Caduc
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Phonologie
Un phonème est dit caduc, s'il est susceptible de disparaître dans le flux de la chaîne parlée.
Il se distingue de la lettre muette, qui, elle ne se prononce jamais: "mangée".
- Le E de "Cheveu" est caduc car certaines personnes le prononcent et d'autrers non: /kɔmœ̃ʃvø syʁlasup/<ref>Comme un cheveu sur la soupe".</ref>.
- Le premier E de fenêtre est caduc, car on le prononce dans "une fenêtre"<ref>Le E de "une" est aussi caduc, il est quand même rarissime d'entendre prononcer /ynəˈfnɛːtʁ/.</ref>: /ynfəˈnɛːtʁ/ mais pas dans /laˈfnɛːtʁ/
Poésie
En versification, le phonème caduc compte pour un pied à part entière, comme une syllabe prononcée:
<poem>Le/vent/dans/tes/che/veux/blonds, Le/so/leil/à/l'ho/ri/zon, Quel/ques/mots/d'u/ne/chan/son...</poem>
(J. Ferrat).
Orthographe, grammaire
Une règle est caduque quand elle n'a plus cours dans la version de la langue pratiquée actuellement:
- "Grand'mère" est une orthographe caduque, remplacée par "grand-mère"<ref>Sauf dans quelques rares cas, commerciaux, notamment.</ref>
- Si, depuis 1990, on écrit "aigüe", "aiguë", n'est pas pour autant une forme caduque.
Idéolangues
- Le tréma est un diacritique caduc en orthographe aneuvienne.
Pour le futur proche, lomír a été remplacé par auk & dhep. - En elko, le digramme EI est caduc, pour représenter le phonème /ɛj/. La représentation normale est Ė.
<references/>