Karnblaandh : Différence entre versions
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− | Le duel se forme en plaçant -vëm | + | Le duel se forme en plaçant -vëm � la fin du mot : karvëm, deux hommes. La lettre "ë" représente l'équivalent du son "eu" de "peur". |
− | Le pluriel se forme en plaçant -(ë)c | + | Le pluriel se forme en plaçant -(ë)c � la fin du mot : karc, des hommes. Le "c" se prononce comme le "ch" de "cheval". |
− | Le son th (comme dans l'anglais "thin") n'existe normalement qu' | + | Le son th (comme dans l'anglais "thin") n'existe normalement qu'� la fin des mots. Il représente un ancien t. Le son dh (comme dans l'anglais "this" représente un ancien d final. |
Certains dialectes du karnblaandh, appelés "Katablaa" n'ont pas de déclinaisons et n'ont qu'une seule conjugaison, au lieu de deux en karnblaandh. | Certains dialectes du karnblaandh, appelés "Katablaa" n'ont pas de déclinaisons et n'ont qu'une seule conjugaison, au lieu de deux en karnblaandh. | ||
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− | Gyng kojmëan = en allant | + | Gyng kojmëan = en allant � la maison |
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Version du 17 juillet 2010 à 10:05
Liens
J'ai inventé le karnblaandh � la fin des années 60 et au début des années 70, pendant mon adolescence. Karnblaandh signifie "langue des hommes", de ka, homme, -rn (désinence du génitif pluriel) et blaandh, de "blaa" parler (faire du bla-bla) et -ndh, suffixe des noms d'action.
La langue a porté divers noms : Katablaa, Bongo, etc.
1. Les déclinaisons
Les noms se déclinent en karnblaandh, mais pas les adjectifs, qui prennent la désinence -i ou -ik.
Il y a trois nombres en karnblaandh (singulier, duel, pluriel) mais pas vraiment de genre. Le féminin se forme en insérant le petit mot "ym" (en karnblaandh la lettre y se prononce u comme dans lune) :
homme : ka (ou go, suivant les dialectes) femme : ymka, ynka (ou ymgo, yngo)
Les verbes aussi prennent le féminin :
je (homme) vois : ukjee (le "j" se prononce comme la lettre y de yeux). "ee" est un "é" long. je (femme) vois : ukymjee
Il y a huit cas :
nominatif : ka(r)
vocatif : ka
accusatif : kan
génitif : kas
datif : kam
ablatif : kak ("� partir de l'homme, depuis l'homme")
comitatif : kakmyth ("avec l'homme, en compagnie de l'homme")
prolatif : kakpry ("pour l'homme")
L'ablatif des noms féminins porte une désinence particulièrer : -öa (prononcer : eu-a). Le comitatif et le prolatif étant formés � partir de l'ablatif, on a donc umkaöa, umkaöamyth et umkaöapry.
Le duel se forme en plaçant -vëm � la fin du mot : karvëm, deux hommes. La lettre "ë" représente l'équivalent du son "eu" de "peur".
Le pluriel se forme en plaçant -(ë)c � la fin du mot : karc, des hommes. Le "c" se prononce comme le "ch" de "cheval".
Le son th (comme dans l'anglais "thin") n'existe normalement qu'� la fin des mots. Il représente un ancien t. Le son dh (comme dans l'anglais "this" représente un ancien d final.
Certains dialectes du karnblaandh, appelés "Katablaa" n'ont pas de déclinaisons et n'ont qu'une seule conjugaison, au lieu de deux en karnblaandh.
Certains mots ne portent pas de déclinaisons, il faut donc décliner l'article :
Un peuple : palkër
Des peuples : palkëc
Le peuple : [b]e palkër[/b] Les peuples : [b]e palkëc[/b]
Un homme : nar go
Des hommes : nac go
L'homme : ar go Les hommes : ac go
Idem pour les verbes :
je vais : gungye / uye gung
Souven, la voyelle "a" représente les noms, la lettre "u" les verbes, "i" les adjectifs, "y" les adverbes, "o" les noms propres masculins, "ö" les noms propres féminins. Les voyelles "e" et "ë" sont neutres. Par example :
Gyng kojmëan = en allant � la maison (gung = aller, gyng = en allant)
lu = détruire
li = détruisant
lith = détruit
ly = en détruisant
lyth = en étant détruit
la = chose détruite
landh = destruction
lo = destructeur (homme)
lö = destructrice
2. Les conjugaisons
Il y a en deux. La première, la plus ancienne, est commune � tous les dialectes :
ukjee je vois
ukjö tu vois
ukoj il voit
ukjaa nous voyons
ukjo vous voyez
ukau ils voient
Au féminin :
ukymjee je vois
ukymjö tu vois
ukymoj elle voit
ukymjaa nous voyons
ukymjo vous voyez
ukymau elles voient
Le deuxième déclinaison est copiée de l'indo-européen :
ukëm je vois
ukës tu vois
ukëth il voit
ukëms nous voyons
ukëts vous voyez
ukënth ils voient
L'infixe -ym- est rarement inséré : ukëth = il/elle voit.
3. La syntaxe
L'ordre des mots est classique : sujet-verbe-complément En général, l'adjectif précède le nom, mais ce n'est pas une régle absolue.
Une phrase interrogative commencera (ou finira) par l'adverbe interrogatif "Nak" ou par un mot interrogatif (qui, quoi, etc) :
Nak cyl gumoj ? Cyl gumoj nak ? Est-il venu ?
Fhar cyl gumoj ? Qui est venu ?
4. Le vocabulaire
Son origine est très variée. Beaucoup de mots sont d'origine indo-européenne ("kwitër" = quatre) mais une grande partie du vocabulaire de base provient aussi de divers systèmes pasigraphiques : ainsi "ako" (arbre) : a- (préfixe indiquant qu'il s'agit d'un végétal) -k- (objet vertical) et -o (grand).
Plus les origines du vocabulaire sont variées, plus le résultat final est proche, visuellement, d'une langue naturelle.
Beaucoup de termes amérindiens sont entrés dans la langue, comme "tsilugi" (caverne, en cherokee).
5. La phonologie
Quelques particularités :
Le sons t et d deviennent th et dh en fin de mot.
Le son "fh" (un f aspiré) qui représente un ancien "kw".