Affriquée : Différence entre versions

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(Microcorrection : y manquait une lettre à "Ce".)
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:'''''dj'''ebel, '''dj'''inn, '''g'''elato, '''g'''in, '''gi'''ovanezza, '''j'''ean...''
 
:'''''dj'''ebel, '''dj'''inn, '''g'''elato, '''g'''in, '''gi'''ovanezza, '''j'''ean...''
  
En fait, pour qu'un phonème soit réellement reconnu comme "affiqué", il faut que les points d'articulations des deux composantes soient identiques : labial pour [p] et [ɸ], coronal pour [t] et [s]. C qui exclut ''naturellement'' le Ψ de la liste des affriqués. Par conséquent, le phonème [ps] (représenté par la lettre grecque Ψ<ref>...également utilisée en aneuvien. Dans la phonologie aneuvienne, on rencontre les notations /p͡s/ & /p͡ʃ/. On pourrait donc, dans ce cas, parler de consonne "pseudo-affriquée". Il en serait de même pour [ks] ou [gz] représentés en français et dans d'autres langues (anglais, allemand, espagnol...) par la lettre X.</ref>) n'y est pas reconnu.
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En fait, pour qu'un phonème soit réellement reconnu comme "affiqué", il faut que les points d'articulations des deux composantes soient identiques : labial pour [p] et [ɸ], coronal pour [t] et [s]. Ce qui exclut ''naturellement'' le Ψ de la liste des affriqués. Par conséquent, le phonème [ps] (représenté par la lettre grecque Ψ<ref>...également utilisée en aneuvien. Dans la phonologie aneuvienne, on rencontre les notations /p͡s/ & /p͡ʃ/. On pourrait donc, dans ce cas, parler de consonne "pseudo-affriquée". Il en serait de même pour [ks] ou [gz] représentés en français et dans d'autres langues (anglais, allemand, espagnol...) par la lettre X.</ref>) n'y est pas reconnu.
  
 
Lien externe (vers Wikipédia) : [http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/36/Table_of_IPA_consonants_in_French.png tableau des consonnes].
 
Lien externe (vers Wikipédia) : [http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/36/Table_of_IPA_consonants_in_French.png tableau des consonnes].

Version du 24 avril 2012 à 10:25

Une consonne est dite affriquée lorsqu'elle combine une occlusive et et un fricative (le son /t͡ʃ/ de match /mat͡ʃ/). La version non voisée /t͡ʃ/ est beaucoup plus courante que son équivalente voisée /d͡ʒ/, laquelle se rencontre malgré tout dans des mots comme:

djebel, djinn, gelato, gin, giovanezza, jean...

En fait, pour qu'un phonème soit réellement reconnu comme "affiqué", il faut que les points d'articulations des deux composantes soient identiques : labial pour [p] et [ɸ], coronal pour [t] et [s]. Ce qui exclut naturellement le Ψ de la liste des affriqués. Par conséquent, le phonème [ps] (représenté par la lettre grecque Ψ<ref>...également utilisée en aneuvien. Dans la phonologie aneuvienne, on rencontre les notations /p͡s/ & /p͡ʃ/. On pourrait donc, dans ce cas, parler de consonne "pseudo-affriquée". Il en serait de même pour [ks] ou [gz] représentés en français et dans d'autres langues (anglais, allemand, espagnol...) par la lettre X.</ref>) n'y est pas reconnu.

Lien externe (vers Wikipédia) : tableau des consonnes.


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