Galum : Différence entre versions
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Version du 22 juillet 2010 à 11:45
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Année de création | 2003-2004 (?) | |||
Auteur | DoubleC65 | |||
Régulé par | ||||
Nombre de locuteurs | ||||
Parlé en | ||||
Idéomonde associé | aucun | |||
Catégorie | Idéolangue artistique | |||
Typologie | Langue a priori | |||
Alphabet | latin + ð/Ð (éventuellement) | |||
Lexique | plus de 500 mots | |||
Version | ||||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | ||||
Préfixe Idéopédia | IDEO_GLM |
Le Galum ("galum" signifie "langue" en "Galum") est une langue inventée pour le simple plaisir de créer, sans aucune autre ambition.
Cette langue se veut simple et complète de manière à pouvoir exprimer clairement chacune de nos pensées, en limitant les confusions. De même, à l'image de l'Elko, le vocabulaire se forme à partir de radicaux qui peuvent se combiner selon les désirs du locuteur. Nous noterons toutefois quelques différences dans la partie appropriée.
Sommaire
La prononciation
consones :
- b/B : /b/ (ex. fr. : bonbon)
- c/C : /ʃ/ (ex. fr. : cheval)
- d/D : /d/ (ex. fr. : durant)
- f/F : /f/ (ex. fr. : facil)
- g/G : /g/ (ex. fr. : gagner)
- h/H : /h/ (ex. en. : hello)
- j/J : /ʒ/ (ex. fr. : jumeau)
- k/K : /k/ (ex. fr. : cadeau)
- l/L : /l/ (ex. fr. : liste)
- m/M : /m/ (ex. fr. : mordre)
- n/N : /n/ (ex. fr. : nouveau)
- p/P : /p/ (ex. fr. : parent)
- r/R : /ʁ/ (ex. fr. : rage)
- s/S : /s/ (ex. fr. : Saturne)
- t/T : /t/ (ex. fr. : tortue)
- v/V : /v/ (ex. fr. : vallée)
- x/X : /x/ ("ch" allemand, toutefois, cette lettre, peu utilisée, s'autorise d'autres prononciations telles que "ks" ou "gz")
- z/Z : /z/ (ex. fr. : aisé)
- ð/Ð : /θ/ (ex. en. : think) (peut être remplacé par "w")
- w et q n'existe pas
Voyelle :
- a/A : /a/ (ex. fr. : arbre)
- e/E : /e/ (ex. fr. : élève) ou /ɛ/ (ex. fr. : élève)
- i/I : /i/ (ex. fr. : italie)
- o/O : /o/ (ex. fr. : ovale) ou [ɔ] (ex. fr. : homme)
- u/U : /y/ (ex. fr. : utiliser)
- y/Y : /u/ (ex. fr. : ouvert)
Morphologie
A la base d'un mot en Galum, il y a une racine composée d'une syllabe qui se forme :
- 1)D'une consonne (b;c;d;f;g;h;j;k;l;m;n;p;r;s;t;v;x;z;ð) ou d'un groupe de consonne (br;bl;cr;cl;...;sb;sd;..)(d'autres combinaisons sont éventuellement possibles comme bn, fk... mais peu courantes)
- 2)D'une voyelle (a;e;i;o;u;y) ou d'un groupe de voyelles (de 2 à 4 voyelles dans n'importe quel ordre)
- 3)D'une consonne ou d'un groupe de consonnes mais cette fois il y a davantage de possibilités (rt;tr;jk;np;...)
ex : 1) l 2) o 3)g --> log = idée de mouvement
Chaque racine a pour objectif d'avoir une sonorité proche de son sens, bien que cela soit particulièrement subjectif.
À partir de cette racine, l'ajout d'un suffixe permet de former un mot. Les suffixes existants :
- pas de suffixe = équivalent d’un adverbe français
- or = suffixe définissant un verbe, les verbes à l’infinitif remplacent les « ation » français qui exprime le fait de
- ut = suffixe définissant celui qui fait faire l’action
- ur = suffixe définissant celui qui fait l’action
- os = suffixe définissant le lieu où se passe l’action
- on = suffixe définissant le moment où se passe l’action
- il = suffixe définissant l’ensemble des chose qui ont une relation avec l’action
- am = objet qui fait ou qui fait faire l’action, l’objet sera « matériel »
- um = objet qui fait ou qui fait faire l’action, l’objet sera « immatériel »
- ar = suffixe définissant un adjectif
- ex : logor : aller
- logur : celui qui va (éventuellement "marcheur" mais il y a un autre mot pour ça)
NB : Les suffixes ne peuvent pas se combiner.
Ensuite, pour exprimer le "re-" de "refaire" par exemple, il suffit de doubler la racine. Cela peut s'appliquer à tous les mots, bien que cela soit difficilement concevable sur autre chose que des verbes...
- ex : boror (faire) --> borboror (refaire)
- NB : Le doublement de la racine ne se traduit pas toujours pas "re-" : "cutor" : payer mais "cutcutor" : rembourser
Le préfixe "ju" permet d'exprimer le contraire du sens du mot et "jue" la négation.
Les suffixes "-at" et "-ot" permettent respectivement de marquer le féminin et le masculin. Ils se placent entre la racine et les suffixes "grammaticaux" (voir liste au-dessus) et sont optionnels, quand on veut, par exemple, préciser que l'on parle d'une femme et non d'un homme.
Il existe un troisième type de suffixes, qui eux, se placent à la toute fin d'un mot, même après la conjugaison d'un verbe ! Il s'agit des suffixes "lei", "mei", "nei", ... qui n'ont pas de sens à proprement parler. Ils permettent de faire varier le sens d'une racine, mais de manière aléatoire d'une racine à une autre.
- ex : logor (aller) --> logormei (entrer) ; logorkei (s'échapper)
- cutor (payer) --> cutorjei (vendre) ; cutorlei (acheter)
Enfin, il est possible de combiner plusieurs racines avec un suffixe pour faire un nouveau mot.
- ex : logcador : marcher (qui veut approximativement dire "aller-pied-verbe" pour "log-cad-dor")
- logcadur : ... Je vous le donne si vous n'avez toujours pas deviner : marcheur
Remarque : La liste des racines est totalement extensible, autorisant une (presque) infinité de mots ! Toutefois, il n'est pas nécessaire de connaître toutes les racines car la combinaison d'un nombre limité de racines suffit à remplir un dictionnaire complet. Une même définition peut donc être associée à plusieurs mots.
Chiffres et nombres
Voir aussi : noms de nombres en différentes idéolangues
Attention : En français, les nombres sont considérés comme déterminants alors qu’en Galum, ils forment un groupe à part entière. De plus, ils sont toujours entourés par "-"
- 0 : -e-
- 1 : -le-
- 2 : -ze-
- 3 : -fe-
- 4 : -ke-
- 5 : -se-
- 6 : -ge-
- 7 : -te-
- 8 : -be-
- 9 : -pe-
- 10 : -la-
- 11 :-la’le-
- 20 :-za-
- 100 :-lu-
- 324 :-fu’za’ke-
- 1 000 :-li- / -le’mi-
- 2 000 :-zi- / -ze’mi-
- 10 000 :-la’mi-
- 11 111 : -la’le’mi’lu’la’le-
- 100 000 :-lu’mi-
- 222 222 :-zu’za’ze’mi’zu’za’ze-
- 1 000 000 :-lo- / -le’mo-
- 1 000 000 000 :-loe- / -le’moe-
- 1 000 000 000 000 : -loi- / -le’moi-
- 324 586 213 001 482 : -fu’za’ke’moi’su’ba’ge’moe’zu’la’fe’mo’li’ku’ba’ze-
- 0,56843 : -e’KAS’se’ge’be’ke’fe-
- -132 : -DOS’lu’fa’ze-
- 51ème : -sa’le’SLAS- (dans un classement)
- 0e (dernier) : -e’SLAS-
- -1er (pénultième) : -DOS’le’SLAS-
- (énième) : -freð’SLAS-
- le double : -ze’KAOM-
- le quart : -RAOS’ke-
- ¾ (trois quart) : -fe’RAOS’ke-
- dizaine : -la’BAN-
- douzaine : -la’ze’BAN-
- pair : -ze’TOT-
- « qui vas par 3 » : -fe’TOT-
Grammaire
La grammaire se base essentiellement sur les introductifs. Voici donc une liste normalement exhaustive. Bonne lecture.
- Complément sujet : iv’
- Complément sujet n°2 : ag’
- Complément d’Objet Direct : ak’
- Complément d’Objet Indirect : ax’
- Complément de propriété : az’
- Complément Circonstanciel de Temps : on’
- Complément Circonstanciel de Fréquence : ov’
- Complément Circonstanciel de Lieu : os’
- Complément Circonstanciel de Lieu + de Temps : om’ (très rare)
- Complément Circonstanciel de But : ul’
- Complément Circonstanciel de Manière : uf’
- Complément Circonstanciel de Cause : ud’
- Complément Circonstanciel de Comparaison : up’
- Complément Circonstanciel de Conséquence : ub’
- Complément Circonstanciel de Condition : ur’
- Complément descriptif : tlu’
- Complément décrit : sli'
- Complément citatif : yc'
Remarque : les compléments d’objet ne servent pas toujours de la même manière en Français et en Galum.
- Il n’y a pas de priorité entre complément (le complément de temps peut passer avant ou après celui de lieu, etc.…).
- Dans des phrases complexes, on peut marquer la fin d’un complément par l’introductif inversé, mais cela reste très peu employé.
- Ex : on’ klekai ‘no (demain). On l’emploie également pour mettre en valeur et insister sur un complément.
- tae (et) et jutae (ou, or, mais) ne sont pas des introducteurs.
Plus de détail ici
La syntaxe
Malgré ces quelques règles, les phrases Galum sont très libres :
- -Le sujet est toujours immédiatement suivi par le verbe, ou séparé du verbe par un ou plusieurs adverbe(s), mais rien d'autre.
- -Un complément, quel qu'il soit, est toujours précédé de son introductif et peut être "fermé" par l'introductif inversé ('no au lieu de on' par exemple) (notamment si le complément est très long). Les pronoms personnels se dispensent des introducteurs, excepté si on veut insister sur son rôle.
- -L'ordre des compléments n'est absolument pas important. Le complément mis en premier sera mis en valeur, mais on peut également le placer à la fin pour laisser un suspense (par exemple, pour commencer un conte, dans la première phrase, on va tout d'abord donner un grand nombre d'informations sur le lieu, puis sur le temps, avant de finir sur le fait principal : tel personnage fait telle action)
- -Un adjectif se place après le nom qu'il qualifie, un adverbe se place avant le mot qu'il complète (pas obligatoirement un verbe).
Remarque :
- -Si il n'y a pas de sujet, on mettra de préférence le verbe en premier, ou au moins conclure le dernier complément précédent le verbe par l'introductif inversé.
- -Si pour des raisons poétiques, on veut séparer le verbe et le sujet, même règle que précédemment. Il est également préférable de stopper le sujet par "'vi". Mais il est déconseillé de séparer le sujet et le verbe, car cela nuit à la compréhension.
Textes
LE TEXTE DE BABEL (Livre de la Genèse, Ancien Testament)
en Galum :
- Iv' manil galorana uf' galum nis-le-, ak' sel fratum liodar.
- Os' ikla' ty logcadorala 'so udes harorana ak' os' "Cinar" fatam tae os' igry jaðorana.
- Yc' sricor linar ! Eides lin kelorena ak' bulam tae ax' frasum frasor 'cy. Bulam kelaraunamei tae gamam kelstatarauna.
- Yc' sricor linar ! Ak' hiaðjealam tae os' ufra xibam gristam 'ka eides lin kelorena ! Ub' minaruna tae os' geo virum tlu' pastam jueslacaruna 'bu 'cy.
- Os' xibam iv' haham rimorauna ul' kilorana ak' jealam tae gristam tryl man kelarana.
- Ub' iv' haham galorana yc' gea manam delorena up' manil tae galorena ak' galam liodar ! Ur' up' etre udes blet bororena ub' ketor ak' ules mytum vinaruna 'cy.
- Yc' edo rimorena tae ak' uses galum juhilorena ul' iv' manam juerenorunafei ax' uses plifam 'cy.
- Haham jueslacorauna ak' manil os' geo virum tlu' pastam 'so ub' ak' jeolam iv' manam ket kelorana.
- Ud' igry 'du etre gristam ena "Babel", ud' mangalum juehilarana tae os' geo virum tlu' pastam iv' manam jueslacarana.
en Français :
- Tout le monde parlait alors la même et se servait des mêmes mots.
- Partis de l'est, les hommes trouvèrent une plaine dans le pays Shinar et s'y installèrent.
- Ils se dirent les uns aux autres: "Allons! Au travail pour mouler des briques et les brûler dans les flammes!" Ils utilisèrent les briques comme pierres de construction et l'asphalte comme mortier.
- Puis ils se dirent: "Allons! Au travail pour bâtir une ville, avec une tour dont le sommet touche le ciel! Ainsi nous deviendrons célèbres, et nous éviterons d'être dispersés sur toute la surface de la terre."
- Le Seigneur descendit du ciel pour voir la ville et la tour que les hommes bâtissaient.
- Après quoi il se dit: "Eh bien, les voilà tous qui forment un peuple unique et parlent la même ! S'ils commencent ainsi, rien désormais ne les empêchera de réaliser tout ce qu'ils projettent.
- "Allons! Descendons mettre le désordre dans leur langage, et empêchons-les de se comprendre les uns les autres."
- Le Seigneur les dispersa de là sur l'ensemble de la terre, et ils durent abandonner la construction de la ville.
- Voilà pourquoi celle-ci porte le nom de Babel. C'est là, en effet, que le Seigneur a mis le désordre dans le langage des hommes, et c'est à partir de là qu'il a dispersé les humains sur la terre entière.
Liens internes
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