Æ
Sommaire
Présentation
Le Æ fut utilisé en latin (en parallèle du digramme AE, avec la même utilisation) pour exprimer le génitif & datif singulier ainsi que les nominatif & vocatif pluriels des noms de la première déclinaison :
Il fut également utilisé dans d'anciennes versions de l'anglais et certaines perdurent encore jusqu'aujourd'hui. Cette lettre y est nommée ash.
Cette lettre est abondamment utilisée dans des langues scandinaves (à l'exception notable, toutefois, du suédois & du finnois, où il est remplacé par Ä) pour retranscrire différents phonèmes ou sons relativement voisins comme /aɪ/, /a/, /æ/ ou /ɛa/.
On le trouve également en français, mais saprononciation est plus fermée [e], comme dans des latinismes comme "nævus" ou "ex-æquo" ; ou bien alors dans Lætitia. Comme en témoigne le lien, ce digramme lié est largement aussi malmené par les différentes éditions que le Œ<ref>Malmené également par Serge Gainsbourg lui-même, puisqu'il comptait clairement huit lettres dans sa chanson !</ref>.
Idéolangues
Aneuvien
Le Æ correspond, en aneuvien, au phonème [ɛː] ; c'est, du reste, de cette manière que cette lettre est épelée.
Langues pentadrariennes
Sprante
Le sprante a autrefois possédé cette lettre (on rencontrait par exemple Æ à comparer au moderne Ài (= avoir). Il se prononçait [e] ou [ɛ].
Autres langues pentadrariennes
Parmi les autres langues du Pentadrare, le pentadrarien, quand il commença à être transcrit par l'alphabet latin, utilisa l'Æ pour les sons [e] et [ɛ]. Cette utilisation se retrouve en nopa.
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