IDEO ANV Remarques Me

De Ideopedia
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Mèche

Toute tige de fil plus ou moins torsadée, peu importe son utilisation ; ou bien la partie tranchante d'un foret, également torsadée, se dit trĕch, à-postériori tiré à la fois de "mèche" et "tresse".
La mèche de cheveux, elle, se dit piloch : Ùt piloch quas ka ere gevna ni es... = Une mèche de cheveux qu'elle m'avait donnée (S. Adamo).

Méduse

Metùz est le monstre mythique à cheveux en serpents, pétrifiant ses victimes, d'où le verbe metùze, se conjuguant comme pùze.
Marœng est l'animal marin (maar) dont la forme rappelle un peu celle d'un champignon (fœng).


Mêler

"Mêler", au sens de mélanger, enfouir dans, aussi bien au sens propre qu'au sens figuré (embrouiller) se traduit mige, un paronyme de mixe.
Se mêler de (pronominal) se traduit par la forme directe, avec un COD à l'accusatif : obipèr, un verbe raccourci d'obinòper, conjugué un peu différemment : obipra obipèra.
Or ep obipèrt æc qua epirèze ors! = Mêlez vous donc de ce qui vous regarde !

On fera attention au sens de l'accent entre l'itif et l'impératif d'une part et le subjonctif passé d'autre part !

Æt • chaṅd tep ar obipéra æt adfàx. = C'est dommage qu'ils se soient mêlés de cette affaire.

Membre

Slen est du domaine de l'anatomie<ref>Goslen est un membre particulier qui ne concerne que la gent masculine de certaines espèces.</ref>:

Pœlpe habe ok slense les poulpes ont huit membres.

Inèst, inèsdu est utilisé dans d'autres applications :

Àr tiyn inèste ùt iquèntyn = les deux membres d'une équation.
Ùt inèsdu àt parteten = Un membre du parti.

Même

  • Même (adverbe) se dit aṅk, les conjonctions dont il est issu sont :
aṅktet = même si
aṅktep = même que.
se colle aux pronoms mais reste détaché (et postposé, contrairement aux autres adjectifs) aux noms :
ær xeliyse iψe = ces voitures mêmes
æriψe ane = celles-là mêmes.

Un N euphonique subsiste derrière les pronoms des deuxième (sauf voussoiement) et troisième personnes du singulier au nominatif : oniψ, (d/k)aniψ. Ce N est remplacé par la lettre adéquate pour les autres cas & nombre.
Eriψe, oriψe, (d/k)ariψ au nominatif pluriel, également pour des raisons euphoniques, une redondance est observée : on garde le -R- du pronom et on place malgré tout un -E à l'adjectif. Cette redondance disparaît aux autres cas : (aniψe = d'eux-mêmes) sauf pour le vouvoiement pluriel : orviψe = en ustedes mismos (Castillan).

Le pronom-adjectif idem suit la règle des autres pronoms-adjectifs :

déclinables en tant que pronoms, pas en tant qu'adjectifs (variables en nombre seulement)
Les complément sont identiques au compléments de comparatifs : qua + accusatif<ref>En principe :
E dhep gœnes idems qua in à skytrev = Je prends le même que dans la vitrine.</ref>:
Æt • àt idem xeliys qua æċ ed kœsyndaken = C'est la même voiture que celle de mon cousin.

Si idem est utilisé comme pronom, l'article peut être omis :

La vedjar idemse sàrdaw = On a vu les mêmes hier.

Mémoire

LA mémoire (quelle qu'elle soit) se traduit memor ;
LE mémoire se traduit memo.

On prendra donc garde, au nominatif, à l'article placé devant, et à l'orthographe :

M-S<ref name="mémoire">En français bien sûr : les deux mots aneuviens sont évidemment neutres.</ref> M-P<ref name="mémoire"/> F-S<ref name="mémoire"/> F-P<ref name="mémoire"/>
Memo Memor Memore
Les autres cas n'appellent pas d'attention particulière, comme on peut le constater :
Memos Memose Memors Memorse
Memon/v Memone/ve Memoren/rev Memorene/reve

Gevent ep æt memos, tep eg vedj as reen. = Donne-moi un peu ce mémoire, que je le voie encore. (Cléante dans "l'Avare")

Eg peṅtena as orronas memorev. = Je l'ai entièrement peint de mémoire. (Pierre Mortez dans "Le père-Noël est une ordure").

Accès aux références.

Un aide-mémoire se dit memoflío, de

memor : cf. ci-dessus
tyflio = bulletin.


Menaçant

Attention à cet adjectif (obaukun), différent du participe présent du verbes "menacer" : obauxun.

Mendier

Tuldiquèst est la version intransitive ;
tulquèst est la version transitive.

Menotte

Hhirin, c'est une petite main (particulièrement, celle d'un jeune enfant) ;
pœngringge, ce sont des bracelets chromés...

Menu

Qilat : adjectif, signifiant "petit" ;
spyslíst, au restaurant, a donné serlíst ou warlístpour le menu d'un appareillage.

Mercure

Merkur représente le cousin latin d'Hermès.
Merkùr représente sa représentation astronomique.
Hydág est la traduction aneuvienne du métal liquide à température ambiante (Hg).

Mère

Madh (et ses composés dont ce nom est le suffixe) est un des rares noms aneuviens ne se terminant ni par -K ni par -kad qui puissent être féminin :

Ar waade ed madhes, ka reen làpor. = Ils attendent leur mère : elle travaille encore.
on peut dire àt madh leo (ou un autre animal) plutôt que àt madh leok pour éviter un pléonasme.
Àt zhelet • nadhys omne ed dólene, a krĕṅgen das. que
Àt zhelet • madh omne ed dólene, a krĕṅgen das. = La jalousie est la source (mère) de tous ses maux : elle le ronge.

Viyf, c'est la mère... du vinaigre.

Métier

Perov traduit également profession.
peripíret signifie "expérience professionnelle". Avoir du métier ne se traduit pas en aneuvien par le partitif : hab peripíreċ.
zhàkarsent, c'est un métier à tisser.

Mètre

Les multiples et sous-multiples du mètre se terminent par -mètr.
Les instruments de mesure se terminent par -métarsat : lysmétarsat = pluviomètre, cendemétarsat = centimètre (de couturier).
Les préfixes portent, comme en français, un accent aigu sur le E : métrig, métrologet.
Mildemétran papiyr = Papier millimétré.

Mettre

Pour son sens courant (synonyme de "poser"), on traduira par mid, y compris pour mettre un vêtement :

Midit ted chaṅdajs blov. = Mets ton pull à l'endroit.

Sinon, on pourra utiliser la traduction abstraite de "faire", autrement dit : dor.

Nep dorit àt motors warkev aṅt ed rœdhatev en. = Ne mets pas le moteur en marche avant mon signal.
Àt lyft cem mir nep bisdor særvidev aṅt eensdaw. = L'ascenseur ne sera pas remis en service avant mercredi.
Ber dem dorun àt hæntes, àt parturmedlèrdak ere dora ed frànkaż partùr! = Pour se faire la main, l'élève-obstétricien avait mis sa sœur enceinte !

"Se mettre à" se traduira : dem dor (+ inf).

Meuble

kigon, c'est l'adjectif ; kigek, c'est la pièce de mobilier.

On retrouve plus ou moins ces analogies avec "mobilier" :

Kileron & kigektul.

Meurtrir

Le verbe oψtæng n'a pas d'impératif, malgré l'existence du subjonctif passé : oψtengéa.

Miauler

Conjugaison de maau analogue à celle de aau (bâiller), à ceci près que ce verbe est défectif (pas d'impératif).


Micro

  • Plusieurs orthographes possibles pour l'ustensile de prise de son :
Mikrofon, mikroqbon.
  • Les unités dont le radical commence par une consonne ou par un O sont agglutinés : mikrofàrad, mikrográm, mikróhm... et l'accent porte sur le nom de l'unité.
Les unités dont le radical est une autre voyelle forment des noms agglutinés : mikraṁpær...
Les autres noms suivent les mêmes règles : mikrobjológet, mikro-inèste, mikròrganesem.

Mêmes règles pour nano-, piko-...

Midi

Ilidaw, c'est 12:00 (hoψ dektin). Sinon, sùd

Milieu

Ili est une acception physique, c'est un mot-reflet<ref>Du moins, lorsqu'il est écrit entièrement en bas de casse.</ref>; kersoc est une acception sociale.

Mille

Un mille marin, tout comme un mille romain ou un mille norvégien se dit miyl. C'est un mot qui se décline normalement :

tinek miyleve ab kostev = à 20 milles (marins) de la côte.

Les différents miles anglosaxons (GB, US...) restent mile, gardent leur pluriel anglais en -s et ne sont donc pas aneuvisés (indéclinables).

Le numéral "mille" (1000) est traité dans cette page.

Millefeuille

Construction du mot koṅúfljo :

Kœṅditori : à-postériori scandinave, pâtisserie (miam !)
numbar = plusieurs
flio = feuille.

Mot "compressé" : le N sert deux fois (nasalise le [ɔ] raccourci de la première syllabe). En cas de gêne dans la prononciation, le L peut devenir muet.

Mine

Bumoψat, c'est la mine qui explose.
Olàn c'est la bonne (ou mauvaise) mine.
Karaṅd c'est la mine du crayon.
Rudgàlri, rudéa c'est l'endroit d'où on extrait le minerai.

Miner

Abumpod, c'est poser une (des) mine(s).
Runkeg, c'est détruire en s'attaquant au fond.

Mineur

Ùt minor lekárjat = Un délit mineur.
À striyg àr rudgàldakene = la grève des mineurs.
Ùt dysvyyrat lexhùndun = Un détournement de mineur.

Les mineurs (de fond) sont tous des hommes (dans le cas contraire, on peut toujours créer le nom rudgàlkad), quant aux autres mineurs (lexhùndur), ce sont soit des garçons (lexhùndake) soit des filles (lexhùnkade).

Minorité

Àr legendur midar àt pemerintes qiternetev. = Les députés ont mis le gouvernement en minorité.
Àt legzhùnet, æt tev la hab nep reen àt gers àt legvàxnet. = La minorité, c'est quand on n'a pas encore l'âge de la majorité.

Mise

Midat, c'est le fait de mettre :
midat bokev = mise en boîte ; également dans des expressions comme :
midat datev = mise à jour
midat krépev = mise à l'épreuve ;
gæt, c'est une mise, dans un jeu :
Od o slute od o tules tiyn fæce ed gæten = Soit on perd, soit on gagne le double de sa mise.
mihdat, c'est l'apparence, plus particulièrement, l'habillement ; on fera attention de ne pas oublier l'H qui le distingue du premier, ni le D, pour le distinguer de mihat (vêtement) ; on ne confondra pas avec le paronyme mihnat (habillement).

Misérable

Hùgdar est formé des éléments suivants :

hùg- fait référence à Victor Hugo, écrivain, auteur des "Misérables"
-dar est le suffixe-calque correspondant aux francophone, anglophone & hispanophone "-able".

Nezhdar est formé de la manière suivante :

-dar est conservé comme suffixe.
hùg est converti en adnébou. Le résultat (écrit tout d'abord de haut en bas) est tourné de 90° (dévissage), ce qui donne W nebou.jpgZ nebou.jpg. On trouve donc ez-. Le mot a une connotation péjorative (cf l'exemple qui suit), par conséquent, on post-alvéolise le /z/pour le faire prononcer /ʒ/ et on ajoute, au début, un n-, ce qui donne nezh-, pas trop éloigné du préfixe péjoratif nech :
Ùt nezhdar dù = un misérable individu.

Mission

Fàgentyn, c'est celle qu'on confie à quelqu'un ;
hrigtyn, c'est un corps de religieux dans un territoire non converti.

MA MO
Me M

<references/>