Zhivi : Différence entre versions
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Version du 18 novembre 2019 à 16:04
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Année de création | 2017 | |||
Auteur | Mardikhouran | |||
Régulé par | ||||
Nombre de locuteurs | ||||
Parlé en | ||||
Idéomonde associé | ||||
Catégorie | Langue artistique | |||
Typologie | ||||
Alphabet | Latin | |||
Lexique | ||||
Version | ||||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | ||||
Préfixe Idéopédia |
Le Zhivi /ʒivi/ est une idéolangue créée en 2017 par Mardikhouran.
Sommaire
Historique
Présenté sur Tumblr en 2017 et sur l'Atelier le 17 novembre 2019.
Alphabet & prononciation
Le zhivi utilise l'alphabet latin.
Consonnes
- Occ. sourdes : p, t, k
- Occ. sonores : b, d, g
- Fric. sourdes : f, s, sh /ʃ/
- Fric. sonores : v, z, zh /ʒ/
- Nasales : m : n
- Latérale l
- Glide : y /j/
Voyelles
- Hautes : i ü u /i y u/
- Médianes : e ö o /e ø o/
- Basse : a /ä/
Les voyelles nasales sont au nombre de quatre : /ɑ̃ ɔ̃ ɛ̃ œ̃/, et leur romanisation consiste à faire suivre les voyelles a, o/u, e/i, ö/ü (le choix de la voyelle dans les couples signalés ici est étymologique) par une consonne nasale pointée ṁ ou ṅ (là encore, le choix de la consonne est étymologique). Par exemple, le nom "hauteur" peṁtu /pɛ̃tu/ dérive de l'adjectif pem /pem/.
Accent tonique
Comme en français, il s'agit d'un accent de groupe et c'est la dernière syllabe d'un groupe de respiration qui sera accentuée.
Allophonie
Les voyelles hautes peuvent devenir des semi-voyelles quand elles sont en hiatus, par exemple suada "crâne" est phonologiquement /suada/ mais peut être prononcé [swada].
Les voyelles médiannes sont ouvertes /ɛ œ ɔ/ en syllabe fermée par une consonne.
Devant /i y j/, les consonnes apicales se palatalisent (comme en français populaire et en québécois).
En fait, prononcez cette langue comme vous prononceriez du français. La seule différence majeure est l'absence de schwa, donc de voyelle optionnelle (hors particules grammaticales).
Morphologie
Grammaire
Syntaxe
Lexicologie
Chiffres et nombres
Échantillon
Exemple de texte
- Ezh tü dek yuṅ pa-zhüzh bi me sosheb ta.
- 1sg.NOM aller-PRES être-BUT triste que-EV 2sg.NOM ne_pas s'occuper_de.SUBJ.PRES-2sg 3sg-OBL
- "je vais être triste si tu ne t'occupes pas de lu.i"
- Ezh : la première personne du singulier à la forme sujet. Sa forme oblique est mi
- tü : le présent indicatif singulier du verbe tümas, obtenu en retranchant la désinence de l'infinitif I. Comme en français, il peut agir comme auxiliaire du futur.
- dek : la forme infinitif II du verbe irrégulier dagas "être". L'infinitif II ou "purposif" est employé après les verbes de mouvement (comme le supin latin), et tout seul il signifie le but.
- yuṅ : l'adjectif "triste, embêté" au singulier du genre A. Les adjectifs s'accordent en nombre et en genre avec le nom. Au genre B, l'adjectif serait yun.
- pa : la particule de complémentisation/subordination. On voit ici qu'elle est aussi employée là où le français aurait "si".
- -zhüzh : un clitique évidentiel exprimant l'idée de "il se peut que, sûrement, évidemment". Souvent, sa prononciation est réduite à [ʒː] ou [ʒ].
- bi : la deuxième personne du singulier à la forme sujet. Sa forme oblique est baṅ. Même si le verbe de la phrase est conjugué en personne, le pronom sujet est présent.
- me : l'adverbe de négation du subjonctif. Il a la particularité de s'accorder en nombre avec le sujet comme le ferait un verbe à l'indicatif.
- sosheb : le subjonctif présent à la deuxième personne du singulier du verbe soshomas. Le subjonctif, contrairement à l'indicatif, se conjugue en personne en plus du nombre.
- ta : c'est un pronom personnel sans forme oblique spéciale.
Liens
Notes
<references/>