Digramme : Différence entre versions

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Certains linguistes ont proscrit les digrammes de leur réalisation (adaptation orthographique de langues existantes pour le premier, idéolangue pour le second), comme
:Jan Hus, préconisant le [[Haček]] pour les palatales
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:Jan Hus, préconisant le [[haček]] pour les [[Chuintante|post-alvéolaires]] (et [[affriquée]]s s'y rapportant)
 
:[[Ludwik Lejzer Zamenhof]], préconisant l'[[Signe_diacritique#Esp.C3.A9ranto|accent circonflexe]], pour ces mêmes lettres, ainsi que quelques autres
 
:[[Ludwik Lejzer Zamenhof]], préconisant l'[[Signe_diacritique#Esp.C3.A9ranto|accent circonflexe]], pour ces mêmes lettres, ainsi que quelques autres
  
soit dans un but de gain de papier soit afin de n'utiliser une lettre que pour un phonème.
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soit dans un but de gain de papier soit afin de n'utiliser qu'une lettre pour un phonème.
  
  
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Version du 26 mai 2012 à 09:23

Un digramme ou bigramme est un phonème représenté au moyen de deux lettres.

Ce digramme peut être

ai<ref>EI: Digramme ? ou voyelle amuïe ? Dans "beige", ei se prononce [ɛ] et chacune des consonnes se prononce... tout comme dans "belge".</ref>est un digramme francophone représentant le [e] ou le [ɛ]
[u] est représenté en français par le digramme ou et en néerlandais par le digramme oe.
La voyelle postérieure ouverte non arrondie (longue) [ɑː] est représentée par le digramme aneuvien ea (sans diacritique!).
  • Consonantique
[s] est représenté par le digramme hongrois sz
[ʃ]<ref>On a même droit au trigramme allemand sch, comme dans l'ancienne monnaie autrichienne Schilling face à la subdivision monétaire britannique, plus ancienne encore : shilling.</ref>est représenté par
sh en anglais
ch en français
sz en polonais
sc en italien<ref>Devant un E ou un I, sinon, c'est le trigramme sci devant A, O ou U.</ref> et en sprante.
çh en aneuvien.
Le son [ɸ] est représenté
par le digramme vietnamien ph
par qb en aneuvien<ref>prononciation [f] admise.</ref>
Le son [f], au côtés de la lettre F
par ph en français et en anglais.

Certains linguistes ont proscrit les digrammes de leur réalisation (adaptation orthographique de langues existantes pour le premier, idéolangue pour le second), comme

Jan Hus, préconisant le haček pour les post-alvéolaires (et affriquées s'y rapportant)
Ludwik Lejzer Zamenhof, préconisant l'accent circonflexe, pour ces mêmes lettres, ainsi que quelques autres

soit dans un but de gain de papier soit afin de n'utiliser qu'une lettre pour un phonème.



<references/>