IDEO ANV Remarques De
Sommaire
- 1 Dé
- 2 Déboires
- 3 Débrouiller
- 4 Déca, déci
- 5 Déception
- 6 Déchaînement
- 7 Décharge
- 8 Décider
- 9 Décimal
- 10 Décoller
- 11 Découvrir
- 12 Défaire
- 13 Défaut
- 14 Défendre, défense
- 15 Défilé
- 16 Défiler
- 17 Définition
- 18 Déformation
- 19 Défrayer
- 20 Dégagement
- 21 Dégager
- 22 Dégorger
- 23 Déjeuner
- 24 Demain
- 25 Démarquer
- 26 Démarrer
- 27 Démiurge
- 28 Démissionner
- 29 Démolir
- 30 Démon
- 31 Dénoncer
- 32 Dent
- 33 Dénuder
- 34 Département
- 35 Dépassement
- 36 Dépendance
- 37 Déposer
- 38 Dépression
- 39 Dérangement, déranger
- 40 Dériv-
- 41 Dernier
- 42 Déroulement
- 43 Descendance
- 44 Descendre
- 45 Descente
- 46 Désir
- 47 Désolé
- 48 Desservir
- 49 Dessous
- 50 Dessus
- 51 Détailler
- 52 Détoner
- 53 Deuil
- 54 Dessouder
- 55 Développement
- 56 Dévier
- 57 Devise
- 58 Dévisser
- 59 Devoir
Dé
- mudígt, c'est un dé à coudre, de
- muesn = protéger, parer
- digt = doigt.
- Kaasob & gaṁùb sont des dés de jeu.
- le premier peut concerner des dés non cubiques (pour jeux de rôles)
- le second, de gaṁbl + kùb, est nooirement utilisé pour le craps (nombres) ou le poker (symboles représentant des cartes).
Déboires
Oberdále est toujours au pluriel !
- Ar habar ċys, ùr oberdálse! = Ils en ont eu, des déboires !
Débrouiller
- Uchàme signifie défaire ce qui est embrouillé ;
- usdòr (dem) c'est se sortir (pronominal aussi en aneuvien) d'une épreuve plus ou moins pénible ;
- submástes exprime une maîtrise approximative, de
- sub- = sous
- mastes = maîtriser
À remarquer que la forme "se débrouiller en" se traduit en aneuvien par une forme transitive directe
- Matemàtixe? eg submástes = En mathématiques ? Je me débrouille.
"Bien se débrouiller" dans cette acception se traduira simplement par mastes :
- Ar dek pirmeve in ep? Ar mastese! = Ils sont dans les dix premiers ? Ils se débrouillent bien !
Sinon : Ka dem loot usdòra = Elle s'est bien débrouillée.
Déca, déci
- Dekamètr, decimètr
- Dekanjúton, decibèl
En règle générale, on écrira dek- & dec- devant une unité commençant par une voyelle ; et deka- & deci-(cf exemples) devant une unité commençant par une consonne.
Déception
Formation du mot githyn :
- On part de skœv (chance) et on le retranscrit en arkitanco, ce qui donne . La symétrie (toupie) en fait , à savoir giytth. Le phonème t͡θ n'existant pas en aneuvien, un des deux T passe à la trappe, ce qui donne le radical (par un raccourcissement) gith. Il ne reste plus qu'à ajouter -yn (le T de -tyn passe aussi à la trappe).
- "Décevoir" prend ce même radical et le -E comme terminaison verbale.
- La locution suisse "déçu en bien" est traduisible par l'antonyme antíthe, un verbe conjugable comme n'importe quel autre verbe :
- Eg dem ere vaad ùt nul filmes; eg cem antíthă nep = Je m'attendais à un film nul ; je ne fus pas déçu.
- Antíthet es. ~ Surprends-moi.
Déchaînement
Hyràkad, de
- hyr- = hyper
- àk, àktis = agir, actif
- -ad : suffixe désignant un processus.
Par contre, pour "déchaîner", deux verbes :
- De ces noms s'en déduisent les verbes usgaanes & hyràk.
- Le deuxième peut également avoir une tournure abstraite, malgré le radical àk :
- Æt oplokùcyn hyràktă ar hagràmse = Ce débat déchaîna les passions.
On pourra également faire un parallèle entre hyràktan = déchaîné (occasionnel) et hyràktis = hyperactif (permanent).
Pour l'action d'enlever des chaînes, il y a le mot aneuvien usgaanad.
Décharge
- Dyskàrgad représente le fait de se décharger (d'une contrainte, d'une responsabilité), ou (c'est le même mot), une décharge électrique.
- Oċhéa est un endroit (public ou sauvage) où sont entreposés les déchets (oċhe).
Décider
Attention, la voix active (décider quelque chose) n'utilise pas le même verbe que la voix réflexive (se décider à quelque chose). Respectivement : Avèl & dervèl.
- Da avèla ed pùzaṅtes dvon sarkdaw = il a décidé son départ avant-hier.
- Siă! dervèlt! La hab nep rec tempen! Alors ! Décide-toi ! on a pas tout l'temps (assez de temps) !
Décimal
Dekèmen & subdekèmen :
Ces deux mots font référence au nombre 10.
- Ùr dekèmene numbare = Les nombres décimaux<ref>Concernent les nombres écrits en système décimal (dekèmen system), par opposition aux nombres hexadécimaux (dagèmene numbare).</ref>
- ùr subdekèmene numbare = les nombres munis d'un séparateur décimal (dekys)<ref>On peut toujours imaginer des subdagèmene numbare avec des nombres dont les chiffres placés derrière le séparateur hexadécimal représenteraient le 1/16, le 1/256, le 1/4096... de l'unité !</ref>.
- skòrun àt quàten subdekèmev = arrondir à la quatrième décimale.
Décoller
- Dyspĕlm, c'est séparer ce qui était collé, le Ĕ étant rajouté au substantif (plm) pour l'accentuation.
- Kolkùt a un côté définitif, c'est un mode d'exécution. Le substantif correspondant est Kolkùtyn :
Pos àt spisinetev, àt kolkùtyn = Après la collation, la décollation. (cf cet exemple, en bas de page)...
- Uskrændes est l'antonyme d'adkrændes. Ne se dit que pour un véhicule volant, sinon, au sens figuré, on utilisera le premier verbe :
- Àt pòtun trakkov dyspĕlmă ar 4000 tonse waanene ruden. = la puissante locomotive décolla les 4000 tonnes de wagons de minerai.
Découvrir
Dyskówe (-a, -éa) est l'action de (se : dem) découvrir, c'est à dire, mettre à nu quelque chose qui est couvert :
- La dem diskówe ber sjàlun = On se découvre pour saluer.
Eskœme (-a, -éa) signifie : faire une découverte.
- Kristoforo Kolòmbo eskœmă àt Amérix, la dik... = Christophe Colomb découvrit l'Amérique, dit-on...
Défaire
Elifàk est l'exact antonyme de fàk<ref>... et le calque de undo ()</ref>:
- àr dùr qua elifàkte quas àr alise fàkte. = les gens qui défont ce que les autres font (R. Devos). On trouve également elidòr pour un sens opposé à dor.
Usmíd tient du vocabulaire vestimentaire<ref>Peut être utilisé de manière intransitive. </ref>.
- O kan usmíd ted parkas, la usgæne nepjó. = Tu peux défaire ton parka, on ne sort plus.
usdòr a l'acception de "se débarasser de" (un objet encombrant, une gêne, un importun...)
- Hràh! ær mythògduse! Nep hondyr dem usdòrun ċys! = Ah ! ces représentants ! Pas moyen de s'en défaire ! (usdòr est transitif).
Robges est du vocabulaire militaire :
- Hostid cem robgesă tern heptawe pavàr. = L'ennemi fut défait en trois semaines.
Défaut
- Œṅg est synonyme de mus, c'est un manque.
- per œṅgev = par défaut.
- tilauq est l'anacyclique (au diacritique près) de la troncature de quàlitet : c'est une imperfection, voire une tare, un vice), il se décline comme àq :
- Ka ere hab nor ù tilauqs: ka dem ere badh plus qua fàl : Elle n'avait qu'un seul défaut : elle se baignait plus qu'il ne faut (S. Adamo).
Défendre, défense
- Dyfend, dyfens sont le verbe et le substantif qui correspondent à l'idée de protection ou d'assistance.
- Probond, probont évoquent, eux, l'idée d'interdiction.
- Tet or dyvèrte nep ed probontes ene, or mir dev dœm ni ed dyfensen orn = Si vous ne respectez pas notre défense, vous devrez penser à la vôtre : si vous ne respectez pas notre défense (interdiction) vous devrez penser à votre défense (car vous serez poursuivi). Les deux verbes se conjuguent de la même manière.
- Sans verbe correspondant, la défense de l'éléphant (par exemple) se traduit par palosh :
- Zhorzh vœnda tiyn paloshese mamœthen in sed hortev. = Georges a trouvé deux défenses de mammouth dans son jardin.
Défilé
- Lænar-paskal : ce mot composé est pris de lænarvĕg (couloir). Seul le dernier élément est déclinable : in ùt lænar-paskalev.
- Duprògad, c'est un ensemble de personnes (dùr), de véhicules ou d'animaux conduits, quelle qu'en soit la motivation (militaire, revendicatif, festif (carnaval, mariage...)).
Défiler
- Dupròg concerne le défilé (cf ci-dessus)
- usìles est l'antonyme de aċíles (enfiler).
- dem usvèr signifie "se défiler" (fuir ses responsabilités, de verántoret).
Définition
- Le mot kàthorityn se rapporte à l’identité : à ce qui est, ou ce qu’on… définit comme tel.
- Le mot læqbartyn a une connotation nettement plus technique et renvoie notamment à l’optique (paare dùltene per mildemetreve<ref>Paire de lignes par millimètres</ref>) ou à l’imagerie numérique (pixok<ref>pixel</ref>). La construction de ce mot est due à une imbrication et une symétrie (bascule) des deux lettres adjacentes des deux premiers éléments, afin de le rendre plus facilement prononçable :
- læpt = détail
- dar = –able ;
Ce qui donne l’élément artificiel læpdar. L’imbrication donne ledpar (intervertion du D & du P) ; la bascule donne leqbar. Le mot se prononce /ˈlɛːɸɐʁtɪn/ voire /ˈlɛːfɐʁtɪn/.
Déformation
Dymòrfyn, c'est le processus, dymòrfys, son résultat.
Déformer
Toutefois, un miroir déformant ne se traduira pas dymòrfun loψosat, mais eratvèdiloψat, de
- erat- : trouble, erreur
- vedj = voir
- loψosat = miroir.
- — Skopet æt eratvèdiloψaċ : eg • oráṅk!
- — Æt loψosat • lita.
- — Regarde ce miroir déformant : je suis énorme !
- — Ce miroir est plan.
Défrayer
- Dyspáṅdes, c'est le mot pris au sens propre : rembourser le frais professionnels d'un employé ; de
- dys- : calque de "dé(s)-"
- spaṅt = frais.
- Ensúlzhen, de
- iten- = sur, au dessus
- súlzhent = sujet
- en somme,(devenir) "au dessus des (autres) sujets" : défrayer la chronique.
Dégagement
On se méfiera de ces deux paronymes :
- uspòtat, c'est, soit la commodité, dans un lieu, de mettre de côté des choses encombrantes pour pouvoir passer, ou bien, sur une route étroite, le dispositif d'élargissement permettant à deux gros véhicules de se croiser.
- uspòdat, c'est l'action de se dégager, pour quelque raison physique que ce soit.
- uspòcyn est différent, c'est le fait de se dégager d'une contrainte, d'une responsabilité. Utilisé également en chimie.
On retrouve, dans...
Dégager
Des paronymes :
- uspòtes, c'est dégager un endroit d'objets encombrants.
- uspòctes, qu'on ne confondra pas avec uspòct, lequel est utilisé, sous sa forme la plus courante, en voix réflexive : se dégager, pour laisser un passage :
- Ar ere devar dem uspòctes ber liymun àt paskals (ou àt pasdac) nit lorrs. = Ils avaient dû se dégager pour laisser le passage au camion.
- Mal considéré sous sa forme directe !
- A uspòctest! = Dégage !
- uspòden correspond au substantif uspòcyn.
Dégorger
Ces deux synonymes s'emploient, le premier, usgèxhten, plutôt pour un débouchage ; le second, dysgèxhten, plutôt pour un nettoyage.
Déjeuner
Usnòspad est réservé au petit-déjeuner (ùs+nox, -sp- ce qui reste de spyset + -ad) ; spiysad s'applique au déjeuner de la mi-journée (spiyset signifie repas).
Spiys (-a, -éa) signifie "prendre un repas" (en général) ou bien "déjeuner" :
- Da spiys tern fæteve per deaw = Il mange trois fois par jour.
- Ka spiys hoψev 13:00 = Elle déjeune à une heure.
- Dar dem hàltenar ber spiysun = Ils se sont arrêtés pour manger ou pour déjeuner.
On ne confondra pas spiys (manger, déjeuner) avec inzh (manger, ingérer) : Lokùtun las spiysun adfòrm, lokùtun las inzhun elilùciv = Parler en déjeunant est normal, parler en mangeant est impoli.
Demain
S'écrit avec un V si on évoque le nom, avec un W si on évoque l'adverbe, avec un S si on évoque plus une époque future que le lendemain :
- Kràsdav • ùt alj deav = Demain est un autre jour.
- Eg mir fàk æċ kràsdaw = Je ferai ça demain.
- Mir dù ere soqber kràsdas qua wydar? = L'homme sera-t-il plus sage demain qu'aujourd'hui ?
Kànep kràsdas signifie à peu près
- od Pasquav od Trinitetev = à Pâques ou à la Trinité
- àt San Tiklitev = à la Saint-Glinglin
- àt heptaw quàt tœrsdavene = à la semaine des 4 jeudis
- tev babraane mir hab kapýlse = quand les têtards auront des cheveux
- tev boftedur mir gèven kaṅveż nir<ref>Le "R" (ni àr, au lieu de ni) est conservé, à titre euphonique, le mot suivant commençant par une voyelle.</ref>elikarnízhduse = quand les bouchers feront crédit aux végétariens
- Sunèlchazev marten = au solstice de mars.
Démarquer
Les multiples sens de ce mot sont repris dans cette page du wiktionnaire :
1 | usmárk |
2 | obmárk<ref>Ne pas confondre avec obmárq</ref> |
3 | submárk |
4 | obdœpen<ref>Dœpen = copier</ref> |
5 | submárq<ref>Ne pas confondre avec le sens 3, même s'il y a quelque analogie. Un tour de passe-passe a "coupé en deux" le Ψ de suψríktyn, escamoté sa composante [s] et transformé ce qui reste en B afin d'éviter une confusion toujours possible avec supor (supérieur).</ref> |
Pronominal | dem elídme |
Démarrer
- Awárek signifie "commencer"
- amòte signifie "mettre en mouvement.
Démiurge
- Monkràden si c'est une divinité,
- monkràdendu, si c'est un créateur d'idéomonde.
Démissionner
- Poclíym, c'est quitter un poste, un emploi (en principe) de sa propre volonté.
- Faglíym, c'est faillir à sa mission.
Les noms en découlent : poclítyn, faglítyn.
- Poclípest = lettre (espest) de démission.
Démolir
Démon
Traduit par deux termes, l'un, totalement à-postériori dymòn, ayant un sens neutre, comme ses origines, aussi bien bénéfiques que maléfiques :
- Ka hab àt dymòns àt cokis qbisiken = Elle a le démon de la physique quantique.
- Oblèm ed arendèreteve demokràdun, da geràda ed von ctàlinesete dymònse. = Malgré ses apparences de démocrate, il a gardé ses vieux démons staliniens.
Peut également être personnifié :
- Eg vaad tep àr tiyn nexavdymòndur dem leg = J'attends que les deux p'tits démons soient couchés.
- Æt ùt dymòndak<ref>On tâchera de ne pas confondre dymòndak et dymònkad avec dymònd et dymònk, lesquels signifient respectivement "incube" et "succube". On remarquera également que ce dernier nom, masculin (!) en français, est féminin en aneuvien.</ref>àt kinon. = C'est un démon du cinéma.
Vàrs, par contre, est l'antonyme (et l'anacyclique) de sràv<ref>Il existe également une variante : barsh.</ref>:
- Sràve ea vàrse = Les anges et les démons.
Comme tout nom en -S, il ne varie pas à l'accusatif :
- Ar pànăr àt nox las obuspòctun àr vàrse ea'r faṅtàgse. = Ils passèrent la nuit à chasser les démons et les fantômes.
Il est également personalisable : Æt • ùt pĕcht-! ùt vàrkad! = c'est une peste ! une démone !
Dénoncer
- Delàten, c'est dénoncer quelqu'un<ref>qu'on ne confondra pas avec dèlaċ = absent.</ref>.
- dysòrlen, c'est dénoncer un accord, une action (légale ou non)...
Dent
Tosh, à rapprocher (avec prudence) de toorh, concerne toute sorte de dent, ou presque : celle d'une mâchoire, d'un timbre, d'une scie ; pour la fourche, préférer pœṅkt, pour l'engrenage, préférer krla.
- tosfrat : brosse à dent simple
- toshat : brosse à dent électrique
- toshólob : mal, rage de dent
- tosting, tostíng : brossette, cure-dent (attention à l'accent).
Dénuder
- Nahímes, c'est mettre quelqu'un ou se (dem) mettre à nu. L'adjectif verbal est nahíman, sans le S.
- Usgált, c'est dénuder un fil électrique. Ce terme est également utilisé pour "dégainer" (une arme).
Département
- Distrit, pour une acception géographique,
- dirat sinon.
Dépassement
Le nom (dépassement) et le verbe (dépasser) ont deux significations et trois traductions en aneuvien.
S'il n'y a pas de mouvement, on dira enpòctad (n.) & enpòcte (v.)
- La requèd ni ors replígun od per «jo» od «nep», siă «la subkòm», enpòcte. = On vous demande de répondre par oui ou par non, alors « ça dépend », ça dépasse (Le père Noël).
S'il y a un mouvement (passer devant) on utilisera...
- engænad (n.) & engæn (v.) ou bien
- enfaarad (n.) & enfaar (v.) à bord d'un véhicule, mais...
- Æt boot envlògă àt eż ene tern miyleve ab àr kosteve. = Ce bateau dépassa le nôtre à trois milles des côtes.
Dépendance
Subkòmet & elisòvoret sont des parasynonymes, toutefois, si on parle de domaine, on utilisera plutôt subkòmet ; si on parle, pour une personne, un groupe de personnes ou d'un État de devoir rendre compte ou de nécessiter une autorisation dont il pourrait se passer dans des circonstances normales, on dirait elisòvoret. Les adjectifs correspondants sont subkòmun (adjectif verbal de subkòm) & elisòvor. Le verbe est toujours subkòm.
- Kuxal ea subkòmete = Cuisine et dépendances.
- Lexhùndur • elisòvore = Les mineurs sont dépendants
- Toxœżhdur • subkòmune = Les toxicomanes sont dépendants.
Déposer
Appòd est pris au sens propre, aussi bien pour les personnes que pour les objets :
- Quav ep eg appòd os? = Où est-ce que j'vous dépose ?
Allòg est plutôt utilisé en droit industriel et commercial :
- allògan mark = marque déposée.
sinon
- Da allòga plaṅgaż àt lùfradev = Il a déposé plainte à la police.
Dépression
- Dysprèṅsyn : physique, climatique ;
- dysprènsyn : psychique, économique.
Dérangement, déranger
Le dérangement (dysfœṅkad) d'un dispositif occasionne le dérangement (iprtúnad) de ceux qui l'utilisent.
Déranger un objet ou une pièce se dit dysòrdil (-na, -nía). Le désordre dérange (Imprtún (-a, -ía)) nombre de gens.
Dériv-
Tous ces mots, issus d'un même radical francophone, ont souvent des traductions différentes en aneuvien ; on a par conséquent :
- Olvĕgèktortyn pour le fait de dévier un cours d'eau, une conduite hydraulique, par exemple. Par contre, le verbes est lyvĕges.
- Les acceptions mathématiques (analyse) sont :
- laṅkalùktyn = dérivation
- aṅkalet = dérivée
- laṅkalùkes = dériver.
- Le mot "dérive" se traduit différemment lorsqu'il s'agit de la sortie du droit chemin (fig.) ou du cap (prp.) : lyvĕgad, ou bien du dispositif nautique (ou aéronautique) permettant d'éviter ça : mulyvĕxad. le verbe correspondant est lyvĕgen.
- Le terme à postériori pur dyríventyn est notamment du vocabulaire linguistique ou médical : cf le Wiktionnaire. S'en déduisent deux verbes : dyríven pour le premier & dyríves pour le deuxième.
Dernier
- Àr ultime mir ere àr pirme (Mathjĕ) = Les derniers seront les premiers (Matthieu)
Ultim peut s'abréger Um.
- Eg vedja kase aṅvíċ vrjæsdaw. = Je les ai vues vendredi dernier.
- Eg mir vedj ase àt ultim vrjeæsdaw. = Je les verrai le dernier vendredi (de ce mois).
- Eg pùze ċyv æq ultim vrjæsdaw. = j'y vais le chaque dernier vendredi du mois.
Déroulement
- Usròlat se dit pour l'action de dérouler (un fil, un câble, une ficelle etc).
- synoψad perovaten = déroulement de carrière.
Les verbes respectifs pour "dérouler" sont dysròlen & synopes.
- Dysròlen a pour parasynonyme usròlen (dévider).
- Dar dysròlnăr sed kyψepψe ea inròlnăr ol ù karòlsat xylen = Ils dévidèrent ses intestin et les enroulèrent autour d'un treuil de bois.
Descendance
Ka nep ed augekad, do ed lœjat; æt ed lœj-lœj-...-lœjakad = Elle n'est pas ma promise, mais ma descendance : c'est ma petite-petite-...-petite fillotte (Les Visiteurs).
Descendre
Lægake signifie "aller d'un point à un autre moins haut ou plus profond".
- Da lægake ùt mypàx (acc.) = il descend un colis.
- Ar lægaker skalave (circ.) = ils descendent (par les) escaliers.
Tout différent est le sens de Ogmát (-a, -éa) :
- Da ogmáta àt præsidentes! = Il a descendu le président !
Ka ere usloeje Marie-Antoinette-v ea da ep Mirabeau-v, ea verderar inklimone aṁbe! = Elle descendait de Marie-Antoinette et lui de Mirabeau, et ils sont tombés (devenus) amoureux (l'un de l'autre)!
Descente
Lægakad est le substantif correspondant au verbe lægaken, même au sens figuré :
- Da hab ùt ryln lægakaż! = Il a une belle descente !
Toutefois, dans cette acception particulière, on utilisera...
- Àt dogàn dora ùt obgákaż in àt karhoosev = La douane a fait une descente dans l'entrepôt.
Désir
Se dit velynt (Velyn, (-a, -éa) , dans la plupart des cas, sauf lorsqu'on évoque le désir sexuel : qud (qudd (-a, -éa)) (cf Qupidoṅ). Cette différence de terme vient que "Indésirable" (dont on ne souhaite pas la présence = elivélyndar) n'est pas toujours l'exact antonyme de "Désirable" (dont on souhaiterait la présence TRÈS RAPPROCHÉE, si possible... à l'horizontale... = qudar<ref>Toutefois, l'acception non sexuelle velyndar existe aussi.</ref>).
Désolé
Desservir
- Usmésen se dit quand on débarasse une table, après un repas.
- Elisærv (-a, -seréva) se dit quand on rend un mauvais service, involontairement... ou non.
- Aklœde (-a, -éa) se dit en matière de transports ou autres services.
Dessous
Suba (nom) :
- A ere værun ùr adfèrune subase. = Il portait des dessous affriolants.
Iċub (adverbe) :
- Æt ù kloslăr: àr pùmar iċúb. = C'est une cage : les pumas sont en dessous.
Dessus
Même remarque que pour "dessous", toutefois, des mots agglutinés existent :
- At kaménat • dwoq, àr sedjénate ep = Le dessus de lit est sale, les dessus de chaise aussi.
Détailler
- Alæptes, c'est rentrer dans les détails
- Uthóge, c'est fournir (vendre) au détail
- Omkùtes, c'est couper en morceaux.
Détoner
Kabáṅg ne se conjugue pas à l'impératif.
Deuil
Nekrùtyn est formé de
- nekro = défunt
- raqùtyn = séparation.
Utilisation possible au sens figuré :
- Ed adgèftes, o kan dor nekrùtyns ċyn! = Ta prime, tu peux en faire ton deuil !
Demi-deuil
- Halnekrùtyn, moins profond que ernekrùtyn.
- hal, agglutiné, vient de halv ; cet élément est avalé (comme le mets) par l'élément gal (poulet) présent dans galnekrùtyn = poularde demi-deuil.
- Svyrvàl, c'est le papillon, mot agglutiné de
Dessouder
Usæges au sens propre, ogmát au sens figuré.
Développement
- Vjàlad a un sens proche de ivolúntyn ;
- prkeslad, c'est ler traitement d'une photo ;
- peràlet, c'est le développement d'une thèse, d'un discours.
Dévier
- Uslél de uslélad (déviance)
- usvèges de usvègtyn (déviation).
Devise
- Àt fædaṅt àt Fraṅsen ep "Fræjnet, Iqælet, Frànet". = La devise de la France est "Liberté, Égalité, Fraternité".
- Àt dinùt àt Europen ùtynen • àt Euro = La devise de l'Union européenne est l'Euro (€).
Dévisser
- Elisròvor, c'est desserrer une vis ;
- ustènj, c'est lâcher prise, en montagne.
Devoir
Qu'il soit scolaire, civil, patriotique, conjugal religieux ou parental, un devoir se traduit toujours devynd.
Or dev kom | Vous devez venir |
Or dev nep kom | Vous n'êtes pas obligé(e) de venir<ref>La négation est sur le verbe dev, autrement dit "ne pas devoir..." (ne pas être obligé de) et non pas "devoir ne pas..." (exemple suivant) traduit littéralement en aneuvien. L'aneuvien est une langue explicite : des formules comme er odiborpe nep or komun nep = on ne vous oblige pas de ne pas venir (qui est, en fait, une prière insistante pour venir) ne seront pas usités car lourdes, alambiquées & incorrectes. On préférera dire er orte orse komun ou bien or kjas komite.</ref> |
Or dev kom nep | Vous ne devez pas venir<ref>Littéralement : "vous devez ne pas venir."</ref> |
Comme certains autres verbes, dev appelle un verbe à l'infinitif et non au participe. Par ailleurs, il est la traduction EXACTE de "être obligé(e) de", y compris à la tournure négative, comme le montre le tableau ci dessus.
Le verbe dev est également un verbe transitif, dans ce type d'acception :
- O sluta ed gaṁblaż: o dev ùt heptavs àt zerregev ni es àt posviċ ivernev. = T'as perdu ton pari : tu m'dois une semaine à la montagne l'hiver prochain.
Cependant, quand "devoir" en français n'indique pas une obligation, mais une forte présomption ou une probabilité proche de la certitude, on le traduira par ep kàn avec les même prudences que pour l'autre acception : Da ep kàna vedj ese: la ere erin à iliv à plasen! = Il a dû nous voir : on était en plein milieu de la place !
D | |
Da | Di |
<references/>