image:Muna.jpg|15px]] : ü
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;Les allographes ponctuels (fonction de ponctuation) :
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:[[Image:Rara_nuna.jpg|15px]] : l'[[espace]].
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:[[Image:Rara_noza.jpg|15px]] : la [[virgule]] et le [[point virgule]].
+
:[[Image:Rara_muna.jpg|15px]] : le [[point]] (initial et final).
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====Dans l'alphabet latin====
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La [[Image:Eiha.jpg|15px]] a plusieurs allographes de transcription : ė, é, e', y, ê, è, ē, e et ei.
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L'[[académie elkanne]] n'est, à ce sujet, pas encore bien décidée sur l'identité du graphème à conserver. Le ė étant la transcription officielle provenant respectant les lois de translittération des langues germaniques. Toutefois son indisponibilité sur le clavier met en cause son utilisation. La question actuelle, qui fait débat à l'académie est de trouver l'allographe offrant le meilleur compromis.
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*La lettre [[Ā]] est utilisée comme allographe de A-.
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*La lettre [[Ė]] est officiellement allographiée EJ, mais peux l'être au moyen de la lettre y ou du digramme ei<ref>Le digramme ei n'est autorisé qu'en fin de mot</ref>
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*La lettre [[Ṅ]] est un allographe du digramme nj.
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*La lettre [[Þ]] est un allographe du digramme th.
  
 
==Liens==
 
==Liens==
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Aphasie Wikipédia]
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Allographe Wikipédia]
  
 
==Sources==
 
==Sources==

Version du 3 septembre 2012 à 11:53

On appelle allographe chacune des différentes représentations d'un même phonème. Ainsi le sigma grec Σ a deux allographes en fonction de l'endroit où il apparaît dans le mot : σ (au début ou au centre) ς (à la fin). Les langues sémitiques sont particulièrement riches en allographes.

La situation d'allographie peut s'expliquer de plusieurs manières :

  • Allographes historiques : La disparition ou l'assimilation d'un phonème par un autre et la conservation du graphème "vestige" peut expliquer l'existence d'allographe.
  • Allographes contextuels : C'est le contexte dans lequel apparaît un phonème qui détermine l'allographe. (urque, elko, kanako)
  • Allographes graphiques : La présence d'allographe s'explique par la position de la lettre et l'esthétique produit (arabe).
  • Allographes de transcriptions : Le passage d'un système d'écriture à un autre occasionne de nombreux allographes (Russe<ref>Par exemple, le compositeur Чайковский se retranscrit Tchaïkovsky en français, Txaikovski en basque, et Tschaikowski en allemand.</ref>, Elko).


Langues naturelles

Il existe de nombreux cas d'allographies dans les langues naturelles et pseudonaturelles ; à l'inverse, les langues schématiques les proscrivent, se basant sur la règle intangible : une lettre pour un phonème/un phonème pour une lettre.

Allemand

L'allemand dispose d'un allographie  : l’eszett en place du digramme ss. L’eszett prononcé [ɛsˈtsɛt] est toujours utilisé de nos jours. Elle représente une ligature de ss utilisée sous certaines conditions. Sa forme rapprelle celle du Bêta grec (β) avec lequel elle ne doit pas être confondu. L'une des particularités de l’eszett et ne ne pas posséder de capitale (dans ce cas elle est remplacée par le digramme ss).

Idéolangues

Avataneuf.gif Aneuvien

Le [f] est représenté par un F, bien sûr, mais aussi un V, en fin de mot.
Le [s] est représenté par un Ç ; Le S, en fin de mot ou devant une voyelle autre qu'un E muet a aussi cette prononciation.

Autres exemples à la fin de ce paragraphe

Elko.jpg Elko

Seules les lettres additionnelles de l'elko sont concernées par l'allographie :

  • La lettre Ā est utilisée comme allographe de A-.
  • La lettre Ė est officiellement allographiée EJ, mais peux l'être au moyen de la lettre y ou du digramme ei<ref>Le digramme ei n'est autorisé qu'en fin de mot</ref>
  • La lettre est un allographe du digramme nj.
  • La lettre Þ est un allographe du digramme th.

Liens

Sources

<references/>