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:[[Image:Lupa.gif|23px]] <font size=1>ÆSTATE</font> = en été. | :[[Image:Lupa.gif|23px]] <font size=1>ÆSTATE</font> = en été. | ||
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+ | :L'accusatif, pour la limite postérieure, précédé de la préposition (ou de la locution) ''(rikyp) yn'' : | ||
+ | ::''À spiloos mir çem open rikyp yn àt <font color=green>kœnaż</font> àr kœṅzherene'' = La maison de jeux sera ouverte jusqu'à la fin des vacances. | ||
+ | :Le circonstanciel pour tous les autres cas (limite antérieure, situation dans le temps, durée etc). | ||
+ | ::''Àt dermaar kagela tern quàtax <font color=green>hoψev</font> [[IDEO_ANV_Adpositions#En|pavàr]]'' = La marée est montée en trois quarts d'heure. | ||
+ | ::''Eg waad àt adfíkentyns med karaṅçkrysaten devèr aṅvic <font color=green>djensdaw</font>.'' = J'attends la réparation de mon taille-crayon depuis mardi dernier. | ||
+ | ::''À lizhun [[IDEO_ANV_Adpositions#Depuis_.26_pendant|devèr]] tern <font color=green>hoψeve</font>'' = Il pleut depuis trois heures. | ||
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− | Pour les langues qui en disposent, la postériorité de la proposition '''<u>subordonnée</u>'''<ref>Ne pas confondre! dans la phrase: "Avant qu'ils viennent, nous aurons fait place nette!", le procès la proposition subordonnée (ils viennent) est bien '''<u>postérieur</u>''' à celui de la principale (aurons fait)!</ref>est exprimée par le subjonctif, en observant, s'il y a lieu, la [[concordance des temps]]. Effectivement, ce procès étant considéré comme hypothétique (même si l'idée générale de la phrase est exprimée au passé!), un tel mode est, dans ces langues, le plus approprié. | + | Pour les langues qui en disposent, la postériorité de la proposition '''<u>subordonnée</u>'''<ref>Ne pas confondre ! dans la phrase : "Avant qu'ils viennent, nous aurons fait place nette !", le procès la proposition subordonnée (ils viennent) est bien '''<u>postérieur</u>''' à celui de la principale (aurons fait) !</ref>est exprimée par le subjonctif, en observant, s'il y a lieu, la [[concordance des temps]]. Effectivement, ce procès étant considéré comme hypothétique (même si l'idée générale de la phrase est exprimée au passé !), un tel mode est, dans ces langues, le plus approprié. |
*Simultanéité et antériorité | *Simultanéité et antériorité | ||
− | Là, on suppose, soit des procès se déroulant au même moment (ou bien, un procès survenant pendant la durée de l'autre), soit le procès de la proposition subordonnée déjà accompli (antériorité) au moment de la réaqlisation de celui de la principale. Le mode est, dans les deux propositions, l'indicatif; avec... | + | Là, on suppose, soit des procès se déroulant au même moment (ou bien, un procès survenant pendant la durée de l'autre), soit le procès de la proposition subordonnée déjà accompli (antériorité) au moment de la réaqlisation de celui de la principale. Le mode est, dans les deux propositions, l'indicatif ; avec... |
− | :En simultanéité, deux temps imperfectifs de même nature (présent/présent; imparfait/imparfait...) | + | :En simultanéité, deux temps imperfectifs de même nature (présent/présent ; imparfait/imparfait...) |
− | :Pour le procès de la subordonnée déjà réalisée (antériorité), un temps | + | :Pour le procès de la subordonnée déjà réalisée (antériorité), un temps accompli alors que celui de la P principale, sera, lui (en principe) iaccomppli : |
:P: présent, S: parfait | :P: présent, S: parfait | ||
:P: futur, S: futur antérieur | :P: futur, S: futur antérieur | ||
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:Il a fait un bruit infernal <font color=green>quand il est rentré</font>. | :Il a fait un bruit infernal <font color=green>quand il est rentré</font>. | ||
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:Il a fait un bruit infernal en rentrant: ça marche. | :Il a fait un bruit infernal en rentrant: ça marche. | ||
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− | La concordance des temps est également présente: | + | La concordance des temps est également présente : |
:''Eg mir staṅ iyr rikyp yn tep o dem <font color=green>mir pùz</font>'' = Je resterai ici jusqu'à ce que tu t'en ailles. | :''Eg mir staṅ iyr rikyp yn tep o dem <font color=green>mir pùz</font>'' = Je resterai ici jusqu'à ce que tu t'en ailles. | ||
==Participe== | ==Participe== | ||
− | On peut toujours exprimer un procès complémentaire, soit par un simple verbe au participe (présent, passé, gérondif) soit par une [[Proposition_subordonn%C3%A9e#Participiale|proposition participiale]]: | + | On peut toujours exprimer un procès complémentaire, soit par un simple verbe au participe (présent, passé, gérondif) soit par une [[Proposition_subordonn%C3%A9e#Participiale|proposition participiale]] : |
:<font color=green>Le soir venu</font>, il baissa le rideau de son magasin. | :<font color=green>Le soir venu</font>, il baissa le rideau de son magasin. | ||
:Réparant son camion, il ne vit pas la vamp lui faire ses yeux de braise. | :Réparant son camion, il ne vit pas la vamp lui faire ses yeux de braise. |
Version du 29 août 2012 à 07:09
Sommaire
Syntagme nominal
Les syntagmes nominaux compléments circonstanciels de temps peuvent, ou non, contenir une adposition :
- L'établissement est fermé le matin et n'ouvre qu' à quatorze heures trente.
Cas
Pour les langues qui ne disposent pas de cas spécifiques aux divers types de compléments circonstanciels de temps, on peut trouver (pour les langues casuelles) des syntagmes à l'accusatif (limite temporelle postérieure), à l'instrumental (durée), à l'ablatif (limite temporelle antérieure) ou au locatif (situation dans le temps). Ces compléments pouvant être agrémentés ou non (cf. ci-dessus) d'une adposition.
Idéolangues
- L'accusatif, pour la limite postérieure, précédé de la préposition (ou de la locution) (rikyp) yn :
- À spiloos mir çem open rikyp yn àt kœnaż àr kœṅzherene = La maison de jeux sera ouverte jusqu'à la fin des vacances.
- Le circonstanciel pour tous les autres cas (limite antérieure, situation dans le temps, durée etc).
Proposition subordonnée
Une proposition subordonnée temporelle tient lieu, dans une phrase, de complément circonstanciel de temps. En dehors de cette tautologie, elle peut également exprimer, entre son procès et celui de la proposition principale :
- Simultanéité
- Antériorité
- Postériorité
- Durée
- Combinaison de la durée avec la position dans le temps.
Conjonctions et locutions conjonctives
Ces nuances sont exprimées entre autres par des conjonctions (quand, cuando, when...) et (en français du moins, ainsi que dans un certain nombre d'autres langues naturelles) par toute une série de locution conjonctives mettant en contribution des verbes (en attendant que), des adpositions (avant que, depuis que), des combinaison de plusieurs types de mots (sans attendre que, jusqu'à ce que...).
Modes
- Postériorité
Pour les langues qui en disposent, la postériorité de la proposition subordonnée<ref>Ne pas confondre ! dans la phrase : "Avant qu'ils viennent, nous aurons fait place nette !", le procès la proposition subordonnée (ils viennent) est bien postérieur à celui de la principale (aurons fait) !</ref>est exprimée par le subjonctif, en observant, s'il y a lieu, la concordance des temps. Effectivement, ce procès étant considéré comme hypothétique (même si l'idée générale de la phrase est exprimée au passé !), un tel mode est, dans ces langues, le plus approprié.
- Simultanéité et antériorité
Là, on suppose, soit des procès se déroulant au même moment (ou bien, un procès survenant pendant la durée de l'autre), soit le procès de la proposition subordonnée déjà accompli (antériorité) au moment de la réaqlisation de celui de la principale. Le mode est, dans les deux propositions, l'indicatif ; avec...
- En simultanéité, deux temps imperfectifs de même nature (présent/présent ; imparfait/imparfait...)
- Pour le procès de la subordonnée déjà réalisée (antériorité), un temps accompli alors que celui de la P principale, sera, lui (en principe) iaccomppli :
- P: présent, S: parfait
- P: futur, S: futur antérieur
- P: imparfait, S: plus-que-parfait.
Attention
On tâchera de ne pas confondre une proposition subordonnée temporelle avec certaines propositions interrogatives indirectes! Ces deux exemples en donnent une idée:
- Il a fait un bruit infernal quand il est rentré.
- Je crois me souvenir quand il est rentré.<ref>Un moyen bien pratique pour les départager : les remplacer par un autre type de proposition et voir ce que ça donne au niveau du sens :
- Il a fait un bruit infernal en rentrant: ça marche.
- Je crois me souvenir en rentrant... euh ?</ref>
Idéolangues
- Les règles sont sensiblement les mêmes en aneuvien qu'en français, sauf que beaucoup de locutions conjonctives sont remplacées par des locutions "d'un seul tenant": aṅtep, postep, çektep...<ref>"Quand" se traduit par tev.</ref>(pour "avant que, après que, dès que"). Toutefois, on trouve certaines locutions verbales comme sin waadun tep, las waadun tep, ainsi que d'autres : rikyp yn tep...
La concordance des temps est également présente :
- Eg mir staṅ iyr rikyp yn tep o dem mir pùz = Je resterai ici jusqu'à ce que tu t'en ailles.
Participe
On peut toujours exprimer un procès complémentaire, soit par un simple verbe au participe (présent, passé, gérondif) soit par une proposition participiale :
- Le soir venu, il baissa le rideau de son magasin.
- Réparant son camion, il ne vit pas la vamp lui faire ses yeux de braise.
- Il trouva le trésor en creusant le dernier trou.
<references/>