Étymologie : Différence entre versions
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Une bonne partie d'entre elles (mais pas toutes) sont des langues auxiliaires et la volonté de leurs concepteurs est justement la compréhension par la plus large audience possible. Ainsi sont surtout utilisés le plus de mots [[transparence|transparents]] possible. Certaines langues, plus "orientées" comme les idéolangues romanes prennent leurs étymons directement du latin ou de dérivés de celui-ci ([[Interlingua]], [[InterRoman]], [[Latino sine flexione]], [[Popiaro]], [[Psolat]]), d'autres ont une influence slave ([[Slovio]]), germanique ou scandinaves. On peut notamment citer le [[Syldave]] qui, sous des apparences slaves est en fait une langue dérivée d'un dialecte flamand. On retrouve plus ou moins cette recherche dans les mots de certaines langues mixtes. | Une bonne partie d'entre elles (mais pas toutes) sont des langues auxiliaires et la volonté de leurs concepteurs est justement la compréhension par la plus large audience possible. Ainsi sont surtout utilisés le plus de mots [[transparence|transparents]] possible. Certaines langues, plus "orientées" comme les idéolangues romanes prennent leurs étymons directement du latin ou de dérivés de celui-ci ([[Interlingua]], [[InterRoman]], [[Latino sine flexione]], [[Popiaro]], [[Psolat]]), d'autres ont une influence slave ([[Slovio]]), germanique ou scandinaves. On peut notamment citer le [[Syldave]] qui, sous des apparences slaves est en fait une langue dérivée d'un dialecte flamand. On retrouve plus ou moins cette recherche dans les mots de certaines langues mixtes. | ||
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:''Hùgat'' = misère (cf Victor Hugo: les Misérables) | :''Hùgat'' = misère (cf Victor Hugo: les Misérables) | ||
:''Lugóçh'' = vampire (cf [http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9la_Lugosi <font color=black>Béla Lugosi</font>]). | :''Lugóçh'' = vampire (cf [http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9la_Lugosi <font color=black>Béla Lugosi</font>]). | ||
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− | Parler d'étymologie, dans le sens où on la connaît (recherche de racines anciennes ou récentes dans les éléments d'un mot), dans le cas de langues ''[[a priori]]'' peut sembler un exercice hasardeux, dans la mesure où les mots formés n'ont pour origine que les motivations de l'idéolinguiste créateur de la langue. Toutefois, plutôt que de se référer à des racines, on peut toujours évoquer les caractéristiques d'un objet afin de lui donner un nom. En aneuvien, langue mixte qui a donc une partie de ses mots créés de toutes pièces, on a par exemple ''lililil'' qui signifie "dossier"<ref>Pas celui de la chaise, celui qui est dans le tiroir. D'autres exemples dans cette [[IDEO_ANV_Vocabulaire#Les_.C3.A0-priori|page]].</ref>, simplement à cause d'une vague ressemblance avec les feuilles et les intercalaires dudit dossier. Dans une langues où l'écriture est également ''a priori'', les possibilités sont encore plus étendues et on peut même recréer une écriture [[Logogramme|logographique]] ou [[Idéogramme|idéographique]] pour une bonne partie des mots créés en ajustant bien les (morceaux de) symboles. | + | Parler d'étymologie, dans le sens où on la connaît (recherche de racines anciennes ou récentes dans les éléments d'un mot), dans le cas de langues ''[[a priori]]'' peut sembler un exercice hasardeux, dans la mesure où les mots formés n'ont pour origine que les motivations de l'idéolinguiste créateur de la langue. Toutefois, plutôt que de se référer à des racines, on peut toujours évoquer les caractéristiques d'un objet afin de lui donner un nom.<br/> |
+ | [[Image:Avataneuf.gif|15px]] En aneuvien, langue mixte qui a donc une partie de ses mots créés de toutes pièces, on a par exemple ''lililil'' qui signifie "dossier"<ref>Pas celui de la chaise, celui qui est dans le tiroir. D'autres exemples dans cette [[IDEO_ANV_Vocabulaire#Les_.C3.A0-priori|page]].</ref>, simplement à cause d'une vague ressemblance avec les feuilles et les intercalaires dudit dossier. Dans une langues où l'écriture est également ''a priori'', les possibilités sont encore plus étendues et on peut même recréer une écriture [[Logogramme|logographique]] ou [[Idéogramme|idéographique]] pour une bonne partie des mots créés en ajustant bien les (morceaux de) symboles. | ||
Version du 1 février 2012 à 23:14
L'étymologie est la partie de la linguistique qui a trait à l'origine des mots et des morceaux de mots
Le but de cette page est principalement de traiter de l'étymologie dans les idéolangues et de prendre en considération les différence d'apports entre les langues a posteriori, les langues mixtes et les langues a priori.
Sommaire
Mots & langues a posteriori
Une bonne partie d'entre elles (mais pas toutes) sont des langues auxiliaires et la volonté de leurs concepteurs est justement la compréhension par la plus large audience possible. Ainsi sont surtout utilisés le plus de mots transparents possible. Certaines langues, plus "orientées" comme les idéolangues romanes prennent leurs étymons directement du latin ou de dérivés de celui-ci (Interlingua, InterRoman, Latino sine flexione, Popiaro, Psolat), d'autres ont une influence slave (Slovio), germanique ou scandinaves. On peut notamment citer le Syldave qui, sous des apparences slaves est en fait une langue dérivée d'un dialecte flamand. On retrouve plus ou moins cette recherche dans les mots de certaines langues mixtes.
Uropi
La particularité de certains mots uropi est le mélange de racines dans un même mot afin de rendre ce dernier compréhensible par un maximum de locuteurs, ainsi liam (amour) est-il un radical formé de deux éléments d'origines différentes mais ayant une signification identique :
- li- = de liebe ou любовь
- -am = de amor, amore, amour.
Méthodes de construction de mots
La méthode la plus courante est bien entendu la prise d'un étymon dans une langue ancienne ou contemporaine et d'y adjoindre les affixes nécessaires.
Il existe une méthode faisant appel à des noms propres (dieux, personnes, marques commerciales). Cette méthose existe également dans les langues naturelles, ainsi sont nés
- bic
- boycott
- frigidaire
- lyncher
- mobylette
- poubelle
- vénérable etc.
Le kelep et l'elko (Ziecken Azuris), deux langues pourtant très différentes (l'une gabaritique et l'autre clavique) utilisent cette méthode pour un grand nombre de mots : à venir
On trouve également cet appel à des personnalités dans des mots aneuviens
- Gaṁbet = ballon (cf Gambetta)
- Hùgat = misère (cf Victor Hugo: les Misérables)
- Lugóçh = vampire (cf Béla Lugosi).
Mots & langues a priori
Parler d'étymologie, dans le sens où on la connaît (recherche de racines anciennes ou récentes dans les éléments d'un mot), dans le cas de langues a priori peut sembler un exercice hasardeux, dans la mesure où les mots formés n'ont pour origine que les motivations de l'idéolinguiste créateur de la langue. Toutefois, plutôt que de se référer à des racines, on peut toujours évoquer les caractéristiques d'un objet afin de lui donner un nom.
En aneuvien, langue mixte qui a donc une partie de ses mots créés de toutes pièces, on a par exemple lililil qui signifie "dossier"<ref>Pas celui de la chaise, celui qui est dans le tiroir. D'autres exemples dans cette page.</ref>, simplement à cause d'une vague ressemblance avec les feuilles et les intercalaires dudit dossier. Dans une langues où l'écriture est également a priori, les possibilités sont encore plus étendues et on peut même recréer une écriture logographique ou idéographique pour une bonne partie des mots créés en ajustant bien les (morceaux de) symboles.
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