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Version actuelle en date du 10 mai 2014 à 22:27
Sommaire
Présentation
Le T est la 20e lettre de l'alphabet latin courant et nous vient, comme beaucoup d'autres lettres, de l'est de la Méditerranée, avec un passage par la Grèce (ταῦ) et l'Étrurie (actuelle Toscane).
En majuscule, la lettre présente un axe vertical de symétrie (reflet), et on retrouve cette symétrie en bas de casse cyrillique : т<ref>Du moins, quand cette lettre n'est pas représentée en cursive ou en italique : т (on peut même trouver un macron au dessus).</ref>.
De plus amples informations sont consultables dans cette page de Wikipédia.
Prononciation
En principe, cette lettre correspond à une occlusive alvéolaire non voisée [t] correspondant justement avec les mots "table" ou "tabouret"<ref>... avec un pied central, pour bien représenter la lettre.</ref>.
Ce serait compter sans l'assibilation remarquée dans certains mots, comme :
- Ces factieux, avides de péripéties, ne manquaient jamais de solutions.
où le T prend la prononciation d'un [s], sans oublier les nombreux cas d'amuïssement : "art, chat...", conjugaisons.
L'anglais n'est pas en reste, avec, notamment les mots en -tion, qui se prononcent -[ʃən]
Diacritiques
Le T ne connait guère de diacritiques sous nos lattitudes et il faut plutôt aller chercher dans le grand Nord (same : Ŧ : [θ]) ou bien du côté des transcriptions pour trouver un T agrémenté d'un diacritique. On trouve également le Ŧ écrit en balante (Sénégal) pour le même rôle.
Digrammes
- NT est le digramme nécessaire à l'obtention du son voisé /d/ ; la lettre Δ donnant, en grec actuel, un [ð].
- Le TH est certainement le digramme le plus connus contenant la lettre T, puisqu'il s'agit de la transcription de la lettre grecque Θ, laquelle correspond au son [θ], version non voisée du [ð] (fricative dentale). Toutefois, il n'est pas tout-à-fait traité de la même manière selon les langues :
- il peut présenter les deux version de la fricative dentale : this, the VS thick, tooth ;
- le H est simplement amuï et l'ensemble garde donc la prononciation [t] : "cœlacanthe, thé, théorème, hypothénuse..."
Idéolangues
Aneuvien
... et en aneuvien, il ne représente que le [θ] ; le [ð] étant représenté par un autre digramme.
Question phonologie, le T aneuvien n'appelle pas de commentaires particuliers, sinon d'être souvent le premier amuï en cas d'agglutination de consonnes (æt dak /ɛːdɐk/).
Question grammaire, c'est par cette lettre qu'on remplace le -A du subjonctif passé pour conjuguer un verbe à l'impératif (sans oublier le retour d'accent).
- (tep a) puzéa = (qu'il) soit parti → er pùzete = partons
- (tep or) komía = (que vous) soyez venus → or komit(e) = venez.
Elko
Le T est la transcription latine de la Rune Tėwa.
Ŧhub
On notera, en ŧhub, la présence d'un "T barré", lequel correspond au phonème /t͡ʃ/. Cette lettre remplace le Ч dans cette langue.
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