Qaac : Différence entre versions

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Version du 20 juin 2014 à 17:23

  qaac
qaac
 
Année de création 2011
Auteur Myrddin
Régulé par
Nombre de locuteurs
Parlé en
Idéomonde associé
Catégorie Langue artistique
Langue expérimentale
Langue auxiliaire
Typologie Langue a priori
langue a posteriori
Langue mixte
Alphabet Latin
Lexique
Version
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_QAA


Le qaac ("la parole, le souffle") est une idéolangue créée en 2011 par Myrddin.


Historique

L'idée de cette langue est venu à son auteure par une phrase de Lévi-Strauss dans La Pensée sauvage, où il dénonce l'idée selon laquelle les peuples "primitifs" n'ont pas de pensée abstraite, en citant l'exemple d'un langue ou les adjectifs sont employés comme des noms ("l'homme gentil" est traduit par "la gentillesse de l'homme").

Alphabet & prononciation

Phonétique
voyelles 
a - [a]
e - [ɛ] ou [e]
i - /i/
o - [o] ou [ɑ]
u - /u/
consonnes 
  • q - [ǂ] claquement de la langue contre le palais
  • j – [j]
  • c – [k]
  • ' - [ h ]
  • h - [x]

Morphologie

Grammaire

Le Qaac possède un système de flexion, mais pas de nature de mots analogues aux nôtres. Ainsi pas de verbe, de nom, etc. Les mots se classent en deux catégories :

- Les êtres, qui désignent des objets concrets et matériels, des personnes, des lieux, où des institutions bien définies. Les êtres sont de la forme CVCVC, les voyelles, étant variables selon la flexion (en gros, ce sont des racines trilitères).
- Les manifestations, qui incluent tous les « faits » ou les qualités abstraites sans existence concrète. Les manifestations de la forme CVVC.


Déclinaisons des êtres 

Les êtres disposent d'un système de déclinaison, où il existe deux systèmes de cas : les cas primaires et les cas secondaires. Les cas primaires sont l'ergatif, l'absolutif, et le transitif :

L'ergatif est le cas d'un objet, qui travaille, c'est-à-dire qui produit un changement d'état d'une chose, ou un mouvement. Par exemple dans « L'homme mange la pomme », homme sera à l'ergatif. L'absolutif est le cas d'un objet, qui ne change pas d'état. Par exemple, dans « Je vois l'homme », Je sera à l'absolutif (même s'il est sujet d'un verbe transitif ; il ne s'agit pas d'une langue absolutif-ergatif classique).

Le transitif est alors le cas d'un objet, qui change d'état intrinsèque, comme par exemple la pomme dans le premier exemple. Par contre, un déplacement n'est pas un changement d'état. Le sujet d'un verbe de déplacement ou le complément d'un verbe comme conduire ne sont pas au transitif.

Les cas secondaires sont semblables à des cas plus familier dans les langues indo-européenes : génitif, datif, locatif, ablatif, instrumental.

  • Déclinaison de GLM, l'homme :
E Galim
Abs Galom
T Gelem
G Gailom
D Geilem
L Gelum
Abl Geleim
I Golum
Liens avec les manifestations 

Les manifestations elles, peuvent être liées à un être. Par exemple la phrase : « Le couteau coupe la pomme » sera rendue en Qaac par :

Le tranchant du couteau(ERG) la pomme (TRANS).

  • Saor sarir belem.

Cependant, la nature de l'action du couteau (sarir) est assez évidente, on peut donc omettre la manifestation saor (le tranchant, le fait de couper) : Un couteau agissant sur une pomme peut difficilement faire autre chose que la couper.

Ainsi, les manifestations liées aux êtres à l'ergatif précisent les actions qu'ils effectuent. Le verbe est rendu en Qaac de cette manière.

Afin d'indiquer à quel être un manifestation est liée, on modifie ses voyelles :

Si l'être est avant elle dans la phrase, elle sera de la forme C*AC ( où * est une voyelle )

Et de la forme CA*C si l'objet est après elle.

La voyelle * indique la proximité de l'objet liée dans la phrase selon cette échelle :

O mot adjacent
U
E
I mot à l'extrémité de la phrase

Par exemple : Saor sarir belem = Sarir Soar belem = Sarir belem Suar = Sarir belem Siar

Cette échelle est assez libre, et relative aux autres manifestations, afin d'éviter les ambiguïtés.

2e cas :

Un même objet peut porter jusqu'à deux cas afin de préciser la situation d'un objet, ou de traduire une proposition relative. Le 2e cas porté par l'objet ne peut être qu'un cas primaire. Il se forme en ajoutant 'i pour l'ergatif 'o pour l'absolutif et 'e pour le transitif juste après la dernière voyelle du mot.

Ex:

Gali'om waoj falov siar belem
L'homme que l'oiseau voit coupe une pomme.
WJ : la vue FLV : l'oiseau.

Syntaxe

Lexicologie

Chiffres et nombres

Échantillon

Le texte de Babel

  1. Galom joaj quac meam.
  2. Boo' piar al wiaj falop Schinear gogum giag.
  3. Galim qoac gelem wa muak fear pekeg ! Pakig poak, mamig moam.
  4. Galom joaj quac wa meak gege'or wa woow 'uat 'ele'.


  1. Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots.
  2. Comme ils étaient partis de l'orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent.
  3. Ils se dirent l'un à l'autre : Allons ! Faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment.
  4. Ils dirent encore : Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel.

Exemple de texte

Idéomonde associé : Le XXX

Liens

Notes

<references/>