Mineppâñ
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Année de création | 2009 | |||
Auteur | Camthalion | |||
Régulé par | Camthalion | |||
Nombre de locuteurs | — | |||
Parlé en | — | |||
Idéomonde associé | Mavilâ Nipâqiñra | |||
Catégorie | Idéolangue artistique | |||
Typologie | Langue a priori, VOS, OVS | |||
Alphabet | Latin, et idéographie | |||
Lexique | 650 radicaux, en développement | |||
Version | première | |||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | — | |||
Préfixe Idéopédia | Mineppâñ |
Le Mineppâñ est une langue créée en 2009 dans un but uniquement artistique. Il est le fruit de plusieurs années de réflexions et de plusieurs tentatives qui ont finalement abouti à cette version, qui est presque achevée.
Sommaire
Historique
Histoire Interne
Cette langue est une langue primitive, elle n'a subi que peu de modifications et est donc très régulière. Elle a été la langue du très glorieux et très bel empire Mavilâ.
Histoire Externe
Cette langue a été plusieurs fois modifiée. Diverses tentatives avortées de langue se sont mêlées pour former celle-ci. Ainsi, le nombre de cas a été revu à la baisse graduellement, d'environ 25 à 6, la phonologie s'est simplifiée, l'harmonie vocalique s'est transformée et le vocabulaire s'est adapté.
La version précédente, celle qui était la plus avancée était le Mêtôfim. Elle possédait de nombreuses autres caractéristiques mais elle était beaucoup trop compliquée, même en comparaison de celle-ci.
Ses principaux traits étaient : une alternance vocalique, des mutations consonantiques, trois nombres, trois genres, dix cas et de nombreuses modifications de radicaux.
Phonologie
Minuscule | Majuscule | Prononc. API | Équiv. Français | Exemples |
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a | A | /a/ | a | amîta |
b | B | /b/ | b | biñjâ |
c | C | /k/ | k | calû |
d | D | /d/ | d | dâd |
e | E | /ae/ ou /e:/ | aè ou é | engû |
g | G | /g/ | g | gâmi |
h | non usitée | /nul/ | aucune | consonne à usage spécial |
i | I | /i/ | i | igentû |
j | J | /j/ | ill | jabinâ |
l | L | /l/ | l | lâm |
m | M | /m/ | m | mâñ |
n | N | /n/ | n | neccâ |
ñ | aucune | voir approximante | aucun | dûñ |
o | O | /uo/ ou /o:/ | wo ou o | omnimût |
p | P | /p/ | p | pîlañ |
q | Q | /kw/ | aquarelle | qinâ |
r | R | /r/ | r | raî |
t | T | /t/ | t | tarî |
u | U | /u/ | ou | uñ |
v | V | /w/ | ouate | vadû |
y | Y | /iy/ ou /y:/ | bulle | ÿmn |
Voyelles
Seules trois voyelles existent. Elles ont toutes une version longue :
- a [a] version longue : e [a:] puis [ae] puis [e:]
- i [i] version longue : y [i:] puis [iʏ] puis [ʏ:] puis [y:]
- u [u] version longue : o [u:] puis [uo] puis [o:]
Les voyelles s'allongent lorsqu'elles sont suivies de deux consonnes ou plus.
Les voyelles accentuées avec l'accent circonflexe sont prononcées plus aigües que les autres. La dernière voyelle d'un mot qui ne possède pas l'accent se prononce plus bas que les autres.
Il n'y a aucune diphtongue. Toutes les voyelles sont séparées (sauf les voyelles longues qui ont été des diphtongues lors de leur évolution).
Consonnes
Il y a treize consonnes :
- les occlusives : p ; b ; t ; d ; c [k] ; g et q [kw]
- les continues : m ; n ; l ; r [r] ou [ʀ] ; j [j] et v [w]
L'approximante
Le ñ (parfois écrit nn) est particulier. Il se trouve toujours après une voyelle et compte comme tel. Quand la voyelle et le ñ sont suivies par une autre voyelle, le ñ se prononce [ɲ]. Et dans tous les cas, il nasalise la voyelle précédente ; a et e se nasalisent en [ã], i et y se nasalisent en [œ̃] et u et o en [õ].
Consonnes à usage spécial
Le h est exclusivement utilisé pour noter l'abréviation d'une syllabe ou d'une lettre (voir plus bas)
Conventions d'écriture
L'alphabet traditionnel n'utilise qu'une casse. Mais l'alphabet latin en contenant deux, on utilise les majuscules au début de chaque mot mais uniquement au premier radical. Ainsi, les redoublements et les augments ne sont pas considérés comme radicaux à l'inverse des particules, et la majuscule se trouve donc après.
Ex : tiTânigib "Il a peur"
Idéographie : Cinatoglipâ
Cette écriture est basée sur la phonologie de la langue. La plupart des consonnes ont un rapport direct entre leur prononciation et leur forme (généralement, la forme de la langue adoptée lors de l'émission du son).
Voici l'article premier de la déclaration universelle des droits de l'Homme en Mineppâñ, en écriture traditionnelle carrée et en écriture traditionnelle "gothique"
Comme on peut le constater, l'écriture carrée a l'avantage d'être très compacte, elle est en contre partie très peu lisible. La seconde est plus lisible mais beaucoup plus dépensière en place.
Grammaire
Principes généraux
- Accentuation : L'accent primaire est mobile et se marque par l'accent circonflexe. L'accent secondaire est fixe et se place sur la dernière voyelle non accentuée du mot.
- Ton radical : Le ton radical désigne le timbre de la voyelle accentuée du mot : Ainsi Varidâ (bonheur) est de ton A ; Rinû (ciel) est de ton U, etc... Mais, une syllabe dont le sommet est "e" sera de ton A, car "e" n'en est que la version longue, donc Vôlvi (aile) est de ton U.
- Rejet vocalique : Il est considéré comme très laid que deux syllabes de même timbre vocalique se suivent, cette règle n'est pas obligatoire mais il arrive qu'elle se remarque à l'oral. (Mineppâñ sera plus facilement prononcé [mino:p:ã˥ɲ]). A noter que cette règle est moins stricte lorsque l'une des syllabes est longue et l'autre courte.
- Syllabes et mores : Une syllabe est constitué d'un sommet toujours vocalique, d'une coda, toujours consonantique et d'une attaque toujours consonantique aussi. Une voyelle courte compte pour une more, une voyelle longue pour deux, l'approximante compte pour une autre more et est rattachée à la syllabe contenant la voyelle qu'elle suit.
- Alternance vocalique : Comme en indo-européen, les voyelles sont susceptibles de se modifier par alternance vocalique. Celle-ci modifie le ton de la syllabe. Ces modifications suivent presque toujours l'ordre préférentiel.
- Ordre préférentiel : Les voyelles se modifient suivant un ordre qui reste fixe : A, I, et U pour A ; I, U et A pour I et U, A, I pour U.
Les substantifs
Voir ici article détaillé sur les substantifs
Ils se déclinent suivant le cas, le ton radical, le nombre et la nature du radical.
Il existe un jeu de trois prépositions qui modifient le sens du nom.
Les verbes
Voir ici article détaillé sur les verbes
Les verbes sont variables en nombre, en personne, en voix, en temps et en mode.
On ne fait pas la différence entre les verbes transitifs et intransitifs, ils ont le même nombre de voix et les mêmes possibilités.
Par contre on différencie les verbes d'action des verbes d'état. Ces derniers pouvant se trouver sous forme forte, séparée, ou sous forme faible, incorporée.
Les Adjectifs
Voir ici article détaillé sur les adjectifs
Ils s'accordent en cas et en nombre avec le nom qu'ils qualifient. Leur formation est régulière sauf pour quelques adjectifs non formés.
Les pronoms
Voir ici article détaillé sur les pronoms
Les pronoms rassemblent des formes pronominales assez différentes. Elles sont toutes variables en nombre et en cas au minimum.
Les adverbes
Voir ici article détaillé sur les adverbes
Syntaxe
Voir ici article détaillé sur la syntaxe
Lexique
Composition de mots
- Il est possible de composer des mots de manière simple comme en allemand. Pour cela il suffit d'accoler deux radicaux. Le premier déterminant le second. A noter que seul le dernier radical portera l'accent.
Ex :Tinacentî (nuit-danse) "Ballet nocturne".
Remarque : Il est possible de mettre une majuscule au début de chaque radical pour en simplifier la lecture.
- Il est de plus possible d'utiliser des affixes. Ceux-ci peuvent être utilisés comme infixes, comme préfixes ou comme suffixes.
- Enfin, les informations sur la position spatiale sont donnés uniquement par ce principe.
Ex : Abyttâbu (en dessous-table) "sous la table".
Ex : Iñbâtur (sur-lit) "sur le lit"
Incorporation
L'incorporation est un moyen d'assembler toute une proposition en un mot. Celui-ci se construit autours du verbe, qui porte toujours l'accent.
Pour différencier les différents éléments, on observe l'ordre de la construction.
Méthodes d’apprentissage
Textes
Texte de Babel :
<poem>1. La Terre entière se servait de la même langue et des mêmes mots. duDîmpipub Pâñbelta Tâñtab Gânub Tîñtab Piâ Mûñbirug 2. Or en se déplaçant vers l'Orient, les Hommes découvrirent une plaine dans le pays de Shinéar et y habitèrent. Vat iEndâliluñ Lañd Îrid, Tîñdim Pjîñtib Lañq Cinhervilâq Baûg, LetrdaDûñgim mâqa. 3. Ils se dirent l'un à l'autre: "Allons! Moulons des briques et cuisons-les au four". Les briques leur servirent de pierre et le bitume leur servit de mortier. Mentîdam cûba : « Le ! Têrmiñbar Lat calinalûtiñbur mûba ». Tÿrm tac bâlic Lgîelta tac tylrâc. 4. "Allons! Dirent-ils, bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel. Faisons-nous un nom afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la Terre". « Le ! Mêntidam, daDûgir Raêltab, Lat Barîdib cebruRinuPichEîgib. Lalôtlibiñr Beñtr julapePlûduñr Lañq Nâlaq Mûñbiruq. » 5. Le Seigneur descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils d'Adam. Abitendâlidab Cinatû Moltr Mîridiñbelta Barîdib bebdaDûgim Adañpâmag 6. "Eh, dit le Seigneur, ils ne sont tous qu'un peuple et qu'une langue et c'est là leur première œuvre! Maintenant, rien de ce qu'ils projetteront de faire ne leur sera inaccessible! « E, Mêntidib Cinatû, MañPâñditamam MañElpî, Lat MânuOprîtitamib Jÿlla! Ric Jîra, Môrramiritamab Nêpti bagtûllimiñgum ! 7. Allons, descendons et brouillons ici leur langue, qu'ils ne s'entendent plus les uns les autres"!
Le, Pâñb Nûca AbytEndâliñbacElda Ygrâbiñc, aÛñtañdumimañ ! »
8. De là, le Seigneur les dispersa sur toute la surface de la Terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Riq Jîra, Lûba Plûdib Laq MuñbyrNâlaq Cinatû, LetrIgentuDûdim. 9. Aussi lui donna-t-on le nom de Babel car c'est là que le Seigneur brouilla la langue de toute la Terre, et c'est de là que le Seigneur dispersa les hommes sur toute la surface de la Terre. Dat, Nalîdub Babêl, Pit Laq Ûb MuñbirNalPâñb Ygranib Cinatû, Lat Laq Ûb Baûb Ygrânib Laq MuñbirNalaq Cinatû.</poem>
Poème de l'anneau (avec analyse syntaxique) :
<poem>"Trois anneaux pour les Rois Elfes sous le ciel, Râri vîr Rûpud Jûlanad Abytrinâqud Anneaux [rad nu plur]/trois[adj plur]/Rois[plur] [datif]/Elfes [adj plur]/ sous-ciel [locatif] Sept pour les Seigneurs Nains dans leurs demeures de pierre, Lîñ Nîbad Gêlmaqud Lañq Nÿfraq Bûruc Mîñgiq Sept/seigneur [plur] [datif]/Nain [adj plur]/demeures [plur] [locatif]/pierre [génitif]/leurs [locatif] Neuf pour les Hommes Mortels destinés au trépas, Rûd Bÿhd iGîpatimad uNûmigumid neuf [plur]/homme [plur][datif]/mort [possibilité][part passé][adj][plur datif]/trépasser [part fut][adj datif plur] Un pour le Seigneur Ténébreux sur son sombre trône, Mân Nâbad Ûmarad Lañq Iñjualîq Ômbuq Mûñgiq Un [adj]/seigneur[datif]/ténébre[adj datif]/sur-trône[locatif]/sombre [adj locatif]/son [locatif] Dans le pays de Mordor où s'étendent les Ombres. Lâñq Nâlaq Mordôruc Laqeqrirêltugim Êmbag terre [dans]/Mordor [génitif]/ s'étendent [où, présent, 3è plur]/ Ombres [nominatif plur] Un Anneau pour les gouverner tous. Un Anneau pour les trouver, Mân Rûri uŶctami Mûñbib. Mân Rûri aPôndimi Mûba un/anneau/gouverner [infinitif présent accusatif]/tous [accusatif]/un/anneau/trouver[infinitif présent accusatif]/les[reprise d'accusatif pluriel, accusatif 3è pers] Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier Mân Rûri aDûciruñ Mûñbib Lat iGêdrirûñ Mûba Lâñq Ûmaruq un/anneau/mener [infinitif présent accusatif]/tous [accusatif]/et/lier[infinitif présent accusatif] /les[reprise d'accusatif pluriel, accusatif 3è pers] /ténèbres [locatif, sinng] Au pays de Mordor où s'étendent les Ombres." Lâñq Nâlad Mordôruc Laqeqrirêltugim Êmbag terre [dans]/Mordor [génitif]/ s'étendent [où, présent, 3è plur]/ Ombres [nominatif plur]</poem>
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