Nebou
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Année de création | 2011 | |||
Auteur | Ziecken | |||
Régulé par | Ziecken | |||
Idéolangue associée | Kelep | |||
Idéomonde associé | Losda | |||
Système | Abjad modulaire | |||
Nombre de caractères | 24 | |||
Catégorie | Système d'écriture a priori | |||
Sens d'écriture | Boustrophédon BHGD | |||
Chasse | Chasse régulière | |||
Ligature | Écriture script | |||
Chambre | Écriture monocamérale | |||
Fonction | Système d'écriture adapté | |||
Version | 1.2 |
Le Nebou est le nom donné au système d'écriture utilisé par le Kelep. Créé le 1 septembre 2011 par Ziecken Azuris, il se présente sous la forme d'un abjad modulaire.
Sommaire
Étymologie
Le terme de "nebou" parfois écrit nébou provient de la racine qui signifie "écriture".
Description
Les phonèmes
Le nebou utilise un abjad de 22 consonnes auxquelles s'ajoutent un caractère vocalique ("a") et un ensemble vide.
Le Schwa
Le son /ɛ/ est le son par défaut (schwa) il est inclus en position 2 et 3 pour permettre la prononciation des gabarits. On ne le trouvera jamais en position 1 ou 4.
Exemple : HRT (agriculture) → heret /hɛrɛt/
Les ensembles vides
L'écriture nebou compte deux ensembles vides : et
Les ensembles vides sont utilisés pour combler les trous formés dans le module en l'absence de caractères. Lorsque deux trous se superposent on se passe alors d'ensemble vide pour ne laisser que les caractères restant, qui devront occuper tout le module. Exemple avec le mot "ba" :
Les grammatonymes
Le nom des lettres (Grammatonymes) est obtenu en ajoutant le schwa en position E.2. sauf pour les voyelles qui sont prononcées telles quelles : be, de, ge, ze, ...
L'ordre nebou
Les lettres du système d'écriture nebou se placent dans un ordre particulier appelé ordre nebou :
Be, De, Ge, Ze, Ve, Ce, He, Zhe, Pe, Te, Ke, Se, Fe, Qe, Xe, She, Le, Re, Me, Ne, Je, We, A, E
Fonctionnement
Les modules
Un module est le nom donné au carré invisible dans lequel s'inscrivent tous les composants d'un mot kelep. Il se compose de quatre case numérotées 1, 2, 3 et 4. Celles-ci se disposent en boustrophédon en partant de la case située au bas à gauche du module.
En kelep, un mot peut contenir jusqu'à quatre syllabes, c'est pour cette raison qu'un module compte quatre cases. Alors que la case une ne peut être occupée que par une voyelle ("a" en l’occurrence), les cases 2, 3 et 4 sont respectivement celles des trois consonnes constituant le gabarit.
Les positions
Le kelep a la particularité de ne connaître qu'une seule voyelle graphique, les autres sont des dérivées de glides ou des sons par défaut. Cette voyelle unique peut avoir plusieurs positions au sein d'un mot, cette précision est apportée par une notation spécifique utilisée par la grammaire du kelep : La "notation-A".
En notation-A on utilise un code commençant par la voyelle A en majuscule, suivit d'un point et d'un ou de plusieurs chiffres indiquant la position que ce A occupe au sein du Gabarit. Exemple avec le gabarit HRT (agriculture)
- A.2 signifie que le "A" se trouve en seconde position dans le gabarit : HRT /hɛrɛt/ ("agriculture") → HaRT /harɛt/ ("agriculteur")
- A.24 signifie que le "A" se trouve en seconde et en quatrième position dans le gabarit : HRT /hɛrɛt/ ("agriculture") → HaRTa /harta/ ("pré")
Les chiffres et les nombres
Le Kelep utilise un système quaternaire (à base 4) et utilise la gématrie, c'est pour cette raison que l'on parle de système gématrique. La gématrie est l'attribution de valeur numérique aux lettres étant donné l'absence de signes graphiques pour désigner les chiffres.
Premier degré | Deuxième degré | Troisème degré | Quatrième degré | Cinquième degré | Sixième degré |
1 | 5 | 9 | 13 | 17 | 0 |
2 | 6 | 10 | 14 | 18 | 00 |
3 | 7 | 11 | 15 | 19 | indicatif numérique |
4 | 8 | 12 | 16 | 20 | , ensemble vide |
Liens