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− | :[[Image:Russkiflag.jpg|20px]] En russe, il y en a trois : Masculin/neutre, Féminin, Féminin | + | :[[Image:Russkiflag.jpg|20px]] En russe, il y en a trois : Masculin/neutre, Féminin, Féminin/neutre. |
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− | Les idéolangues qui déclinent ont, en général, toujours les mêmes terminaisons à offrir, ce qui est moins contraignant pour le concepteur ([[persolangue]]s) et plus facile à apprendre ([[Idéolangues auxiliaires|langues auxiliaires]]). Toutefois, on peut trouver des idéolangues à plusieurs déclinaisons [[ | + | Les idéolangues qui déclinent ont, en général, toujours les mêmes terminaisons à offrir, ce qui est moins contraignant pour le concepteur ([[persolangue]]s) et plus facile à apprendre ([[Idéolangues auxiliaires|langues auxiliaires]]). Toutefois, on peut trouver des idéolangues à plusieurs déclinaisons ([[Ŧhub#Le_nom|ŧhub]]). |
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− | Si une langue à déclinaisons peut sembler compliquée (et donna d'ailleurs des cauchemars aux premiers concepteurs de machines à traduire !) et ennuyeuse à certains, elle est pourtant, dans certains cas bien utile pour [[Cas_grammatical#Aneuvien|dissiper des ambigüités]]. | + | Si une langue à déclinaisons peut sembler compliquée (et donna d'ailleurs des cauchemars aux premiers concepteurs de machines à traduire !) et ennuyeuse à certains, elle est pourtant, dans certains cas bien utile pour [[Cas_grammatical#Aneuvien|dissiper des ambigüités]]<ref>Certes, ces ambigüités peuvent servir de bases de départ à des [http://www.pattaya4.fr/showthread.php?2055-Sachez-r%E9pondre-%E0-votre-femme-!!! <font color=black>traits humoristiques</font>]: |
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Une langue auxiliaire à déclinaison comme l'espéranto ou le volapük (par exemple) peut facilement s'adapter à la syntaxe de ses différents locuteurs, quelle que soit leur langue d'origine, tant qu'on connaît le rôle de chaque mot dans la phrase, on ne confondra pas : | Une langue auxiliaire à déclinaison comme l'espéranto ou le volapük (par exemple) peut facilement s'adapter à la syntaxe de ses différents locuteurs, quelle que soit leur langue d'origine, tant qu'on connaît le rôle de chaque mot dans la phrase, on ne confondra pas : |
Version du 16 février 2013 à 14:22
La déclinaison est la flexion selon la fonction qu'occupe un nom ou un pronom (ainsi que les éventuels adjectifs qui s'y rapportent).
Apparence
Cette déclinaison va souvent de pair avec les autres flexions (nombre, genre), mais peut également en être totalement disjointe.
Ainsi, en latin la terminaison d'un mot renferme à la fois
- le genre
- le nombre
- le cas
comme dans PVELLÆ ;
Dans d'autres langues flexionnelles, chaque flexion est indépendante des autres...
ainsi, en volapük, pour le nom ofblodas<ref>De sœur</ref>, on a
- le genre
- le cas
- le nombre ;
phénomène qu'on retrouve également
Nombre de cas
D'une langue à déclinaison<ref>Une langue flexionnelle n'est pas forcément à déclinaison ; exemples : les langues romanes, l'anglais, le néerlandais...</ref>à une autre, le nombre de cas est très variable, de deux seulement, comme en français médiéval, en suédois, en espéranto, en uropi... à une vingtaine de cas environ, comme dans les langues finno-ougriennes comme le finnois, l'estonien ou le hongrois, en passant par trois cas (ŧhub), quatre (allemand, aneuvien, sambahsa, volapük...), six (langues slaves, latin<ref>Si on ne compte pas le locatif, très limité.</ref>).
Nombre de déclinaisons
Selon les langues, tous les mots ne se déclinent pas toujours de la même manière :
- En latin, il y a cinq déclinaisons différentes de noms<ref>Sans compter les déterminatifs qui ont parfois (comme en latin, par exemple) une déclinaison bien à eux.</ref>, chacune d'elle est déterminée par le génitif singulier.
- En russe, il y en a trois : Masculin/neutre, Féminin, Féminin/neutre.
- En allemand, il y en a quatre
Les idéolangues qui déclinent ont, en général, toujours les mêmes terminaisons à offrir, ce qui est moins contraignant pour le concepteur (persolangues) et plus facile à apprendre (langues auxiliaires). Toutefois, on peut trouver des idéolangues à plusieurs déclinaisons (ŧhub).
Avantages
Si une langue à déclinaisons peut sembler compliquée (et donna d'ailleurs des cauchemars aux premiers concepteurs de machines à traduire !) et ennuyeuse à certains, elle est pourtant, dans certains cas bien utile pour dissiper des ambigüités<ref>Certes, ces ambigüités peuvent servir de bases de départ à des traits humoristiques:
- — Tu ne m'a jamais rien acheté.
- — J'ignorais que tu avais quelque chose à vendre.</ref>.
Une langue auxiliaire à déclinaison comme l'espéranto ou le volapük (par exemple) peut facilement s'adapter à la syntaxe de ses différents locuteurs, quelle que soit leur langue d'origine, tant qu'on connaît le rôle de chaque mot dans la phrase, on ne confondra pas :
- La tranĉajon manĝas la hundo signifie bien "le chien mange l'escalope", et non pas le contraire, même pour quelqu'un qui n'est guère habitué à une syntaxe de type OVS (objet-verbe-sujet).
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