O : Différence entre versions
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Le O est certainement la lettre qui a le moins changé d'apparence depuis la période phénicienne. Le O grec existe en deux version, et c'est la version courte (et fermée<ref>Du moins à l'époque où le O a été transmis aux Étrusques, parce que mainternant, à la durée près, les deux O grecs ont le même phonème : /ɔ/ !</ref> : ὂ μικρόν), qui a longé la côte méditerranéenne pour arriver jusqu'au bord du Tibre. La version longue (ὦ μέγα : Ω) a eu pour descendance une lettre "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Om%C3%A9ga_latin <font color=black>paralatine</font>]" utilisée en Afrique, ainsi que le symbole d'une unité de résistance électriquee (Ohm). | Le O est certainement la lettre qui a le moins changé d'apparence depuis la période phénicienne. Le O grec existe en deux version, et c'est la version courte (et fermée<ref>Du moins à l'époque où le O a été transmis aux Étrusques, parce que mainternant, à la durée près, les deux O grecs ont le même phonème : /ɔ/ !</ref> : ὂ μικρόν), qui a longé la côte méditerranéenne pour arriver jusqu'au bord du Tibre. La version longue (ὦ μέγα : Ω) a eu pour descendance une lettre "[http://fr.wikipedia.org/wiki/Om%C3%A9ga_latin <font color=black>paralatine</font>]" utilisée en Afrique, ainsi que le symbole d'une unité de résistance électriquee (Ohm). | ||
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Version du 22 juillet 2012 à 14:10
Présentation
Le O est certainement la lettre qui a le moins changé d'apparence depuis la période phénicienne. Le O grec existe en deux version, et c'est la version courte (et fermée<ref>Du moins à l'époque où le O a été transmis aux Étrusques, parce que mainternant, à la durée près, les deux O grecs ont le même phonème : /ɔ/ !</ref> : ὂ μικρόν), qui a longé la côte méditerranéenne pour arriver jusqu'au bord du Tibre. La version longue (ὦ μέγα : Ω) a eu pour descendance une lettre "paralatine" utilisée en Afrique, ainsi que le symbole d'une unité de résistance électriquee (Ohm).
C'est une voyelle omnisymétrique, comme le I avec laquelle elle forme l'ensemble vocalique du toki-io.
En plus du [o] et du [ɔ], sons pour lesquels cette voyelle a été conçue, on peut lui trouver d'autres applications selon les langues, sans mettre de côté, bien sûr les différents diacritiques ou digrammes, toujours disponibles çà et là (cf. paragraphes suivants). Pour un O seul, "nu", on peut compter, en plus des sons mentionnés :
Diacritiques
La langue française offre peu d'opportunités de diacritique à cette lettre : seul l'accent circonflexe est utilisé, et à petites doses : la conjugaison n'apportant aucun apport, contrairement aux A, I & U.
Ailleurs, le O ne manque pas d'occasion de "coiffures", des plus courantes (accents toniques) aux plus exotiques, utilisés entre autre pour des transcriptions. Parmi cet éventail énorme, on notera particulièrement :
- la tilde [ɔ̃] [ɤ]
- le tréma (& umlaut) [œ] [ø]
- le double accent aigu qui est la combinaison du tréma et de l'accent aigu dans cette langue
- l'accent aigu. Parmi les nombreuses langues qui disposent de cette version du O, on citera :
Digrammes
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Grammaire
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Idéolangues
à venir
<references/>