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Version du 13 août 2010 à 19:28
Cette partie permet à un débutant d'apprendre progressivement la langue Galum. Chaque leçon présentera donc une règle de grammaire illustrée de quelques exemples ou même un texte, et enfin un peu de vocabulaire, qui n'est pas choisie en fonction de thème, mais aléatoirement en fonction du niveau de chaque leçon.
Sommaire
- 1 Introduction : La phonétique
- 2 Leçon 1 : La phrase de base
- 3 Leçon 2 : Les compléments circonstanciels
- 4 Leçon 3 : description et formation de mots
- 5 Leçon 4 : les questions, la négation
- 6 Leçon 5 : Le pluriel, l'obligation, la possibilité et la volonté
- 7 Leçon 6 : La deuxième forme de la volonté, les différents modes verbaux et les nombres
- 8 Leçon 7 : les goûts et les couleurs
Introduction : La phonétique
Consones :
- b/B : /b/ (ex. fr. : bonbon)
- c/C : /ʃ/ (ex. fr. : cheval)
- d/D : /d/ (ex. fr. : durant)
- f/F : /f/ (ex. fr. : facil)
- g/G : /g/ (ex. fr. : gagner)
- h/H : /h/ (ex. en. : hello)
- j/J : /ʒ/ (ex. fr. : jumeau)
- k/K : /k/ (ex. fr. : cadeau)
- l/L : /l/ (ex. fr. : liste)
- m/M : /m/ (ex. fr. : mordre)
- n/N : /n/ (ex. fr. : nouveau)
- p/P : /p/ (ex. fr. : parent)
- r/R : /ʁ/ (ex. fr. : rage) (peut aussi être indifféremment prononcer /r/ ou /ɾ/)
- s/S : /s/ (ex. fr. : Saturne)
- t/T : /t/ (ex. fr. : tortue)
- v/V : /v/ (ex. fr. : vallée)
- x/X : /x/ ("ch" allemand, toutefois, cette lettre, peu utilisée, s'autorise d'autres prononciations telles que "ks" ou "gz")
- z/Z : /z/ (ex. fr. : aisé)
- ð/Ð : /θ/ (ex. en. : think) (peut être remplacé par "w")
- w et q n'existe pas
Voyelle :
- a/A : /a/ (ex. fr. : arbre)
- e/E : /e/ (ex. fr. : élève) ou /ɛ/ (ex. fr. : élève)
- i/I : /i/ (ex. fr. : italie)
- o/O : /o/ (ex. fr. : ovale) ou [ɔ] (ex. fr. : homme)
- u/U : /y/ (ex. fr. : utiliser)
- y/Y : /u/ (ex. fr. : ouvert)
Remarque :
- vous pourrez voir jusqu’à 4 consonnes de suite : ex : dartmlinam
- vous pourrez voir jusqu’à 4 voyelles de suite : ex : daiyegor
- si une succession de consonne ou une finale vous pose problème à l'oral, il est possible d'insérer le son [ø] (comme dans "peu" en français) : ex : plamam [p(ø)lamam(ø)] (les "ø" sont indépendamment facultatifs)
Leçon 1 : La phrase de base
Commençons par voir comment on forme une phrase simple de la forme : pronom personnel sujet / verbe / objet. Par exemple :
- Edo hutorena ak' zirnam.
- Je mange des champignons.
Avec : edo=je ; hurtor=manger ; zirnam=champignon
La construction est donc la même qu'en français. Toutefois, le "ak'" ne traduit pas le "des", mais il introduit un complément d'objet direct ! Le pluriel n'existe donc pas significativement, mais nous verrons dans la leçon 5 qu'il y a un moyen de l'exprimer.
La conjugaison :
La conjugaison, très simple en Galum, se fait par l'ajout de trois lettres, qui resteront les mêmes, peu importe la personne. Ainsi, pour le présent de l'indicatif, on rajoute "ena" au verbe.
- Edo hutorena : je mange
- Ido hutorena : tu manges
- Udo hurtorena : il mange
- Eidos hurtorena : nous mangeons
- Idos hurtorena : vous mangez
- Udos hurtorena : ils mangent
Aussi, il suffira de rajouter "ana" au verbe pour le mettre au passé, et "una" pour le futur.
- Edo hutorana : je mangeais
- Ido hurtoruna : tu mangeras
Vous l'aurez peut-être remarqué, alors que le "e", le "a" et le "u" marque respectivement le présent, le passé et le futur, la "na" marque l'indicatif (aussi appelé "réel" en Galum). Sachez toutefois qu'on peut souvent supprimer la terminaison "ena" du présent de l'indicatif, mais aussi "ana" et "una" dans un contexte (mais il est préférable de ne pas brûler les étapes). Il existe une seconde conjugaison (Des nuances d'emploies existent mais sont, à un niveau débutant, négligeables). Elle se forme avec les mêmes voyelles temporelles ("e" du présent, "a" du passé et "u" du futur). En revanche, le "na" de l'indicatif devient "lt", la marque verbale "or" est omise et un "i" précède la terminaison :
- Edo hutielt : je mange
- Edo hutialt : tu mangeais
- Ido hurtiult : il mangera
Il sera vu par la suite qu'il existe d'autres suffixes pour les verbes et que les adjectifs se conjuguent également. Seuls le "-or" et le "-yv" pourront être supprimer pour la deuxième conjugaison !
Pronoms personnels sujets P.P.S. :
- edo : je (masculin) /eda : je (féminin)
- ido : tu (masculin) /ida : tu (féminin)
- udo : il /uda : elle /ude : il/elle (pour un objet)
- eidos : je+tu {+il/tu…} (si tout est masculin) /eidas : je+tu {+elle/tu…}(si tout est féminin) /eides : je+tu {+il/elle/tu…}(si masculin ET féminin)
- eudos : je+il {+il…}(si tout est masculin) /eudas : je+elle {+elle…}(si tout est féminin) /eudes : je+il {+il/elle…}(si masculin ET féminin)
- idos : tu+tu {+tu…} (si tout est masculin) /idas : tu+tu {+tu…} (si tout est féminin) /ides : tu+tu {+tu…} (si masculin ET féminin)
- iudos : tu+il {+il/tu…} (si tout est masculin) /iudas : tu+elle {+elle/tu…} (si tout est féminin) /iudes : tu+il/elle {+elle/il/tu…} (si masculin ET féminin)
- udos : ils /udas : elles /udes : il+elle {+il/elle…} OU ils/elles (pour des objets)
Vocabulaire :
- hurtor : manger
- zirnam : champignon
- renor : apprendre
- grainam : arbre
- milam : chat
- flaror : danser
- fiumor : dormir
- blysam : eau
Leçon 2 : Les compléments circonstanciels
Pour exprimer une circonstance, il suffit de donner un introductif suivie du complément, et ce, n'importe où dans la phrase, excepter entre le sujet et le verbe principal de la phrase. Voici quelques introductifs :
- Complément Circonstanciel de Temps : on’
- Complément Circonstanciel de Lieu : os’
- Complément Circonstanciel de But : ul’
- Complément d’Objet Indirect : ax’
Et par exemple, avec cutos=magasin (lieu d'achat) ; klekau=hier ; tonor=donner ; plastatam=petite-amie ; cutorlei=acheter ; grokam=chocolat :
- Os' cutos on' klekau ul' edo tonorula ax' plastatam 'lu edo cutoranalei ak' grokam.
- Ul' edo tonorula ax' plastatam 'lu os' cutos on' klekau edo cutoranalei ak' grokam.
- Ul' edo tonorula ax' plastatam 'lu edo cutoranalei ak' grokam os' cutos on' klekau.
- Edo cutoranalei ak' grokam os' cutos on' klekau ul' edo tonorula ax' plastatam.
Et il y a bien d'autres combinaisons possibles, toutes aussi naturelles, bien que la seconde serait à privilégier. Pour ceux qui n'arrivent toujours pas à traduire, voici la version qui paraît la plus naturelle en français :
- Hier, j'ai acheté du chocolat au magasin pour l'offrir à ma petite-amie. ("pour que je l'offre à ma petite-amie" respecte plus les phrases Galum)
tonorula :
Et là, vous vous dîtes : "que vient faire ce "la", on m'a dit que c'était en "na" pour conjugué". Vous avez donc bien analysé la langue. Sinon, vous pouvez toujours retourner à la leçon 1...
Le "la" intervient dans un verbe d'un complément, afin de le différencier au verbe de la principale. Il y a d'autres méthodes, mais pour éviter le bourrage de crâne, elles ne seront pas étudier dans l'immédiat. À noter que le "e" pour le présent, le "a" pour le passé et le "u" pour le futur sont préservés.
Dans la seconde conjugaison, les consonnes seront "md" pour ce mode.
'lu :
Vous devez sûrement vous demandez d'où sort ce mot, et pourquoi il n'y est pas dans la dernière proposition. Et bien vous remarquerez qu'il s'agit d'un "ul'" dont l'ordre d'écriture a été inversé, et même l'apostrophe. Vous aurez donc compris qu'il permet de préciser où le complément prend fin. Or dans la dernière phrase, on termine par cette proposition, aucune confusion n'est donc possible, autant s'en dispenser. Mais on aurez très bien pu le mettre, comme on aurez pu l'enlever aux autres phrases. il en va évidemment de même avec les autres introductifs (os' > 'so ; on' > 'no, ...)
cutoranalei :
Point trop n'en faut en une fois, ne vous souciez pas de ce "lei", vous le verrez dans la leçon 3.
Vocabulaire :
- cutos : magasin (lieu d'achat)
- klekau : hier
- tonor : donner
- plastatam : petite-amie
- cutorlei : acheter
- grokam : chocolat
- ai : après
- au : avant
- maovor : aider
- sastor : couper
- boror : faire (une action)
- kelor : faire, créer
- frasam : feu
- biuapam : forêt
Leçon 3 : description et formation de mots
Pour donner des détails, il existe deux natures de mots qualificatifs en Galum : les adverbes qui se placent avant les mots qu'ils décrivent, et les adjectifs qui se placent après les noms qu'ils qualifient.
Par exemple (atel=joliment ; jaolam=fleur ; xibam=ciel ; zubar=bleu ; plafam=frère ; ziainar=gentil ; spet=vite ; hiaðor=grandir) :
Iv' atel jaolam xib zubaruna az' plafam ziainar 'vi spet hyaðorena.
littéralement : Les joliment fleurs qui seront cielement bleues du frère gentil rapidement grandissent.
Les jolies fleurs qui seront bleues-ciel du gentil frère grandissent vite.
iv' :
"Iv'" introduit le sujet d'une phrase si celui-ci n'est pas un pronom personnel. Rien de particulier à dire, il suffit de donner le sujet juste après "iv'".
az' :
Cet introductif marque la possession, souvent traduite par "de". Le propriétaire est indiqué après le "az'" et ce qui est possédé juste avant, éventuellement séparé par des adjectifs qualificatifs.
Formation de mots :
À la base d'un mot en Galum, il y a une racine composée d'une et unique syllabe qui se forme :
- 1)D'une consonne (b;c;d;f;g;h;j;k;l;m;n;p;r;s;t;v;x;z;ð) ou d'un groupe de consonnes (br;bl;cr;cl;...;sb;sd;..)(d'autres combinaisons existent telles que bn, fk... mais moins fréquente)
- 2)D'une voyelle (a;e;i;o;u;y) ou d'un groupe de voyelles (de 2 à 4 voyelles dans n'importe quel ordre)
- 3)D'une consonne ou d'un groupe de consonnes mais cette fois il y a plus de possibilités (rt;tr;jk;np;...)
ex : 1) l 2) o 3)g ==> log = idée de mouvement
Vous vous demandez donc ce que viens faire "atel" (bien, bon, beau,...).. Il s'agit de l'unique exception.
S'ajoute ensuite un suffixe pour indiquer la nature d'un mot ainsi qu'une nuance de sens à la racine. Voici les suffixes que vous avez pu voir jusque là :
- pas de suffixe = équivalent d’un adverbe français
- or = suffixe définissant un verbe ; Un autre suffixe existe, avec strictement la même valeur : "yv"
- os = suffixe définissant le lieu
- am = objet qui fait ou qui fait faire l’action, l’objet sera « matériel »
- ar = suffixe définissant un adjectif ; Un autre suffixe existe, avec strictement la même valeur : "un"
- ex : logor : aller
Vous aurez donc compris qu'il n'y aura pas de grande difficulté pour passé d'un genre à un autre. Par conséquent, il ne faudra pas s'étonner de voir "xibam" (ciel) dans le vocabulaire et "xib"(cielement) dans l'exemple. Bien d'autres suffixes existent.
Il existe un autre type de suffixes, qui eux, se placent à la toute fin d'un mot, même après la conjugaison d'un verbe ! Il s'agit des suffixes "lei", "mei", "nei", ... qui n'ont pas de sens à proprement parler. Ils permettent de faire varier le sens d'une racine, mais de manière aléatoire d'une racine à une autre.
ex : logor (aller) --> logormei (entrer) ; logorkei (s'échapper) cutor (payer) --> cutorjei (vendre) ; cutorlei (acheter) Et maintenant, vous avez compris le "lei" de la leçon précédente !
Les adverbes :
Comme annoncé précédemment, les adverbes se placent avant les mots qu'ils décrivent. Cela peut aussi bien être un nom, qu'un verbe, qu'un adjectif, un autre adverbe ou tout autres mots. Il est donc préférable de les traduire par un adjectif dans certaines situations, notamment devant un nom. ex : Atel jaolam > joliment fleur > fleur jolie
Les adjectifs :
Ils ne se placent qu'après les noms qu'ils qualifient. Ils présentent toutefois l'avantage de pouvoir se conjuguer exactement de la même façon qu'un verbe, ce qui est traduit par une subordonnée en français. ex : jaolam zubaruna > fleur qui sera bleu
Vocabulaire :
- atelar : joli
- jaolam : fleur
- xibam : ciel
- zubar : bleu
- plafam : frère
- ziainar : gentil
- spet : vite
- hiaðor : grandir
- logor : aller
Leçon 4 : les questions, la négation
En Galum, les questions se forme à partir du mot "freð" et les négations par le préfixe "jue". De plus, la question se terminera par "?" et la négation, si c'est la proposition principale de la phrase, par "°". Une interro-négative se finira juste par "?". (hurtos=restaurant ; kilor=voir ; haror=trouver)
- -Freð udo os' hurtos tlu' Bonapéti ?
- -Udo juekilorana°
- -Freðos' udo ? Freðuf' eidos haroruna uso ?
- -Est-il au restaurant Bonapéti ?
- -Je ne l'y ai pas vu...
- -Où est-il alors ? Comment allons-nous le retrouver ?
Freð ? :
-Pour poser une question ouverte, on utilise "freð" comme préfixe avec les introductifs (ex : on' > freðon'). Le mot ainsi formé remplace la proposition que l'introductif seul aurait introduit, et peut donc se placer aux mêmes endroits.
ex : Edo hurtor os' hurtos. > Edo hurtor freðos' ? (Je mange au restaurant. > Je mange où ?)
-Seul, « freð » peut avoir 3 sens.
- ex : Freð ido logorena os’ hurtos jutae os’ monos? (Tu vas au restaurant ou au zoo)
- Freð ido logorena os’ hurtos ? (Vas-tu au restaurant --> oui ou non)
- Freð ido logorena os’ hurtos freðon’ freðul’ ? (Quand et pourquoi vas-tu au restaurant (double (voir triple,...) question))(Ici, le "freð" est dispensable, mais rappel que plusieurs questions sont faîtes dans une même phrase.
jue- ° :
Le "jue" sert le plus souvent de préfixe à un verbe mais parfois à un autre mot pour exprimer "ne .. pas" (ziainar > jueziainar = gentil > pas gentil ("abscence de gentillesse" et non "présence de méchanceté" !)). Si le verbe principal de la phrase est négatif, la phrase se terminera par "°", toutefois, il est possible de ne pas le mettre.
Toutefois, il existe des suffixes qui permettent de se dispenser du "jue-" : "-eg" pour les verbes (à la place du "-or" ou du "-yv") (il ne se conjuguera de préférence qu'à la première conjugaison) et "-ub" pour les adjectifs :
- Edo hurteguna : je ne mangerais pas.
- Ido vaefubana : je n'étais pas absent.
La phrase est alors considéré comme affirmative et n'aura donc pas de "°"
tlu' :
L'élément qui précède "tlu'" est décrit par l'élément qui le suit. Ainsi, dans le premier exemple (hurtos tlu' Bonapéti), on indique le nom (Bonapétit) du restaurant. Mais plus généralement, il donne des détails sur le premier élément (tocam tlu’ miram = cartouche d’encre)
uf' :
Introductif de manière, introduit un complément circonstenciel qui indique une façon de faire.
ex : Edo haror uf' os' geo kilorela 'fu (Je cherche en regardant partout)
Nous voyons donc le cas où une proposition secondaire intègre une (ou plusieurs) proposition tertiaire. Il sera préférable de terminer la proposition secondaire par l'introductif inversé (ici "'fu") et de placé la/les proposition(s) tertiaire(s) au début pour faciliter la compréhension, comme dans l'exemple.
Attention : on ne dira pas "logor uf' zauenam" mais "logzauenor" (aller en vélo) (de même pour aller en marchant, en voiture, en avion, ...
uso :
Vous remarquez sûrement une certaine ressemblance avec les pronoms personnelles sujets. Normal, il s'agit d'un pronom personnelle complément. Il remplace généralement un complément d'objet direct, indirect ou sujet second (cf. leçon 6) en fonction du contexte. L'introductif est généralement dispensable, mais on peut le préciser si il y a une incertitude. Ils se forment comme les pronoms sujets mais avec un "s" à la place du "d" (edo (je) > eso (moi, me)
Être :
Le verbe être existe sous deux formes : "pilor" qui est de préférence jamais utilisé (Il ne sera donc pas étudier) et le verbe "". Le second, bien que surprenant, se conjugue comme tout les autre verbes, mais comme on omet souvent les terminaisons "ena", "ana" et "una" quand le contexte le permet, le verbe n'apparait généralement pas dans la phrase.
l'y :
Ce genre d'information qui reprend les données de la phrase précédente sont généralement omis. On pourrait les répéter ou utiliser des formule de "reprise", mais il est préférable de s'en dispenser.
Vocabulaire :
- hurtos : restaurant
- kilor : voir
- haror : trouver
- monos : zoo
- monam : animal
- geo : tout
- os' geo : partout (tout les lieux)
- zauenam : vélo
Leçon 5 : Le pluriel, l'obligation, la possibilité et la volonté
Sans introduction, voici l'exemple (talor=avoir, posséder ; goetcadam=chaussures ; ziaenum=fête) :
- Edo taloraxi ak' goetcadam atelar up' jo ilo sel boram.
- Je voulais avoir des chaussures aussi belles que les tiennes.
- Ido hurtorebi ak' etre !
- Tu dois manger ceci !
- Udos logoruri os' elo ziaenum.
- Ils pouront venir à ma fête.
Adjectif possessif (Adj.pos.) :
Ils se forment sur la même base que les pronoms personnels sujets et les compléments, excepté que l'on remplace le "d" ou le "s" par un "l" (edo > elo). Ils se placent juste avant les noms auxquels ils sont attribués, bien que les adverbes associés aux noms seront de préférence placés entre l'Adj.pos. et le nom.
Employé seul, un Adj.pos. peut devenir un pronom possessif (le mien, le tien,...). Cette forme reste toutefois rarement employée.
bor :
Nous avons déjà vu dans le vocabulaire de la leçon 2 que la racine "bor" signifier "action quelconque". Elle peut toutefois permettre d'éviter des répétitions, comme dans l'exemple. Il suffit de remplacer le mot répéter ou sous-entendu par "bor" avec le même suffixe que le mot remplacé.
sel :
"Sel" signifie "plusieurs", et marque donc le pluriel. Il s'agit d'un adverbe (cf. leçon 3), et s'emploie comme tel. C'est une des seules marques de pluriel existant dans la langue.
up' :
"Up'" introduit un point de référence. Il s'utilise de nombreuse manières, notamment pour traduire un comparaison :
- pour dire que 2 choses sont identiques, il est suivie de "jo" :
- ex : Edo atelarena up’ jo uso. (je suis aussi beau que lui)
- pour dire qu’une chose est mieux qu’une autre, il est suivie de "jy" :
- ex : Edo atelarena up’ jy uso. (je suis bien comme plus que lui > je suis comme plus beau que lui > je suis aussi beau que plus beau que lui > je suis plus beau que lui)
- pour dire qu’une chose est pire qu’une autre, il est suivie de "ji :
- ex : Edo atelarena up’ ji uso. (je suis moins beau que lui (même démarche qu’avec jy))
Remarque : on peut mettre une apostrophe après les mots comme "jo", jy" et "ji", mais c'est dispensable.
etre / igry :
Ces petits mots sont un autre moyen d'éviter une répétition. "Etre" fait référence à l'objet dont on est en train de parler où que l'on a près de nous alors que "igry" fait référence à un objet un peu plus lointain. Leurs sens dépendent en grande partie du complément auxquels ils font partis, ainsi "ak' etre" sera généralement traduit par "ceci" alors que "on' etre" signifie "maintenant". Nous reviendrons plus tard sur leurs différents aspects. Vous ne les emploierez donc pour l'instant qu'après "ak'", "ax'" et "iv'" avec le sens expliqué au début.
Bases de la conjugaison de sens :
Nous avons déjà étudié les formes en "na"/"lt" et en "la"/"md" qui serviront à traduire l'intégralité de la conjugaison française. Mais alors, à quoi servent les forme en "xi", "bi" et "ri" de l'exemple ? Vous l'avez sûrement compris grâce aux couleurs, elles donnent une nuance de sens. Ainsi, "xi"/"jp" indique que l'on veut faire l'action, "bi"/"sp" que l'on doit la faire et "ri"/"fp" que l'on peut la faire. Ces formes, comme toute la conjugaison, s'utilise comme suffixe que l'on place après la marque du temps "a" du passé, "e" du présent ou "u" du futur") (revoir "leçon 1 > conjugaison" si nécessaire).
Vocabulaire :
- talor : avoir, posséder quelque chose de matériel (ex : une table, un animal, ...) (ce sera généralement les mots en "am")
- nigor : avoir quelque chose que l’on ne peut voir, toucher, … (ex : de la chance, un problème, ...) (ce sera généralement les mots en "um")
- cadam : pied
- goetcadam : chaussures (protège-pieds) (existe aussi cadamnei et la contraction cadam (où le contexte différenciera "pieds" de "chaussure"))
- goetor : protéger
- sel : plusieurs
- ziaenor : s'amuser
- ziaenum : fête
Leçon 6 : La deuxième forme de la volonté, les différents modes verbaux et les nombres
Contentons-nous d'un petite phrase pour l'exemple, d'autres viendront dans le cours à proprement parler (fuolor=dire la vérité) :
- Iv' -fe- plafam fuolorexi ag' iso.
- Les trois frères veulent que tu dise la vérité.
Les nombres :
Contrairement, au français, les nombres ne sont pas des adjectifs mais forment un groupe à part. Ils se placent comme des adverbes mais sont toujours entourés de tiret lorsqu'ils sont écrits en lettres ! Les chiffres sont composés d'une consonne qui marque la valeur (sauf pour le zéro) et d'une voyelle qui indique l'unité. On aura donc :
- 0 : -e-
- 1 : -le-
- 2 : -ze-
- 3 : -fe-
- 4 : -ke-
- 5 : -se-
- 6 : -ge-
- 7 : -te-
- 8 : -be-
- 9 : -pe-
Pour les dizaines, on remplace le "e" par un "a", et par un "u" pour les centaines :
- 10 : -la-
- 20 : -za-
- 30 : -fa-
- ...
- 100 : -lu-
- 200 : -zu-
- ...
Pour les nombres qui ne sont pas rond, il suffit de donner successivement les centaines, les dizaines puis l'unité, et de les séparer d'une apostrophe :
- 128 : -lu'za'be-
- 753 : -tu'sa'fe-
Pour les milliers, deux solutions, soit on rajoute "mi" après le chiffre, soit on remplace le "e" par le "i".
- 1000 : -li- OU -le'mi-
- 2000 : -zi- OU -ze'mi-
De même avec "o"/"mo" pour les millions, "moe" pour milliard et "moi" pour millier de milliard. Suivant, comme en français, une base en trois chiffres, on dira les nombres dans l'ordre "...centaine dizaine millions centaine dizaine millier centaine dizaine unité" :
- 324 586 213 001 482 : -fu’za’ke’moi’su’ba’ge’moe’zu’la’fe’mo’le’mi’ku’ba’ze- ou -fu’za’koi’su’ba’goe’zu’la’fo’li’ku’ba’ze-
Introductif de sujet second ag' :
Tout le monde est en train de se demander ce que c'est que cela. Et bien, il s'agit de l'introductif d'un complément que la structure de la conjugaison Galum impose. C'est sans doute le point le plus compliqué de langue à assimiler, pourtant, une fois le principe compris, c'est assez simple d'utilisation.
Comparons le français "je veux que tu chante" au galum "edo vialorexi ag' iso". Alors qu'il y a deux sujets et deux verbes en français, il y a un sujet, un verbe et un complément en Galum. Vous pouvez constater que le sujet est celui qui fait le souhait alors que le complément de sujet second est celui que l'on désire voir faire l'action. Aussi, le temps du verbe indique le moment du souhait. On indiquera éventuellement le moment où l'on désire voir l'action se réaliser par un complément de temps.
Au final, on fait une phrase "normale", on remplace le "-na"/"lt" du verbe par "-xi"/"-jp", le sujet devient complément de sujet second avec "ag'" et l'auteur du souhait deviendra sujet.
Les modes de la conjugaison :
Une grande partie des modes Galum se basent sur le principe précédent, il est donc préférable de lire la suite que si vous l'avez compris. Ce paragraphe se rapportera ainsi plus à une liste de vocabulaire. On rappel d'abord les temps déjà vu avec un rajout pour certains :
- Le réel/indicatif : en -na/-lt
- ex : Edo logorena os' renos (Je vais à l'école)
- L'indicateur/infinitif des compléments : en -la/-md
- ex : Edo logorena os' on' klekau hurtorala (je vais l� où j'ai mangé hier)
- l'obligation : en -bi/-sp
- ex1 : Edo scricorebi (je dois travailler)
- ex2 : Edo scricorebi ag' iso (je te donne l'ordre de travailler) (très peu employé)
- la possibilité : en -ri/-fp
- ex1 : Edo cadoreri (je peux marcher) (et on en profite pour remarquer qu'on n'utilise pas "logcador" qui est pourtant la traduction de marcher, car le fait que l'on puisse marcher ne n'implique pas de grand déplacement (log))
- ex2 : Edo hiakoreri ag' iso (je t'autorise � jouer) (très peu employé également)
- la volonté : en -xi/-jp
- ex1 : Edo vialoraxi (je voulais chanter)
- ex2 : Edo vialoruxi ag' iso (je vais vouloir que tu chante)
Et les tout nouveaux :
- la croyance : en -mi/rp
- ex1 : Edo hurtoremi (je crois que je mange) ; Edo atelaremi (je crois que je suis beau)
- ex2 : Edo pakoremi ak' gryksilam ag' usa (je crois qu'elle collectionne les pierres précieuses) (grykam=pierre ; silar=rare)
- le savoir : en -ki/gp
- ex1 : Edo ðiyloraki (je savais nager) (même remarque qu'avec "cador")
- ex2 : Edo atel vialoreki (je sais que tu chante bien)
- l'oubli : en -ci/-mp
- ex1 : Edo logoraci (j'ai oublié d'y aller)
- ex2 : Edo goevoruci ax' usa ag' iso ((tel que je me connais, je sens que) je vais oublier que tu le lui a rendu)
- le faire faire : en -ti/-sk
- ex1 : Edo zganoreti (Je me suis forcer � courir)
- ex2 : Edo kelorati ak' elo taijam ag' gliektam (j'ai fait construire ma maison par une industrie)
- le laisser faire : en -ni/-vk
- ex1 : Udo vialorani (elle chantait sans cesse (sous-entendu parce qu'elle n'a pas bu que de l'eau))
- ex2 : Edo logoruni ag' uso (je vais le laisser y aller)
Vocabulaire :
- fuolor : dire la vérité
- vialor : chanter
- renos : école (lieu d'apprentissage)
- klekau : hier (klek : jour ; au : avant)
- scricor : travailler
- hiakor : jouer
- pakor : collectionner
- gryksilam : pierre précieuse
- grykam : pierre
- silar : rare
- ðiylor : nager
- logðiylor : se déplacer en nageant
- goevor : rendre
- falum : rien
- zganor : courir
- gliektam : industrie, entreprise (le "t" a tendance à disparaître à l'oral dans les mots composés)
Leçon 7 : les goûts et les couleurs
Les grands points grammaticaux étant déjà presque tous abordés, nous nous concentrerons maintenant plus que des détails, du vocabulaire mais aussi et surtout les compléments et leurs introductifs. Il restera tout de même à voir les suffixes.
- Iv' hahum neforana ak' manil ax' giolvam flatar. (Dieu transforma les hommes en créature bleu) (Le différence entre les "en", "de", "à" français des COI ne pourra ce faire qu'à l'aide du verbe, puisque l'on dira toujours "ax'" en Galum)
- Iv' hahum flat giolv neforana ak' manil. (Dieu bleuement créaturement transforma les hommes) (les adverbes sont utilisés à toutes les sauces en Galum, vous saurez les employer avec l'expérience)
- Iv' manil niforana ak' flat giolvam ag' hahum. (Les hommes ont été changés en bleu créature par dieu) (On remarque que là où le français garde un COI (en bleu créature), le galum utilise un COD (ak' flat giolvam)) (Nouvelle emploie du complément de sujet second que l'on verra plus en détails dans la leçon)
- Iv' manil flat giolv niforana ud' hahum. (Les hommes bleuement créaturement changèrent grâce à dieu) (nouvel introductif, cf. leçon)
- Iv' manil niforati ak' giolvam flatar. (On a changé les hommes en créature bleu) (ici, "dieu" est sous-entendu)
- Iv' hahum niforati ak' giolvam flatar ag' manil. (Dieu a fait changer en créature bleu les hommes)
- hahum=dieu ; nefor=transformer ; nifor=se transformer, changer ; manil=humanité ; giolvam=créature ; flatar=bleu(adjectif)
- Dieu transforma les hommes en créature bleu. (plusieurs façon de dire, et il en existe d'autres, d'autant plus que l'ordre SVC a été conservé)
- Edo viys ak' kaulam.
- viys=aimer ; kaulam=rouge(nom)
- J'aime le rouge.
- Edo rat kenor.
- rat=détester ; kenor=se faire voler
- Je déteste me faire voler.
Les couleurs :
La liste ci-dessous donne les couleurs comme des noms en "-og" (suffixe qui fait référence à quelque chose de visuel (plus de précisions dans leçons à venir). Toutefois, il est évidemment possible d'en faire des adjectif (-ar) afin de décrire un objet.
- kaulog : rouge
- viaenog : orange
- viulog : jaune
- potog : vert
- zubog : cyan
- flatog : bleu
- foyovog : violet
- hyanog : blanc
- ziesog : gris
- bacog : noir
- nalkog : marron
Le suffixe "-am" sur les radicaux de couleurs créerait un mot qui parle de tous les objet qui ont cette couleur (ex : flatam : tout ce qui est bleu, le ciel, la mer, les yeux bleus, ...)
-Exemple d'utilisation :
- Iv' kaul jaolam atelarena : la fleur rouge est belle (utilisé comme adverbe)
- Edo kilorena ak' xibam zubar : je regarde le ciel bleu (utilisé comme adjectif)
- Iv' potog os' geo : le vert est omniprésent (utilisé comme nom)
Les goûts :
En Galum, les verbes « de goût » n’existent pas. On utilise des adverbes de goût :
- mael (aimer d’amour, adorer)
- viys (aimer)
- hem (être indifférent)
- tyt (ne pas aimer)
- rat (détester, haïr)
Lorsqu’en français le verbe de goût est suivi d’un verbe à l’infinitif, en Galum, le second verbe :
- -n’est pas conjugué si il s’agit d’une généralité :
- ex : Edo viys renor. (J’aime apprendre)
- -est conjugué si il s’agit d’une circonstance particulière (de préférence à la seconde conjugaison) :
- ex : Edo tyt kelialt ak’ etre telumkei. (Je n’ai pas aimer faire cette article)
- Ido tyt flarialt jutae on' etre maelviys (borialt) (Tu n'aimais pas danser mais maintenant tu adores (ça))
- -est conjugué si il s’agit d’un mode à complément sujet (de préférence à la première conjugaison) :
- ex : Edo tyt palor(e)mi ag’ hahum. (Je n’aime pas croire que Dieu existe)
Lorsqu’en français le verbe de goût est suivi d’un nom, pronom, ..., il en est de même en Galum. Il n’y aura donc de verbes dans la phrase :
- ex : Edo viys ak’ elo delum. (J’aime ma vie)
ag' :
Nous avons vu dans l'exemple trois que "ag'" pouvait s'utiliser sans verbe à sens second. Cette emploie est très rare, et bien que le sens peut varier d'un verbe à un autre, "ag'" introduit un complément qui a une influence sur l'action, sans la réaliser.
Complément de cause en "ud'" :
Comme le sous-titre l'indique, "ud'" introduit un complément de cause. Il peut introduire une phrase entière, comme en français avec "car" ou "parce que". On pourra également le traduire par "grâce à" ou "à cause de"
- ex : Edo glieforana ud' iso (j'ai gagné grâce à toi)
- Edo glieforana ud' ido maovor (j'ai gagné car tu m'as aidé)
-il :
Ce suffixe marque un ensemble, un groupe. Ainsi, on dira :
- manam (un homme) > manil (l'humanité)
- sienam (cheveu) > sienil (chevelure)
- renum (leçon, cours) > renil (connaissance, savoir)
Vocabulaire :
- hahum : dieu (suffixe "-um"(marque de l'immatériel) pour les non croyants)
- haham : Dieu (suffixe "-am"(marque du matériel) pour les croyants)
- nefor : transformer
- nifor : se transformer, changer
- manam : humain
- manil : humanité
- giolvam : créature
- kenor : se faire voler
- telumkei : article de journal
- palor : exister
- delum : vie
- sienam : cheveu
- sienil : chevelure
- renil : connaissance, savoir
- gliefor : gagner