Santes
Les Santes sont la région la moins élevée de tout l'Aneuf, son point culminant, une colline aux abords de Żhenek, ne dépasse pas les 400 mètres. Vu l'humidité de l'endroit, le réseau hydrographique est constitué de petits ruisseaux non visibles sur la carte (mais qui posèrent toutefois d'énormes problèmes lors de la réalisation tout d'abord des égoûts, puis du métro d'Hocklenge), lesquelles se jettent dans les deux cours d'eaux principaux: la Lòva et la Skovaan.
Les Santes (Sante, puis Saṅte) furent une des plus anciennes provinces de l'Aneuf. Tout d'abord État indépendant (et regroupant la Pande et une partie de l'Alfazie), constitué de seigneuries fédérées ("Sant"), il fit partie du tout jeune royaume aneuvien par la suite, tout en gardant une certaine autonomie. D'abord riche terre de cultures, les Santes participèrent à la révolution industrielle, puis à la Révolution tout court. Sa capitale (Hocklenge, puis Hocklènge) devint alors capitale de l'Aneuf, à la place de l'ancienne capitale royale Nakol.
Si les Santes eurent leurs heures de gloire, elles eurent également leurs heures sombres. La sante de Nellede fut une des dernières à soutenir le régime Hakrel/Ruz (1945) et celle du Neckbar acceuillit les anciens colons pandais lors de l'accession de la Pande à l'autonomie en 1972. Elles en obtinrent même une partie du territoire en "dédomagement". Une autre affaire, ayant plus attrait aux mœurs qu'à la politique entacha gravement la sante du Pelljant. Devant les difficultés et les tracasseries multipliées (Le gouvernement des Santes reprochait au gouvernement fédéral d'abuser de ses prérogatives au Pelljant et, en rétorsion faisait tout pour gêner ses déplacements), le gouvernement fédéral décida de quitter Hocklenge. Cette ville n'allait devenir qu'une capitale provinciale (et allait donc perdre un certain nombre de privilèges). Après maints débats (où il fut même question de crééer une nouvelle cité à l'intersection des provinces des Santes, de l'Alfazie, du Roenyls et du Kanolthe (voir carte)), les autorités fédérales (gouvernement, mais aussi parlement; quant à la cour de cassation, elle siège depuis 1946 à Sfaaraies) acceptèrent de ne pas quitter le Pelljant et s'installèrent à Kesna, un petit bourg de l'est de cette sante en échange d'une attitude plus conciliante.
Si la plus grande partie des Santes a une vocation plutôt agricole, le Pelljant est plutôt dévoué au tertiaire. Toutefois, l'industrie n'est pas laissé pour compte et des cités comme Nevstad<ref>Nevstad a aussi quelques analogies avec San Fancisco (USA) & Manchester(UK): une des premières villes à avoir résisté contre l'ostracisme envers les homosexuels en Aneuf.</ref>(textile), Sense (pièces automobile) ou Smùhr (cimenteries) ne sont pas en reste. Skatrde fut une ville pionnière en matière de récupération de matériaux de tous types et offrit aux Santes une nouvelle richesse en revendant ainsi des matières premières reconstituées. En pleine période de gaspillage, peu d'industriels y croyaient, à l'exception des... Pandais et des Kanolthiens avec lesquelles pourtant les relations n'étaient pas des meilleures; mais il ne fallait pas se montrer trop difficile. Puit vint la vague verte et la concurrence remet sérieusement en cause la suprématie de Skatrde. La vague verte s'intéresse également aux quotas de pêche, au grand dam des marayeurs de Nellede, le plus grand pôrt d'Aneuf dans cette discipline et qui avait vu, cette dernière décennie une formidable embellie au point que l'ANB décida de moderniser sa desserte pour faire face au trafic (Augmentation du tonnage en fret périssable et de la desserte voyageurs vers la plupart des grandes cités aneuviennes, électrification).
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