Cenda : Différence entre versions
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+ | Il y a deux types de verbes, «extraverti» et « introverti» <br/> | ||
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+ | Cela ne change pas quand le patient ou l’agent ne sont pas explicites : <br/> | ||
+ | ''ni’ta loçinoti'' « le grain est récolté, on récolte le grain » <br/> | ||
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+ | Il est permis que l’agent soit avant le patient sous une forme sujet, objet verbe <br/> | ||
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+ | Mais on évite de l’employer quand le sens de la phrase n’est pas clair. | ||
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+ | ''neroa dra’vha'' « le chien court » <br/> | ||
+ | ''neroa sa’baci'' « le chien dort » <br/> | ||
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+ | *Avec certains verbes, le sujet n’a pas d’action réelle sur l’objet. C’est notamment le cas pour les verbes de perception (« voir », « entendre ») ou exprimant un sentiment (« aimer », « détester »). Ils font néanmoins partie des verbes extravertis et emploient la même structure. <br/> | ||
+ | ''kukti neroa lino’dal'' « le poulet entend le chien » <br/> | ||
+ | ''neroa kukti lolabhrä'' « le chien a peur du poulet » <br/> | ||
+ | Cela correspond donc en général à la distinction entre verbes transitifs et intransitifs. Mais les verbes impersonnels (notamment ceux relatifs aux intempéries) et les verbes où le sujet subit passivement un processus sont des verbes extravertis. Dans ces derniers cas, ce qui est sujet en Français devient un objet dans les langues lakchmis et se place avant le verbe. <br/> | ||
+ | ''bã’lä rar’oti'' « l’enfant grandit » <br/> | ||
+ | ''neroa lolukcata'' « le chien vieillit » <br/> | ||
+ | ''çarbã loda’vri'' « il pleut du vin » <br/> |
Version du 27 novembre 2021 à 10:04
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Année de création | 2021 | |||
Auteur | Hyeronimus | |||
Régulé par | ||||
Nombre de locuteurs | ||||
Parlé en | ||||
Idéomonde associé | Ouramea | |||
Catégorie | Langue artistique | |||
Typologie | ||||
Alphabet | — | |||
Lexique | ||||
Version | ||||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | ||||
Préfixe Idéopédia | IDEO_DIA |
Le Cenda est une idéolangue créée en 2021 par Hyeronimus.
Historique: les langues Melakaciennes
Le Lakchmi est un vaste ensemble de pays aux cultures plus ou moins apparentées qui s’étend sur des milliers de kilomètres depuis la chaîne des Géantes Blanches jusqu’au Cap Varati. Son histoire est tumultueuse, faite de guerres et d’empires qui se font et se défont jusqu’à la formation d’une confédération d’États indépendants unis par une constitution. On y trouve sept langues principales, des dizaines de langues moins répandues et une foule de dialectes. Le Cenda, le Munbalik, le Cãlgha, le Navagri, le Bã’ca’prãtca et le Çiphradec descendent toues du Melakac, d’où leur nom de langues melakaciennes. Le Navagri emprunte cependant une grande part de son lexique au Vincani et le Bã’ca’prãtca et le Çiphradec au Mectelif, qui sont comme le Melakac des langues mortes appartenant au même groupe des langues lakchmis. Le Cübala est pour une grande part une langue melakacienne mais plus de la moitié de son lexique vient du Zainay, une langue qui n’a aucun lien avec les autres. Toutes ces langues ont cependant une phonologie assez proche et une grammaire commune Je parlerais surtout ici du Cenda qui est la langue lakchmi la plus parlé
Prononciation
ã \a\ a \ɑ\ à \aj\ ä \aɑ\ e \e\ i \i\ o \o\ u \u\ ü \y\ ‘ voyelle longue |
b \b\ c \ʃ\ ç \ç\ k \k\ d \d\ f \f\ g \g\ j \ʒ\ l \l\ ll \ʎ\ m \m\ |
n \n\ p \p\ r \ʁ\ r’ \ɻ̩\ s \s\ t \t\ v \v\ w \w\ y \j\ z \z\ h consonne appuyée |
structure de la phrase
Le Cenda ne fonctionne pas selon le principe sujet/verbe/objet mais agent/verbe/patient avec comme règle que le patient est toujours avant le verbe.
Il y a deux types de verbes, «extraverti» et « introverti»
- Un verbe est extraverti quand on a un agent qui agit sur un patient distinct de lui. Dans ce cas, l’agent est le plus souvent après le verbe
ni’ta loçinoti kacikra « le paysan récolte le grain » (ici on a objet, verbe, sujet).
Cela ne change pas quand le patient ou l’agent ne sont pas explicites :
ni’ta loçinoti « le grain est récolté, on récolte le grain »
loçinoti kacrikra « le paysan récolte »
Il est permis que l’agent soit avant le patient sous une forme sujet, objet verbe
kacikra ni’ta loçinoti
Mais on évite de l’employer quand le sens de la phrase n’est pas clair.
- un verbe est introverti quand l’agent agit sur lui-même. Dans ce cas le sujet est toujours avant le verbe.
neroa dra’vha « le chien court »
neroa sa’baci « le chien dort »
- Avec certains verbes, le sujet n’a pas d’action réelle sur l’objet. C’est notamment le cas pour les verbes de perception (« voir », « entendre ») ou exprimant un sentiment (« aimer », « détester »). Ils font néanmoins partie des verbes extravertis et emploient la même structure.
kukti neroa lino’dal « le poulet entend le chien »
neroa kukti lolabhrä « le chien a peur du poulet »
Cela correspond donc en général à la distinction entre verbes transitifs et intransitifs. Mais les verbes impersonnels (notamment ceux relatifs aux intempéries) et les verbes où le sujet subit passivement un processus sont des verbes extravertis. Dans ces derniers cas, ce qui est sujet en Français devient un objet dans les langues lakchmis et se place avant le verbe.
bã’lä rar’oti « l’enfant grandit »
neroa lolukcata « le chien vieillit »