Kieli

De Ideopedia
Révision de 19 janvier 2017 à 14:29 par Eclipse (discussion | contributions) (Mise à jour de l'article en vue des évolutions qu'a connu la langue)

  Kieli
Kieli
 
Année de création 2015
Auteur Eclipse
Régulé par
Nombre de locuteurs
Parlé en
Idéomonde associé
Catégorie Langue artistique
Typologie Langue a priori
Alphabet Latin
Lexique
Version
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_KIE

Le Kieli est une idéolangue créée le 2 août 2015 par Eclipse. La dernière mise à jour de cette page date du 19-01-2017.

Historique

Le terme "kieli" vient du finnois où il signifie "langue". Dans la diégèse où la langue est utilisée, cela est du à un malentendu.

Cette langue autrefois pensée comme une persolangue est désormais destinée à s'inscrire dans un univers, nommé projet S'shrizen. A l'heure actuelle (début 2017), cette langue compte dans les 400 mots, il reste encore beaucoup à faire pour pouvoir s'exprimer de façon basique en cette langue et de nombreuses règles de grammaires tout comme mots de vocabulaires apparaissent ou se modifient.

Alphabet & prononciation

Le kieli s'écrit avec l'alphabet latin. Les lettres se prononcent toutes, comme en espagnol ("oi" se prononcera "oï" et pas "oa" par ex), et se prononcent à peu près comme en français, sauf :

  • e - se prononce toujours é ou è mais jamais "euh"
  • u - se prononce toujours u comme dans "urne"
  • w - se prononce ou
  • c - se prononce sh
  • ä - se prononce "an" comme dans "ancre"
  • ï - se prononce "in" comme dans "fin"
  • ë - se prononce "euh"
  • ö - se prononce "on"

Certaines lettres n'existent pas, comme le x ou le q.

Une voyelle peut être doublée, la prononciation doit alors être un peu plus longue, comme dans "paaseti". Idem avec les consonnes, lorsqu'une consomme peut se tenir (comme m), on la tiendra plus longtemps, sinon on prononcera comme en japonais (dans le cas de consonnes comme "t" par ex).

Morphologie

Grammaire

Verbes

Les verbes qui se terminent par une voyelle ne se conjuguent pas au présent. Les autres (ceux qui se terminent par une consonne) prennent la terminaison -i.

Quelques verbes :

  • eren : avoir
  • ma : être
  • gval : dire
  • eljet : sentir (par les sens)
  • velj : se sentir

Exemple :

  • Io ereni nie paaseti.
  • J'ai un ordinateur portable.
-io : je
-nie : un
-paaseti : ordinateur portable

Possession

La personne qui possède porte le suffixe -nek (qui peut se réduire -ek ou -k selon le niveau de langage et la lettre qui précède).

Ionek paaseti. Mon ordinateur portable.

Ionek ma svij paaseti. C'est mon ordinateur portable noir.

Ionek paaseti ma svij. Mon ordinateur portable est noir.

  • svij : noir

L'objet possédé porte le suffixe -et.

L'usage d'un des deux suffixes suffit généralement et on retrouve rarement les deux à moins que cela soit ambigu dans la phrase et qu'il faille préciser.

Nuances du verbe "être"

Nuances présentées via l'exemple de l'adjectif "bizarre", qui se dit "taoc" [taosh].

On a 3 façons de dire que quelque chose est bizarre en kieli : le verbe "ma" (être) et les suffixes fi- et ve-. Le verbe "ma" n'apporte aucune précision et est assez général, on utilisera fi- ou ve- pour apporter une nuance de durée, ve- étant utilisé pour les états passagers et fi- pour définir quelque chose. Par exemple :

Io ma taoc. Je suis bizarre (pas de précision).

Io vetaoc. Je suis bizarre (en ce moment, ça ne va pas durer).

Io fitaoc. Je suis bizarre (tout le temps ou très souvent c'est un trait de caractère).

L'usage varie également en fonction du contexte. On utilise d'avantage la nuance avec quelque chose qu'on connaît. Si on voit un chat agir bizarrement, on utilisera "ma" plutôt que ve- ou fi- car on ne sait pas si ce chat est tout le temps comme ça ou non. En revanche on peut l'utiliser pour des généralités, si on parle de tous les chats, fi- sous entendra que tous les chats sont bizarres, c'est comme ça, comme on dirait que les chiens aboient.

taoc : bizarre
omi : chat

Nombre des noms

Le pluriel est marqué par la terminaison -em et le singulier par la terminaison -el (qui peut se raccourcir en -m et -l en fonction de si précédé par une voyelle ou une consonne dans le mot). Ainsi on a :

omi : chat (sans précision de nombre) omim : chats (peut s'écrire omiem mais plus rare) omil : chat (on précise qu'il n'y en a qu'un)

Dans le cas où le nombre est précisé par des chiffres (par exemple "ein omi" pour "deux chats"), on peut omettre la terminaison.

Pronoms personnels

  • io : je, nous
  • lei : tu, vous
  • et : il, elle, iel, ils, elles, iels

Ces pronoms sont souvent utilisés tels quels mais si on veut préciser on peut utiliser les formes avec précision de nombre comme suit :

  • iol : je
  • leil : tu
  • etel : il, elle, iel
  • ionem : nous
  • leinem : vous
  • etem : ils, elles

Des variantes s'obtiennent par l'ajout de suffixes.

-a : féminin
-o : masculin
-ï : objet ou concept abstrait
-i : projection (on se met à la place de quelqu'un, on parle à la place de quelqu'un)

Ce qui donne :

  • iola : je (pour une femme)
  • iolo : je (pour un homme)
  • ioli : je (projection)
  • leila : tu (à une femme)
  • leilo : tu (à un homme)
  • etal : elle
  • etol : il
  • etïl : il, elle, ce (objet ou concept abstrait)
  • etc.

Il est fréquent d'utiliser un n épenthétique lorsqu'on utilise les suffixes (pour genrer par exemple) au lieu de préciser le nombre des pronoms personnels dans le cas où le contexte est clair, ce qui donnerait dans les exemples ci-dessus iona, iono, ioni, leina, leino, eta, eto, etï...

Il n'y a pas de vouvoiement de politesse.

Pronoms possessifs

Comme vu plus haut, on forme les pronoms possessifs grâce au suffixe -nek (qui peut se raccourcir, surtout dans un registre de langue familier).

  • ionek : mon, ma, mes
  • leinek : ton, ta, tes
  • etnek : son, sa, ses

Il y a...

Pour dire "il y a", il suffit de commencer la phrase par le verbe "eren" au présent, sans sujet devant. Par exemple :

Ereni nie omi. Il y a un chat.

Négation

La négation est marquée par "ka". L'emplacement est important car il apporte des nuances. On notera aussi que "ka" devient "kan" devant un verbe. Par exemple :

Ionek ma ka svij omi. Ce n'est pas mon chat noir (il n'est pas noir).

Ionek kan ma svij omi. Ce n'est pas mon chat noir (je n'en ai pas).

Ka ionek ma svij omi. Ce n'est pas mon chat noir (ce n'est pas le mien).

Ionek ma svij ka omi. Ce n'est pas mon chat noir (ce n'est pas un chat).

Ka nayo ionek ma svij omi. Ce n'est pas mon chat noir (l'affirmation "C'est mon chat noir" est fausse mais on ignore ce qui est faux là dedans).

Ionek ma svij omi ka. Ce n'est pas mon chat noir (même chose que plus haut mais en langage plus familier).

Syntaxe

Lexicologie

Chiffres et nombres

Le kieli utilise la base 10.

  • 0 yel
  • 1 nie
  • 2 ein
  • 3 mat
  • 4 baes
  • 5 sita
  • 6 ekvi
  • 7 tsey
  • 8 svajo
  • 9 iüz [iouz)
  • 10 tiaj

Les nombres de 11 à 99 se forment via un système de suffixes créés à partir des chiffres de 1 à 9. Les unités sont sous forme de préfixes et se placent donc au début de "tiaj" et les dizaines sont sous forme de suffixe et se place à la fin.

Exemple : 84 s'écrit "batiajo" en kieli.

Échantillon

Exemple de texte

Voir le dernier relai idéolinguistique.

Liens

Sources

  • Dictionnaire des langues imaginaires, P.Albani et B. Buonarroti, Les belles lettres, 2001 ISBN 2-251-44170-0

Notes

<references/>