ELK Étymologie

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Révision de 15 septembre 2008 à 09:28 par Ziecken (discussion | contributions) (La morphogenèse)

L'Elko est une langue a priori. Cela signifie que son vocabulaire ne provient pas directement d'une autre langue. Toutefois les racines qu'il emploie proviennent des mythologies et des croyances du monde entier par un procédé appelé "morphogenèse".

La morphogenèse

La morphogenèse est le procédé permettant de produire de nouvelles clés et par la même occasion, de nouvelles combinaisons. Aujourd’hui l’Elko fonctionne au moyen de près de 800 clés validées sur les 1012 combinaisons possibles. Cela signifie que plus de 200 clés n’ont toujours pas été attribuées. Cette attribution ne se fait pas au hasard et bien qu'il soit possible pour n'importe qui d’en proposer de nouvelles, il est important de respecter deux conditions : l'étymologie mythologique et la paronymie.

L'étymologie mythologique

La totalité des mots du vocabulaire de l’Elko se forme au moyen de "clés", ce sont des petites racines de trois lettres qui sont porteuses d'un concept générique qui ne prend son sens précis que lorsqu'il est introduit dans un mot.

Les clés utilisées en Elko


  • Mythologie arménienne : RAM (vertu) vient de Aramazd dieu au mille vertu créateur du ciel et de la terre.
  • Mythologie biblique : WOB (justice) vient de Job patriarche biblique représentant l'archétype du juste.
  • Mythologie bretonne : KOR (danse) vient de Korrigans créatures de légendesqui dansent en formant des cercles.
  • Mythologie berbère : MON (cachette) vient de Amon dieu d'origine égyptienne mais chef du panthéon berbère.
  • Mythologie celtique : LUG (argent) vient de Lug dieu suprême de la mythologie celtique.
  • Mythologie celtique irlandaise : BON (prospérité) vient de Boann déesse de la prospérité.
  • Mythologie chinoise : MIK (héros) vient de Mixi héros civilisateur et premier des trois augustes de la mythologie chinoise.
  • Mythologie coréenne : DOK (obscurité) vient de Dokkaebi dieux obscures portant des sceptres.
  • Mythologie estonienne : TUS (viol) vient de Tusslar dieu qui a tenter de violer Linda.
  • Mythologie égyptienne : KET (naissance) vient de Selket déesse qui présidait aux naissances.
  • Mythologie étrusque : KAR (méchanceté) vient de Charun ou Karun dieu infernl de l’enfer.
  • Mythologie finlandaise : TUR (violence) vient de Tursas dieu violent de la guerre.
  • Mythologie guarani : TUP (sommet) vient de Tupã dieu suprême de la mythologie guarani.
  • Mythologie grecque : TEN (science) vient de Athena déesse de la science et de l’intelligence.
  • Mythologie hurrite : WAR (cycle) vient de Kumarbi dieu responsable du cycle de la nature.
  • Mythologie hindoue : SIB (cou) vient de Shiva dieu faisant partie de la trinité portant un serpent autour du cou.
  • Mythologie inuit : SED (phoque) vient de Sedna déesse des animaux marins de la banquise.
  • Mythologie iranienne : MAZ (modèle) vient de Ormazd une des deux divinité de la mythologie perse : dieu de la lumière
  • Mythologie japonaise : NAD (riz) vient de Kushi Inada déesse du riz.
  • Mythologie lettonne : TIN (porte) vient de Martins dieu protecteur contre les voleurs et le froid.
  • Mythologie māori : RAN (ciel) vient de Rangi dieu du ciel.
  • Mythologie mésopotamienne : DAP (civilisation) vient de Adapa l’un des sept dieux civilisateurs.
  • Mythologie nauruane : NAP (univers) vient de Areop-Enap araignée primordiale qui créa l’univers.
  • Mythologie nordique : TOR (force) vient de Thor Dieu de la force.
  • Mythologie ougaritique : WEL (dieu) vient de EL dieu suprême du panthéon ougaritique dont le nom signifie littéralement « dieu ».
  • Mythologie précolombienne : LAZ (déchet) vient de Tlazoltleotl déesse des immondices.
  • Mythologie romaine : DEM (champ) vient de Déméter déesse des champs et de l’agriculture.
  • Mythologie russe : BAB (os) vient de Baba Iaga une sorcière si maigre que l'on ne voit que ses os.
  • Mythologie slave : WOG (paradis) vient de Svarog dieu lumineux du ciel dans la mythologie slave.

Le prélévement d'échantillons dans des noms propres et la transformation de ceux-ci respectent les règles de la Transcription Onomastique Appliquée ou T.O.A.

Procédure de morphogenèse

  • Première étape : la conceptualisation



  • Deuxième étape : la vérification



  • Troisième étape : l’étayage paradigmatique


Dans un premier temps, il faut établir une préselection de clés susceptibles de porter le nouveau concept. Les clés proviennent soit d'une recherche par mot clé dans le dictionnaire étymologique soit d'une recherche par paronymes dans le dictionnaire sémantique.



Tableau d'étayage paradigmatique !

Palindromie Consonne de queue Consonne de tête Voyelle de corps
C2VC1 C1V* *VC2 C1*C2



  • Quatrième étape : l’attribution

académie elkanne.

La paronymie

Elko sont unies les unes aux autres par un rapport de sens ou de forme.

RAN (ciel) > REN (paix) > RES (guerre) > MES (mépris) > etc.


La paronymie fonctionne par le respect de quatre règles élémentaires, dans ces quatre cas deux lettres au moins doivent être conservées dans les deux clés ainsi comparées :


Représentation schématique d’une clé

C1V C2


Règle n°1

La palindromie. La ressemblance morphologique de deux clés se fait par palindromie. On obtient alors le schéma suivant :

C2 V C1

Règle n°2

La consonne de queue (C2). La ressemblance morphologique de deux clés se fait par l’avant. On obtient alors le schéma suivant :

C1 V *

Règle n°3 :

La consonne de tête (C1). La ressemblance morphologique de deux clés se fait par l’arrière. On obtient alors le schéma suivant :

  • V C2

Règle n°4

La voyelle centrale. La ressemblance morphologique de deux clés se fait par les extrémités. On obtient alors le schéma suivant :

C1 * C2