Dolce : Différence entre versions
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Version du 20 mars 2019 à 08:46
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Année de création | 2019 | |||
Auteur | Amh Hyofén | |||
Régulé par | La Guilde (intra-diégèse)</br>Le créateur (sur Terre) | |||
Nombre de locuteurs | ~22 millions de personnes (intra-diégèse)</br>aucun (sur Terre) | |||
Parlé en | ||||
Idéomonde associé | Lulia | |||
Catégorie | Langue artistique | |||
Typologie | Langue a posteriori | |||
Alphabet | Latin | |||
Lexique | ~750 mots | |||
Version | 2.1.1 | |||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | ||||
Préfixe Idéopédia | IDEO_DLC |
Le Dolce est une idéolangue créée en 2019 par Amh Hyofén.
Sommaire
Historique
Créé en 2018 et présenté sur l'Atelier en 2019, le dolce.
Caractéristiques générales
Le dolce est une langue a posteriori, inspirée essentiellement de l'italien, ainsi que par le latin, le grec ancien et le vieux français, dont les influences se ressentent tant dans le vocabulaire que dans la morphologie.
Phonologie et graphie
L'alphabet
Le dolce s'écrit avec l'alphabet latin, auquel il faut ajouter le s long ſ et les lettre diacritées ą, ę et ǫ.
Lettre | Nom | Transcription phonétique | API |
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L'écriture est essentiellement phonétique, ce qui signifie qu'un mot en dolce se prononce tel qu'il s'écrit.
Il faut cependant faire attention à certains groupes consonantiques particuliers. En effet, c et g ont tous deux une prononciation antérieure ([ʧ] et [ʤ]) pour les voyelles antérieures e' et i, et une prononciation postérieure ([k] et [g]) pour les voyelles postérieures a, o et u. On peut cependant utiliser les lettres i et h entre la consonne et la voyelle pour alterner entre ces deux prononciations. Ainsi, on a cia [ʧä], ci [ʧi], ce [ʧe], cio [ʧo] et ciu [ʧu], qui s'opposent à ca [ka], che [ke], chi [ki], co [ko] et cu [ku]. On a de même gia [ʤa], gi [ʤi]... et ga [ga], ghi [gi]...
ç s'écrit toujours avec un i devant les voyelles postérieures : çia, çi, çe, çio, çiu. Il n'a pas de prononciations postérieure.
Les digrammes sc et sç fonctionnent exactement de la même façon. Ils se prononcent [ʃ] et [ʃː].
Le q est toujours suivi d'un u.
Il faut enfin noter le digramme gn, qui se prononce [ɲ], et le trigramme gli, qui se prononce [ʎ].
Gémination, accent tonique et i voyelle ou consonne
Toutes les consonnes, à l'exception de ç, sç et h, peuvent géminer. Les lettres b, c, d, f, g, j, l, m, n, p, r, s, ſ, t, v et z géminent simplement en doublant : bb, cc, etc.
Le digramme qu gémine en cqu (ex. : acqua [ˈäkkʷä]), et les groupes gn et gli géminent en ign, igli (ex. : compaigne [komˈpaɲɲe] (et non [kompaˈiɲe])).
Il y a un accent tonique en dolce, qui tombe le plus souvent sur la pénultième syllabe. Le mot est alors paroxyton (on parle de parole piane (petit mot)). Cependant, il existe des mots qui ne sont pas paroxytons mais oxytons (l'accent tombe sur la dernière syllabe). Dans ce cas, on le note par un accent grave, qui "ferme" le mot (ex. : fiòr [ɸiˈɔr] (on les nomme parole tronche, ou mot tronqué, car ces mots sont souvent dû à la suppression de la voyelle finale)). De même, l'accent de certains mots longs remontent jusqu'à l'antépénultième syllabe, voire plus loin encore (on les nomme parole lubrice ou parole lubricíssime, soit mot glissant ou très glissant, dû au fait que l'accent "glisse" le long du mot). Dans ce cas, l'accent est aigu et "ouvre" le mot. Le mot lubricíssime [lubriˈʧissime] en est un exemple.
En principe, toutes les voyelles d'un mot se prononcent et forment chaque une syllabe (ex. : aureola [ä.u.re.o.la] compte cinq syllabes). Cependant, il arrive assez souvent que le i ne soit pas compté comme tel, soit parce qu'il participe à un groupe consonantique (cf. l'exemple de compaigne), soit parce qu'il est compté comme une consonne spirante équivalent à j. C'est toujours le cas lorsqu'il précède ou suit la voyelle tonique du mot : ciliege [ʧilˈjeʤe], ffotograffia [ɸotoˈgraɸɸja]. En revanche, lorsqu'il se trouve derrière une voyelle, ou seul entre deux consonnes, il se prononce systématiquement : fluite [fluˈite].
Par ailleurs, il porte dans certains mots un trépied (ï̇), équivalent du trémas français, et qui force sa prononciation (ex. : murmurï̇o [murmurˈio].
Le u est lui aussi compter comme une consonne spirante dans les groupes qu et gu.
Transcription des mots grecs et assimilations
Les mots dérivés du grec ont subit diverses modifications orthographiques pour se conformer à la prononciation dolce : ξ [ks] est devenu ss, θ [tʰ] est devenu t, χ [kʰ] c ou ch, et φ est devenu ff. Cela peut parfois engendrer des mots dont la première consonne est double, donc normalement géminée (ex. : ffio). Dans ces cas-là, le groupe ff se prononce sans gémination, c'est-à-dire comme f.
Par ailleurs, lorsque dans une racine deux consonnes différentes se suivent, l'assimilation est presque systématique. Par exemple, le latin spectaculum donne en dolce spettatto.
Les noms archaïques
Quelques rares noms, qualifiés d'archaïques, et empruntés au vieux français, diffèrent légèrement dans leur prononciation. En effet, le u s'y prononce [y], le y (qui n'existe que dans ces mots en dolce) s'y prononce [i], et le groupe ph s'y lit [ɸ] (ex. : fruys [ˈɸryis], porphyre [pɔrˈɸire]).
Grammaire
L'article
Il possède toujours une forme euphonique en plus de sa forme normale, utilisée lorsque le nom commence par une voyelle.
- Indéfini
On a, au singulier féminin una, puis uno au masculin et une au neutre, et tous ont pour forme euphonique un' . Au pluriel on a, pour le féminin comme pour le pluriel dei et de au neutre, qui ont pour forme euphonique dej' . Exemple : una spea, un'aila, dej'aili, une lingue, de linguę, etc.
- Défini
On a, au singulier féminin la, l' ; il, ill' au masculin ; el, ell' au neutre. Au pluriel on a, pour le féminin comme pour le pluriel i, id' ; au neutre, on a le, l' . Exemple : la spea, l'aila, id'aili, el lingue, le linguę, etc.
- Défini archaïque
Les noms archaïques, qui déclinent à deux cas : le cas sujet et le cas oblique, utilisent en conséquence un article archaïque, qui décline selon ces deux mêmes cas. On a donc, au cas sujet, la (fém.), li (masc.) et lis (pl. fém. & masc.) ; et au cas oblique le (fém. & masc. sing.) et les (fém. & masc. plu.). Exemple : li cuens, le conte, lis cuense, la purpre, le porphyre, etc.
Le substantif
- Régulier
Il peut prendre trois genres (féminin, masculin et pluriel) et deux nombres (singulier et pluriel). Les noms en -a sont le plus souvent féminins, les noms en -o sont généralement masculins, mais la grande majorité des noms en dolce sont en -e, et le genre ne peut donc pas s'en deviner. Il existe aussi quelques noms en consonnes (ex. : fiòr). En revanche, un noms neutre finit toujours en -e. L'accord au pluriel dépend du genre du nom : les noms féminins et masculins le font en -i, les noms neutres en -ę, et les noms en consonnes le font en -e. Exemple : piatto > piatti, paucca > paucchi, attore > attorę, fiòr > fiore
Cependant, les mots en -i, finissant par une voyelle accentuées ou monosyllabiques sont invariables : i recolti, i città, i tè. Par ailleurs, les mots en -ca ou -ga prennent un h pour conserver le son [k]/[g] au pluriel (voir paucca), ce que ne font cependant pas les noms en -co, -go : amico > amici. Les mots en -ia, -ie, -io ne prennent un i supplémentaire que si celui-ci est accentué : l'episodio > id'episodi, mais il murmurï̇o > i murmurii.
- Irrégulier
Il existe quelques très rares noms dont le pluriel est irrégulier, notamment persona > personae personnage, masque.
- Archaïque
Comme dit plus haut, il y a en dolce des noms archaïques, se déclinant à deux cas : le sujet (issu du nominatif latin, et qui marque donc le sujet de la phrase), et l'oblique. Ces mots sont soit des emprunts au vieux français (ex. : cuens, conte), soit des supplétions, c'est-à-dire une combinaison de deux racines différentes (ex. : purpre, porphyre, où porphyre désigne normalement une pierre pourpre~mauve).
Dans tous les cas, il n'est pas possible de prédire la déclinaison du nom, dont il faut alors connaître les deux formes par cœur. En revanche, leur pluriel est régulier : lis cuense, les conti.
Ces noms archaïques ne peuvent prendre que les genres féminins ou masculins.
L'adjectif
- L'adjectif qualificatif
Le dolce distingue deux types d'adjectifs qualificatifs : les adjectifs premiers, qui s'accordent en genre et en nombre, et les adjectifs seconds, qui s'accordent uniquement en nombre.
Les adjectifs premiers prennent les terminaisons -a (fém.), -o (masc.), -e (neu.), -i (pl. fém. & masc.) et -ę (pl. neu.).
Les adjectifs seconds prennent les terminaisons -e au singulier et -i au pluriel. Il existe aussi quelques rares adjectifs en consonne, qui sont considérés comme des adjectifs seconds, et qui s'accordent au pluriel en prenant un -e (ex. : fanihil > faníhile).
- Superlatif et adverbe
Le superlatif d'un adjectif qualificatif peut s'obtenir de trois façons différentes : ou bien par l'ajout de la terminaison -íssime, qui transforme le mot en adjectif second (ex. : dolcia > dolcíssime), soit par l'ajout du préfixe stra- (devant une consonne seulement : stradolcia), soit par la simple répétition de l'adjectif : Una lubia pesante pesante.
L'adverbe lié à l'adjectif s'obtient simplement par l'ajout de la terminaison -e, contrairement aux autres langues romanes qui utilisent -ment/-mente : libre librement, severe sévèrement, prime premièrement.
- Les adjectifs euphoniques
Trois adjectifs en dolce possèdent des formes euphoniques semblables à celles des articles. Ce sont bella beau, bona bon et grande grand.
Pour les deux premiers, qui sont des adjectifs premiers, ces formes sont les mêmes indépendamment du genre ou du nombre, et sont bell' et bon' : la bon'aria, i bon'aria, le bon'artistę, etc.
Pour grande, qui est second, la forme euphonique est gran' au singulier et grand' au pluriel : la gran'aria, i grand'aria.
Syntaxe
Lexicologie
- acqua : eau
- aega : maladie
- alſare : monter
- caldea : étuve, canicule
- çena : table à manger
- dolce : doux, bon, agréable
- duscola : atrabilaire
- eppure : pourtant
- fanihil : feignant
- ffio : plante, végétale
- giocare : jouer
- hedere : lierre
- istù : là-haut
- ladra : voleur
- merlette : dentelle
- monella : polisson, garnement
- oc, oj : oui
- orologie : horloge
- purpre, porphyre : pourpre
- quest'è : voici, voilà
- tis, tistre : pièce de tissu, mouchoir
- vespere : bonsoir
Chiffres et nombres
Échantillon
Exemple de texte
Idéomonde associé : Lulia
Liens
Notes
<references/>