IDEO RIK Phark en accentuation

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Les mots de Phark en accentuation correspondent à l'accentuation des mots de Phark avec l'accent d'accentuation.

C'est une double accentuation, c'est à dire qu'il peuvent être accentués de deux manières différentes. Il y a l'accentuation dite faible, et l'accentuation dite forte. La prononciation est différente de l'un à l'autre. En revanche, l'écriture de l'accent ne change pas. Pour savoir de quelle accentuation il s'agit, il suffit simplement de regarder la position du mot de Phark. S'il se trouve à un endroit habituel, il s'agit de l'accentuation faible, s'il se trouve à une position inhabituelle dans la phrase, c'est qu'il s'agit de l'accentuation forte.

L'accentuation faible

Transformations à appliquer :


Pour ce qui est des DéX et de ond : d > t

Pour èn et no : n > m

Pour mi/mé : m > j


Et ce sont les seuls à appliquer. Les trasnformations filliennes ne s'appliqueront pas.

Chose à savoir, les mots de Phark sont indépendants, j'entends par là que lorsqu'une phrase est entièrement accentuée, eux ne le sont pas.

Donc :

°Séda èn ikolya° se dit « Sohè èn akôhyè » et non « Sohè èm akôhyè ».


Pour que ce soit le cas, il faudrait l'écrire ainsi :


°Séda èn° ikolya°


Passons aux fonctionnements un peu moins simples que lorsqu'ils ne sont pas accentués :


Mi°~Ji

Première fonction : Lorsque le mi était censé définir un sujet, il y a deux possibilités. Ou bien le second mi (celui qui rappel le sujet à la fin de la phrase) est également accentué, ou bien il ne l'est pas.

S'il ne l'est pas, dans ce cas la fonction du ji est très simple, il définit un passif.


Exemple :

My°ikubê èkto ni di kombwin mivranapa' = Mon père s'est fait attaquer par les ennemis durant la bataille. (Étonnant n'est-ce pas?)


Vous remarquerez que la contraction du « ii » en « yi » peut toujours se faire, car « ji » se finit également pas « i ».


Si les deux sont accentués, il s'agit là d'une phrase ironique.

Exemple :

Azwû my°ès idmériatan mi°lana' = Mais bien sur ! Ils ont une attirance physique pour ces chats.


Il existe ensuite une troisième forme qui n'existe (normalement) que pour la forme accentué du mi. C'est lorsque le mi est sujet mais sans rappeler un autre sujet :

Exemple : Sé' mikopa'


Sans accentuation, il s'agit d'une forme familière qui rappel le sujet de la phrase précédente. Mais une fois accentué, il traduit une généralité.


Exemple : On ne peut s'y rendre que si l'on sait déjà où elle est = Znop kosa dû koréahô id nè mi°koréya


Si vous vous posiez la question sur une forme où seul le mi finale serait accentué, cela existe. C'est également une forme de passif, mais la première est généralement privilégié. Celle- ci est plus utilisée au théâtre pour créer un effet de surprise en rendant d'un seul coup la phrase passive, créant souvent des situations comiques.


Reste l'utilisation du Mi° lors de sa seconde forme.


Il sert à rendre un groupe de mot accentué, mais une fois assemblé et non avant.


Exemple : °lakamsaµéam° ~ L'action de grande envergure sur l'amour inconditionnel.

Saµéam mi° lakam = Mariage.


C'est un outil assez complexe, puisqu'il apporte une nuance assez faible parfois mais pourtant très importante. Cela évite de nombreuses confusions.


Je n'accorderais pas de rubrique au « mé » puisque je ne verrais encore une fois que son rôle de support. Hors ici, son rôle est juste de rendre la prononciation de la langue plus agréable.


°lakamsaµéam° = Saµéam mé° lakam

Il n'y a donc pas à accentuer les deux mots, le « mé » s'en charge.

Èn°~Èm

Première chose à savoir, Èm à cette fois un sens bien séparé de ces dérivées qui sont plus nombreuses de deux. On a Im, Am en plus (In° et An°).


Leur accentuation faible est relativement simple.

Èn°, In° et An° définissent un lieu temps ou propos/contexte potentiel.

Exemple : Èkto èn° èrsaµéamwa = Si nous étions sur le champs de bataille, nous aurions à agir.


Il créer donc un conditionnel qu'il est inutile de rappeler sur le verbe final.


Et pour les Nè°, ni°, na°, ils portent sur un lieu/temps/propos/contexte fictif.

Exemple : Yimio nè° Dèyrik mi°mé spraham midjanaya = Dans mon monde imaginaire, on parle la langue du Deyryck.


Ond°~Ont

Tout comme pour son prédécesseur, on voit apparaître les mots : Ant, Ômt, mais aussi Mit, Int et Imt.


Ond°/Nôd°

Ces deux là s'opposent sur une nuance apportée au but définit. En effet, dans le cas du « Ont » il s'agit de la finalité d'une action, l'objectif finale. Alors que le « Nôt » va définir un objectif direct.


Un exemple sera plus probant :

« Nôd° kéno yèkta' » = Je bataille pour tuer.

« Ond° akta yékta' » = Je bataille pour la paix.


Ômd°/Môd°;Nad°/And°

Même chose pour Ômd° et Môd°, ainsi Nad°/And°(explicite/implicite).


Cela change pour les quatre derniers.


Nid°/Ind°

Plus aucun rapport avec le destinataire.


Il définissent tout deux une cause, mais contrairement au môd, eux vont préciser une valeur de jugement.

Aussi Nid° pourra être traduit par « grâce à », là où Ind° pourra être traduit par « à cause de ».


Exemple :

Nid° kasa èsdjanaipa idikwaha' = Je suis toujours en vie grâce à ce qu'ils ont fait.

Ind° kasa èsdjanaipa rodikwaha' = Il est toujours en vie à cause de ce qu'ils ont fait.

Mid°/Imd°

Mid° et Imd°, servent un peu dans la même optique que leurs prédécesseurs à définir un jugement. Ils traduisent notre « pour/contre ».

On a donc :


Imd° lanam°i nûhnin no ogridronin sè' èskopa' = Ils sont venu ici contre la reproduction entre les dieux et les mortels.

Mid° lanam°i nûhnin no ogridronin sè' èskopa' = Ils sont venu ici pour la reproduction entre les dieux et les mortels.

No°~Mo

Précision : Lors de la formation CHIFFRE-no, si on a « C-no° » le chiffre n'est pas accentué. D'ailleurs, je peux même préciser qu'un chiffre n'est jamais accentué. Les chiffres sont de la catégorie des mots tolérants que j'ai cité plus haut, il ne sont jamais accentué.

Il sert, une fois accentué, de comparatif de « bon » lors de son usage sous la forme "marienne".

On a par exemple : Ti no° i = Tu es meilleur que moi.

Et de superlatif lors de sa forme no-mot :

Exemple : no°i = je suis le meilleur.

Puis on a cette forme : Panoès da Avec le « pano » qui signifie « les deux meilleurs d'entre », qui veut dire alors « Ce sont les deux meilleurs d'entre eux. »

DèX~TèX

Ces derniers changent entièrement de sens, ils serviront, une fois accentués, à définir des positions relatives.


Dèr° = Au-dessus / Rèd° = Au-dessous

Dès° = Devant / Sèd° = Derrière

Dèm° = Droite(locuteur) / Mèd° = Gauche(locuteur)

Dèn° = Droite(objet) / Nèd° = Gauche(objet)

Dèf° = Proche / Fèd° = Loin


L'accentuation forte

Ici, les mots de Phark vont prendre leurs utilités fonctionnelles.


Les changements à effectuer sont :


Pour DéX et èn : è > û

Pour ond et no : o > lè ; n>m

Pour mi/mé : m > ka

Dérivés ond : a > la ; ô > lô ; i > li ; o > lo

Dérivés èn : a > al ; i > il ; è > èl


Mi°~Kai

Le mi°' peut avoir deux positions, le début de la phrase, ou la fin. S'il se positionne à la fin, j'entends la vrai fin, c'est à dire après le point.

Dans le cas où il se situe au début de la phrase :

Le Mi°' sert alors de mise en relief. Il signifie que toute la phrase est accentuée, mais qu'elle est accentuée dans son ensemble. Donc pas mot à mot.

Cela correspond en général à un conservation des temps normaux, et une accentuation plus faible du verbe et des compléments.


Exemple :


Mi° éktwèn saµi my°a = Durant les immenses guerres, on survit dans une terreur insoutenable.


Le Mi°, lorsqu'il est à la fin de la phrase, permet de faire en sorte que les mots de Phark soient accentués.

Par exemple, une phrase qui serait accentuée et qui se finirait par mi° serait vraiment entièrement accentué car les mots de Phark le seraient alors également.


Ces deux possibilités du mi°' peuvent bien sur être cumulées. On retrouve alors des phrases entourées par deux Mi°.


Il existe une contraction de se double mi°, il faut transformer le point final en ôka ou ôka° si la phrase est accentuée bien sur.


Mé°~Kaé

Je vais commencer par vous expliquer l'autre utilisation du mé. Le mé permet de définir un élément propre(mots d'origines étrangères et noms propres). Le Dèyrik est une langue avec une quantité de variation de sonorité importante, aussi il est important de savoir lorsqu'un mot ne fait pas partie du vocabulaire. Aussi on retrouvera des formations comme Khaèst mé sên pour dire Chaest.

Le problème c'est que c'est la même formation que pour son autre rôle, aussi lors de son accentuation il devient dur de faire la distinction. C'est là que le mé devient une exception. Il n'aura pas sa place habituelle lors de son accentuation faible. Il se placera avant son groupe.


Exemple : Khaèst mé sên > Mé° Khaèst sên

Cette accentuation lui sert juste à passer de la description de la nature de l'élément propre, à son titre.


Exemple :

Khaèst mé sên / Mé° Khaèst larsên

(larsên > habilité diplomatique/seigneur)


Le Mé°' se situera lui après ce qu'il décrit, il ne définit qu'un seul mot. Il sert simplement à indiquer que c'est un élément propre, sans le décrire.


Exemple : Sé Kaino mé° ifiopa' = J'ai vu Kaino ici.


Pourquoi je n'ai pas parlé de cette utilisation plus tôt ? Parce qu'elle n'est pas utile à l'accentuation vu que ces deux accentuations ont disparus au fur et à mesure.

La première parce qu'il n'y a pas d'intérêt à faire de distinction avec l'état normal du mot. La seconde parce qu'elle sera remplacé par le suffixe « Ké » qui s'en est dérivé.


On aura alors : Sé Kainoké ifiopa '.


Dans son rôle auxiliaire, le Kaé va ensuite servir de rappel. Il peut être placé au début de la phrase pour indiquer qu'elle conserve les mêmes niveaux d'accentuation que la précédente, ou à la fin pour indiquer que la suivante aura les mêmes niveaux d'accentuation que celle-ci. Les deux revenant au même vu leurs positions.


Exemple :


Sé' ond tra tikanam° tiferfiopôn° ôka kaé At kanami idajarkam ilipanan = Sé' ond° tra tikanam° tiferfiopôn° a At kanam°i idajarkam ilipana


Èn°~Ûn

Ce mot à tendance à avoir la même utilité que le « ta » mais peut se transcrire sous deux formes. Il sert à créer une énumération. Il peut prendre la forme "marienne", mais P sera plus un groupe verbal qu'un mot.


Exemple :

Ta : Idajarkam mita ès myétya = Ma maison et la leur sont différentes.

Èn° : Masanorin ni kétsa myèn° ikyin' ahi myétya = Chasser du temps des Masanorains et chasser du temps des Ikiens sont deux choses totalement différentes.


Autrement le èn est utilisé comme suffixe. Ou bien sur un nom lors d'une énumération de noms ou bien sur un verbe lors d'une énumération de groupes verbaux :


èn°sênin èn°sanin èn°èsku'in arèsramapa' = Ils ont regardé les hommes, les femmes et leurs familles.


Kasan èn°caûûa kasan èn°ona kasan èn°sprah kasan èn°ana èsatrélapa' = Ils ont a appris comment écouter, comment répondre, comment parler ainsi que comment poser des questions.


Nè°~Nèl

L'usage du nè° est surtout mathématique, mais ils peut aussi être utiliser dans le langage. En revanche, cette utilisation est plus importante dans Àntôrsioa qu'elle ne pourrait l'être chez nous.

Il sert tout d'abord à annoncer un déplacement, une direction, ainsi qu'une amplitude. Un peu comme un vecteur.


Exemple :

Nè° radajarkam ikwa = Je vais à sa maison.

Ici le « je vais », qui peut parfois être descriptif ne peut plus l'être. L'action est en cours, il y a nécessairement déplacement.

Reste à préciser l'amplitude. Elle se précise par les déclinantes(z a p k t é f g c i ay) de chiffes de 0 à 10 après le nè°. 0 étant une sorte d'ironie, puisque le mouvement est nul, 10 étant le mouvement par véhicule.

Exemple : Nè°é radajarkam ikwa = Je vais à sa maison en courant.


Ensuite, et c'est là que l'usage devient assez peu possible sur Terre, on va préciser la dimension du déplacement.


A préciser pour la suite : Je fais la distinction entre la dimension du mouvement d'un objet, et la dimension d'évolution d'un objet. L'évolution ce sont les dimensions que possède un objet, exemple les humains sont en 3D. Le déplacement c'est le type d'axe utilisé pour ce mouvoir. Par exemple, il est considéré qu'un humain se déplace sur 1D tant qu'il ne décrit pas une courbe dans son déplacement, dans ce cas là il se déplace sur 2D, puis 3D si la dite courbe se fait sur deux axes. On peut par exemple prendre un grand huit ou le mouvement en spirale de la Terre autour du soleil. (On ne considérera pas le temps comme une dimension)


On précise la dimension avec les mêmes déclinantes mais cette fois derrière le nè°.

A Àntorsioa l'univers évolue en sept dimensions.

Exemple :

Pnè°é radajarkam ikwa = Je vais à sa maison en courant -modulant un déplacement 2D-

Il est inutile de traduire le déplacement en français parce que c'est assez évident.

Ni°~Nil

De la même manière que le nè°, on pourra préciser une amplitude au ni° (ainsi qu'une dimension, mais cela d'utilité qu'en physique ou en chimie). Le ni° précisera un temps mais cette fois ci temporaire. Plus son amplitude est importante, plus le temps qu'il décrit sera éphémère.

Exemples :

Ni°a sé'pa èskolya = Il veulent être ici depuis longtemps.

Ni°ay sé' ropa' = Je n'ai même pas eut le temps de le voir (être là).


An°~Aln

C'est très utilisé dans la langue. Le An° sert à définir un intérêt. Il se situ en fin de phrase, un peu comme une onomatopée. On exprime son amplitude de la même manière que ses prédécesseurs.

(Par soucis de prononciation les déclinantes peuvent parfois être prononcées : oz a ok op ot é of og oc ay , toutefois leur écriture demeure la même.)


Exemples :


Dyayahakam sprah dû an°ay = Parlons de musique ! J'adore ce sujet !

Ekto sprahlinwan°z = Je n'ai pas envie de parler de guerre, ce sujet m'exaspère.

- Dûh'mû nut'èr tlyan – An°é (da) = - Ca te dis de jouer avec nous au DeamonBall ? - Pourquoi pas.


In°~Iln

Le In° sert à définir une relation de proportionnalité dans le temps. Cela traduit le « the more the … the more the ... » en anglais ou notre « Plus cela …. plus ceci ... ». Pour cela, on utilise la forme "marienne". Le premier terme peut tout aussi bien être un mot qu'un groupe verbal.


Exemple :


Dogmi ékto in° badsémi èkto da = Plus la guerre est longue, plus il y aura de batailles.

Le nô peut s'utiliser comme le mi pour poursuivre la réflexion.

Exexmple :

Dogmi ékto in° badzémi èkto nô badzémi likwin da = Plus il la guerre est longue, plus il y aura de batailles et plus il y aura de batailles, plus il y aura de morts.


Na°~Nal

Le na° est relativement peu utile et il l'est encore moins pour nous, il sert à définir l'évolution d'un objet. Il se positionne comme un suffixe de celui-ci :


Exemple : Pna°Mario mimé sên manyimio nè° midikwa' = Mario -évoluant en 2D- vit dans un grand monde imaginaire.


No°~Nlè

Je passe rapidement, en accentuation forte il ne possède qu'un rôle auxiliaire. Il se positionne en suffixe d'un autre mot de Phark afin de préciser son accentuation forte lorsqu'un doute peut exister entre les deux. C'est surtout une convention écrite, il en existe d'autres plus pratiques et plus rapides. Le no°' est surtout utile lorsqu'il y a plusieurs types d'accent dans une phrase, car là son rôle devient primordiale tant à l'écrit qu'à l'oral, mais comme je ne vous ai présenté qu'un seul accent pour le moment, ça n'a pas d'intérêt.


Ind°~Lind/Nid°~Nlid

Je regroupe ces deux-ci car leurs buts sont tout simplement d'apporter une certaine forme de politesse/respect ou bien de sous-mission.

Tout deux se placent avant le point finale comme un suffixe. Ind° sert à définir un profond respect, là où Nid° sert à définir une sous-mission.


Un esclave ou un militaire finiront leurs phrases par « nid°a » pour s'adresser à leurs maître/chef de section.


On peut également les retrouver sous une forme "marienne".

Ils servent alors à définir ce même lien de respect ou de sous-mission entre deux objets extérieurs.


Exemple :


Fràsam mé Laétyam nid° Yûèsamké mé arséram = La République de France soumise à l'empire US.

Mid°~Mlid/Imd°~Limd

Ces deux-ci servent à porter un jugement de bien et mal.

Ils peuvent s'utiliser des trois manières, dont les deux de leurs prédécesseurs. A la fin de la phrase, il porteront un jugement de bien ou mal sur l'affirmation donné.


Exemple :

Aha rakanapa mid°a = Elle a tout détruit, c'est super !

Aha rakanapa imd°a = Elle a tout détruit, cette malade !


Dans la forme "marienne", ils auront un sens de comparatif, comme pour le no, mais avec bien au lieu de bon.


Ra mid° ahès da = Elle est mieux qu'eux tous.

Ahès imd° ra da = Ils sont tous plus mal qu'elle.


Et il peuvent être en préfixes pour devenir des superlatifs :


Mid°ra da = Elle est la mieux.

Imd°ahès da = Ils sont les plus mal.


Ômd°~Lômd

Le ômd° sert à poser un ultimatum. Il lie deux phrases, la première étant cause de la seconde

–si non respectée puisqu'il s'agit d'un ultimatum-.


Rakokosua kosé ômd° tkémnwa = Laisse là s'échapper ou tu seras tué !


Il peut également servir en mathématique et en physique. Il est utilisé lors de l'énonciation d'un théorème :

« Kadédamàgadi ômd° azôlanitikya » = « Si un triangle est équilatérale alors ses trois côtés sont égaux. »

Et en physique pour l'énonciation d'une loi empirique.


Il peut également, en suffixe d'un point, énoncer une vérité absolu, mais c'est très rare.


Ond°~Lond

Il sert à transcrire le vocatif. Il se positionne en fin de phrase en préfixe du point.


Exemples :

Ti ond°a = Hey toi !

Ond°a = Hey !

Tsé' ond°a = Hey toi, viens par ici !


Il est utilisé dans beaucoup de discours, et beaucoup pour définir un objectif commun.

Exemple :

« Môd kokosua èrèkta ond°a » = « Nous allons nous battre, pour prendre la fuite ! »

(Citation de PdC3 - Jack Sparrow)


Il y a certaines expressions à connaître comme :


Ond°û = Au secours/SOS

Ko' ond°a = Allons-y !

So ond°a = Hors de question !

Sa ond°a = Bien sur !/Évidemment !

Spraham ond°û = Surveille ton langage !

Etc...

Nôd°~Nôld

A sa création, le Nôd° ne se différenciait pas du Ond°. La différenciation s'est faite par la suite, une question d'habitude. Même si dans cette version du Dèyrik, elle est officielle, elle demeure parfois utilisée comme le Ond° mais cela définit un ton beaucoup plus autoritaire.

Le Nôd° possède la même formation mais sert à définir un ordre militaire. Il se différencie des autres formes impératives qui ne donnent jamais une vrai notion d'ordre obligatoire à suivre, ou simplement d'ordre justifié par la hiérarchie. Passer d'un impératif au Nôd° c'est comme passer d'une demande personnelle à une demande professionnelle.

Le nôd° est tellement utilisé dans le milieu militaire qu'on le retrouve tout autant dans les autres langages.


Je ne donnerais pas d'exemple, puisque relativement peu importants.

Môd°~Môld

Le Môd° peut se positionner en fin de phrase, il définit alors celle-ci comme la conséquence de celle qui suit :


Exemple :


Tkèrkéipôn môd°a Tkûvfésa' = Tu comprendras. Et cela parce que je vais t'expliquer.


Il peut également se positionner en fin de phrase mais cette fois-ci suivit d'un « da ».

Dans ce cas là, il définira une conséquence possible. Il possède alors trois formes :

°môdda° qui se prononcera « Môldhè », à ne pas confondre avec môd°da° qui se prononcera lui « Môldfo » et môd°da qui se prononcera « môlgda ».


Dans le premier cas, la conséquence possible se définit par rapport à un contexte général, et non un contexte annoncé. Aussi il ne fera pas référence à une phrase donnée auparavant ou par la suite. La seconde forme marchera comme avec le « a » se définissant par rapport à la phrase suivante.


Exemple :


« Idréyo Frodo mé sênis °môddo° idréi ind°a»

Prononciation : Idréyo Frodo mé sênis môldhô idréi linda

Traduction : Ça se pourrait monsieur Frodon, ça se pourrait.


« Rologko môd°da Rolékoréiho a »

Prononciation : Rologko môlgda Rolékoréiho a

Traduction : Il pourrait bien être haït. Et ce parce qu'il n'est plus capable d’apprécier qui que ce soit.


J'expliquerais le môd°da°, quand j'aurais un peu plus détailler le fonctionnement du « da° ».


Il peut également lier deux mots, afin de définir une relation de cause/conséquence entre les deux.


Exemple :


Lokwam môd° étin da = C'est la haine causée par les autres.

(lokwam = haine ; étin = les autres << in = iasn)


On peut retrouver cette contraction-ci, comme pour le mi :


Lokwam'ôd° étin da


Couplé avec le « no », on retrouvera l'idée de conséquence possible.

Exemple :


Lokwam nomôd° étin da = C'est la haine pouvant être causé par les autres.


J'ai oublié de préciser l'utilisation du mi avec le « da ». Je vais l'expliquer sur cet exemple, collé à un da (qui possède donc son propre sujet) le mi peut rendre un mot de Phark verbe de la phrase.


Exemple :

Lokwam mimôd° étin mida = La haine est causée par les autres.


Expression sudiste :


°Mo'onû° :

Prononciation : Môlondû

Traduction : C'est ça qui en est à l'origine/en est la conséquence.


Nad°~Nald

Très utilisé également, le Nad° se colle comme suffixe à la suite d'un mot afin de lui apporter un sens plus passif.


Exemples :

Èssaµya = Ils sont terrifiés.

Èssaµinad° a = Ils sont facilement terrifiés.


Èssaµa' = Ils terrifient.

Èssaµanad° a = Ils sont terrifiant.


And°~Alnd

Il joue un simple rôle de point auxiliaire lorsque plusieurs dérivées de Ond° on tendance à se cumuler. C'est assez peut courant.


Dèr°~Dûr

Les DèXs ont en général trois à quatre utilisations possibles. Le Dèr° sert à exprimer l'idée de « plein ».

Forme en no°

Il peut conserver son fonctionnement habituel s'il est précédé du « no° ». Il s'agit d'une notation possible à l'écrit, comme à l'oral la prononciation diffère de l'accentuation forte à faible, il est inutile de le prononcer.

Il sera alors traduit par « plein de ».

J’appellerais cette forme : « la forme en no° ».


Exemple :

Èkto no°dèr° gyamam = Une bataille pleine de souffrance.

Prononciation : « èkto dûr gyamam »


Comme toujours en Dèyrik, il est inutile de rappeler un élément déjà connu, aussi gyamam (souffrance) reste donc au singulier.


Forme en ûdé°

Le dèr° peut également se coupler à èn, in, an. Il se positionne en suffixe et seul la première voyelle des èn, in, an ne se prononcera à l'oral.

Les èn, in, an auront le même sens que nè, ni, na, mais ce qu'ils définiront remplira le contexte, le temps ou l'espace.


Exemple :


Ikin indèr° aktan'lipa = Du temps de la domination ikienne, la paix n'était pas désirée.


Adaria èndèr° ahèskèrkéipahô dûpwa = De tout Adaria, tout le monde avait alors déjà enfin compris.


Odikwan andèr° rohadikwampa' = Toute sa vie n'avait jamais porté que sur les victoires.


C'est la forme en ûdé°.


Forme temporelle

Puis, on retrouve la forme temporelle, le dèr° se retrouve alors à précéder un temps.

Son effet est surtout connu sur le passé ou le future.


On obtient des phrases comme :


Nutrit' yadèr°pa :

Prononciation : Nutrit' yadûrpa

Traduction : J'ai toujours été avec toi.


At tûs yalidèr°pônprôn a = Et j'aimerais le rester pour toujours.


On peut le retrouve sur d'autre temps, comme le conditionnel, mais dans ce cas là, son sens portera parfois plus sur le complément que sur le verbe.


Exemples :


Tyodika ilidèr°prôn a = Je n'aimerais que que tu survive.


Ikin ivranadèr°prônpa' = Je n'aurais attaqué que les ikiens.


Cela peut aussi s'appliquer à quelques temps complexes :


Arès yatadèr°ho a = Je ne peux plus que les aider.


Past ifioréidèr°hô a = Je ne peux en voir encore que deux.


Etc...


Il peut également s'appliquer sur des verbes suffixes.


Exemple :


Rafiopa ikoréadèr°lya = Je veux seulement savoir ce qu'elle a vu.


Ainsi qu'avec des temps ou verbes suffixes accentués.


Exemple :


Ti yatadèr°pa° a = Je n'ai fait que t'aider depuis le tout début.


Forme verbale

On retrouve ensuite la forme verbale.

Le mot agit alors comme un verbe sous la forme dèX°a. Le « a » correspond à une contraction obligatoire d'un « a » rajouter au mot de Phark pour en faire un verbe avec le « a » finale. Il ne peut donc y avoir de « da » à la fin. Dans le cas où ce « da » est nécessaire pour une certaine distinction, on le retrouve sous la forme neutre « dû » avec le verbe finale. Le « dû » en question sera souvent porteurs des suffixes.

Sous cette forme on pourra alors traduire « dèr° » par « rempli de ».

On peut également retrouver une forme adjective avec « dèr°ya » qu'on traduira par « est rempli de » ou « est plein de ».

Le « de », s'il est traduit, peut être traduit par « di » ou par « nûtri ».


Exemple :


Myèskombogin aha ni dilokwam i midèr°a = Leurs ennemis me remplissent sans cesse de haine.


Alag'Tamaria mimé arakaam taksin midèr°ya = Le ville d'Alag'Tamaria est pleine de fous.


Forme qualificative

On peut ensuite le retrouver comme suffixe d'un nom. C'est le forme qualificative.

Il sert alors, comme on pourrait sans douter, d'adjectif pour ce mot.


Exemple :

Idarakaam nè mihadajarkandèr° nûhnin ni ta di midjakadipa' = Dans cette ville, toutes les habitations remplies (~habitée) ont été construites du temps des dieux et par ces derniers.

En préfixe, on lui trouve cette fois sa forme nominale. Le sens varie alors légèrement. On traduira en générale par « l'intégralité de ».


Di dèr°Àntôrsyoa nassékoréaréi iférfioho ûd Alihindjanaifiwa = Si je ne crois plus que personne ne peut connaître l'intégralité d'Antorsioa, c'est parce que j'ai vu les Alih le faire.

Rèd°~Rûd

Je ne vais pas ré-expliquer, il fonctionne évidemment comme son paire, mais avec l'idée de vide. Je vais simplement mettre un exemple simple pour chaque forme.


La forme en no°

Èrgèmgyimio no°rèd° lokwam = Notre vieux monde vide de haine.


La forme en ûdè°

Èrimio ènrûd° dyi tkokosuaréya = Nul part en nôtre monde, tu ne pourras me fuir.


La forme temporelle

Sé' nè Taharinkémnorèd°pa' = Ici, aucun terriens n'a jamais été tué.


La forme verbale

Nûtrisaµam rahimio dûpa irèd°a = J'ai vidé son monde de la peur.

Mirahimio disaµam dûdèr°pa mirèd°a = Son monde a toujours été vide de peur.


La forme qualitative

Misûnrèd° mibilinaho da = Les gens remplis ne mangent plus.


La forme nominale

Mirèd°likwam rèd°gyamam mina = L'absence de mort n'est pas une absence de souffrance.


Dès°~Dûs

Il sert lui à définir un avancement ou une orientation/tendance.

Forme en no°

La forme en no° sert à définir la tendance. Elle peut servir en mathématique :

Èl* no°dès° last ni = Quand « èl » tend vers l'infini (le « èl » est une lettre Fikji communément utilisée pour désigner une inconnue ; le * est un accent particulier pour définir un mot étranger.)

Et pour à peu près n'importe quels mots.

Exemples :

Idimio no°dès° étam = Ce monde qui tend à changer (étam = autre) Rwodikwan no°dès° nassé = Ses victoires qui tendent à disparaître


Forme en ûdé°

La forme en ûdè° fonctionne également avec l'idée de tendance.

Exemple :

Adaria èndès° isokoya = A l'approche d'Adaria, je me sens triste.


Forme temporelle

La forme temporelle sert plus à traduire un avancement. Elle donne aux temps une fonction similaire à celle du « in° ».

Exemple :

Ikénodès°pa' = Plus on remonte dans le temps, plus je tue.


Forme verbale

La forme verbale peut varier dans son sens selon la situation mais on peut presque toujours traduire par « tendre vers/à ».

Exemple :

Kasam yûpa dûnû kidès°a = Ne tend pas vers ce que j'étais.


Forme qualificative

La forme qualificative va elle prendre le sens de « supérieur ».

Exemple :

Misûndès° to yo koréapso yo kana midès°a = Les gens supérieurs, ou qui se pensent supérieurs, tendent à se détruire (les uns les autres).


Forme nominale

La forme nominale avec « orientation vers » :

Rodès°saram ni kasa djanaimo tkoréaho da = Tu ne sais plus quoi faire quand son orientation est vers la peur.

Autres

A des petits détails près le fonctionnement est identique à chaque fois, donc je vais simplement vous préciser leurs sens et si l'un vous intrigue en particulier je le détaillerais, surtout pour les formes temporelles.

Sèd° = arrêt de tendance / infériorité Dèn° = approximation / vague Nèd° = précis / net Dèm° = création / complet Mèd° = destruction / inexistant~nul Dèf° = avis~choix / libre Fèd° = absence de choix / restreint