IDEO RIK Les mots Adarans : Différence entre versions
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Version du 19 juillet 2016 à 09:23
Les mots Adarans sont une classe de mot née sur Adaria, plus particulièrement à Sableh. Cette classe de mot est totalement incontournable, bien plus que celle des mots de Phark, et elle contient bien plus de mot que les mots de Phark. Il existe entre 31 et 42 mots Adarans selon l'époque. En ce qui concerne le Dèyrik du quatrième âge, il y a les 42 mots Adarans.
Sommaire
Da
Le da peut vouloir dire une quantité colossale de mots, il sert à remplacer ces derniers pour aller plus vite. (Exemple : Où es-tu? -Chez mon ami.)
Le Chez peut se traduire par Da, mais également, avec, pour, contre, dans, hors de, etc....
Je vais ici préciser sa déclinaison pour commencer : (Liste non-exhaustive)
dakta = chez (aujourd'hui)
tagda = avec (maintenant)
dagda = sans (bientôt)
dasra = proche (près d'ici)
tazla = loin (loin d'ici)
daya = vers (ici)
taya = à (presque ici)
dafka = pour/avec (pour aujourd'hui)
tavga = contre (là)
damna = contre (avant maintenant)
tanma = à côté (à côté)
dapta = sur (au-dessus d'ici)
tabda = sous (au-dessous d'ici)
tapta = hors (hors d'ici)
dabda = dans (dedans)
takta = chez un service : coiffeur, dentiste (dans ce service)
Aussi :
Kosi dan (Où es-tu?)
Da ikûbê da (Chez mon père.)
Se dira plus précisément :
Kosi dan (Où es-tu?)
Dakta ikûbê da (Chez mon père.)
La forme interrogative existe pour pouvoir poser une question plus précise directement :
Formule la plus correcte :
Dakti tyan
Formule verbale :
Tidaktan
Sous-entendue :
Daktan
Tout ça voulant dire la même chose, soit : « Chez qui es-tu ? »
Maintenant, qu'est-ce que sont les formes entre parenthèses ? Ce sont les formes pour « séda ». Ce mot fonctionne un peu de la même manière, mais plus sous la forme de nom ou de complément circonstanciel.
Sédakta ra ifioréipa' = Aujourd'hui, j'ai pu la voir.
Des formes interrogatives existent également :
Ra ifioréipa' = J'ai pu la voir.
Sédaktyan = Aujourd'hui ?
Ces formes sont normalement indépendantes des mots de Phark.
Aussi on ne retrouvera jamais : « Sédakta ni ra ifioréipa' ».
Bien que la forme ne soit pas incorrecte c'est très peu courant. En revanche, il n'est pas peu courant de retrouver la forme « sé'n » contraction de « séda ni ».
Comme pour beaucoup de mots de Phark, on pourra retrouver des formes mariennes.
« Dakta » se traduirait par « qui est chez ».
Exemple :
« Ès dakta i tilékona » = Tu n'aime pas ceux qui sont chez moi.
Et bien sur, cela peut-être couplé avec le « mi » :
« Ès midakta i ti milékona » = Ceux qui sont chez moi ne t'aime pas.
Di
Di est un mot multitâche. Il a été créé pour palier aux diverses complications rencontrées dans la langue dans de nombreux aspects :
Le comparatif
Un comparatif avant le « di » donnait : « Ti yafit a » (Je suis plus fort que toi.)
Ce qui dans la majeur des cas ne pose absolument aucun problème, c'est d'ailleurs une forme que l'on peut encore retrouver et utiliser.
En revanche, dans certains cas un doute sur la traduction peut être permit :
« Ond ti yafit da »
On pourrait traduire par « C'est parce que je suis plus fort que toi. »
Ou par « C'est pour toi que je suis devenu plus fort. »
Il y a deux moyens d'éviter la confusion.
La contraction, pour une fois plutôt que de créer des confusions, la contraction permet ici de l'éliminer. La forme contractée « oda » permet d'éliminer la seconde option :
Ti yafit oda = C'est parce que je suis plus fort que toi.
Mais la même chose peut être fait avec le « di » :
Ond diti yafit da = C'est parce que je suis plus fort que toi.
Créer avant le mot de Phark, la situation la plus embêtante était quand le « kasa » ne pouvait pas encore être sujet :
Kasa ti afit da = C'est ce qui est plus fort que toi.
Kasa tiafit da = C'est ce dont tu es plus fort.
Dans tout les cas, bien qu'il y ait d'autres solutions pour chaque cas, le « di » reste un outil pratique.
Le passif
Un comparatif avant le « di » donnait : « Ti yata sûda » (Je suis aidé par toi.)
Je ne mettrais pas d'exemple où cela peut poser problème, toutefois on aura par la suite cette forme-ci :
Diti yata sûda =Je suis aidé par toi.
Le passif-comparatif
Forme assez rare en Deyryck mais pas absente :
« Je suis plus aidé par toi que lui. »
Il s'agira d'un simple ordre à retenir, comme d'habitude cela se trouve être dans le sens inverse du français soit : que lui, par toi, je suis plus aidé = « Diro diti yatit sûda »
En revanche dans ce comparatif-ci :
« Je suis plus aidé par toi que par lui. »
Toujours dans le même ordre on retrouvera « dir » au lieu de « di » pour le premier :
Dirro diti yatit sûda = Je suis plus aidé par toi que par lui. (rappel habituel : dirro se prononce ditro)
La subordonnée
Moins utilisé le « di » sert aussi pour certaines subordonnées. Sans le di :
Je sais que tu vas chez mon ami. = « Da ilékis tiko isafa' »
ko = kohos = aller
On pourra retrouver : « Di da ilékis tiko isafa' », c'est rarement utile, mais quand ça l'est, il y a peu d'autre solution.
Cela peut parfois remplacer le « à » également.
Ti ya = Je suis toi, ou Je suis à toi.
Diti ya = Je suis à toi
Et rien d'autre. Il peut donc être très utile dans ce cas-ci.
Tûs
Tûs est un terme très ancien, il ne vient d'aucune des langues qui ont inspirées le Dèyrik, il vient du Dajan'rar. La langue des Sablehin à l'époque des Onoros. Il signifiait alors « se rappeler ». Il est introduit comme mot Adaran pour un rôle qui lui correspond bien, rappeler.
En effet, il sert à traduire tous nos « ce-dernier », « ces-derniers », etc...
S'il est en complément, il rappel le complément de la phrase précédente, s'il est en sujet, il rappel le sujet de la phrase précédente.
Exemples :
Ekto èslya Ta tûs èshafapôn a = Ils veulent la guerre. Et ils auront cette-dernière.
Pourquoi ne pas traduire ça par :
Ekto èslya Ta id èshafapôn a = Ils veulent la guerre. Et ils l'auront.
Dans cet exemple-ci, c'est inutile. Il peut être utile s'il y a un doute possible entre deux « il », mais c'est relativement rare. Ici, c'est simplement une possibilité de tournure différente intéressante à connaître. En revanche, il possède une autre utilité beaucoup plus intéressante.
Tout d'abord, il peut servir de complément au « id ». En effet, on peut retrouver la forme « tûsid » régulièrement contracté « zid ».
Pour rappel « id » est notre « cela ». Mais pour désigner une chose concise. Parfois on peut l'utiliser pour décrire une idée, un fait, une action, mais c'est très rare, car normalement incorrecte. Le « tûs » le permet, et est parfois très utile.
Kidcan ikanapa ûd id rolaka' = Si j'ai détruits les fermes c'est parce qu'il aime ça. (ça désigne les « fermes »)
Kidcan ikanapa ûd zid rolaka' = Si j'ai détruits les fermes c'est parce qu'il aime ça. (ça désigne l'action de détruire les fermes.)
Particularité notable :
Il fonctionne bien évidemment avec le mot de Phark « mi ».
Or un peu comme pour « at » :
Ikambagis myat rokûbê = Mon camarade et le père de mon camarde.
Tûs pourra avoir deux formes avec le « mi » :
Kayhami tûs
Et
Kayham mitûs
(Kayham = chose, truc, machin, bidule, objet quelconque)
Dans le premier cas, ce sera simplement la fonction normal de « mi » :
Ekto ihimbo èslya So babin mi tûs da = Ils veulent tellement la guerre. Cela contrairement à leurs mères. (mères de eux)
(Tûs n'aurait pas été utile dans ce cas là.)
A noté :
Ekto ihimbo èslya So tûs mé babin da = Ils veulent tellement la guerre. Cela contrairement à la guerre de leurs mère. (guerre de mères)
Avec « mitûs » le fonctionnement sera similaire à celui du « ta » :
Ekto èslya Ta babin mitûs yadamwa = Ils veulent la guerre. Et je dois les aider eux et leurs mères.
Pour bien faire la distinction mi tûs/mitûs, ce dernier est souvent contracté sous la forme « miz ».
Babin miz = Leurs mères et eux.
Il existe la variante du « mé » comme pour au-dessus, ou on aura « tûsmé » + autre mot. Contracté « ûmé ».
Lôr/Ôr
Ils sont utilisés pour introduire un mot de respect. Lôr que l'on retrouve sous la forme « dja » lorsqu'il ne s'agit pas d'un mot de respect, indique un article définit, là où Ôr indique un article indéfini. On les retrouvent assez rarement inscrits au manuscrit, ils sont sous-entendues par l'accent « * ». A tel point que « lôr » s'écrit généralement « dja ».
djapûlpam* > lôrpûlpam = Le poulpe.
Ils sont plus régulièrement inscrits lorsqu'ils sont utilisés dans des formes différentes. Par exemple, pour introduire une moquerie.
Djalarsên* mé Khaèst dû = Mais c'est notre Seigneur Chaest ! *ton moqueur*
Il peut être posé sur le « a » finale pour indiquer que toute la phrase est empruntée :
« Sé la vi a* » aura donc plus tendance a être écrit : « Sé la vi lôra » (Raison pour laquelle, je ne compte pas trop ce dix-neuvième accent comme étant réellement un accent.)
Puis on retrouvera la forme « ôra » lorsqu'il s'agit d'un verbe qui fait office de mot de respect.
Tikambagis yama ôra = J'aime ton camarade.
On peut bien sûr l'écrire sous forme accentuée :
Tikambagis yama*'
Ta
Ta, At, To, Ot, Tô, Ôt, sont tous considérés comme étant le mot « Ta ».
Leurs rôles respectifs sont très simples :
Ti ta i = Toi et moi.
Mayé at ké = Attends puis vas !
Mayé to ké = Attends ou vas !
Mayé ot ké = Attends puis vas ! Ou Vas puis attends !
Ti tô i = Toi et/ou moi.
Ti ôt i = Ni toi ni moi.
Ajûl/Acûr
Il s'agit d'une sorte d'auxiliaire pour le comparatif. « Ajûl » permet de passer d'un mélioratif à un mélioratif quantitatif. On peut le retrouver sous deux formes dont le sens est très légèrement différent :
Diti ikénwit a = Je tue mieux que toi.
Alûj ti ikénwit a = Je tue plus que toi. (Il tue plus souvent que lui)
Alûjit ti ikénwa = Je tue plus que toi. (Il tue plus de gens que lui)
Ajûl ti ro yatit a = Je l'aide plus souvent que toi.
Ajûlit ti ro yata' = L'aide que je lui apporte est plus importante que la tienne.
La forme « acûr » est assez complexe à différencier de la seconde forme du « ajûl » dans certains cas. Elle sert à comparer la conséquence, et non l'importance :
Acûr ti ikénwit a = Mes meurtres sont plus conséquents que les tiens.
L'autre forme, sert à comparer si l'action est bien ou mal.
Dit ikénwit a = Je tue mieux que toi.
Acûrit ti ikénwa = Je tue d'une meilleure manière que toi.
Une forme plus complexe est la forme contractée. Ces deux formes peuvent être contractées.
Par exemple :
Acûl, il y a le « c » de la seconde forme et le « l » de la première.
Cela se dirait « Acûrûl ti kénwit a ».
On aurait ici une traduction du genre : « Je tue avec pour conséquence de tuer plus que toi. ».
Ajûr ti ikénwit a = « Je tue plus que toi ce qui apporte plus de conséquence. »
Ces deux là, sont les plus simples.
On arrive à la petite complexité du : « Ajûrit ti ikénwa »
C'est probablement la chose la plus complexe de la langue lorsque l'on ne part pas dans les accentuations.
Il y a deux séries possibles, celle du « û » et celle du « u » :
Cas du « û » :
Si on a « Ajûrit » alors on va prendre les deux comme étant de la forme « ajûlit ».
Ajûrit ti ikénwa = « Je tue plus de gens que toi, donc d'une meilleure manière .».
Ajûrit peut ensuite devenir un verbe, dans ce cas, là où se trouve le « it » sera l'unique partie qui prendra la forme « ajûlit ».
Ti kéno yajûrit a
Ou bien
Ti kéno yajitûr a
Cas du « u » :
Le passage de « Ajûl » à « Ajul » fait office de dissociation des idées.
« Ajurit » c'est « Ajûlit » puis « Acûrit ».
A l'inverse :
« Aculit » c'est « Acûrit » puis « Ajûlit ».
Je ne vais pas plus m'étendre sur les innombrables exceptions et cas particuliers, ce n'est de toute manière pas l'intérêt principal de ce mot.
La clef
La clef est plus un principe qu'un mot, mais chaque clef est considérée comme un mot adarans et sont toute réunis sous le terme de clef « ûchukam ».
C'est un principe qui permet d'élargir aisément les mots Dèyrik sans pour autant en créer de nouveau. Les clefs, suivant le principe des accents, change le sens d'un mot. En revanche, elles se posent en suffixe. De plus, contrairement à un accent, les mots possédant une clef n'ont pas forcément un sens sans la clef, c'est pourquoi la clef est parfois ignorée.
Un principe fondamentale est que tout mot précédé d'une clef devient un mot tolérant.
Par conséquent :
Môrzan'Onolin° = Môrzan'Onolin
Là où :
Ononlin° = Ônôhin
Elles servent généralement à désigner des catégories de mot bien spécifiques, celles-ci sont généralement des catégories de termes scientifiques.
Par exemple, la clef « nav' » sert à désigner un élément du tableau périodiques des éléments chimiques.
Il existe environ une cinquantaine de clefs, je ne les détaillerais sûrement pas, mais il m'arrivera d'y faire allusion assez régulièrement.
Voir la liste des clefs
NB: Toute les clef ne sont PAS forcément Adarane, les clefs non-adaranes ne seront pas listés ici et appartiennent en grande partie au mots étrangers.
Nutri
Plus souvent prononcé "nûtli", ce mot à un fonctionnement très simple mais demeure incontournable. Il possède quatre formes :
Nutri = avec Notri = sans Nustri = avec présence de Nostri = sans présence de
On pourra utiliser nutri à la place de nustri. Mais nutri est plus réservé aux manières.
Je l'ai tué avec honneur > nutri
Je l'ai tué avec toi > nustri
Ûn
Il s'agit du mot qui a inspiré le "èn" des mots de Phark, il arrive d'ailleurs parfois qu'on le prenne pour un mot de Phark, il n'en est rien.
Il sert à définir certaines positions relatives :
ûn = sous
ûm = sur
ûr = au dessus
ûl = en dessous
ûp = au même endroit
ûs = à côté
ût = loin
Cagû
C'est un mot qui sert à traduire le désintérêt.
Exemples : icagû = cela ne m'intéresse pas / je m'en fiche.
Ihimbo
Ce mot-ci servivra à traduire nos "tant", "tellement", "à tel point que", etc...
Il a plusieurs fonctionnement différents. Il peut d'abord être utilisé tel quel.
Exemple :
Ihimbo ti ifiolya = Je veux tellement te voir.
Il peut s'utiliser sous forme de suffixe avec les adjecifs :
Tisokihimbwa = Tu es tellement belle.
Il existe une forme marienne du terme. Le mot prendra alors la forme "ihimbôm" :
Exemple :
Roafi ihimbôm ra isarya = Il est si fort que j'ai peur de lui.
Sa/So
ATTENTION : les mots Sa et So peuvent également parfois être considérés comme des mots de Phark, c'est pourquoi ils possèdent une accentuation dans les mots de Phark. Ils sont, en revanche, des mots adarans.
Leurs utilisations est à la fois simple et complexe. Complexe parce que même si leurs utilisations sont simples, elles sont très variées, il est à vrai dire presque impossible de les lister. C'est pourquoi ils peuvent parfois être vu comme des mots de Phark pour différencier certaines utilisations
Oui/Non
Ils servent en premier lieu à traduire oui et non. Mais d'une manière différente du français. Oui correspond à confirmer le sens d'une question ou d'une phrase, et non à la nier.
La différence :
En français :
Elle ne viendra pas? - Non
Le non signifie ici qu'elle ne viendra pas, confirmant donc le sens de la phrase.
En Deyryck :
Rakopônnan - So
Le so, qui se traduira du coup "si", signifie qu'elle viendra, car il nie le sens de la phrase.
Notez que comme beaucoup de mots, voir tous, on pourra les retrouver sous forme de verbe :
Uidji rakopôn dir' ihanapa at raswa : Je lui ai demandé si elle allait venir puis elle m'a dit que non.
Ici "raswa" (ra so a) signifie : elle a dit non.
Ni, ni / comme
Les "so" peuvent se succéder pour former notre forme de "ni, ni". Ou bien "non plus".
Exemple :
So ti so ra so ès ilokwo ano so laka' : Je ne deteste ni toi, ni elle, ni eux, mais je ne vous aime pas non plus.
Les "sa" qui se succèdent peuvent avoir un sens proche du "as" en anglais. Mais leur sens est en réalité totalement dépendant de la situation :
Exemples :
Vous retrouvez un ami à son appartement alors qu'il vient de revenir en ville :
Sa tiséda sa dit ikopa' : Comme tu es ici, je suis venu te voir(à toi).
Vous allez au même endroit qu'un ami, il vous demande pourquoi/comme vous êtes venu ici.
Sa tiséda sa dit ikopa' : Je suis venu ici de la même manière/pour les mêmes raisons que toi.
Etc...
Contrairement à
En alternant "so" puis "sa" on pourra alors trouver des formes similaie à notre "contrairement à".
Exemples :
So aha èskanali sa akta ilya : Contrairement à eux qui veulent tout détruire, je veux la paix.
Légère surenchère
Au tout début d'une phrase, il peuvent servir de légère surenchère.
Exemple :
Sa ti yatalya : Je veux vraiment t'aider.
NB :
Pour traduire : Oui, je veux t'aider. Il suffit d'ajouter une virgule : Saw ti yatalya
So ti yatalina : Je ne veux vraiment pas t'aider.
Constat
Dans la précédente partie, "so" est avec un phrase négative, "sa" avec une positive. Dans le cas contraire, on traduit alors un constat, parfois un peu fataliste, mais toujours léger.
Exemple :
Sa dit' sérana iyanaréina : Je ne peux tout simplement pas arrêter de penser à toi.
Uidji
Indispensable élément, il permet de former la plupart des formes conditionnelles. On le retrouve sous trois formes : "ui", "uidji" et "dji" (et "uidjidé" si l'on veut).
La forme "ui" ayant presque totalement disparu pour donner la forme "ûd" (voir les les contractions), il sert surtout de forme plus rapide pour "uidji"
La forme "uidji" est celle du conditionnel habituel "si".
Exemple :
Uidji tikono isokopôn a : Si tu ne viens pas, je serais triste.
Qu'on peut donc trouver sous la forme : "Ui ti kono isokopôn a", aucune forme n'est plus conseillée ou plus répandue que l'autre.
La forme "dji" traduit notre "aussi longtemps que", ou "tant que".
Exemple :
Dji i tiramano ti ifioréina : Aussi longtemps que tu ne me regarderas pas, je ne pourrais pas te voir. / Tant que tu ne me regardes pas, je ne peux pas te voir.
La forme uidjidé est assez particulière, elle n'a pas d'intérêt pour la langue et n'a rien avoir avec le conditionnel. Elle traduit simplement notre "dit" pour donner un surnom, exemple :
Khaèst uidjidé kark : Chaest dit le serpent
Formules de politesse
Presque toutes les formules de politesse sont des mots adarans, elles sont simples et n'ont pas de fonctionnement particulier.
Djaan
Le mot Deyryck pour dire "S'il te plait.".
Élûka
Le mot Deyryck pour dire "Bon appétit.".
Élûta
Le mot Deyryck pour dire "Bonne nuit".
Katala
Le mot Deyryck pour dire "Bonjour.".
Souvent contracté : Kat'a ou Kat'da
Né
Le mot Deyryck pour dire "De rien.".
Huqè
Le mot Deyryck pour dire "Mince!", "oops", "merde", etc...
C'est considéré comme une formule de politesse en Deyryck, car elle permet généralement de préciser que tel ou tel acte n'a pas été commit délibérément.
Naléma
Petit mot pour approuver un personne, traduit généralement "en effet".
Fusionné avec "sa" ou "so" il peut s'introduire dans une phrase pour avoir le même sens.
Exemple :
Sanaléma rakopônna : En effet, elle ne viendra pas.
Tcimôd
Mot adarans le plus récent car né des mots de Phark, il permet de traduire notre "d'autant plus que".
Aynwa
Avec des origines similaires au tcimôd, il n'en reste pas moins bien plus vieux. Il traduit notre "comme quoi".
Kasi
La série des Kasi forme les mots intérrogatifs les plus courants en Deyryck.
Kasi
Il traduit "quoi", à la manière du "what" anglais. Lorsqu'il n'est pas un mot interrogatif il prend la forme : "kasa".
Exemples :
Kasi tyan : Qu'es-tu? (Qu'est-ce que tu es?)
Kasa tyû ikoréa' : Je sais ce que tu es.
Kasim
Il traduit "qui", à la manière du "who" anglais. Lorsqu'il n'est pas un mot interrogatif il prend la forme : "kasam".
Exemples :
Kasim tyan : Qui es-tu?
Kasam tyû ikoréa' : Je sais qui tu es.
Kasin
Il traduit "comment", à la manière du "how" anglais. Lorsqu'il n'est pas un mot interrogatif il prend la forme : "kasan".
Exemples :
Kasin tyan : Comment es-tu?
Kasan tyû ikoréa' : Je sais comment tu es.
Bûidji
Il traduit "quand", à la manière du "when" anglais.
Exemples :
Bûidji tikwan : Quand viens-tu?
Bûidji tiko ikoréa' : Je sais quand tu viens.
Dondo
Il traduit notre "ainsi".
Kah
Il traduit les formes liée à l'accord.
Seul il se traduira souvent par "d'accord" ou "ok", en tant que verbe ou adjectf, il prendra plus le sens d'"être d'accord".
Exemple :
Di ti ata ikahpa' : J'ai accepté de t'aider.
Tôr
Auxiliaire pour l'accentuation.
Tyôr' en tant que clef.
-sµi
Sµi est généralement utilisé en sufixe et sert à former des adjectifs. Soit des ajectifs différents (aimable/amoureux), soit des adjectif à partir de mots n'en formant normalement pas. Tout particulièrement les mots tolérants.
Exemple :
aast : un
aasµi : seul
Il peut aussi préciser un type d'adjectif.
Aussi
sµai = -able
Qui peut être fait :
Lakisµi = qui peut être aimé : Aimable~
sµoi = -ement (peut remplacer -sni)
Qui fait de la manière :
Lakisµi = De manière aimable.
sµéi = -é
-sµèi = -ant
Qui fait la chose :
Lakisµéi : Aimant (qui aime)
-sµûi
Qui "force" la chose :
Lakisµûi : Aimable (qui force à être aimé)
-fµai = général
-fµoi = un élément
-fµéi = l'origine, le constructeur
-fµèi = le produit, le fils
-fµûi = l'idée
Zûnis
Ce mot adarans peut se décliner comme un mot puritain et prendra généralement le sens de "certain".
Exemple :
Certains nous ont vu : Èr zûn(is)fiopa'
Sous forme de verbe il prendra plus la forme "appartenir à".
Tayé
Sert à traduire : "jusqu'à".
Soit au début d'un groupe, où il se traduira par "jusqu'à".
Exemple :
Tayé tsé' ina : Je ne le ferais pas jusqu'à ce que tu sois là. (ou tant que tu ne seras pas là)
Ou bien sous une forme marienne :
Aast tayé past da : C'était de une à deux.
No...o...o....
Ce mot-ci à pratiquement disparu pour cause de sa ressemblance avec le no des mots de Phark. Les deux sont né à un moment similaire et n'ont donc pas pris la peine de savoir comment cohabiter. La forme de ce "no"-ci lui permet toute fois de se différencier de l'autre.
Il traduit notre "par le biai de" ou "grâce à" ou "car" etc... On lui préfère donc plus souvent "nôd" et "môd".
On retrouve les deux possibilités suivantes :
No sé' ikoréi o id tli o sé' tkolipa'
Je peux venir parce que tu le veux et que tu voulais y venir.
Si les "o" sont après le "no" on aura donc une liste de raison accumulées. S'ils sont avant, cela sera une liste de raison potentielle.
O ra tloko o id ufi tifio no dahèr tkolinan
C'est parce que tu la déteste ou parce que tu l'a trop vu que tu ne veux pas venir?
NB : il est courant de remplacé "no" par "noo" pour éviter des confusions.
Bûl-
Bûl- est un préfixe qui n'est important qu'une fois une très bonne connaissance de la langue a été acquise. Ce préfixe est fait pour porter une clef. Il se colle à un point ou une virgule, la clef qui lui sera alors associé aura son effet sur la totalité de la phrase ou proposition sur laqu'elle il porte. Cela permet la plupart du temps de définir des expressions toutefaite.
C'est donc un auxiliaire aux clefs.
Exemple :
Ralikwa' = Il est mort.
Ralikwa pôj'bûla = Elle a un coeur de pierre.
Vulgairement on peut retrouver :
Ralikwa pôj'la
Toutefois, on ne pourra pas utiliser cette forme :
Ralikwa pôj'a
Une clef sur un point est également une forme particulière des clefs et ne doit pas être utilisé ici.
Dans le cas de multiple préfixe, s'il s'agit de la dîte forme on retrouvera toujorus la clef comme préfixe le plus près du point.
Ainsi le "bûl" pourra disparaitre s'il y a plusieurs préfixe, il suffira que la clef en soit plus la plus proche du point.
Ainsi :
"Ralikwa pôj'ond°a" = "Ralikwa pôj'ond°bûla"
D'ailleurs petite précision :
Lig' pôj'ond°a
Qui se prononcera : lig pôjlonda
Se traduira : Quel coeur de pierre!
On retrouve ainsi plusieurs forme intéressante à connaitre comme :
Lig'è pôj'ond°a > Pas de quartier!
Rolig' pôj'ond°a > Ce qu'il peut être insensile!
(lig' est une contraction courante et familiaire de "likwa", toute ces formes sont donc équivalente si l'on remplace lig' par likwa)
Dja-
Dja est un terme pilier, il est originaire du Fénèr'méilm, la langue qui donnera le Fikji, même langue qui par la suite donnera le Dèykrik et qui donnerons à elles deux le Dèyrik. C'est donc un terme très courant et très répandu, que ce soit dans ces langues-ci comme dans beaucoup d'autre. Son utilisation n'en demeure pas moins des plus simple.
Il peut être utilisé comme précision d'un article définit :
Konam > Un sabre
Djakonam > Le sabre
C'est relativement peu courant, car la même forme sert souvent à donner de l'importance à un mot ou une expression. On retrouve pour cette utilité là la forme "adja" parfois.
Je ne rappelerais pas la forme "dja*" qui a donné naissance à un autre mot adaran (ôr/lôr).
En revanche je vais parler de la forme intermédiaire à cette naissance : djôr.
Djôr est une forme qui fait plus office d'habitude que de véritable utilité mais est assez courante (surtout au Nord). Par exemple, pour dire "eux" plutôt que "ès" ou "arès" on pourra retrouver "djôrès" ou "djôrarès".
Cela permet parfois une certains insistance :
Kasim sé' dan (Qui était là?)
Chaest dapa (C'était Chaest.)
Ah... djôrro da (Ah... celui-là.)
Une petite utilisation peut être intéressante à connaitre :
Konam gwa (Il y a un sabre.)
Djan (Des)
Cela permet de reprendre quelqu'un sur un pluiel qui n'a pas été précisé.
Finalement le dja en préfixe du point permet d'introduire de la politesse dans la phrase.
Contrairement aux ind°/imd°, le dja ne précise pas vraiment l'origine de la politesse. Cela peut-être du respect de la peur ou simplement de la timidité.
Exemple :
Dit' id icûsali djaa > J'aimerais t'offrir cela.
L'exemple suivant va venir naturellement est définir clairement la naissance d'un autre mot adaran :
Dyi id tcûsa djaan
Peux-tu me donner ça, s'il te plait?
Il s'agit de la forme interrogative. Naturellement on traduira cela par un "S'il te plait"
Et l'origine du mot "djaan" prend tout son sens.
On le retrouve également pour désigner des personnes :
Avec de petites variantes :
djaam > respectée mais un peu de haut
djayas > respectée
adjayas > respectée avec un sentiment d'infériorité
odjayas > moquerie envers une personne trop condescendante
Bui
Le mot Bui est un terme aux multiples utilisations qui a été plusieurs fois dérivé. Toutes ses dérivées sont considérées comme étant le même mots.
L'utilisation de base est celle d'introduction de dialogue. La partie dialoguée se situant avant le "bui" si en début de phrase, après le "bui" en fin de phrase, et entre un "bui" et une virgule en milieu de phrase.
Exemple :
I ramé bui rwofiwa = Il dit : "Regardes moi!".
Rwofio bui i ramé = Il dit : "Regardes moi!".
Kossé bui i ramé o rwofiwa = En venant, il dit : "Regardes moi!".
Dans les dialogues rapides on trouvera souvent le "bui o" en fin. De cette manière :
I ramé bui o
Onond an bui o
Ond lizû bui o môn'alisofiwo
Kah bui a
"Regardes moi!"
"Pourquoi?"
"Parce qu'on le veut", dit Alice.
"D'accord"
Ici cette forme a presque entièrement disparue pour laisser place à sa contraction : "bo/ba"
Soit :
I ramé bo
Onond an bo
Ond lizû bo môn'alisofiwo
Kah ba
Bui était également utilisé dans la connectivité temporelle, et là aussi il a laisser place à une nouvelle forme : "bô" et "bôn".
Ils agissent comme des auxiliaires pour former de nouveau temps :
Dans la théorie :
Bô apporte une idée de finition. L'action ou le fait n'est plus, pas d'actualité.
I dapa' = Ce fut moi.
Bô i dapa' = C'était moi. (Ca ne l'est plus.)
I dapôn a = Ce sera moi.
Bô i dapôn a = Ce sera moi. (Mais ce n'est pas encore moi.)
Pour certains temps, il exprime un changement d'habitude :
Impératif :
Bô adé = Ferme là, pour une fois.
Hô :
Bô tisé'hô da = Tu es déjà là, ça change.
Des petits cas particuliers :
Ssé :
Il servira seulement à insister sur la partie dans le -ssé.
Exemple :
Bô kossé i tifionan = Et en venant, tu m'as pas vu? (Sous-entendant qu'il est peu probable qu'il ne l'est pas vu. En fait, on pourrait même traduire : "Et venant tu m'aurais pas vu?")
On pourra trouver la forme : Bôssé
Elle a le même rôle mais est indépendante d'un complément circonférentiel introduit par ssé.
Exemple :
Bôssé nassé tkoréapa'n = Et tu voudrais me faire croire que tu ne savais rien?
Pso :
Il ajoute un "après tout" à la partie en pso. Et de la même manière, "s'indépendantise" pour devenir : "Bôpso"
Exemples :
Bô nassé koréapso i tiataréina = Toi, qui ne sais, de toute manière (après tout), rien, tu ne peux m'aider.
Bôpso iadtalina = De toute manière, je ne veux pas être aidé.
Est-ce que bôn c'est l'inverse? Nan, pour faire l'inverse, c'est à dire avoir la nation de "c'était déjà le cas", il suffit du préfixe : "sôz".
Bôn apporte une idée de profondeur.
Autrement dit, il pousse le temps, un peu comme accent.
A long time ago, you were here. Se traduirait : Bôn tisé'pa'