Réactif : Différence entre versions
m (Ajout de lien interne) |
m (→Exemples) |
||
Ligne 4 : | Ligne 4 : | ||
==Exemples== | ==Exemples== | ||
+ | |||
+ | ===[[Image:Avataneuf.gif|20px]] Aneuvien=== | ||
+ | |||
+ | Dès sa création, la grammaire aneuvienne a eu, à côté de règles traditionnelles (''a posteriori''), des principes qui l'ont fait se démarquer de la plupart des langues indo-européennes. | ||
+ | *Le -A final d'un mot n'indique absolument pas le [[féminin]] ; au contraire : un nom '''commun''' féminin se terminant par -K ou par ''-kad'', les nom en -A sont par conséquent des noms neutres (''gola, sinua''...). Il en est de même vis à vis des noms en -O pour le [[masculin]]<ref>Par contre, un nom en -O ''peut'' être neutre (''goto''...), mais contrairement au russe, ce n'est pas une règle.</ref>. | ||
+ | *Si on trouve des formes calques, comme les particules du futur, du conditionnel, ou bien du présent ou de l'imparfait progressif ([[Image:Englishflag.jpg|20px|anglais]]), les temps composés comme ils existent dans les langues romanes (mais présent aussi en anglais, allemand...), à savoir sous la forme "auxiliaire + participe passé) sont '''totalement''' absents de la langue aneuvienne. | ||
+ | *En réaction au latin, à l'allemand et au russe, et conformément au volapük (avec quelques variantes orthographiques, surtout à l'accusatif), les règles des déclinaisons sont les mêmes pour tous les mots déclinables (noms & pronoms), à savoir : -_, ''-s, -en, -ev''. | ||
+ | ... | ||
===[[Image:Plt.gif|23px]] Psolat=== | ===[[Image:Plt.gif|23px]] Psolat=== |
Version du 17 mars 2014 à 10:52
Sommaire
Règle réactive<ref>Définition non officielle ; proposée par Anoev</ref>
On appelle règle réactive, "règle a contrario" ou encore "anti-calque", une règle grammaticale élaborée par un idéolinguiste, pour une ou plusieurs de ses créations, en réaction à ce qu'il connait, soit dans sa langue maternelle soit dans une langue qu'il a appris par la suite.
Exemples
Aneuvien
Dès sa création, la grammaire aneuvienne a eu, à côté de règles traditionnelles (a posteriori), des principes qui l'ont fait se démarquer de la plupart des langues indo-européennes.
- Le -A final d'un mot n'indique absolument pas le féminin ; au contraire : un nom commun féminin se terminant par -K ou par -kad, les nom en -A sont par conséquent des noms neutres (gola, sinua...). Il en est de même vis à vis des noms en -O pour le masculin<ref>Par contre, un nom en -O peut être neutre (goto...), mais contrairement au russe, ce n'est pas une règle.</ref>.
- Si on trouve des formes calques, comme les particules du futur, du conditionnel, ou bien du présent ou de l'imparfait progressif (), les temps composés comme ils existent dans les langues romanes (mais présent aussi en anglais, allemand...), à savoir sous la forme "auxiliaire + participe passé) sont totalement absents de la langue aneuvienne.
- En réaction au latin, à l'allemand et au russe, et conformément au volapük (avec quelques variantes orthographiques, surtout à l'accusatif), les règles des déclinaisons sont les mêmes pour tous les mots déclinables (noms & pronoms), à savoir : -_, -s, -en, -ev.
...
Psolat
Le psolat est une langue d'origine latine, comme toutes les langues romanes, naturelles ou artificielles. Cependant, à l'encontre de ces dernières, le son [k] n'est pas retranscrit par la lettre C (avec une double valeur et des adaptations orthographiques pour cette dernière)<ref>Laquelle transcrit le son [g], la lettre G n'existant pas en psolat.</ref>, mais par la lettre K<ref>Ou Q, devant un U ([w]).</ref>, laquelle existait bel et bien dans l'alphabet latin.
- Ainsi, dans plusieurs langues romanes, "chanter" s'écrit cantar, cantare, cantaa ; en psolat, l'orthographe est kantar.
Par ailleurs, la règle des genres est notoirement différente de ce qu'on trouve dans la quasi-totalité des langues romanes. Un adjectif ou un participe relatif à deux noms de genres différents sera systématiquement au neutre.
<references/>