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Version du 3 mars 2010 à 10:47
Sommaire
Accompagner
Se traduit de deux manière différentes, selon qu'on y introduit une idée d'encadrement: legáṅten (-a, -éna) ou non: kœmen (kœma, kœma). Ce dernier verbe est également valable pour évoquer, par exemple, un accompagnement (kœmat) musical.
Accord
Dans le sens de "réglage" (d'un instrument musical, électronique ou autre), le substantif correspondant est tœn, le verbe est tœne (-a, -éa). Au sens d'accord entre personnes (sens pourtant pas si éloigné, si on réfléchit...), les mots aneuviens sont respectivement akjeas et akjease(-a, -éa).
- Or tœnete vod vjolœṅse (or aṁb midite akjeasev)! = Accordez vos violons (mettez-vous d'accord) !
Activité
- L'activité (le fait d'être actif) se traduit par àktisnet;
- une activité (ou une zone d'activités) se traduit par àktenet.
Affecter
- Dans le sens de "toucher" (sens fig) = adànyren (-na, -éna)
- Dans le sens correspondant au substantif affectation (adpártyn) = adpáres (-sa, -ésa).
Afin
...se traduit par Kuna.
- Kuna tep (afin que) appelle une proposition subordonnée conjonctive avec un verbe au subjonctif: kuna tep ar kom = afin qu'ils viennent.
- Kuna ber (afin de) appelle une subordonnée participe: kuna ber uslàt æc. = Afin d'éviter ça.
Agapes
Druspiys est au singulier.
Aiguillage
L'action d'aiguiller (envoyer vers une direction) se traduit par liciyndat. L'appareil de voie qui permet cette manœuvre (aiguille, couramment appelé aiguillage) se traduit par liciynsent. L'aiguille (vrai nom de l'appareil, traduite également par liciynsent) est constituée, entre autre, de deux lames d'aiguille (liciyne), d'un cœur (kàrd), de deux contrerails (obrálje)...
Aimer
Comme beaucoup d'autres langues, l'aneuvien a plus d'un verbe pour traduire "aimer".
- Làjden (-a, -éna) se dit pour: apprécier, affectionner, se délecter (nourriture: làjden + compl. au gén.), trouver agréable etc... Du reste, aimable se dit làjdendar.
Klim (-a, -a) a un sens beaucoup plus profond, il signifit en fait: adorer, vivre pour. Tout comme làjden, il s'applique aussi bien à l'égard des êtres vivants qu'inanimés, aux idées, aux dieux etc...
La forme emphatique de ces deux verbes les distingue également: ep làjden signifie qu'on apprécie énormément, qu'on a une véritable passion, sans pour autant avoir l'engagement d'abnégation qu'on trouve dans klim. Ep klim y inclut même une possibilité de sacrifice.
Cette distinction se retrouve également à la tournure négative, mais d'une autre manière. Ainsi, làjden nep (ne pas aimer) a un sens assez proche de "haïr", "trouver désagréable", "fuir"; alors que klim nep signifie simplement qu'on ne brûle pas de passion pour l'objet, la personne etc... considéré.
Aller
Au sens propre (se déplacer d'un pont vers un autre), pùze (qui signifie également partir) est utilisé lorsqu'aucune précision ne veut être donnée sur le mode de déplacement. Sinon, on utilisera
- gæn (gena, genéa) lorsqu'on se déplace sans l'aide d'un véhicule, quel qu'il soit. Particularité de conjugaison: contrairement aux autres verbes, les trois personnes du pluriel au présent ne se calquent pas sur le passé, comme la plupart des verbes, mais garde le Æ du présent: er, or, ar gæne. Ce verbe est utilisé lorsque c'est le véhicule qui est le sujet du verbe et qu'il n'est pas lui-même transporté (plateau, wagon plat, soute etc...).
Àt xeliys gæna lal kytev sjo zhiyra skerdev. = La voiture est allée tout droit puis a tourné à gauche.
- faar (-a, -ía), lui, est utilisé dès lors qu'un véhicule, le plus rudimentaire soit-il (skis, trottinette) est utilisé. Aucune irrégularité notable quant à la conjugaison:
Eg ere waad tep da ere faría Amérix. = J'attendais qu'il fût parti en Amérique°.
°Ça paraît évident qu'il ne va pas y aller à la nage, même depuis Sfaaraies !
- Kolv (-a, -éa) est utilisé essentiellement au sens figuré de "convenir":
Kœm ùt korter zhùpev ea ùt tiçhoertev lædun vedjun àt bjoçhkýntes, æt mir kàn kolv. = Avec une jupe plus courte et un T-shirt laissant voir le nombril, ça pourra aller.
Dans l'expression "comment allez-vous?", ou "comment ça va?" on utilisera, une fois de plus la particule passe-partout: EP:
- Kóm ep o? Kóm ep æt? Kóm ep?
Amour
Se dit klim, lorsqu'on parle du sentiment, ou bien lorsque le bénéficiaire de ce sentiment n'est pas un être humain. Sinon, on dira klimdu.
L'amour avec l'arc et les flèches se dira Qud (avec une majuscule).
Ange
Le terme général est sràvdu. Présent notamment dans les expressions :
- Ùt upomónet sràvdun = une patience d’ange
- Ùt sràv-geráṅdu = un ange-gardien
Des termes comme karùbdu, (chérubin), syràvdu (séraphin) et kaψràvdu (archange) font plutôt partie du vocabulaire liturgique. Bien que les anges (messagers entre le Ciel et les humains) soient censés être esprits, leur nom est souvent affublé du suffixe –DU, vu la représentation humaine (aux ailes près) qui leur est attribuée.
« Ange » est également traduit en leàtdu. Dans cette traduction, c’est surtout l’aspect physique, voire plastique qui est mis en avant. Ce terme peut évidemment subir des variations au gré de l’apparence qu’on veut bien lui donner :
- La kjas diktéa ùt leàtkaden, gylo ka ere ryln. = On eût dit d'un ange, tant elle était belle (Ch Perrault).
Leàtdu (-kad, dak… ) est également un des rares termes qui puisse être précédé de l’adjectif possessif MED (affection).
Animation
Anymèntyn désigne l'état d'être animé: Olyg anymèntynen ep æt gedev in. = Il y a peu d'animation dans cette rue.
Luderèntyn a un côté plus... ludique. Olyg luderèntynene ep æt Koṅzhoosev in = Il y a peu d'animations dans ce village de vacances.
Appel
Ruv ne concerne que le téléphone, tous les autres appels (y compris les appels d'animaux) sont traduits par çhœl. Les verbes respectifs sont rœv et çhœlen.
- Nep o audja? la kjas dik ùt çhœls nodùven. = Tu n'as pas entendu ? On dirait un appel au secours.
- Eg ruva al àt posmiddaw; ed dulen on ere nep fræjen. = J'ai appelé tout l'après-midi ; ta ligne n'était pas libre.
Apprécier
- Apprécier une distance, une masse... ou toute autre mesure se dit atréven (-na, -éva);
- Avoir un avis favorable sur..., donner du prix à... se dit nesim (-a, -a).
Apprendre
Arpen (-a, -éna), c'est apprendre à faire quelque chose, dans toute acception.
- Da arpena sjàdun seg jàreve = Il a appris à nager à six ans.
- Or matet das! æt mir arpen ni das livun! = Tuez-le ! ça lui apprendra à vivre !
Adlèr (-na, -éna), c'est apprendre un art, une science, une langue... ou simplement une leçon ou un texte.
- Ka adlèrna àt vjolœṅs tiyne jàreve. = Elle a appris le violon en deux ans.
Adkóge (-a, -éa) a un sens beaucoup vague, il se rapporte à la prise de connaissance d'un fait donné:
- Eg adkóga ed pùzaṅtes àt telefònev = J'ai appris son départ au téléphone.
Ler (-na, -éna), enfin, c'est soit apprendre dans le sens d'enseigner ou simplement communiquer une information.
- Æt ed loejakad qua lerna àt elèktronix ni es. = C'est ma grand-mère qui m'a appris l'électronique.
- O prgœntesun nep do lernun ni es! = Tu me le demandes pas mais tu me l'apprends (M. Pagnol: Fanny)
Arrêter
- Mettre à l'arrêt se dit Hàlten (-a, -éna)
- Mêttre en arrestation se dit Pernd (-a, -néda); attention à l'impératif et au subjonctif présent de ce verbe: pernet.
Arriver
Synonyme approximatif du verbe "venir" (kom -a, -ía), ce verbe se traduit en pàteze (-a, -éa):
Da pàteza per à strægnev nr dektyn-tiynek. = Il est arrivé par le (train n°) 1220.
Synonyme du verbe "survenir" (ertkòm -a, -ía), ce verbe se traduit en Prukes (-xa, -ésa):
Æt sjă tep æt kaxkárkhyn pruxa. = C'est alors que cette collision arriva.
Art
Si ce mot désigne uniquement le plaisir de la chose bien faire, avec amour et application, le mot aneuvien est Plàçfakaṅ. Si c'est le terme officiel (arts plastiques, art dramatique, académie des beaux-arts etc...) le terme aneuvien considéré est encore plus à postériori que Plàç (de placere=plaire) & fak (de facĕre=faire)...: Art [ɐʁt].
Article
Le déterminatif (grammaire) se dit dym, le compte rendu du journaliste se dit gaztèxt [gɐsˈtɛkst], quant à l'objet (article de cuisine, de pêche, de quincaillerie...), il se dit luk.
Assez
Se dit reç.
Précède un adjectif, un adverbe ou un nom au génitif (singulier ou pluriel). Attention, si cet adverbe est au superlatif (reçert), ou s'il précède un adjectif ou un adverbe au superlatif, il signifie "trop".
Aujourd'hui
La locution nominale s'écrit avec un V (vydeav), la locution adverbialme s'écrit avec un W (vydeaw). Dans le sens de "de nos jours", il est traduit en vydar (invariable).
Autorité
Dans le sens de "les autorités compétentes", "être sous l'autorité de...", se traduit par ătorýndet; dans "avoir de l'autorité", se traduit par ogoarnet.
Avare
Avare se traduit en général par (lja-)rœṅten, -rœṅtdu; autrement dit, celui qui compte TOUT, centime (ljàr) par centime. On peut aussi être avare dans un sens plus général encore: avare de mouvements se dira kirœṅten. Dinràch, lui, est nettement plus sordide, son sens s'apparenterait plutôt au terme d'avaricieux: à la fois avare et cupide.
Àt pæçht eret àt dinràcheten ea'r dinràchdune! = La peste soit de l'avarice et des avaricieux ! (La Flèche, in L'avare, Molière)
Avocat
Alvoka, c'est le fruit, alvokadu, c'est le représentant de la partie civile ou de la défense.
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